FICHES. Objectif BAC. Tle STMG. Gestion. et finance. Sacha TISSERAND. Professeur agrégé d Économie et Gestion



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Objectif BAC FICHES Gestion Tle STMG et finance Sacha TISSERAND Professeur agrégé d Économie et Gestion

Pour réviser efficacement! Des fiches synthétiques et complètes Le cours concis et complet 3 Le processus comptable De nombreux exemples pour bien comprendre L activité de l entreprise et les processus 1 Notion de processus A. Définition 7 Fiche 1 Un processus est défini (ISO 9000) comme un système d activités qui utilise des ressources pour transformer des éléments entrants en éléments de sortie. Un processus est une suite ordonnée d activités, réalisées à l aide de moyens (en termes de personnel, d équipements et de matériels, et d informations). Le résultat final attendu est un produit (bien ou service). B. Exemple L arrivée de la commande d un client est l événement déclencheur d un processus : elle provoque une série d activités (contrôle de la commande, vérification de la disponibilité de l article, identification du client, vérification de sa situation ) réalisées par des personnes différentes appartenant à des services différents (commercial, stocks, comptabilité, etc.). C est la bonne coordination de ces activités qui permet de livrer le client de manière satisfaisante (événement résultat). 2 Les processus «métier» et processus «support» L activité de toute entreprise est centrée sur un ou deux processus métier qui créent la richesse et définissent les liens avec les clients. Les processus métier contribuent directement à la réalisation du produit, à la détection des besoins du client et à sa satisfaction. Ex. : La production et diffusion d émissions télévisuelles est le processus métier de TF1. À côté de ce processus métier, l entreprise met en place des processus appelés supports qui permettent au processus métier d exister. Ex. : la gestion du personnel, la comptabilité sont des processus supports. Processus support, le processus comptable est en relation constante avec le processus métier : il y prend ses entrées (informations) dans les processus métier et lui fournit des informations essentielles. Le processus comptable est donc en interaction constante avec les processus métiers et également avec les autres processus supports (recrutement, par exemple). Vu! à détacher A. Définition Le processus comptable et financier a pour objet de transformer des «entrées» (les informations portées par des factures, par exemple) en un «produit» (les documents comptables de synthèse, par exemple) satisfaisant des utilisateurs internes ou externes. Pour aboutir à cette transformation, le processus comptable mène un ensemble d activités coordonnées, notamment de collecte, de traitement, de stockage, de diffusion de données, souvent quantitatives. B. Les sous-processus comptables Le processus comptable peut être décomposé en sous-processus : les processus en liaison avec l amont (comptabilité fournisseurs, comptabilité clients ) qui permet notamment d informer les partenaires ; les processus de production de l information (documents de synthèse annuels, déclarations fiscales et sociales) qui permet de fournir une image du résultat de l activité ; les processus d aide au pilotage (budgets, coûts) qui permettent de prendre des décisions. C. Le système d information Un système d information est défini comme l inter action de sous-ensembles technologiques, organisationnels et humains permettant d acquérir, de traiter, de stocker, de communiquer des informations. Le système d information comptable désigne l ensemble des ressources (matériels, progiciels, hommes) interagissant pour réaliser ces activités dans le domaine comptable. L utilisation d un progiciel de gestion intégré amène à une très forte intégration de tous les processus. Le système d information comptable s appuie sur un système informatique : ensemble des matériels (unités centrales, routeurs, imprimantes...) et logiciels (système d exploitation, applications fonctionnelles ou PGI) mobilisés par l entreprise. Les mots-clés de la fiche 8 Un coin détachable pour se repérer lors de vos révisions Conception graphique Couverture : Mélissa Chalot Intérieur : Mélissa Chalot www.hachette-education.com Réalisation Schémas : Patrick Leleux PAO (Caen) Mise en pages : Patrick Leleux PAO (Caen) Couverture : Sylvie Fécamp Édition : Stéphanie Jouzier ISBN : 1433374 Hachette Livre 2015, 43, quai de Grenelle, 75905 Paris Cedex 15. Tous droits de traduction, de reproduction et d adaptation réservés pour tous pays.

Sommaire Définition de l épreuve...5 Construire une image de l entreprise Fiches Pages 1 L activité de l entreprise et les processus...7 2 Le processus comptable et l activité de l entreprise...9 3 Les parties prenantes...11 4 La normalisation comptable...13 5 Le processus achat-vente...15 6 La comptabilisation des achats...17 7 La comptabilisation des ventes...19 8 Les comptes du processus achat-vente...21 9 Les emprunts...23 10 La comptabilisation des emprunts...25 Analyser la situation de l entreprise 11 La comptabilisation des immobilisations...27 12 L amortissement des immobilisations...29 13 Le mécanisme de la TVA...31 14 Le plan de comptes...33 15 L organisation comptable : pièces et journaux...35 16 L organisation comptable : grand livre et balance...37 17 Le lettrage et le suivi des tiers...39 18 Le rapprochement bancaire...41 19 Le classement et la conservation...43 20 Le système d information comptable...45 21 Le progiciel de gestion intégré...47 22 La sécurité des traitements et des données...49 23 L exercice comptable et l inventaire...51 24 Les principes comptables...53 25 Les opérations d inventaire sur les immobilisations...55 26 Les opérations d inventaire sur les actifs circulants...57 27 Les opérations d inventaire sur les charges et les produits...59 28 L actif du bilan comptable (système de base)...61 29 Le passif du bilan comptable...63 3

Sommaire 30 Les charges du compte de résultat...65 31 Les produits du compte de résultat...67 32 L annexe comptable...69 33 La valeur sociale et la valeur financière...71 34 La productivité et le coût du travail...73 35 La performance commerciale et organisationnelle...75 36 La profitabilité...77 37 La rentabilité...79 38 L affectation du résultat......................................81 39 Le bilan fonctionnel : principes...83 40 Le bilan fonctionnel : un exemple...85 41 Le fonds de roulement (FR) et le besoin en fonds de roulement (BFR)...87 42 Les ratios de l analyse fonctionnelle : le BFR...89 43 Les ratios d analyse de l équilibre financier...91 Accompagner la prise de décision 44 L autofinancement et les comptes courants d associés...93 45 L emprunt et l augmentation de capital...95 46 L actualisation des flux financiers...97 47 Le budget de trésorerie...99 48 Les coûts... 101 49 Les charges indirectes... 103 50 Les coûts complets (1)... 105 51 Les coûts complets (2)... 107 52 Les coûts variables... 109 53 Le seuil de rentabilité... 111 Fiches ressources 54 Bilan actif du système de base... 113 55 Bilan passif du système de base... 115 56 Résultat (système de base)... 117 57 Les résultats intermédiaires utiles pour le calcul de la profitabilité et la CAF... 119 58 L annexe... 121 59 Traiter la question de gestion à l écrit de spécialité... 123 Index...125 4

Définition de l épreuve 1 Présentation de l épreuve nl épreuve de spécialité au baccalauréat STMG se décompose en deux sousépreuves : la réalisation et la présentation orale d un projet (coefficient 6) ; une sous-épreuve écrite (coefficient 6). C est cette partie écrite qui est présentée ici. nc est dans la partie écrite de l épreuve de spécialité que la maîtrise des savoirs de Gestion et finance, présentés dans ces fiches détachables, est évaluée. nla durée de l épreuve est de 4 heures. Elle porte sur le programme de Gestion et finance de la classe de Terminale et sur le programme de Sciences de gestion de la classe de Première. Le coefficient est de 6. 2 Les objectifs de l épreuve écrite de spécialité nla partie écrite de l épreuve de spécialité compte deux sous- parties pouvant être traitées de manière indépendante. nla première sous-partie vise à évaluer la capacité à : analyser une situation de gestion ; produire, utiliser, interpréter et contrôler l information ; proposer, présenter et justifier une solution ; mettre en œuvre les méthodes, les techniques et les outils appropriés ; montrer l intérêt et les limites des méthodes, des techniques et des outils employés. nla seconde sous-partie vise à évaluer la capacité à : raisonner en confrontant vos connaissances générales en gestion à des situations d entreprise ; examiner les conditions de transfert des méthodes, des techniques et des outils mobilisés à d autres contextes d entreprise ; rédiger une réponse synthétique, cohérente et argumentée. 3 Le travail demandé Le sujet présente distinctement les deux sous-parties. A. Première sous-partie Après une présentation générale du contexte de l entreprise, le sujet est décomposé en plusieurs dossiers portant sur un sous-ensemble homogène du programme, par exemple «Le suivi des clients». Des annexes sont fournies. Le candidat doit, à partir de ses connaissances et des annexes fournies, 5

Définition de l épreuve proposer des solutions aux problèmes posés sous forme de questions. Selon le sujet, on peut avoir un ou deux contextes d entreprise différents. B. Seconde sous-partie nle sujet présente une question relative à une problématique de gestion en lien avec les situations et les thèmes du programme abordés dans la première partie. Pour y répondre, le candidat doit utiliser les annexes de la première partie, mais aussi et surtout mobiliser ses connaissances de cours. Une courte annexe complémentaire peut être fournie dans la seconde partie. nle sujet mentionne le nombre de points affectés à chacune des sous-parties. En général, environ les trois quarts des points sont affectés à la première partie et un quart à la seconde partie. 4 Les conseils pour la partie écrite de spécialité nprendre connaissance de la totalité du sujet (contexte, dossiers et questions) mais juste en balayant les annexes. ndéfinir le plan de travail (mais attention le sujet est souvent plus aisé en suivant l ordre des dossiers) et le temps consacré à chaque partie et dossier. Il faut consacrer environ 3 heures pour la première partie et 1 heure pour la seconde partie. Même si la seconde partie est indépendante de la première, la recherche des solutions et la lecture des annexes de la première partie peut aider à la compréhension de la question de la seconde partie. ntraiter méthodiquement les questions posées. Ici aussi l ordre des questions a une logique. Rédiger vos réponses avec soin. Éviter de paraphraser le texte des annexes. Mobiliser vos connaissances de cours. Exploiter les annexes. npour la seconde partie, la rédaction d un brouillon est souhaitable avant de rédiger sur la copie à remettre. ngarder un temps final pour la relecture, la correction des fautes d orthographe et de syntaxe, la présentation des réponses. 5 L épreuve de spécialité au second groupe (oral de rattrapage) nl épreuve orale de contrôle poursuit les mêmes objectifs que la partie écrite de l épreuve de spécialité. C est une épreuve qui comprend : un temps de préparation de 40 minutes ; un temps de présentation et d entretien de 20 minutes. nle sujet, remis au candidat au début du temps de préparation, est composé d un ou de plusieurs documents et d une série de questions. n Après 40 minutes de préparation, le candidat dispose de 10 minutes pour présenter les réponses aux questions du sujet, puis l examinateur lui demande d expliciter, d approfondir ou de justifier ses réponses. 6

L activité de l entreprise et les processus Fiche 1 1 Notion de processus A. Définition n Un processus est défini (ISO 9000) comme un système d activités qui utilise des ressources pour transformer des éléments entrants en éléments de sortie. n Un processus est une suite ordonnée d activités, réalisées à l aide de moyens (en termes de personnel, d équipements et de matériels, et d informations). Le résultat final attendu est un produit (bien ou service). B. Exemple L arrivée de la commande d un client est l événement déclencheur d un processus : elle provoque une série d activités (contrôle de la commande, vérification de la disponibilité de l article, identification du client, vérification de sa situation...) réalisées par des personnes différentes appartenant à des services différents (commercial, stocks, comptabilité, etc.). C est la bonne coordination de ces activités qui permet de livrer le client de manière satisfaisante (événement résultat). 2 Les processus «métiers» et processus «supports» n L activité de toute entreprise est centrée sur un ou deux processus métiers qui créent la richesse et définissent les liens avec les clients. Les processus métier contribuent directement à la réalisation du produit, à la détection des besoins du client et à sa satisfaction. Ex. : La production et diffusion d émissions télévisuelles est le processus métier de TF1. n À côté de ce processus métier, l entreprise met en place des processus appelés supports qui permettent au processus métier d exister. Ex. : La gestion du personnel et la comptabilité sont des processus supports. n Processus support, le processus comptable est en relation constante avec le processus métier : il y prend ses entrées (informations) dans les processus métiers et lui fournit des informations essentielles. Le processus comptable est donc en interaction constante avec les processus métiers et également avec les autres processus supports (recrutement, par exemple). 7 à détacher Vu!

3 Le processus comptable A. Définition n Le processus comptable et financier a pour objet de transformer des «entrées» (les informations portées par des factures, par exemple) en un «produit» (les documents comptables de synthèse, par exemple) satisfaisant des utilisateurs internes ou externes. n Pour aboutir à cette transformation, le processus comptable mène un ensemble d activités coordonnées, notamment de collecte, de traitement, de stockage, de diffusion de données, souvent quantitatives. B. Les sous-processus comptables Le processus comptable peut être décomposé en sous-processus : les processus en liaison avec l amont (comptabilité fournisseurs) ou avec l aval (comptabilité clients) qui permettent notamment d informer les partenaires ; les processus de production de l information (documents de synthèse annuels, déclarations fiscales et sociales) qui permettent de fournir une image du résultat de l activité ; les processus d aide au pilotage (budgets, coûts) qui permettent de prendre des décisions. C. Le système d information n Un système d information est défini comme l inter action de sous-ensembles technologiques, organisationnels et humains permettant d acquérir, de traiter, de stocker, de communiquer des informations. n Le système d information comptable désigne l ensemble des ressources (matériels, progiciels, hommes) interagissant pour réaliser ces activités dans le domaine comptable. L utilisation d un progiciel de gestion intégré amène à une très forte intégration de tous les processus. n Le système d information comptable s appuie sur un système informatique : ensemble des matériels (unités centrales, routeurs, imprimantes...) et logiciels (système d exploitation, applications fonctionnelles ou PGI) mobilisés par l entreprise. 8

Le processus comptable et l activité de l entreprise Fiche 2 1 La comptabilité comme moyen de preuve n Une organisation est un ensemble de contrats entre des agents économiques, internes et externes : contrats de travail des salariés ; engagements entre actionnaires et dirigeants ; contrats de vente avec les clients et les fournisseurs ; emprunts, etc. n L information comptable fournit des informations quantitatives structurées permettant, aux dirigeants et aux tiers, de s assurer que les engagements explicites ou implicites des diverses parties ont été respectés. n La comptabilité est un moyen de preuve entre commerçants. Elle est un outil du droit commercial et fiscal. n Pour assurer ce rôle, la comptabilité doit s appuyer sur la permanence et la durabilité des méthodes : elle doit réduire les possibilités de «choix» laissées aux comptables et pour cela, lui imposer des principes. Ex. : Principe de prudence, comptabilisation au coût historique, standardisation des présentations, etc. 2 La comptabilité comme outil de la prise de décision A. Les trois niveaux de décisions n Les décisions stratégiques engagent l entreprise sur une longue période (plus de 5 ans). Elles sont prises par le plus haut niveau hiérarchique, c est-à-dire par la direction générale. Ces décisions sont uniques, occasionnelles. n Les décisions tactiques engagent l entreprise à moyen terme (de 2 à 5 ans). Elles sont prises par les encadrements supérieurs. Ces décisions sont peu fréquentes, peu prévisibles. n Les décisions opérationnelles engagent l entreprise à court terme (moins de 2 ans). Elles sont prises par les exécutants. Ces décisions sont fréquentes, très prévisibles. 9 à détacher Vu!

B. Les décisions internes et externes n En interne, et pour les dirigeants, la comptabilité doit fournir des informations pour les aider à piloter l entreprise, à décider de la politique à mener. La comptabilité financière trouve ici ses limites et la comptabilité de gestion la complète (calcul de coûts) ainsi que la gestion prévisionnelle. n En externe, la comptabilité financière se préoccupe de la façon dont le marché financier et les investisseurs perçoivent l entreprise et surtout la valeur des actifs financiers produits par l entreprise. Pour prendre une décision rationnelle d achat (de titres de propriété de l entreprise) ou de prêt, les investisseurs ont besoin d informations fiables. n Selon cette dernière conception, la comptabilité financière doit être souple de façon à permettre au comptable de choisir les méthodes susceptibles de mieux traduire la situation réelle de l entreprise : abandon de l image jugée «pessimiste» du principe de prudence ; facilitation des changements de méthodes ; comptabilisation en valeurs actuelles... 3 La comptabilité : une obligation vis-à-vis des administrations L entreprise est dans l obligation légale et réglementaire de fournir régulièrement des informations essentiellement quantitatives à deux grandes catégories d administrations d État : l administration fiscale : tous les mois, elle doit établir la déclaration de TVA à payer ; tous les ans, elle doit établir la déclaration de détermination de l impôt sur les bénéfices ; les administrations sociales : tous les mois, elle doit déclarer les salaires et les cotisations salariales et patronales à verser à la Sécurité sociale (URSSAF) à Pôle emploi, (chômage), à l assurance vieillesse et aux mutuelles complémentaires, notamment ; tous les ans, elle doit établir un récapitulatif de toutes ces données mensuelles. 10