L anémie chez le patient âgé de plus de 75 ans : des particularités à connaître pour le biologiste

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1 L anémie chez le patient âgé de plus de 75 ans : des particularités à connaître pour le biologiste P. LEMAIRE 1, T. BELLEVILLE 1, S. ROBINET 1, E. PAUTAS 2,3, V. SIGURET 1,3 résumé L anémie est fréquente chez le sujet âgé de plus de 75 ans. Ses mécanismes sont identiques à ceux du sujet plus jeune et l enquête étiologique repose sur des arbres diagnostiques communs. Les principaux facteurs de risque sont l institutionnalisation, le faible niveau socio-économique, les comorbidités. Plusieurs points méritent d être soulignés concernant cette tranche d âge : i) plus que le taux d hémoglobine, c est le retentissement clinique de l anémie et sa tolérance qui sont à prendre en compte ; ii) l anémie est souvent multifactorielle ; iii) il existe de nombreuses anémies carentielles (fer, folates et/ou vitamine B12), dont l origine doit être identifiée ; iv) les syndromes myélodysplasiques (SMD) ont une prévalence probablement très sous-estimée. De l enquête étiologique découle la prise en charge du patient. Pour les SMD de bas grade, les essais thérapeutiques récents avec différentes érythropoïétines sont très encourageants. mots-clés : anémie, sujet âgé, étiologie, carence, syndrome myélodysplasique. I. - INTRODUCTION Étant donné le vieillissement de la population, la prévalence de l anémie augmente rapidement chez le patient âgé de plus de 75 ans, favorisée par l institutionnalisation et le faible niveau socio-économique. C est de loin le problème hématologique le plus fréquent en gériatrie, auquel le biologiste est confronté aussi bien dans la pratique de ville qu à l hôpital. L anémie aiguë, même si le taux d hémoglobine (Hb) n est pas effondré, peut être une urgence vitale chez le patient âgé. L anémie chronique est souvent multifactorielle, avec différentes étiologies intriquées chez des sujets fréquemment polypathologiques et polymédiqués. Quelles qu en soient les causes, l anémie a un retentissement avéré sur la qualité de vie, et augmente le risque de mortalité et de morbidité (1). C est un enjeu reconnu de santé publique. Déterminer les causes d une anémie chez un patient âgé permet dans un grand nombre de cas de proposer une thérapeutique souvent simple et efficace. Si la démarche diagnostique n est pas fondamentalement différente de celle appliquée au sujet plus jeune, la fréquence des étiologies et les seuils d alerte diffèrent et doivent être bien connus du biologiste médical II. - DÉFINITIONS ET DONNÉES ÉPIDÉMIOLOGIQUES Un premier message à retenir pourrait être : «l anémie sénile n existe pas». Selon l organisation mondiale de la santé (OMS), l anémie est définie par un taux d hémoglobine 3 g/dl chez l homme et 2 g/dl chez la femme (2). Cette définition reste vraie chez le sujet âgé de plus de 75 ans (3). Néanmoins, étant donné la diminution des hormones stéroïdes mâles chez l homme âgé, notamment la testostérone impliquée dans la stimulation de l érythropoïèse, le seuil de 12 g/dl peut être retenu pour les deux sexes. Plusieurs études longitudinales ont montré que les 1 Service d Hématologie biologique, Hôpital Européen Georges Pompidou (AP-HP), rue Leblanc, Paris. 2 Court séjour Gériatrique, GH Pitié-Salpêtrière, site Charles Foix (AP-HP), 7 avenue de la République, Ivry-sur-Seine. 3 INSERM U76, Université Paris Descartes, Faculté des Sciences pharmaceutiques et biologiques, 4 avenue de l Observatoire, Paris.

2 Tableau I - Paramètres érythrocytaires et réticulocytaires déterminés sur ADVIA 120 (Siemens) dans un groupe de sujets âgés (sans comorbidités) et un groupe de sujets jeunes. Sujets âgés n = 61 m ± ds Sujets jeunes n = 63 m ± ds Âge (ans) 82,7 ± 5, 9 35,9 ± 13,0 p Hématies (T/L) 4,5 ± 0,4 4,7 ± 0,4 < 0,001 Hb (g/dl) 13,7 ± 1,0 14,1 ± 1,1 0,03 Hématocrite (%) 41 ± 3 41 ± 3 0,06 VGM (fl) 91 ± 3 88 ± 3 < 0,001 TCMH (pg) 30,7 ± 1,2 30,1 ± 1,2 0,002 CCMH c. (g/dl) 33,8 ± 0,7 33,8 ± 1,0 0,73 CCMH m. (g/dl) 33,7 ± 0,9 34,4 ± 0,9 < 0,001 % micro / % hypo 2,2 ± 2,1 3,8 ± 3,0 < 0,001 Réticulocytes (G/L) 75 ± ± 20 0,31 CHr (pg) 33,5 ± 1,0 33,3 ± 1,2 0,16 VGM : volume globulaire moyen ; TCMH : teneur corpusculaire moyenne en Hb ; CCMH : concentration corpusculaire moyenne en Hb ; CCMH c. : CCMH calculée ; CCMH m. : CCMH mesurée ; % micro / % hypo : % d hématies microcytaires / % d hématies hypochromes ; CHr : contenu en Hb des réticulocytes ; m ± ds : moyenne ± déviation standard. sujets «sains» de plus de 70 ans présentaient un taux d Hb moyen seulement diminué de 0,3 à 0,4 g/dl par rapport aux sujets plus jeunes, notamment pour les sujets de sexe masculin (2, 4-5). Les études publiées chez le sujet de plus de 80 ans sont peu nombreuses (5-8). Dans une étude menée à l hôpital Charles Foix, nous avons comparé les paramètres de l hémogramme chez 61 sujets âgés sains d âge moyen 82,7 ± 5,9 ans à ceux de 63 sujets sains jeunes issus du personnel hospitalier prélevés pendant la même période, et analysés sur le même automate dans un délai inférieur à 3 h. Les résultats obtenus montrent une différence du taux moyen d Hb de seulement 0,4 g/dl entre les deux groupes (p 0,03) avec un volume globulaire moyen (VGM) plus élevé chez les sujets âgés (91 contre 88 fl) (Tableau I) (6). Ainsi, l érythropoïèse à l état basal reste conservée chez le sujet âgé sain (9-10), avec des progéniteurs et précurseurs quantitativement présents dans des proportions seulement légèrement inférieures au sujet plus jeune. L âge ne doit donc jamais être un facteur limitant au diagnostic étiologique d une anémie, qui ne peut pas être liée au vieillissement lui-même. En revanche, l âge avancé s accompagne d une difficulté d adaptation de l érythropoïèse aux stress aigus, en cas d hémorragie majeure par exemple. Au cours du vieillissement médullaire, il existe une altération des mécanismes de régulation de l érythropoïèse qui aboutissent à une diminution de la capacité de réplication rapide des cellules souches médullaires (9-11). Ceci se traduit, par exemple en cas d hémorragie aiguë, par une crise réticulocytaire retardée de quelques jours comparativement au sujet plus jeune L évaluation de la prévalence de l anémie dans la population gériatrique est variable selon les études. Cette variabilité peut s expliquer par l hétérogénéité des populations étudiées en termes d âge, de conditions sociales (patients vivant au domicile ou patients hospitalisés), de comorbidités ou d ethnie. S ajoute la variabilité liée à la définition même de l anémie (cf supra) (7, 12). Dans la plus grande étude épidémiologique nord-américaine, 11 % des hommes de plus de 65 ans et 10,2 % des femmes de cette tranche d âge étaient anémiques (13). Une nette augmentation de la prévalence de l anémie est notée pour les deux sexes après 85 ans avec, dans la plupart des études, une prévalence 2 à 3 fois plus importante chez les sujets de 85 ans ou plus que chez les sujets plus jeunes. Cette prévalence atteint pour certaines cohortes des taux supérieurs de l ordre de 60 % chez les hommes et de 40 % chez les femmes de 85 ans ou plus. Des facteurs de risque sont identifiés : institutionnalisation, faible niveau socioéconomique, présence de plusieurs comorbidités (8, 13-14). III. - EXPLORER L ANÉMIE DU SUJET ÂGÉ A) Anémies aiguës 1) Reconnaître le caractère aigu d une anémie : quels sont les seuils d alerte et les pièges? La première étape du diagnostic étiologique d une anémie du sujet âgé est d éliminer son caractère aigu, qui peut nécessiter une prise en charge urgente. Plus que le taux d Hb, le retentissement clinique d une anémie doit alors

3 Anémie du sujet âgé être l élément principal à considérer. Ainsi, dès lors que le taux d Hb est inférieur à 10,0 g/dl, a fortiori 9 g/dl, un risque vital peut exister chez certains patients, porteurs d une cardiopathie ischémique par exemple. La tolérance d une anémie dépend principalement de la rapidité de sa constitution et des pathologies susceptibles de se décompenser (d autant plus nombreuses que le sujet est âgé). En conséquence, il n est pas exceptionnel d être amené à transfuser un patient âgé ayant plus de 10 g/dl d Hb, par exemple en cas de pathologie cardio-vasculaire décompensée. Dans nos laboratoires, les seuils d alerte et les seuils critiques de taux d Hb à communiquer exigés par la norme ISO EN doivent donc impérativement prendre en compte l âge du patient, surtout si le patient n a pas d antécédents connus d anémie, ou s il existe une chute brutale du taux d Hb (> 2 g/dl). Quelques pièges cliniques ou biologiques sont suffisamment fréquents pour être systématiquement recherchés au moment de l interprétation d un taux d Hb, notamment en cas de suspicion du caractère aigu d une anémie. Interpréter le taux d Hb d un patient âgé implique de tenir compte de son état d hydratation, surtout en cas de problème somatique aigu associé. Il est fortement conseillé que la prescription d un hémogramme soit accompagnée de celle d un ionogramme sanguin. L hémoconcentration d un patient déshydraté (lors de séjours aux urgences notamment) peut ainsi faussement rassurer du fait d un taux d Hb surestimé, parfois de 1,5 g/dl (15). Se référer aux antécédents de numération formule sanguine (NFS) est impératif. En l absence d antécédents au laboratoire, lors de l enquête étiologique de l anémie, demander à l entourage des résultats de NFS anciennes (même de plusieurs années) car les sujets âgés ont volontiers des bilans biologiques pluri-annuels. Ces informations sont capitales pour renseigner sur l ancienneté de l anémie (ou de toute autre cytopénie) (11). La découverte d une anémie dont on ne connaît pas l ancienneté doit faire pratiquer une numération réticulocytaire. Jusqu à preuve du contraire, une réticulocytose supérieure à Giga/L doit être considérée comme le signal d alarme d une anémie aiguë chez le sujet âgé. Rappelons que la crise réticulocytaire est volontiers retardée de quelques jours comparativement au sujet jeune, d où une alerte dès lors que les réticulocytes dépassent 100 G/L. En corollaire, l absence de réticulocytose lors de la découverte de l anémie n exclut pas formellement un caractère aigu. La classique triade symptomatique d une anémie est souvent prise en défaut : une asthénie peut être très tardive si le patient a une limitation importante de son activité physique ; une pâleur cutanée est fréquente dans le grand âge en dehors de toute anémie ; la tachycardie peut être masquée par un traitement bradycardisant assez fréquent dans l ordonnance d un patient âgé. À l inverse, la symptomatologie d emprunt est très spécifiquement gériatrique. Une anémie peut être le facteur décompensant une pathologie cardiovasculaire, mais - 7- aussi neurovasculaire ou neurodégénérative, ce qui explique des circonstances de découverte atypiques telles que malaises et chutes, confusion voire manifestations psychiatriques (16). La NFS doit donc faire partie du bilan de très nombreuses situations pathologiques du sujet âgé. 2) Déterminer l étiologie d une anémie aiguë chez le patient âgé Deux mécanismes peuvent être à l origine d une anémie aiguë, l hémorragie et l hémolyse, comme chez le patient plus jeune. Quel que soit l âge du patient, une hémorragie aiguë est le plus souvent évidente quand elle s extériorise. Cependant, un hématome profond, notamment rétropéritonéal, est un diagnostic souvent difficile car paucisymptomatique chez un patient âgé. Il est important de connaître un éventuel traitement antithrombotique qui majore le risque de sa survenue : traitement héparinique, par antivitamine K, nouveaux anticoagulants (dabigatran etexilate Pradaxa, rivaroxaban Xarelto, apixaban Eliquis ), antiplaquettaire (aspirine, clopidogrel Plavix, ticagrelor Brilique, prasugrel Efient ). Un hématome après une chute peut être assez volumineux pour entraîner une spoliation sanguine significative (> 2 g/dl), et il peut facilement être sous-estimé par un examen clinique rapide. Enfin, un ralentissement du transit intestinal, situation fréquente en gériatrie, peut retarder l apparition d un méléna qui doit être systématiquement recherché par toucher rectal et par surveillance des selles pendant plusieurs jours. L hospitalisation doit être facilement proposée en cas de suspicion d anémie aiguë par un saignement actif qui ne serait pas d emblée évident. Un taux d haptoglobine plasmatique effondré, des taux de LDH (lactate déshydrogénase) et de bilirubine libre augmentés orientent vers une anémie hémolytique. Une lecture attentive des paramètres et cytogrammes érythrocytaires et réticulocytaires, ainsi que l observation minutieuse du frottis sanguin par le biologiste, associées aux données cliniques, peuvent permettre d orienter le diagnostic. Ainsi, la présence de schizocytes peut être le signe d une hémolyse sur obstacle mécanique, alors qu une morphologie atypique des lymphocytes associée à la présence d une splénomégalie ou d adénopathies orienteront vers une hémopathie. Pour compléter le diagnostic d hémolyse, un test direct à l antiglobuline (TDA) (test de Coombs direct) doit alors être réalisé. Un TDA positif orientera vers une anémie hémolytique auto-immune, cause la plus fréquente des anémies hémolytiques du sujet âgé. Un mécanisme auto-immun d origine médicamenteuse est la première hypothèse à évoquer. D autres cause peuvent être citées : hémopathie lymphoïde et en premier lieu une leucémie lymphoïde chronique, maladie des agglutinines froides (apparentée aux proliférations lymphoïdes monoclonales), infection à mycoplasme, infection virale (virus zona-varicelle, hépatite virale). Dans environ 50 % des cas, l anémie hémolytique autoimmune reste «idiopathique».

4 Bilan martial : coefficient de saturation (CS), ferritine Protéines de l inflammation : CRP, fibrinogène, a2-globulines CS ii CS normal ou i + Syndrome inflammatoire Bilan martial normal Contexte clinique Étude Hb Contexte clinique Plombémie Anémie par carence martiale Anémie inflammatoire Thalassémies* Saturnisme Ferritinémie i si anémie ferriprive pure Ferritinémie normale ou h Anémie modérée très microcytaire** Fig. 1 - Démarche diagnostique chez un sujet âgé présentant une anémie non régénérative normo/microcytaire. * b-thalassémie mineure, trait a-thalassémique. ** Ou microcytose isolée. Un TDA négatif orientera plutôt vers une anomalie corpusculaire, y compris congénitale qui peut être de découverte très tardive (sphérocytose, elliptocytose). Pourront aussi être évoquées une coagulation intra-vasculaire disséminée, une microangiopathie thrombotique, une hémolyse mécanique sur obstacle (prothèse valvulaire cardiaque, valvulopathie très calcifiée), ou encore une origine infectieuse (y compris accès palustre en cas de notion de voyage). B) Anémies non régénératives Une anémie est non régénérative si la numération réticulocytaire est inférieure à 80 Giga/L. Les causes d anémie non régénérative sont classiquement abordées en fonction de leur caractère micro-, normo-, ou macrocytaire. Cette classification est reprise pour les arbres diagnostiques proposés sur les figures 1 et 2. 1) Les anémies normo-microcytaires a) L anémie ferriprive L anémie par carence martiale est le plus souvent microcytaire hypochrome, et est parfois associée à une hyperplaquettose. Classiquement, le marqueur biologique le plus précoce est une diminution de la ferritinémie, qui s associe ensuite à une diminution du coefficient de saturation de la transferrine. Le dosage de la ferritine sérique, reflétant les stocks en fer de l organisme, permet donc d identifier une carence en fer. Une ferritine abaissée affirme le diagnostic et dans ce cas, il est inutile de doser d autres marqueurs du fer (17) La carence en fer est très majoritairement due à un saignement chronique, principalement d origine digestive chez le sujet âgé : gastrite érosive ou ulcère gastro-duodénal, œsophagite sur reflux, angiodysplasies, polypes ou cancer coliques... Les endoscopies digestives sont donc la clé de voûte du diagnostic étiologique, même s il n est pas rare que fibroscopie œso-gastro-duodénale et coloscopie soient non contributives ou de réalisation plus difficiles chez les patients âgés. Une origine gynécologique, liée à une tumeur bénigne ou maligne de l utérus, reste possible chez la femme âgée, qui ne signale pas toujours spontanément des pertes sanguines, a fortiori en cas de troubles cognitifs. Une carence d apport ne doit être envisagée qu après cette recherche d un saignement chronique. Elle peut être due à des apports alimentaires insuffisants, qui rentrent alors dans un tableau de dénutrition sévère, ou à une atrophie de la muqueuse digestive responsable de dysabsorption du fer. La correction d une carence en fer doit être suffisante en terme de dose (100 à 200 mg/j de sels ferreux per os) et de durée (au moins 3 mois). Son efficacité doit être contrôlée par NFS et bilan martial à l issue du traitement, pour détecter un arrêt prématuré, la poursuite du saignement causal, ou une malabsorption du fer. b) L anémie inflammatoire Les mécanismes physiopathologiques en cause ne sont encore, à l heure actuelle, que partiellement élucidés. Schématiquement, l anémie peut s expliquer par la com-

5 Anémie du sujet âgé binaison de phénomènes résultant d une sécrétion d interleukine 1, de TNF (tumor necrosis factor) et d interféron (18), s accompagnant d une inhibition de la sécrétion d érythropoïétine (EPO) et d une résistance à l EPO responsables d une érythropoïèse anormale, des anomalies du métabolisme du fer avec séquestration macrophagique notamment. L anémie qui en résulte est classiquement modérée, initialement normocytaire normochrome, puis modérément microcytaire hypochrome, avec un parallélisme entre taux d Hb et intensité ou durée du syndrome inflammatoire. Une augmentation des marqueurs de l inflammation est observée (Figure 1) ; il est préférable d associer le dosage de la CRP (C-reactive protein), marqueur d inflammation aiguë, et celui du fibrinogène, témoin d une inflammation plus ancienne. Le traitement causal de l inflammation constitue la seule thérapeutique, une administration inadaptée de fer restant inefficace (11). c) L anémie «mixte» ferriprive et inflammatoire Un problème diagnostique fréquent en gériatrie, principalement en milieu hospitalier et chez un patient polypathologique, est l association possible d une carence ferrique et d un élément inflammatoire biologique (19, 20) : néoplasie digestive responsable des deux mécanismes, ulcère de stress secondaire à une pathologie aiguë responsable de l inflammation Les anomalies des marqueurs biologiques sont alors d interprétation difficile car «mixtes» ce qui est fréquent en gériatrie (Figure 1) : la ferritinémie peut être normale voire élevée en raison d un syndrome inflammatoire, masquant ainsi une carence martiale avérée avec des réserves en fer basses. Le coefficient de saturation de la transferrine, plutôt diminué dans ce cas (entre 10 et 20 %) a alors tout son intérêt. Ainsi il est recommandé, dans les contextes inflammatoires, de doser le couple fer sérique et transferrine permettant le calcul du coefficient de saturation de la transferrine (17). La conduite à tenir la plus pragmatique est de traiter la cause de l inflammation quand c est possible et de contrôler le bilan martial à distance. Le dosage du récepteur soluble de la transferrine, marqueur spécifique qui n augmente qu en cas de carence martiale, n est pas utilisé en routine car il n a pas fait l objet d études validant son intérêt chez le sujet très âgé. 2) Les anémies normocytaires ou macrocytaires L arbre diagnostique est illustré sur la figure 2. a) Carence vitaminique B9 Une carence alimentaire en acide folique (vitamine B9) peut se constituer rapidement, en association avec une dénutrition protido-calorique, chez un patient âgé atteint d une pathologie aiguë. En effet, les réserves de l organisme ne sont constituées que pour quelques semaines. La prévalence de cette carence est de 10 à 20 % chez le vieillard au domicile, plus fréquente en institution, et elle est notée chez plus de 50 % des patients âgés hospitalisés (20). D autres étiologies peuvent expliquer cette carence vitaminique : une dysabsorption, l alcoolisme chronique, une origine iatrogène (anticancéreux, anticonvulsivants...) ou encore une consommation excessive de folates notamment lors d hémopathie. Pour le diagnostic d anémie par carence en vitamine B9, le dosage des folates intra-érythrocytaires doit être utilisé car il reflète davantage l état des réserves que le dosage sérique. Un dosage de folates sériques bas de façon isolée ne permet pas de rapporter une anémie normo-macro- Anémie normocytaire Anémie macrocytaire Protéines de l inflammation h Clairance créatinine < ml/min TSH Dosage vitamines B12 et/ou B9 Anémie inflammatoire IRC, dénutrition, alcoolisme Dysthyroïdie Insuffisance antéhypophysaire Fig. 2 - Démarche diagnostique chez un sujet âgé présentant une anémie non régénérative normo/macrocytaire. * CRP, fibrinogène, a2-globulines Carence en vitamines B12 et/ou B9 Si non Myélogramme (SMD)

6 cytaire à une carence folique, car il ne reflète que l état nutritionnel récent du patient. Ainsi, un patient arrivé dénutri dans un centre normalise rapidement son taux de folates sériques après ingestion de plusieurs repas, faisant écarter à tort une carence en folates. L administration quotidienne de 5 mg d acide folique pendant 1 mois est suffisante pour reconstituer les réserves, mais peut être prolongée si la cause de la carence persiste. b) Carence vitaminique B12 Une carence en vitamine B12 du sujet âgé a des étiologies différentes de celles du sujet jeune. Une maladie de Biermer, de loin la première cause chez le sujet jeune, est possible chez le sujet âgé, mais elle explique moins de 20 % des carences en vitamine B12 dans la population gériatrique (21). Une carence en vitamine B12 est très rarement due à une carence d apport, les réserves tissulaires étant suffisantes pour couvrir les besoins durant plusieurs mois, mais cette éventualité peut exister chez des patients âgés avec dénutrition profonde et prolongée (22). La gastrite atrophique «non biermerienne», pathologie dont la prévalence augmente avec l âge (jusqu à 40 % des sujets de plus de 80 ans), s accompagne d une diminution de l absorption de vitamine B12 et semble la cause la plus fréquente de carence. Plus généralement, l étiologie principale de carence en vitamine B12 chez le sujet âgé, est une «maldigestion des cobalamines», entité nouvellement décrite, liée à une dysabsorption par non dissociation de la vitamine B12 de ses protéines porteuses (protéines alimentaires dans le tractus digestif haut, puis haptocorrine après l estomac) (22, 23). Les causes peuvent être multiples : insuffisance de sécrétion salivaire ou de sécrétion exocrine pancréatique liée à l âge, augmentation du ph gastrique favorisée par la prise d inhibiteurs de pompes à protons. Les autres étiologies classiques de carence en B12 sont rares : gastrectomie totale, malabsorption par atteinte du grêle distal. L anémie est macrocytaire voire mégalocytaire souvent associée à une hypersegmentation des polynucléaires ainsi qu à une thrombo- et/ou une neutropénie. Le bilan étiologique, outre un dosage sérique de vitamine B12, comprend la recherche d anticorps anti-facteur intrinsèque ou anti-cellules pariétales gastriques. Une fibroscopie gastrique sera faite en cas de maladie de Biermer et, si ce n est pas le cas, pourra se discuter dans le but d objectiver une gastrite atrophique. Le traitement diffère peu en fonction de la cause. On a généralement recours à une supplémentation à vie, par voie orale le plus souvent avec des doses quotidiennes fortes (1 mg), car un faible pourcentage de vitamine B12 est absorbé par diffusion passive (24). Lors du traitement initial de la maladie de Biermer, le traitement pourra être débuté par voie parentérale. Les besoins sont imprévisibles dans les cas de maldigestion et doivent dans ce cas être adaptés à des contrôles réguliers du dosage sérique de vitamine B12 et de la NFS à distance de la supplémentation (24). c) Anémies des maladies chroniques Syndrome inflammatoire Initialement normocytaire (cf plus haut), l anémie devient microcytaire si le syndrome inflammatoire se prolonge. Insuffisance rénale chronique Le rôle étiologique d une insuffisance rénale chronique (IRC) du sujet âgé dans une anémie arégénérative, classiquement normocytaire ou modérément macrocytaire, est une situation clinique fréquente et sous-estimée (25). Une clairance de la créatinine < 30 ml/min est habituellement retenue pour considérer l IRC comme responsable mais une clairance de l ordre de 40 ml/min peut déjà s accompagner d une anémie, la profondeur de l anémie étant globalement corrélée à la profondeur de l insuffisance rénale (12). Le mécanisme physiopathologique principal est une diminution de la production rénale d EPO responsable d une hypoplasie de la lignée rouge (26). Le traitement par EPO, simple et bien codifié, a radicalement changé la prise en charge des insuffisants rénaux chroniques et il n y a aucune raison de priver les patients âgés de cette avancée thérapeutique (27). La mise en route de ce traitement nécessite la supplémentation d éventuelles carences, une carence martiale notamment. Tableau II - Principales anomalies qualitatives sanguines retrouvées dans les syndromes myélodysplasiques. Dysérythropoïèse Dysgranulopoïèse Dysmégacaryopoïèse Macrocytose et hypochromie Anisocytose Poïkilocytose Polychromatophilie Corps de Jolly Ponctuations basophiles Érythroblastes Double population Anomalies nucléaires : hyposegmentation pseudo Pelger-Huet hypersegmentation Anomalies cytoplasmiques : dégranulation hypergranulation vacuoles corps de Döhle persistance de basophilie Anisocytose Macro-plaquettes Défauts de granulation

7 Anémie du sujet âgé Pathologies endocriniennes Certaines pathologies endocriniennes sont, rarement, responsables d anémies normocytaires ou modérément macrocytaires (11). Les dysthyroïdies, principalement hypothyroïdie, doivent être recherchées par un simple dosage de la TSH (thyroid-stimulating hormone). Chez l homme, un hypogonadisme secondaire à une castration chirurgicale ou chimique pour cancer de la prostate peut être responsable d une anémie normocytaire arégénérative chronique. Enfin, l anémie fait partie du tableau classique d insuffisance anté-hypophysaire, dont le diagnostic clinique peut être difficile chez les patients âgés. d) Syndromes myélodysplasiques Les syndromes myélodysplasiques (SMD) constituent un groupe hétérogène de pathologies clonales de la cellule souche pluripotente myéloïde, qui ont en commun une moelle riche avec des signes de dysmyélopoïèse, une ou plusieurs cytopénies périphériques, et un risque de transformation en leucémie aiguë myéloblastique. Ils concernent essentiellement le sujet âgé de plus de 60 ans et plus particulièrement les sujets de plus de 70 ans avec une incidence annuelle de 70 pour sujets dans la tranche d âge ans, et représentent donc une des hémopathies les plus fréquentes en gériatrie (28). À l heure actuelle, les SMD expliqueraient 10 % des anémies inexpliquées du sujet âgé, chiffre sans doute encore sousestimé (8). Une anémie est présente dans 90 % des cas de SMD, associée à une autre cytopénie périphérique dans 50 % des cas (29). Plus rarement, ce diagnostic peut être évoqué devant une thrombopénie ou une neutropénie isolée. L anémie est le plus souvent macrocytaire voire normocytaire. La réalisation d un frottis sanguin permet une orientation diagnostique avec l observation d anomalies morphologiques (Tableau II) (Figures 3 et 4). C est la réalisation du myélogramme associé à un caryotype médullaire qui va permettre de poser le diagnostic de SMD et donner des indications pronostiques. Les anomalies morphologiques devront être recherchées attentivement, notamment celles touchant la lignée mégacaryocytaire (Tableau III). Une biopsie ostéo-médullaire ne sera réalisée qu en cas de moelle pauvre ou de myélofibrose. L OMS a proposé en 2008 une nouvelle classification des SMD incluant non seulement des critères morphologiques mais également cytogénétiques (Tableau IV) (30). Cette classification prend en compte le pourcentage de blastes dans le sang et dans la moelle, le pourcentage de sidéroblastes médullaires (coloration de Perls), le nombre de lignées touchées, ainsi que la présence ou non d une délétion 5q-. La prise en charge est avant tout symptomatique chez les patients âgés (31). Elle consiste classiquement en des transfusions de culots globulaires à un rythme adapté à chaque patient, en fonction de la tolérance de l anémie, elle-même fonction des pathologies associées. Récemment Fig. 3 - Anomalies des polynucléaires neutrophiles (A, B et C) et éosinophile (D) chez un patient atteint de SMD (frottis sanguin coloré au MGG, objectif X100) : dégranulation ou hypogranulation, anomalies de condensation chromatinienne, noyau en bissac, vacuoles. La non granulation du pseudopode du polynuclaire en B est, quant à elle, physiologique (flèche). Fig. 4 - Anomalies des plaquettes chez un patient atteint de SMD (frottis sanguin coloré au MGG, objectif X100) : dégranulation ou hypogranulation (A, B, C et D), macroplaquettes (A, B, D), plaquette géante (C), anisocytose plaquettaire (B et D). développée, l utilisation de facteurs de croissance, principalement l EPO, semble permettre une indépendance transfusionnelle dans environ 60 % des cas chez les patients âgés.

8 Tableau III - Principales anomalies médullaires retrouvées dans les syndromes myélodysplasiques. Lignée érythroïde Lignée granuleuse Lignée mégacaryocytaire Hyperplasie > 35 % Asynchronismes de maturation nucléo-cytoplasmiques Mitoses nombreuses Double population Anomalies nucléaires : multinucléarité fragments Anomalies cytoplasmiques : feuilleté vacuolé ponctuations basophiles Sidéroblastes (Perls) Hyperplasie (> 70 %) ou hypoplasie (< 50 %) Asynchronismes de maturation nucléo-cytoplasmiques Anomalies nucléaires et cytoplasmiques (cf sang) Hyperplasie fréquente Mégacaryocytes en amas, micromégacaryocytes, micromégacaryoblastes Anomalies nucléaires : hypolobulation monolobulation noyaux séparés Tableau IV - Classification OMS 2008 simplifiée des syndromes myélodysplasiques. AR, NR, TR Blastes (%) SANG Monocytes (G/L) MOELLE Blastes < 5 % Dysplasie unilignée exclusive Sidéroblastes en couronnes* (%) 5 CRMD Blastes < 5 % Dysplasie sur au moins 2 lignées Variable AREB 1 / 2 < 5 / < 20 Blastes 5 9 % / % Variable ARS, ARS-T Blastes < 5 % 15 Syndrome 5q- < 5 avec ou sans thrombocytose Blastes < 5 % Dysmégacaryocytopoïèse Délétion isolée du 5q Variable Inclassable 1 Blastes < 20 % Moelle pauvre Hypoplasie ou fibrose * Coloration de Perls. AR : anémie réfractaire ; NR : neutropénie réfractaire ; TR : thrombopénie réfractaire ; CRMD : cytopénie réfractaire avec dysplasie multilignée ; ARS : anémie réfractaire sidéroblastique ; ARS-T : anémie réfractaire sidéroblastique + thrombocytose (> 450 G/L) ; AREB : anémie réfractaire avec excès de blastes. IV. - CONCLUSION Le diagnostic étiologique d une anémie est souvent complexe chez un patient âgé, car celle-ci est volontiers multifactorielle (8). Environ 30 % des anémies du sujet âgé restent inexpliquées, surtout si leur investigation est incomplète (notamment en l absence de réalisation d un myélogramme) (8, 13). Loin de rendre caduque la classification habituelle déclinée sous forme d arbres diagnostiques, cette situation oblige au contraire à respecter une démarche diagnostique rigoureuse, guidée par quelques spécificités cliniques et biologiques sur lesquelles nous avons insisté. La phase initiale de cette démarche peut et doit être réalisée en ambulatoire, hormis dans les situations d urgence qu il faut savoir dépister. Les situations complexes par l intrication des causes, ou les situations nécessitant des examens complémentaires ou des thérapeutiques moins «accessibles», peuvent d emblée justifier un avis spécialisé. La démarche diagnostique étiologique est d autant plus importante qu elle permet de limiter le risque de traitement probabiliste inutile et de viser une correction du chiffre d Hb qui est source d une amélioration prouvée de qualité de vie chez le sujet âgé.

9 Anémie du sujet âgé Références Bibliographiques (1) Culleton BF, Mannis BJ, Zhang J, et al. Impact of anemia on hospitalization and mortality in older adults. Blood 2006 ; 107 : (2) Guralnik JM, Ershler WB, Schrier SL, Picozzi VJ. Anemia in the elderly: a public health crisis in Hematology. doi: /asheducation ASH Education Book January 1, 2005 vol no (3) Steensma P, Tefferi A. Anemia in the elderly: how should we define it, when does it matter, and what can be done? Mayo Clin Proc 2007 ; 82 : (4) Troussard X, Vol S, Bardet V, Couaillac JP, Fossat C, Luce JC, Maldonado E, Siguret V, Cornet E, Tichet J, Lantieri O, Corberand J, et le Groupe Francophone d Hématologie Cellulaire (GFHC). Full blood count normal reference values for adults in France. J Clin Pathol 2013 (sous presse). (5) Beghé C, Wilson A, Ershler WB. Prevalence and outcomes of anemia in geriatrics: a systematic review of the literature. Am J Med 2004 ; 116 : 3S-10S. (6) Gouin-Thibault I, Pautas E, Chaïbi P, Siguret V. Paramètres érythrocytaires et réticulocytaires chez le sujet sain jeune et le sujet sain très âgé. «Données personnelles». (7) Chaves PHM, Xue QL, Guralnik JM, Ferruci L, Volpato S, Fried LP. What constitutes normal haemoglobin concentration in community-dwelling disabled older women? J Am Geriatr Soc 2004 ; 52 : (8) Pautas E, Siguret V, Kim TM, Chaïbi P, Golmard JL, Gouronnec A, Nivet-Antoine V, Gouin-Thibault I. Anemia in the elderly: usefulness of an easy and comprehensive laboratory screen. Ann Biol Clin (Paris) 2012 ; 70 : (9) Lipschitz DA, Uduka KB, Million KY, Thompson CO. Effect of age on hematopoiesis on man. Blood 1984 ; 163 : (10) Marley S, Lewis J, Davidson R, et al. Evidence for a continuous decline in stem cell number with age. Br J Haematol 1999 ; 106 : (11) Merchant AA, Roy CN. Not so benign haematology: anaemia of the elderly. Br J Haematol 2012 ; 156 : (12) den Elzen WP, Gussekloo J. Anaemia in older persons. Neth J Med ; 69 : (13) Guralnik JM, Eisenstaedt R, Ferruci L, et al. Prevalence of anemia in persons 65 years and older in the United States: evidence for a high rate of unexplained anemia. Blood 2004 ; 104 : (14) Ania BJ, Suman VJ, Fairbanks VF, Melton LJ III. Prevalence of anemia in medical practice: community versus referral patients. Mayo Clin Proc 1994 ; 69 : (15) Pautas E, Alexandra JF, Siriwardana M, Coulon E, Siguret V, Gouin I. État d hydratation extra-cellulaire et taux d hémoglobine chez des patients âgés admis en court-séjour. La Revue de Gériatrie 2003 ; 28 : (16) Murphy PT, Hutchison RM. Identification and treatment of anemia in older patients. Drugs Aging 1994 ; 4 : (17) Haute Autorité de Santé. Choix des examens du métabolisme du fer en cas de suspicion de carence en fer. Mars (18) Casadevall N. Physiopathologie des anémies inflammatoires. Hématologie 2002 ; n spécial : (19) Chaibi P, Merlin L, Ourad W, Thomas C, Bussy C, Piette F. Conduite à tenir devant une anémie chez un sujet âgé. La Revue de Gériatrie 2003 ; 28 : (20) Pautas E, Siguret V, Gouin-Thibault I. Anémie du sujet âgé. Traité de Médecine AKOS EMC 3/1128. Elsevier SAS, (21) Andres E, Loukili NH, Noël G, et al. Vitamin B12 (cobalamin) deficiency in elderly patients. CAMJ 2004 ; 171 : (22) Morley JE. Undernutrition in older adults. Fam Pract 2012 ; 29 (Suppl 1) : i89-i93. (23) Andres E, Grosu D, Vinzio S, Affenberger S, Schlienger JL, Blicklé JF. Carences en vitamine B12 : nouveautés en pratique endocrinologique. Feuillets de Biologie 2006 ; 47 : (24) Stabler SP. Vitamin B12 deficiency. N Engl J Med 2013 ; 368 : (25) Cumming RG, Mitchell P, Craig JC, Knight JF. Renal impairment and anemia in a population-based study of older people. Int Med J 2004 ; 34 : (26) Adamson JW. Renal disease and anemia in the elderly. Semin Hematol 2008 ; 45 : (27) Ble A, Fink JC, Woodman RC, et al. Renal function, erythropoietin, and anemia of older persons. The InCHIANTI study. Arch Intern Med 2005 ; 16 : (28) Pautas E, Gaillard M, Chambon-Pautas C, Siguret V, Andreux JP, Gaussem P. Les syndromes myélodysplasiques. Diagnostic et prise en charge des patients de plus de 70 ans. Presse Med 1999 ; 28 : (29) Dewulf G, Gouin I, Pautas E, et al. Syndromes myélodysplasiques diagnostiqués dans un hôpital gériatrique : profil cytologique de 100 patients. Ann Biol Clin 2004 ; 62 : (30) Hasserjian RP, Le Beau MM, List AF, Bennett JM, Thiele J. Myelodysplastic syndrome with isolated del(5q). In : Swerdlow SH, Campo E, Harris NL, Jaffe ES, Pileri SA, Stein H, et al. WHO classification of tumours of haematopoietic and lymphoid tissues. Lyon : IARC Press, 2008 : 102. (31) Haute Autorité de Santé. Andreu G, Bordigoni P, Dreyfus F, Fenaux P, Godeau B, Leblanc T, Socié G, Vey N, Gaspari F, Jenny S, Gricar S. Guide-affection de longue durée Syndromes myélodysplasiques. Janvier

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