Synthèse des résultats de l enquête IVA 2011 (intégrant pour la première fois les sortants des lycées d enseignement agricole) Stages 5% Chômage 36%

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1 I V A L insertion des lycéens dans la vie active 2011 Synthèse des résultats de l enquête IVA 2011 (intégrant pour la première fois les sortants des lycées d enseignement agricole) Au 1 er février 2011, après deux années de baisse, le taux d emploi des lycéens franciliens se stabilise à 48 %, tout comme la proportion des emplois stables, à 42%. L obtention du diplôme et un niveau de formation élevé constituent toujours une protection contre les difficultés d accès à l emploi. La part des jeunes en emploi sept mois après leur sortie de formation reste plus élevée après les formations du domaine des services qu après celles du domaine de la production. La conjoncture économique reste difficile En 2011, les lycéens ayant terminé leur formation initiale restent touchés par les conséquences de la crise économique. La part des sortants en emploi, qui avait enregistré en 2010 une baisse de 13 points par rapport à 2008, se stabilise à 48 % : + 1 point par rapport à La proportion des jeunes au chômage se stabilise (36 %). En revanche, le taux des jeunes sans activité poursuit sa progression : 11 % en 2011 contre 7 % en Ces dernières années, on assiste à un recul des contrats aidés et des contrats à durée indéterminée (CDI) au profit des contrats à durée déterminée (CDD) et des contrats d intérim. Parmi les jeunes en emploi, 42 % ont signé un CDI, 33 % un CDD, 13 % un contrat aidé et 11 % un contrat d intérim (voir figure 1). Un niveau de formation élevé permet un accès à l emploi plus favorable Quelle que soit la conjoncture, un niveau de formation élevé reste déterminant pour trouver un travail. Ainsi, deux élèves sur trois issus d un BTS sont en emploi sept mois après leur sortie de formation, un peu plus d un sur deux de ceux ayant atteint le niveau bac, et seulement un sur trois de ceux ayant préparé un CAP. Le taux d emploi des sortants de BTS, diplômés ou non diplômés, reste stable en Figure 1. Répartition des sortants de lycées de l éducation nationale et de l agriculture selon leur situation au 1 er fevrier 2011 Évolution Emploi dont 60 % 50 % 47 % 48 % Inactivité 11% Stages 5% Chômage 36% Emploi 48% 2011 et demeure le plus élevé (67 %). Celui des baccalauréats, après une chute de 5 points en 2010, augmente de 2 points (55 %). Le taux d emploi des CAP augmente de 1 point mais reste faible (31 %) (voir figure 3). Quant aux jeunes qui n ont pas poursuivi au-delà de la première année de bac pro, CAP ou BEP (12 % de la population des sortants enquêtés), 48 % d entre eux sont au chômage et leur taux d emploi n est que de 17 %. (voir figure 2). Une insertion plus aisée pour les sortants diplômés Quel que soit le niveau de formation, et cela comme les années antérieures, les diplômés s insèrent dans l emploi plus fréquemment que les non diplômés. CDI* 42% CDD 33% Non renseigné 1% Contrat aidé 13% Ensemble de sortants : Sortants en emploi : * y compris fonctionnaire, agent public, engagé dans l'armée, aide familial et installé à son compte CDI * 43 % 45 % 43 % 42 % CDD 27 % 29 % 31 % 33 % Contrat d intérim 13 % 9 % 10 % 11 % Contrat aidé 16 % 16 % 15 % 13 % Non renseigné 1 % 1 % 1 % 1 % Chômage 28 % 36 % 38 % 36 % Inactivité 7 % 8 % 8 % 11 % Stage 5 % 6% 6% 5 % Contrat d'intérim 11% Plus le niveau de formation est élevé, moins l écart entre diplômés et non diplômés se fait ressentir pour s insérer professionnellement : les sortants diplômés de niveau BTS accèdent à l emploi pour 68 % d entre eux ; les non diplômés sont 65 % dans ce cas. Cet écart en faveur des sortants diplômés, de 3 points pour ceux de niveau BTS, s élève à 9 points pour ceux de niveau bac : 57 % contre 48 % (11 points si on ne considère que ceux de niveau baccalauréat professionnel : 57 % contre 46 %). L écart le plus important concerne les sortants de niveau CAP-BEP pour lesquels le taux d emploi des diplômés est de 13 points supérieur à celui observé pour les non diplômés : 40 % contre 27 % (voir figure 2).

2 Figure 2. Situation des sortants des lycées de l éducation nationale et de l enseignement agricole en fonction du niveau de formation et de l obtention du diplôme Guide de lecture : les CAPA, BEPA, Bac pro A et BTSA ont été assimilés aux CAP, BEP, Bac pro et BTS. En 2011, parmi les jeunes sortis de 2 e année de BTS ou BTSA qui n ont pas obtenu leur diplôme, 65 % sont en emploi, 3 % sont en stage, 27 % sont au chômage et 5 % sont inactifs. Les «diplômés» incluent l ensemble des sortants ayant obtenu soit le diplôme préparé la dernière année de formation, soit un diplôme équivalent ou supérieur. ENSEMBLE BTS Bac dont Bac pro CAP, BEP,FC dont CAP 1re année CAP/BEP/Bac Pro Figure 3. Part des emplois stables* au 1 er février 2011 Sortants des lycées de l éducation nationale et de l enseignement agricole 48 % 67 % 55 % 54 % 35 % 31 % 17 % BTS Bac CAP, BEP,FC dont CAP 1 re année CAP/BEP/Bac Pro Taux d emploi des sortants diplômés ou non diplômés ENSEMBLE dont Bac pro Des contrats de travail souvent précaires En 2011, tous types de formation confondus, la part des emplois stables (CDI, titulaires de la fonction publique, jeunes à leur compte ) s établit à 42 % (contre 43 % en 2008). Bien que la part des contrats précaires des jeunes sortants de BTS reste une des plus faibles tous niveaux confondus, le niveau de formation semble peu jouer sur la nature juridique des contrats de travail signés par les jeunes. La part des CDI est ainsi assez proche d un niveau de formation 0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 % 42 % 45 % 41 % 42 % 42 % 41 % 48 % Part des emplois stables parmi les sortants en emploi 58 % 55 % 59 % 58 % 58 % 59 % 52 % Autres types de contrats parmi les sortants en emploi Guide de lecture : 67 % des sortants de niveau BTS sont en emploi. Parmi eux, 45 % ont un emploi stable et 55 % un autre type de contrat (CDD, intérim, etc) * Sont considérés comme étant en emploi stable les salariés ayant un CDI, les titulaires de la fonction publique, les personnes travaillant à leur compte, les aides familaiux et les engagés militaires. à l autre : 42 % au niveau CAP-BEP, 45 % au niveau BTS et 41 % au niveau baccalauréat (voir figure 3). Le taux des contrats stables des jeunes qui n ont pas poursuivi au-delà de la première année de bac pro, CAP ou BEP (48 %) ne doit pas masquer leur faible taux d emploi (17 %). Un accès à l emploi plus fréquent pour les filles, mais souvent avec des contrats précaires Le niveau de formation des filles demeure plus élevé à la sortie du lycée que celui des garçons : 65 % d entre elles ont au moins le niveau baccalauréat, contre 62 % pour les garçons. Cela contribue en partie à expliquer que 51 % soient en emploi contre 45 % des garçons. Par ailleurs, la répartition des garçons et des filles entre les deux domaines de la production et des services est différente : 9 filles sur 10 ont suivi une formation dans le domaine des services ; ce n est le cas que de 5 garçons sur 10. Cela contribue aussi à expliquer l écart des taux d emploi puisque les lycéens formés dans les services ont un niveau de formation plus élevé et, à chaque niveau, un meilleur taux d emploi. Si le taux global d emploi est plus élevé pour les filles, leur part des contrats stables est inférieure à celle des garçons : 41 % signent un CDI, alors que ce taux est de l ordre de 44 % chez les garçons, qui proviennent majoritairement des formations de la production, débouchant plus souvent sur des emplois stables. Des conditions d insertion très contrastées selon la spécialité de formation La part moyenne des jeunes en emploi qui était de 52 % entre 2008 et 2010, s établit à 48 % sur les années 2009, 2010 et 2011, soit une baisse de 4 points. Cette baisse est due à la perte de 10 points du taux d emploi entre 2008 et Le taux d emploi des formations des services reste nettement plus élevé que celui de la production : 51 % contre 42 % en moyenne sur les trois années. L avantage du domaine des services en matière de taux d emploi à sept mois ne doit pas dissimuler une situation très contrastée entre spécialités de formation (voir tableau 1). Certaines spécialités de la production ont des taux d emploi nettement supérieurs à la moyenne, telles que les «Technologies de commande des transformations industrielles», les «pluritechnologiques, génie civil, construction bois», les «Mines et carrières, génie civil, topographie» ou les «Transformations chimiques et apparentées». Dans les services, les spécialités «Services aux personnes», «Finances, banques, assurances», «plurivalentes de la communication», «Informatique, traitement de l information», «Santé», «Travail social» et «plurivalentes des échanges et gestion» bénéficient aussi de conditions d accès à l emploi favorables. 2

3 Dans la plupart des cas, les spécialités aux taux d emploi les plus élevés sont celles qui concentrent une majorité de diplômés du supérieur. C est le cas pour les spécialités «Finances, banque, assurances», «plurivalentes de la communication», «Informatique, traitement de l information» ou, «Santé». Ce taux d emploi élevé de la filière de la santé s explique aussi par le fait que les diplômes préparés sont contingentés et débouchent sur des professions réglementées. La spécialité des «Services aux personnes» constitue une exception. Les sortants de cette spécialité bénéficient d un taux d insertion très élevé alors qu ils sont quasi exclusivement issus d un niveau CAP- BEP. Il est vrai que cette spécialité regroupe l ensemble des formations complémentaires des services aux personnes, incluant la santé ; elle correspond ainsi pour l essentiel à la préparation des diplômes d Etat d aide soignant et d auxiliaire de puériculture, menant également à des professions réglementées. Ce cas mis à part, les spécialités où la proportion de sortants de CAP-BEP est la plus forte, subissent des conditions d emploi plus difficiles que les autres : dans la production, il s agit des spécialités du «Bâtiment : finition», de l «Habillement (dont mode, couture)», des «Structures métalliques», du «Travail du bois et de l ameublement» et de l «Agro-alimentaire, alimentation, cuisine» ; dans les services, sont particulièrement concernés les sortants des «plurivalentes sanitaires et sociales». Pour les formations des services comme pour celles de la production, l insertion augmente avec le niveau de formation. Cela se vérifie sur l ensemble des spécialités, mis à part l «Accueil, hôtellerie tourisme» et l «Aménagement paysager» où le niveau baccalauréat a le meilleur taux d emploi. Dans toutes les autres spécialités, plus le niveau de formation est élevé, meilleur sera le taux d emploi. Le gain obtenu avec l élévation du niveau de formation est particulièrement important pour les spécialités «Moteurs et mécanique automobile» et «Energie, génie climatique». Ce gain est également important dans les spécialités telles que «Secrétariat, bureautique» ou encore «Commerce, vente». Dans cette dernière spécialité, le taux d insertion varie de 24 % pour les jeunes issus d un niveau CAP, à 68 % pour les jeunes sortants d un BTS. Figure 4. Part des sortants en emploi et part des sortants de niveau bac et supérieurs selon le groupe de spécialités sur 3 ans (2009/10/11) 90% 80% 70% Services aux personnes P art moyenne des niveaux bac et supérieur = 60 % Finances, banque, assurances plurivalentes de la communication Part des sortants en emploi 60% 50% 40% 30% Part moyenne des sortants plurivalentes sanitaires et sociales Agro-alimentaire, alimentation, cuisine Coiffure, esthétique et autres soins en emploi : 48 % Structures métalliques Transport, manutention, magasinage Moteurs et mécanique automobile Travail du bois et de l'ameublement Accueil, hôtellerie, tourisme Habillement (dont mode, couture) Travail social Commerce, vente Energie, génie climatique Electricité, électronique Mécanique générale et de précision, usinage Mines et carrières, génie civil, topographie pluritechnologiques mécanique électricité pluritechnologiques, génie civil, construction, bois Comptabilité, gestion Technique de l'image, son, spectacle Secrétariat, bureautique Techniques imprimerie et impression Santé Technologies de commande des transformations industrielles Transformations chimiques et apparentées 500 Technologies industrielles fondamentales Echelle (nombre de sortants) Informatique, traitement de l'information plurivalentes des échanges et gestion Bâtiment : finitions % 0 % 20% 40% Services Production 60% 80% 100% Part des niveaux bac et supérieur Guide de lecture : la fi gure 4 permet de mettre en rapport, en moyenne sur les trois dernières enquêtes, le niveau de formation des sortants de chaque spécialité avec la part d entre eux qui se trouve en emploi. La taille des sphères est proportionnelle au poids des effectifs de sortants pour chaque spécialité. En horizontal, le niveau moyen de sortie d une spécialité est représenté par la part des sortants de niveau baccalauréat et supérieur qui, en moyenne, est de 60 %. L axe vertical permet de représenter la part moyenne des jeunes en emploi pour chaque spécialité, quel que soit le niveau de formation. Toutes spécialités confondues, cette part moyenne est de 48 %. Ainsi, plus une spécialité se situe à droite, plus le niveau de formation des sortants est élevé. Plus on se dirige vers le haut du schéma, plus le taux d emploi est important. Par exemple, en bas à gauche du graphique, parmi les 533 jeunes sortis en moyenne par an de 2009 à 2011 de la spécialité «Bâtiment : fi nitions» (tous niveaux de formation confondus) : 28 % sont en emploi ; 21 % ont un niveau de formation égal ou supérieur au baccalauréat. En haut à droite du graphique, les 276 jeunes sortants de la spécialité «Finances, banque, assurances» possèdent tous un niveau de formation égal ou supérieur au baccalauréat et 76 % sont en emploi. 3

4 Tableau 1. Proportion de jeunes en emploi selon le niveau par groupe de spécialités FORMATIONS Ensemble (2) Part des jeunes en emploi au 1 er février ( ) en % (1) BTS baccalauréat dont Bac Pro CAP-BEP dont CAP Nombre annuel moyen de sortants Ensemble (3) 48 % 67 % 56 % 55 % 36 % 30 % Production (3) 42 % 61 % 53 % 53 % 32 % 27 % Technologies industrielles fondamentales 50 % 54 % 52 % 52 % ns ns Technologies de commandes des transformation industrielles 59 % 61 % ns ns ns Agro-alimentaire, alimentation, cuisine 37 % ns ns ns 39 % 30 % Transformations chimiques et apparentées 54 % 64 % 54 % - ns ns Energie, génie climatique 48 % 70 % 61 % 61 % 33 % 32 % pluritechnologiques, génie civil, construction, bois 56 % 68 % 51 % 51 % 40 % ns Mines et carrières, génie civil, topographie 55 % 73 % 66 % ns 41 % 41 % Bâtiment : finitions 28 % ns 44 % 46 % 25 % 24 % Travail du bois et de l'ameublement 34 % ns 54 % 54 % 33 % 29 % Habillement (dont mode, couture) 32 % ns 52 % 50 % 22 % 21 % pluritechnologiques mécanique électricité 43 % 55 % 48 % 48 % 37 % ns Mécanique générale et de précision, usinage 42 % - 53 % 53 % 29 % ns Moteurs et mécanique automobile 43 % 71 % 65 % 65 % 34 % 24 % Structures métalliques 33 % ns 55 % 55 % 29 % 24 % Electricité, électronique 42 % 57 % 51 % 51 % 32 % 25 % Services (3) 51 % 70 % 56 % 55 % 39 % 34 % plurivalentes des échanges et de la gestion 58 % - 58 % Transport, manutention, magasinage 47 % 59 % 55 % 55 % 46 % ns Commerce, vente 47 % 68 % 57 % 57 % 30 % 24 % Finances, banque, assurances 76 % 76 % Comptabilité, Gestion 50 % 68 % 53 % 53 % 35 % plurivalentes de la communication 72 % 72 % Techniques imprimerie et édition 44 % 57 % 42 % 42 % ns ns Techniques de l'image, son, spectacle 52 % 58 % 46 % 46 % ns ns Secrétariat, bureautique 45 % 67 % 53 % 53 % 28 % Informatique, traitement de l'information 65 % 65 % plurivalentes sanitaires et sociales 42 % ns 58 % 58 % 41% Santé 65 % 84 % 58 % - ns ns Travail social 65 % 78 % % 55 % Accueil, hôtellerie, tourisme 54 % 71 % 77 % 76 % 41 % 26 % Coiffure, esthétique et autres soins 49 % 78 % 60 % 60 % 48 % 46 % Services aux personnes (4) 88 % % tableau corrigé par rapport à la version mise en ligne en juin Légende - : aucun effectif pour le niveau considéré ns : donnée non significative taux d emploi élevé supérieur d au moins 5 points à la moyenne du niveau considéré (toutes spécialités confondues) taux d emploi faible inférieur d au moins 5 points à la moyenne du niveau considéré (toutes spécialités confondues) (1) ne sont reportés dans ce tableau que les groupes de spécialités pour lesquels, à un niveau au moins, les effectifs sont considérés comme significatifs (au moins 120 réponses de sortants au total et 35 chaque année) (2) y compris les sortants de 1 re année de Bac Pro, BEP ou CAP (3) y compris les spécialités non présentes dans ce tableau en raison de résultats peu significatifs (4) la spécialité Services aux personnes rassemble des formations complémentaires du domaine «Services aux personnes» correspondant dans 8 cas sur 10 à la préparation des diplômes d Etat d Aide soignant ou d Auxiliaire de puériculture. A chaque niveau de formation, les différentes spécialités offrent des possibilités d insertion contrastées Au niveau CAP-BEP, le taux d insertion de 88 %, après les formations des Services aux personnes, contraste fortement avec le taux de 22 % après les formations de l Habillement. Au niveau baccalauréat, les écarts moins prononcés sont néanmoins importants : après les formations Techniques imprimerie et impression, le taux d insertion est de 42 %, à comparer avec un taux de 77 % après les formations de l Accueilhôtellerie-tourisme. Au niveau BTS aussi, un écart non négligeable subsiste entre les taux d insertion des formations aux Technologies industrielles fondamentales (54 %) et celles de la santé (84 %). 4

5 Tableau 2. Formations les plus représentées par groupe de spécialités Groupe de spécialités Formations Groupe de spécialités Formations Technologies industrielles fondamentales Technologies de commande des transformations industrielles Agro-alimentaire, alimentation, cuisine 222 Transformations chimiques et apparentées 227 Energie, génie climatique pluritechnologiques, génie civil, construction, bois Mines et carrières, génie civil, topographie 233 Bâtiment : finitions Travail du bois et de l'ameublement Habillement (dont mode, couture) pluritechnologiques mécanique électricité Mécanique générale et de précision, usinage Moteurs et mécanique automobile 254 Structures métalliques 255 Electricité, électronique BTS Technico-commercial BTS Conception de produits industriels BTS Maintenance industrielle BTS Informatique et réseaux pour l industrie et les services techniques 311 BTS Mécanique et automatismes industriels CAP Agent polyvalent de restauration CAP Cuisine BTS Bioanalyses et contrôles Term Biochimie génie biologique plurivalentes des échanges et gestion Transport, manutention, magasinage 312 Commerce, vente 313 Finances, banque, assurances Bac pro Technicien de maintenance des systèmes énergétiques et climatiques Bac pro Technicien en installation des systèmes énergétiques et climatiques 314 Comptabilité, gestion BEP Techniques installations sanitaires, thermiques BEP Techniques froid conditionnement air CAP Installateur thermique BTS Bâtiment BEP Techniques de l architecture et de l habitat BTS Travaux publics Term Génie civil BEP Finitions CAP Installateur sanitaire CAP Peintre applicateur de revêtements Bac pro Technicien menuisier agenceur BEP Bois et matériaux associés CAP Menuisier fabricant de menuiserie, mobilier et agencement Bac pro Artisanat et métiers d art : vêtement et accessoires de mode BEP Métiers de la mode et industrie connexes MC Essayage, retouche, vente CAP Prêt à porter BTS Conception et industrialisation en microtechniques BTS Industrialisation des produits mécaniques BTS Assistance technique d ingénieur Bac pro Maintenance des équipements industriels BEP Maintenance des équipements industriels Term Génie mécanique : productique mécanique Term Génie mécanique : microtechnique Bac pro Technicien d usinage BEP Métiers de la production mécanique informatisée plurivalentes de la communication Techniques imprimerie et impression Technique de l'image, son, spectacle 324 Secrétariat, bureautique Informatique, traitement de l'information plurivalentes sanitaires et sociales 331 Santé Bac pro Maintenance de véhicules automobiles : voitures particulières BEP Maintenance des véhicules et matériels 332 Travail social CAP Maintenance des véhicules automobiles option véhicules particuliers BEP Réparation des carrosseries CAP Serrurier métallier BTS Electrotechnique BTS Systèmes électroniques Term Génie électrotechnique Term Génie électronique Bac pro Electrotechnique, énergie, équipements communicants Bac pro Systèmes électroniques numériques Bac pro Micro-informatique réseaux: installation, maintenance BEP Métiers de l électrotechnique BEP Systèmes électroniques individuels et domestiques CAP Préparation et réalisation d ouvrages électriques Au sein de chaque spécialité et pour chaque niveau publié sont listés, dans ce tableau, les diplômes pour lesquels il y a eu le plus de sortants Accueil, hôtellerie, tourisme Coiffure, esthétique et autres soins 339 Services aux personnes Term Mercatique (marketing) Term Communication et gestion des ressources humaines Term Comptabilité et finance d entreprises Term Gestion systèmes d information BTS Transport Bac pro Logistique BEP Conduite et services dans les transports routiers BEP Logistique et commercialisation BTS Management des unités commerciales BTS Négociation et relation client BTS Commerce international Bac pro Commerce Bac pro Vente (prospective, négociation, suivi client) Bac pro Services (accueil, assistance, conseil) BEP Vente - action marchande CAP Employé de commerce multispécialités CAP Employé vente : produits d équipement courant BTS Professions immobilières BTS Banque : marché des particuliers BTS Comptabilité et gestion des organisations BTS Assistant de gestion de PME-PMI Bac pro Comptabilité BEP Métiers de la comptabilité BTS Communication des entreprises BTS Communication et industries graphiques Bac pro Production graphique Bac pro Photographie BTS Assistant de manager Bac pro Secrétariat BEP Métiers du secrétariat BTS Informatique de gestion : développeur d applications BTS Informatique de gestion : administrateur de réseaux locaux d entreprise DNTS Vente de solutions informatiques BTS Services et prestations des secteurs sanitaire et social Bac pro Services de proximité et vie locale MC Aide à domicile BEP Carrières sanitaires et sociales BTS Opticien lunetier DTS Imagerie médicale et radiologie thérapeutique BTS Analyses de biologie médicale BTS Diététique Term Sciences et techniques sanitaires et sociales BTS Economie sociale familiale DCESF Conseiller en économie sociale et familiale CAP Petite enfance BTS Vente et productions touristiques BTS Hôtellerie restauration BTS Animation et gestion touristiques locales Term Hôtellerie Bac pro Restauration BEP Hôtellerie restauration CAP Assistant technique en milieu familial et collectif MC Employé barman CAP Restaurant BTS Esthétique, cosmétique CAP Coiffure Formations complémentaires du domaine Services aux personnes, correspondant dans 8 cas sur 10 à la préparation des diplômes d Etat d Aide soignant ou d Auxiliaire de puériculture

6 Un cas particulier : les sortants de formations relevant du ministère en charge de l agriculture Au 1 er février 2011, le taux d emploi des jeunes franciliens sortis de lycée agricole est plus élevé que celui de l ensemble des lycéens franciliens : 52 % dans un cas et 48 % dans l autre, et la proportion des lycéens agricoles au chômage est très légèrement plus faible (35 % contre 36 %). Les sortants sont majoritairement des garçons (61 %). De la même façon que les sortants des formations relevant du ministère de l Education Nationale, les sortants des formations du ministère en charge de l Agriculture bénéficient d un taux d emploi d autant plus fort que leur niveau de formation est élevé. Les jeunes issus d année terminale de BEPA ou CAPA ont un taux d emploi de 42 %. Le taux d emploi des jeunes de niveau Bac est de 62 % ; il atteint 71 % chez les sortants de niveau BTSA. La spécialité «Aménagement paysager» représente 44 % de la population totale des sortants de l enseignement agricole en Île-de-France. Les jeunes sortant de cette spécialité sont pour 82 % d entre eux des garçons. 60 % des jeunes issus de cette spécialité sont en emploi et le niveau BTSA est le plus représenté parmi eux. NOTE MÉTHODOLOGIQUE L enquête sur l insertion professionnelle des lycéens franciliens s appuie sur deux dispositifs nationaux : - L enquête postale d Insertion dans la Vie Active (IVA), pilotée par le ministère de l Education Nationale. L enquête IVA 2011 porte sur la situation au 1 er février des jeunes sortis de formation initiale après une classe d enseignement technologique ou professionnel en lycée public ou privé au cours ou à la fin de l année scolaire L enquête postale sur le suivi des élèves sortant des établissements d enseignement technique agricole, pilotée par le ministère en charge de l Agriculture, portant sur la situation au 1 er février des jeunes sortis de l enseignement professionnel et technologique agricole : soit d une classe de 2 de professionnelle, soit diplômés. Les questionnaires des deux enquêtes sont extrêmement proches. Aussi une convention régionale a-t-elle mis en place une démarche commune aux académies franciliennes, à la DRIAAF et à la Région : - sur un ensemble identique de formations : toutes les classes terminales de l enseignement professionnel ou technologique et les classes non terminales de CAP, CAPA, BEP, BEPA et Bac pro, en lycée public ou privé ; - sur la même catégorie d anciens élèves : ceux qui sont sortis de formation initiale ; sont ainsi exclus du champ de l analyse ceux qui déclarent poursuivre des études dans un établissement du second degré ou à l université, ainsi que ceux ayant signé un contrat d apprentissage ; - en prévoyant une relance téléphonique des non-répondants à l enquête, financée par la Région, ce qui permet d obtenir un taux de réponse convenable à l enquête : ainsi, en 2011, parmi les franciliens interrogés, ont répondu à l enquête. Le taux de réponse (60 %) permet de comparer de façon fiable les conditions d insertion à l issue des différents diplômes préparés en lycée dans la Région. Un système de pondération permet de compenser les non-réponses afin d obtenir des données représentatives au niveau francilien. Les données présentées et analysées portent sur les effectifs pondérés. Pour établir des données les plus robustes possibles par spécialité de formation, les résultats apparaissant dans le tableau 1 et la figure 4 ont été obtenus par moyenne sur les trois dernières enquêtes (l enquête n ayant été étendue aux sortants de l enseignement agricole qu en 2011, les résultats de la spécialité «Aménagement paysager» ne sont pas encore disponibles). Définitions Emploi : parmi les jeunes en emploi, on distingue les jeunes titulaires d un contrat de travail non aidé et les jeunes bénéficiant d un contrat de travail aidé (contrat de professionnalisation, Contrat Initiative Emploi, contrat d Accompagnement à l Emploi). Les contrats non aidés comprennent les contrats à durée déterminée (CDD) et les contrats stables, appelés parfois par facilité «contrats à durée indéterminée» (CDI). Outre les titulaires de CDI au sens strict, les fonctionnaires ou agents publics, les engagés militaires ainsi que les personnes travaillant à leur compte et les aides familiaux sont considérés dans cette étude comme bénéficiaires d un emploi stable. Le taux d emploi est ici calculé en rapportant le nombre de jeunes en emploi au nombre total de jeunes sortis, quelle que soit leur situation. Aucun rapprochement entre le métier exercé et la formation suivie n est effectué dans cette synthèse. Chômage : dans l enquête IVA, le chômage correspond à la déclaration par le jeune d une situation de recherche d emploi. La définition du chômage dans IVA n est donc pas celle du chômage au sens du Bureau International du Travail (BIT). Le taux de chômage au sens du BIT, qui représente la part des chômeurs parmi les actifs (actifs ayant un emploi et chômeurs BIT), n est pas calculé ici. De même, l inactivité est une situation de «non-emploi» non déclarée comme du chômage (mais qui peut aussi correspondre à une situation d attente d un contrat d intérim). Pour information La population des jeunes sortants observés ici se ventile comme suit : 12 % sortent après une 1 re année de CAP ou BEP ou en 2 de professionnelle, 25 % à l issue des classes terminales de CAP ou BEP, 40 % à l issue des classes terminales de niveau bac, 23 % avec un niveau bac +2 (BTS) ou Bac+3. Cette répartition est à peu près stable d une enquête sur l autre. Cette analyse de l enquête IVA 2011 a été menée par une équipe pilotée par le Service Statistique Académique (SSA) du rectorat de Paris. Elle a associé des représentants des trois académies franciliennes (Paris, Créteil, Versailles), de la Direction Régionale et Interdépartementale de l Agriculture, de l Alimentation et de la Forêt d Île-de-France (DRIAAF), de l Offi ce National d Information sur les Enseignements et les Professions (ONISEP Île-de-France) et de la Région Île-de-France. Rédaction : David Mombel, Pascal Squarcioni, Jean-Luc Morvan, Magalie Delpierre (Rectorat de Paris - SSA) PAO : Délégation Onisep Île-de-France Impression : Imprimerie Morault Diffusion : Région Île-de-France Date de parution : septembre 2012 En téléchargement sur : ; ; 6