Le cabinet EXTENCIA, est membre du réseau CGP, qui accompagne aujourd hui de nombreuses officines. CGP c est le réseau national d experts-comptables spécialisés dans la gestion d officines pharmaceutiques. Composé de 32 cabinets indépendants, il est présent sur toute la France. EXTENCIA LESPARRE-MÉDOC 2 RUE CLAUDE BOUCHER CS 70021 33070 BORDEAUX CEDEX TÉL : 05 57 10 28 28 FAX : 05 57 10 28 29 EXTENCIA@EXTENCIA.FR 17-19 ROUTE DE BORDEAUX BP 56 - DRAYTON SQUARE 33341 LESPARRE-MÉDOC CEDEX TÉL : 05 56 41 03 68 FAX : 05 56 41 83 09 EXTENCIAMEDOC@EXTENCIA.FR EXTENCIA ANGLET EXTENCIA LIBOURNE CENTRE D AFFAIRES ERDI@N 10 ALLÉE VÉGA 64600 ANGLET TÉL : 05 59 52 88 55 FAX : 05 59 52 88 56 EXTENCIAANGLET@EXTENCIA.FR EXTENCIA LANGON STATISTIQUES RÉGIONALES DE LA PHARMACIE RÉGION AQUITAINE / ÉDITION 2015 85 ROUTE DE SAINT-ÉMILION - BP 101 33501 LIBOURNE CEDEX TÉL : 05 57 25 22 52 FAX : 05 57 25 22 53 EXTENCIALIBOURNE@EXTENCIA.FR 18 COURS DES CARMES 33210 LANGON TÉL : 05 56 76 11 96 FAX : 05 56 76 11 95 EXTENCIALANGON@EXTENCIA.FR 2 01 5 / CGP ce sont des conseils et une expertise à la fois juridique, fiscale et de gestion pour aiguiller au mieux les pharmaciens d officines lors de leur achat, regroupement ou restructuration. Mais c est aussi une expertise en termes de politique de ressources humaines, d accompagnement et de formations. EXTENCIA BORDEAUX P ar keretp ark er. fr CGP propose une expertise transversale pour répondre à toutes les problématiques de près de 3 500 pharmaciens accompagnés par le réseau. Mais c est aussi 600 collaborateurs, qui ont pour maîtres-mots l indépendance et la proximité, afin de satisfaire au mieux toutes les attentes des officines. DÉCOUVREZ LES RENDEZ-VOUS CGP LA CGP, C EST L ASSURANCE D UNE EXPERTISE UNIQUE QUI FAIT RÉFÉRENCE! LA FORCE D UN RÉSEAU NATIONAL www.conseil-gestion-pharmacie.com 09 JU IN 20 15 13 OCTOBRE 2015 Plus d informations, rendez-vous sur : www.conseil-gestion-pharmacie.com
ÉDITO POUR VOUS ACCOMPAGNER DANS LE CHANGEMENT, FAITES APPEL À EXTENCIA, DONT LA GESTION D OFFICINES EST LA SPÉCIALITÉ. 9. ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIÈRE TAUX D ENDETTEMENT (Emprunts + Dette fiscale + autres dettes) / C.A. H.T. 30,05 % 32,66 % L endettement financier (capital restant dû de l emprunt) représente 30,05 % du chiffre d affaires. Nous constatons un désendettement régulier de l échantillon malgré le renouvellement des titulaires. 13 OCTOBRE 2015 CGP a créé les Journées de l Installation afin d accompagner tous ceux qui envisagent de faire le grand saut! EXTENCIA est un cabinet d expertise comptable spécialisé dans la gestion des officines. Nous conseillons et accompagnons chaque jour près de 300 pharmaciens installés. Nous apportons notre connaissance experte du métier à travers les différentes étapes de la vie d une officine. Comme vous, nous sommes des entrepreneurs indépendants qui travaillons pour créer de la richesse. LE CABINET EXTENCIA FAIT PARTIE DU RÉSEAU CGP Le réseau CGP regroupe des experts-comptables indépendants qui sont tous spécialisés dans la gestion d officines. Ensemble, nous partageons nos expériences, notre savoir-faire et un professionnalisme reconnu. Ce qui est pour vous la garantie d un niveau de conseil sans pareil. FONDS DE ROULEMENT Le niveau du fonds de roulement présage de la bonne santé financière de l officine, il doit couvrir le besoin en fonds de roulement (décalages de trésorerie liés à l activité). Il s élève à 102 021 euros. BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT Capitaux propres + Cumul amortissement + Dette financière - Actif Immobilisé 102,0 107,2-5,2 Actif circulant - Passif circulant 36,7 15,3 +21,4 L activité officinale nécessite peu de besoins de trésorerie pour couvrir son cycle d exploitation, le besoin en fonds de roulement représente en 2014 environ 8 jours de chiffre d affaires. Depuis l analyse de la situation d une officine qui vous est présentée jusqu aux modalités de finalisation, tous les points clés d une installation réussie sont abordés. Financement, forme juridique, mise en relation, montage financier, assurances LA Ce sont près de 3 500 pharmaciens qui chaque jour nous accordent leur confiance. Parce que CGP offre la garantie d une vision en temps réel d un univers métier en mutation et face auquel il faut savoir s adapter stratégiquement pour assurer la périnnité de son entreprise. STATISTIQUES EXTENCIA DE L OFFICINE 2014 L OUTIL DE RÉFÉRENCE DE TOUT UN MÉTIER POUR NOTRE RÉGION TRÉSORERIE 09 JUIN 2015 Comment évoluent l activité, la marge, les ratios essentiels de gestion, partout en France, et pour tous types d officines? Êtes-vous en phase avec la tendance? Serait-il opportun d envisager un regroupement? Un changement de statut? Une modification de l activité? Une évolution capitalistique? Parce que vous vous posez ce type de questions, nous réalisons cette plaquette statistiques de la manière la plus précise et claire possible sur un échantillon de 195 officines clientes. Parce que vous pouvez souhaiter plus d informations pour avancer, nous sommes à votre disposition pour répondre à vos interrogations. Lorsque nous avons édité la première édition de cette plaquette statistiques, nous n imagignions pas qu elle deviendrait l outil de référence de toute la profession. Merci de votre confiance, bonne lecture! Nous réalisons cette plaquette statistiques de la manière la plus précise et claire possible sur un échantillon de 195 officines clientes. LES EXPERTS EXTENCIA MEMBRES DU RÉSEAU CONSEIL GESTION PHARMACIE Fonds de roulement - Besoin en fonds de roulement 65,3 91,9-26,7 Le niveau de trésorerie reste confortable et permettra de faire face à d éventuelles baisses de rentabilité. AUTONOMIE FINANCIÈRE Capitaux propres / Total du bilan 0,48 0,46 L autonomie financière, mesurée par le niveau des capitaux propres, progresse au fur et à mesure du désendettement constaté par le remboursement de l emprunt d acquisition. Les capitaux propres représentent 48 % du total du bilan. Une occasion unique pour : Faire un point sur l activité économique de l officine Échanger avec les expertscomptables leaders dans votre univers Bénéficier de conseils et d une connaissance incomparable de votre activité Poser les questions et faire les choix indispensables à l évolution de votre officine 2 - ÉDITO ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIÈRE - 15 Pour + d informations, rendez-vous sur : www.conseil-gestion-pharmacie.com
SOMMAIRE 1. STATISTIQUES EXTENCIA Apport personnel Prix de cession en multiple de l E.B.E. 2. POPULATION ÉTUDIÉE Répartition par zones géographiques Répartition par tranche de chiffre d affaires Répartition par forme juridique 3. ANALYSE DE L ACTIVITÉ Évolution du chiffre d affaires en % et analyse Progression du chiffre d affaires Répartition par zones géographiques Répartition par tranche de chiffre d affaires 4. ANALYSE DES MARGES Évolution de la marge en % et analyse Répartition par zones géographiques Répartition par tranche de chiffre d affaires 5. LES PRESTATIONS DE SERVICE Évolution de la part des prestations de service dans le C.A. total Répartition par zones géographiques Répartition par tranche de chiffre d affaires 6. LES CHARGES EXTERNES Évolution de la part des charges externes dans le C.A. total Répartition par zones géographiques Répartition par tranche de chiffre d affaires 7. LES CHARGES DE PERSONNEL Évolution de la part des charges de personnel dans le C.A. total Répartition par zones géographiques Répartition par tranche de chiffre d affaires 8. ANALYSE DES RENTABILITÉS E.B.E. - Évolution entre 2013 et 2014 Répartition par zones géographiques Répartition par tranche de chiffre d affaires Soldes intermédiaires de gestion, où vous situez-vous? 9. ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIÈRE Rendement par intervenant à l officine Stock moyen Vitesse de rotation du stock (en nombre de fois) Nombre de jours d achat couverts par le stock Durée des crédits clients (en nombre de jours) Durée des dettes fournisseurs (en nombre de jours) Taux d endettement Fonds de roulement Besoin en fonds de roulement Trésorerie Autonomie financière 4 5 6 à 7 8 9 10 11 12 à 13 14 à 15 SOMMAIRE - 3
1. STATISTIQUES EXTENCIA QUESTIONS FINANCES, LES CHIFFRES DE TOUT UN SECTEUR PRIX DE CESSION ET APPORT PERSONNEL Comme chaque année, nous vous présentons l analyse des transactions réalisées par les membres de notre groupement. 2012 2011 PRIX D ACHAT MOYEN 863 951 1 048 1 139 MONTANT DE L APPORT 227 202 220 239 APPORTS MOYENS 26 % 21 % 21 % 21 % % DU C.A. H.T. 81 % 83 % 90 % 94 % MULTIPLE DE L E.B.E. (1) 7,13 7,39 8,29 8,31 (1) E.B.E. retraité déduction faite de la rémunération du titulaire. Le montant significatif des apports personnels est rendu nécessaire pour sécuriser l installation, compte tenu de l absence de croissance de l activité. En 2014, l apport personnel présente 26 % du prix d achat moyen de l officine. Nous constatons une diminution du prix d achat moyen (81 % contre 83 % en 2013) compte tenu du contexte économique incertain. Le montant significatif des apports personnels est rendu nécessaire pour sécuriser l installation compte tenu de l absence de croissance de l activité. La différence entre le prix d acquisition et la valeur économique de l officine, mesurée par le niveau de l excédent brut d exploitation (E.B.E.), doit être financée par un apport personnel supplémentaire. Les usages ont la vie dure, la référence reste le chiffre d affaires H.T., toutefois notre expertise nous conduit à exprimer le prix de cession en multiple de l E.B.E., qui commence à être un élément reconnu par le milieu professionnel. À partir des données que nous possédons, le prix d achat moyen (863 000 euros) ressort à 81 % du dernier chiffre d affaires H.T. du vendeur et représente 7,13 fois l E.B.E. prévisionnel de l acquéreur, déduction faite du coût du travail titulaire, calculé sur la base d un coefficient 600 chargé. Nous assistons à une baisse relative du prix de cession exprimé en pourcentage du chiffre d affaires H.T. (81 % contre 83 % en 2013) ainsi qu en multiple de l E.B.E. (7,13 contre 7,39 fois l E.B.E. en 2013). Comme les années précédentes, nous observons une forte disparité d une officine à une autre. La taille de l officine, son environnement et sa rentabilité jouent de plus en plus un rôle déterminant dans la valorisation du fonds de commerce repris. Le prix d achat moyen ressort à 81 % du dernier chiffre d affaires H.T. et 7,13 fois l E.B.E. 4 - STATISTIQUES EXTENCIA
2. POPULATION ÉTUDIÉE AQUITAINE, ET CONCERNANT TOUS TYPES D OFFICINES. RÉPARTITION PAR ZONES GÉOGRAPHIQUES NOMBRE % ZONE RURALE GROS BOURG ZONE URBAINE CENTRE COMMERCIAL TOTAL 59 44 88 4 195 30,26 % 22,56 % 45,13 % 2,05 % 100,00 % RÉPARTITION PAR TRANCHE DE CHIFFRE D AFFAIRES NOMBRE % < 1 000 000 45 23,08 % De 1 000 000 à < 1 500 000 49 25,13 % De 1 500 000 à < 2 000 000 43 22,05 % De 2 000 000 à < 2 500 000 31 15,90 % > = 2 500 000 27 13,85 % TOTAL 195 100,00 % RÉPARTITION PAR FORME JURIDIQUE NOMBRE % Entreprise individuelle 29 14,87 % S.N.C. 27 13,85 % S.E.L. 25 12,82 % E.U.R.L. et S.A.R.L. 114 58,46 % TOTAL 195 100,00 % Entreprise individuelle S.N.C. S.E.L. E.U.R.L. et S.A.R.L. 58 % 15 % 14 % 13 % À partir d un échantillon de 195 officines sélectionnées parmi les pharmacies clientes de notre cabinet d expertise comptable, nous avons le plaisir de vous présenter cette nouvelle étude statistiques des bilans clos en 2014. Nous avons retenu les pharmacies dont les exercices 2014 et 2013 ont des durées de 12 mois afin de rendre les comparaisons possibles. Une ventilation a été opérée, d une part en fonction de la situation géographique, et d autre part en fonction du niveau de chiffre d affaires H.T. Les sociétés représentent à elles seules 85 % de l échantillon étudié. Les sociétés de capitaux deviennent la forme majoritairement utilisée par les acquéreurs. L ensemble des ratios a été retraité afin de restituer les résultats de cette étude sous forme «entreprise individuelle» facilitant la lecture et les comparaisons. POPULATION ÉTUDIÉE - 5
3. ANALYSE DE L ACTIVITÉ UN CHIFFRE D AFFAIRES QUI BAISSE EN VALEUR ABSOLUE, MAIS SE STRUCTURE EN PROFONDEUR. RÉPARTITION DU CHIFFRE D AFFAIRES (%) C.A. H.T. 1 678,3 1 692,0-0,81 % C.A. H.T. 2,1% 1 280,8 1 287,9-0,55 % C.A. H.T. 5,5% et 10% 221,2 229,1-3,44 % C.A. H.T. 19,6% 176,3 175,0 +0,73 % Chiffre d affaires H.T. 2014 Chiffre d affaires H.T. 2013 2,1 % 5,5 ET 7 % 19,6 % 10,50 % 10,34 % 13,18 % 13,54 % 76,31 % 76,12 % ÉVOLUTION DU CHIFFRE D AFFAIRES < -5 % -5 % à 0 % 0 % à 5 % > 5 % 28,9 % 32,0 % 26,9 % 12,2 % Le chiffre d affaires moyen 2014 s établit à 1 678 309 euros contre 1 692 031 euros en 2013. L évolution du chiffre d affaires moyen s établit pour 2014 à -0,81 %. Nous enregistrons en 2014 une nouvelle évolution négative de l activité malgré un bon deuxième semestre 2014. Nous constatons une baisse d activité pour les deux tiers de l échantillon étudié. L analyse de l activité par taux de T.V.A. montre une baisse significative de la part à 2,1 % (médicaments remboursables) (-0,55 %) consécutive à la baisse des prix mais compensée pour partie par une hausse des ventes des produits issus de la réserve hospitalière. Le secteur à 20 % progresse légèrement (+0,73 %). Plus inquiétant, le marché de l O.T.C. recule lui de 3,44 % alors qu il avait été par le passé un facteur de croissance, à noter surtout un net recul du taux à 10 % (déremboursement et augmentation de la T.V.A. non répercutée sur les prix de vente). COMMENT MIEUX STRUCTURER VOIRE RÉORGANISER VOTRE ACTIVITÉ POUR UN AVENIR PLUS SEREIN? QUELLES SONT LES TENDANCES À ADOPTER, LES FUTURES SOURCES DE PROFIT? 6 - ANALYSE DE L ACTIVITÉ
3. ANALYSE DE L ACTIVITÉ UNE ÉVOLUTION DE L ACTIVITÉ MARQUÉE EN FONCTION DE LA TAILLE DE L OFFICINE. RÉPARTITION PAR ZONES GÉOGRAPHIQUES ZONE RURALE 1 601,9 1 620,4-18,4-1,14 % GROS BOURG 1 817,9 1 825,6-7,7-0,42 % ZONE URBAINE 1 636,7 1 646,7-10,0-0,61 % CENTRE COMMERCIAL 2 184,5 2 276,6-92,1-4,05 % RÉPARTITION PAR TRANCHE DE CHIFFRE D AFFAIRES < 1 000 000 714,4 743,1-28,7-3,86 % De 1 000 000 à < 1 500 000 1 243,2 1 279,7-36,5-2,85 % De 1 500 000 à < 2 000 000 1 715,7 1 688,3 +27,4 +1,62 % De 2 000 000 à < 2 500 000 2 232,8 2 272,4-39,6-1,74 % > = 2 500 000 3 378,2 3 361,5 +16,7 +0,50 % Comme les années précédentes, nous constatons de fortes disparités d une pharmacie à une autre. Les officines de centres commerciaux enregistrent une évolution négative de leur activité très marquée mais sur un échantillon peu représentatif. Cette année, parmi les autres types d officines, celles situées en milieu rural ont le plus souffert en termes de chiffre d affaires. Enfin, les petites officines sont les plus vulnérables face aux mesures gouvernementales de maîtrise de dépenses de santé. Les disparités entre officines s accentuent en fonction principalement de la taille (inférieure à 1 500 000 euros) et de l environnement médical et commercial (situation géographique). EXTENCIA : UN EXPERT ADAPTÉ À LA TAILLE DE VOTRE OFFICINE! PARCE QUE CHAQUE OFFICINE EST UNIQUE, SA STRUCTURE MÉRITE UNE ANALYSE SUR-MESURE. ANALYSE DE L ACTIVITÉ - 7
4. ANALYSE DES MARGES LA MARGE, FACTEUR CLÉ DU SUCCÈS ET POUR LAQUELLE IL FAUT ADAPTER SON ACTIVITÉ. ÉVOLUTION DE LA MARGE EN % ET ANALYSE Rappel C.A. 1 678,3 100,00 % 1 692,0 100,00 % -13,7-0,81 % Marge brute 488,9 29,13 % 487,1 28,79 % +1,8 +0,36 % Prestations de service 52,5 3,13 % 47,5 2,81 % +5,0 +10,46 % Produit brut total 541,4 32,26 % 534,7 31,60 % +6,7 +1,26 % RÉPARTITION PAR ZONES GÉOGRAPHIQUES ZONE RURALE 481,0 30,03 % 480,1 29,63 % +0,9 +0,20 % GROS BOURG 531,7 29,25 % 526,7 28,85 % +4,9 +0,93 % ZONE URBAINE 464,5 28,38 % 463,9 28,17 % +0,6 +0,14 % CENTRE COMMERCIAL 671,4 30,74 % 666,9 29,29 % +4,5 +0,68 % RÉPARTITION PAR TRANCHE DE CHIFFRE D AFFAIRES < 1 000 000 211,8 29,65 % 215,8 29,05 % -4,0-1,87 % De 1 000 000 à < 1 500 000 368,1 29,61 % 373,1 29,16 % -5,1-1,36 % De 1 500 000 à < 2 000 000 513,9 29,92 % 492,3 29,16 % +21,0 +4,27 % De 2 000 000 à < 2 500 000 657,3 29,44 % 659,5 29,02 % -2,2-0,34 % > = 2 500 000 937,7 27,76 % 939,9 27,96 % -2,2-0,24 % La marge commerciale s établit pour 2014 à 488 886 euros (29,13 % du C.A. H.T.) contre 487 114 euros (28,79 % du C.A. H.T.) en 2013. Nous constatons une stabilité de la marge brute en valeur (+0,36 %). Les officines dont le chiffre d affaires est inférieur à 1 500 000 euros enregistrent une évolution négative de la marge en valeur la plus marquée ; l évolution du taux de marge pour ces officines n a pas compensé la baisse du chiffre d affaires. Le pharmacien titulaire doit aujourd hui suivre de façon régulière l évolution de sa marge en valeur et non plus son seul chiffre d affaires, la mise en place d un tableau de bord de suivi de marge devient nécessaire pour suivre les impacts de la nouvelle rémunération à l honoraire et de la réforme des remises sur les génériques. COMMENT MESURER L IMPACT DE L ENVIRONNEMENT SUR VOTRE TAUX DE MARGE? IL S ANALYSE EN FONCTION DE VOTRE IMPLANTATION, VOTRE TAILLE ET VOTRE ENVIRONNEMENT. POUR BIEN AVANCER, NOUS SOMMES À VOS CÔTÉS. 8 - ANALYSE DES MARGES
5. LES PRESTATIONS DE SERVICE UNE RECETTE POUR UN AVENIR SEREIN? ÉVOLUTION DE LA PART DES PRESTATIONS DE SERVICE DANS LE CHIFFRE D AFFAIRES TOTAL Rappel C.A. 1 678,3 100,00 % 1 692,0 100,00 % -13,7-0,81 % Prestations de service 52,5 3,13 % 47,5 2,81 % +5,0 +10,46 % RÉPARTITION PAR ZONES GÉOGRAPHIQUES ZONE RURALE 50,1 3,13 % 45,4 2,80 % +4,7 +10,30 % GROS BOURG 55,9 3,07 % 49,0 2,69 % +6,8 +13,96 % ZONE URBAINE 50,9 3,11 % 47,2 2,86 % +3,7 +7,95 % CENTRE COMMERCIAL 86,2 3,95 % 70,5 3,10 % +15,7 +22,28 % RÉPARTITION PAR TRANCHE DE CHIFFRE D AFFAIRES < 1 000 000 18,5 2,59 % 17,2 2,32 % +1,2 +7,27 % De 1 000 000 à < 1 500 000 40,1 3,22 % 39,0 3,05 % +1,1 +2,76 % De 1 500 000 à < 2 000 000 39,6 2,31 % 32,5 1,93 % +7,0 +21,67 % De 2 000 000 à < 2 500 000 73,4 3,29 % 65,8 2,90 % +7,6 +11,54 % > = 2 500 000 84,3 2,50 % 116,4 3,46 % -32,1-27,57 % Les prestations de service comprennent principalement les contrats de coopérations commerciales sur les génériques et dans une moindre mesure la prime à la performance sur le générique et les indemnités de garde. Ces prestations ont augmenté de près de 10 %. Elles contribuent grandement à la survie des plus fragiles. Sans ce développement, nous aurions constaté une dégradation de la rentabilité et du résultat des officines. Elles représentent à elles seules 24 % de l Excédent Brut d Exploitation. La réforme du mode de rémunération sur le générique par le plafonnement des remises à 40 %, la baisse du montant des T.F.R., la baisse des prix de la L.F.S.S. 2015 aura une incidence directe sur le montant des prestations et des marges des officines. QUELLES PRESTATIONS DE SERVICE? CONTRATS DE COOPÉRATION GÉNÉRIQUE, PRIMES À LA PERFORMANCE... POUR ÉVOLUER POSITIVEMENT IL EST PRÉPONDÉRANT DE STRUCTURER VOTRE ACTIVITÉ DANS UNE VISION INTELLIGENTE DU MARCHÉ. LES PRESTATIONS DE SERVICE - 9
6. LES CHARGES EXTERNES UN POIDS FINANCIER RELATIF QUI VARIE SUIVANT LE TYPE D IMPLANTATION. ÉVOLUTION DE LA PART DES CHARGES EXTERNES DANS LE CHIFFRE D AFFAIRES TOTAL Rappel C.A. 1 678,3 100,00 % 1 692,0 100,00 % -13,7-0,81 % Charges externes 90,1 5,37 % 85,3 5,04 % +4,8 +5,59 % RÉPARTITION PAR ZONES GÉOGRAPHIQUES ZONE RURALE 82,1 5,13 % 76,3 4,71 % +5,8 +7,63 % GROS BOURG 89,9 4,95 % 80,3 4,40 % +9,6 +11,93 % ZONE URBAINE 93,6 5,72 % 91,7 5,57 % +1,9 +2,06 % CENTRE COMMERCIAL 133,5 6,11 % 134,0 5,89 % -0,5-0,38 % RÉPARTITION PAR TRANCHE DE CHIFFRE D AFFAIRES < 1 000 000 50,7 7,10 % 48,7 6,55 % +2,0 +4,17 % De 1 000 000 à < 1 500 000 72,5 5,83 % 71,5 5,59 % +1,0 +1,39 % De 1 500 000 à < 2 000 000 85,0 4,96 % 80,2 4,75 % +4,8 +5,95 % De 2 000 000 à < 2 500 000 107,8 4,83 % 98,6 4,34 % +9,1 +9,28 % > = 2 500 000 175,4 5,19 % 164,3 4,89 % +11,1 +6,78 % Sous cette rubrique figure l ensemble des fournitures non destinées à la revente et des prestations assurées par des tiers extérieurs. Nous constatons une importance relative de ces frais de structure en fonction de la taille de l officine (économies d échelle). Les pharmacies de centres commerciaux et de centre ville ont un ratio plus important consécutif à un loyer plus élevé. Nous constatons une assez nette dérive dans l évolution de ces frais de structure (+5,59 %). COMMENT RÉDUIRE LE POIDS DES CHARGES? COMMENT MUTUALISER CERTAINS POSTES? LESQUELS? EXTERNALISER CERTAINS? QUELS SONT LES FOYERS D OPTIMISATION? 10 - LES CHARGES EXTERNES
7. LES CHARGES DE PERSONNEL UN POIDS FINANCIER BIEN MAÎTRISÉ! ÉVOLUTION DE LA PART DES CHARGES DE PERSONNEL DANS LE CHIFFRE D AFFAIRES TOTAL RÉPARTITION PAR ZONES GÉOGRAPHIQUES RÉPARTITION PAR TRANCHE DE CHIFFRE D AFFAIRES < 1 000 000 60,2 8,42 % 61,2 8,24 % -1,0-1,71 % De 1 000 000 à < 1 500 000 140,4 11,29 % 139,7 10,91 % +0,7 +0,53 % De 1 500 000 à < 2 000 000 187,5 10,93 % 179,7 10,61 % +8,5 +4,73 % De 2 000 000 à < 2 500 000 240,0 10,75 % 237,1 10,43 % +2,9 +1,22 % Rappel C.A. 1 678,3 100,00 % 1 692,0 100,00 % -13,7-0,81 % Charges de personnel 174,3 10,38 % 171,4 10,13 % +2,8 +1,66 % ZONE RURALE 165,1 10,31 % 161,2 9,95 % +3,8 +2,39 % GROS BOURG 197,0 10,83 % 190,5 10,44 % +6,4 +3,36 % ZONE URBAINE 166,5 10,17 % 165,6 10,05 % +1,0 +0,58 % CENTRE COMMERCIAL 229,7 10,52 % 239,4 10,51 % -9,6-4,02 % > = 2 500 000 329,2 9,75 % 325,1 9,67 % +4,2 +1,28 % Les frais de personnel incluent les salaires bruts versés aux salariés et les charges patronales correspondantes. Sont exclues les cotisations sociales du pharmacien titulaire. Les frais de personnel représentent 10,38 % du C.A. H.T. contre 10,13 % en 2013. Ils progressent de 1,66 % et démontrent une relative maîtrise de ce poste. Les petites officines ont mieux maitrisé ce poste mais le plus souvent au détriment de la qualité de vie (réduction de la période de remplacement du titulaire). L importance du ratio dans les pharmacies dont le C.A. H.T. est inférieur à 1 500 000 s explique par l obligation du second diplôme dès 1 300 000 de chiffre d affaires. Les cotisations sociales T.N.S. du pharmacien titulaire représentent 2,66 % du C.A. H.T. Elles progressent de 6,18 %. Cette évolution résulte des différentes mesures intervenues récemment : déplafonnement de la cotisation maladie, suppression de l abattement de 10 % pour frais professionnels calculé sur la base soumise à cotisations, dividendes soumis à cotisations sociales pour les gérants majoritaires, hausse des cotisations retraite C.A.V.P. QUELS SONT LES SECRETS D UN MANAGEMENT RÉUSSI? FAITES APPEL À UN EXPERT POUR MAÎTRISER VOS CHARGES DE PERSONNEL. LES CHARGES DE PERSONNEL - 11
8. ANALYSE DES RENTABILITÉS L EXCÉDENT BRUT D EXPLOITATION, CLÉ DE LA RÉUSSITE ET DE LA SÉRÉNITÉ. E.B.E. ÉVOLUTION ENTRE 2013 ET 2014 Rappel C.A. 1 678,3 100,00 % 1 692,0 100,00 % -13,7-0,81 % Excédent brut d exploitation 217,5 12,96 % 222,0 13,12 % -4,5-2,05 % RÉPARTITION PAR ZONES GÉOGRAPHIQUES ZONE RURALE 225,0 14,05 % 229,5 14,17 % -4,5-1,96 % GROS BOURG 227,1 12,49 % 243,0 13,31 % -15,9-6,54 % ZONE URBAINE 202,2 12,35 % 202,4 12,29 % -0,3-0,13 % CENTRE COMMERCIAL 336,9 15,42 % 311,4 13,68 % +25,5 +8,20 % RÉPARTITION PAR TRANCHE DE CHIFFRE D AFFAIRES < 1 000 000 86,1 12,06 % 89,6 12,05 % -3,4-3,81 % De 1 000 000 à < 1 500 000 149,9 12,06 % 156,4 12,22 % -6,4-4,12 % De 1 500 000 à < 2 000 000 218,6 12,74 % 212,2 12,57 % +6,4 +3,03 % De 2 000 000 à < 2 500 000 309,8 13,87 % 314,9 13,86 % -5,1-1,62 % > = 2 500 000 451,1 13,35 % 470,9 14,01 % -19,8-4,21 % L Excédent Brut d Exploitation (E.B.E.) est l indicateur de gestion le plus important et le plus significatif pour mesurer la rentabilité nette d une officine. En effet, il prend en compte toutes les charges inhérentes à l activité proprement dite, exception faite, d une part des charges financières (liées directement à la «surface financière» du pharmacien ou à son ancienneté dans son installation), d autre part des dotations aux amortissements et aux provisions (dépendant des choix fiscaux et des décisions d investissement du titulaire). Son montant constitue la ressource d exploitation qui doit permettre d une part de rembourser les emprunts engagés, d autre part de subvenir aux besoins du titulaire (impôt sur le revenu compris), enfin d améliorer le cas échéant le niveau de trésorerie. Il ressort à 217 478 euros (12,96 % du C.A. H.T.) contre 222 026 euros (13,12 % du C.A. H.T.) en 2013. L E.B.E. a baissé en moyenne de 2,05 %, -4 548 euros pour notre officine moyenne. Cette baisse est à rapprocher des prestations de services en hausse de 4 974 euros. Cela signifie que les charges d exploitation, aussi bien les charges externes que les frais de personnel, ont plus progressé que les prestations de services. Rappelons que les prestations de services représentent 24 % de l E.B.E. et qu une baisse drastique des prix des génériques conjuguée à un plafonnement des remises aura un impact direct sur le niveau futur de l E.B.E. 12 - ANALYSE DES RENTABILITÉS
8. ANALYSE DES RENTABILITÉS SOLDES INTERMÉDIAIRES DE GESTION : OÙ VOUS SITUEZ-VOUS? Chiffre d affaires H.T. 1 678,3 100,00 % 1 692,0 100,00 % -13,7-0,81 % Marge commerciale 488,9 29,13 % 487,1 28,79 % +1,8 +0,36 % Pretations de services 52,5 3,13 % 47,5 2,81 % +5,0 +10,46 % Produit brut total 541,4 32,26 % 534,7 31,60 % +6,7 +1,26 % Charges externes 90,1 5,37 % 85,3 5,04 % +4,8 +5,59 % Valeur ajoutée 451,3 26,89 % 449,3 26,56 % +2,0 +0,44 % Impôts et taxes 14,9 0,89 % 13,8 0,82 % +1,1 +7,80 % Frais de personnel 174,3 10,38 % 171,4 10,13 % +2,8 +1,66 % Cotisations T.N.S. 44,7 2,66 % 42,1 2,49 % +2,6 +6,18 % Excédent brut d exploitation retraité Transferts charges / Autres produits 217,5 12,96 % 222,0 13,12 % -4,5-2,05 % 8,7 0,52 % 8,9 0,52 % -0,2-2,29 % Dotations aux amortissements 22,4 1,33 % 22,5 1,33 % -0,1-0,60 % Résultat financier -17,3-1,03 % -18,8-1,11 % +1,5-8,08 % Résultat exceptionnel -0,0 0,00 % -2,1-0,12 % +2,1-99,96 % Résultat retraité entreprise individuelle 186,4 11,11 % 187,4 11,08 % -1,0-0,52 % Au vu de cette synthèse, l économie officinale est toujours dopée par le générique, le terme «générico-dépendant» trouve encore cette année tout son sens. La baisse de chiffre d affaires a été absorbée par l accroissement des seules prestations génériques. 60 % de l échantillon ont connu une nouvelle baisse de leur activité. L évolution des frais généraux et des frais de personnel n est pas assez maîtrisée. L E.B.E diminue pour la première fois cette année (-4 548 euros). Le résultat net ressort à 186 438 euros (11,11 % du C.A. H.T.) contre 187 421 euros (11,08 % du C.A. H.T.) en 2013. Ce ratio démontre que l activité officinale reste attractive, les difficultés économiques sont surtout liées au niveau d endettement consécutif au prix payé lors de l acquisition de l officine. Le désendettement est rendu plus difficile en période de baisse des prix. Néanmoins l Aquitaine se situe au dessous du niveau national en termes de rentabilité (statistiques nationales sur Conseil-Gestion- Pharmacie.com). Retrouvez plus de détails sur le site (par zones géographiques, par tranche de chiffre d affaires). ANALYSE DES RENTABILITÉS - 13
9. ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIÈRE QUELQUES RATIOS VALENT MIEUX QU UN LONG DISCOURS. RENDEMENT PAR INTERVENANT À L OFFICINE C.A. T.T.C. / E.T.P. 298,1 300,5 La productivité s est quelque peu dégradée compte tenu de la baisse des prix des spécialités remboursables. Le chiffre d affaires réalisé par chaque personne au comptoir s élève à 298 097 euros et est en léger recul. STOCK MOYEN Stock initial + Stock final / 2 161,1 9,60 % 156,4 9,24 % VITESSE DE ROTATION DU STOCK (EN NOMBRE DE FOIS) Coût d achat des marchandises vendues / Stock moyen 7,38 7,71 NOMBRE DE JOURS D ACHAT COUVERTS PAR LE STOCK 360 jours / Vitesse de rotation 49 jours 47 jours La durée d écoulement du stock s élève à 49 jours contre 47 jours en 2013. DURÉE DU CRÉDIT CLIENTS (EN NOMBRE DE JOURS) Créances clients Vente annuelles T.T.C 32,3 35,9 x 360 jours 7 jours 7 jours Le délai moyen de l encours client (tiers payant) représente 7 jours de chiffre d affaires. DURÉE DES DETTES FOURNISSEUR (EN NOMBRE DE JOURS) Dettes fournisseurs (Achat T.T.C. + Services Ext. T.T.C.) 143,0 144,8 x 360 jours 42 jours 42 jours L encours fournisseurs est de 42 jours d achat et couvre le financement de la quasi-totalité du stock. 14 - ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIÈRE