Thème : La consommation des ménages Vous effectuez votre période de PFMP au sein du magasin ZARA, grande surface spécialisée dans le prêt-à-porter féminin, implantée dans le centre commercial Cap 3000 à Saint Laurent-du-Var. Votre tutrice, Mme Bavut, constate que le chiffre d affaires est stable, identique à celui de l année passée mais inférieur aux objectifs fixés par le siège. Elle s interroge sur la conjoncture et souhaite connaître l évolution de la consommation des ménages et plus particulièrement du marché national de l habillement. Mme Bavut vous charge de finaliser cette étude sur ce thème en prenant connaissance du dossier documentaire. PARTIE 1 : ANALYSE DE DOCUMENTS 1. Analysez les documents 1, 2, 3, 4 et 5 en complétant les tableaux des annexes 1 à 5. 2. A l aide de vos connaissances et des documents, répondez aux questions suivantes : a) Donnez une définition de la consommation des ménages. b) Que signifie le sigle INSEE? Quel est le rôle de cet organisme? c) Quelle est l évolution de la part des dépenses consacrées à l habillement entre 1959 et 2012? Comment l expliquez-vous? d) Définissez la croissance économique. e) Expliquez les conséquences de la baisse du prix du pétrole sur le pouvoir d achat. 3. Parmi les cinq documents fournis, quels sont les deux documents qui vous paraissent les plus intéressants pour Mme Bavut. Justifiez votre réponse.
PARTIE 2 : REDACTION DE L ETUDE Rédigez une étude structurée avec un plan clairement indiqué. Cette étude doit être argumentée à l aide du dossier documentaire et de vos connaissances. Cette étude répond à la problématique de votre tuteur et aux consignes : Quelles sont les facteurs externes à l entreprise qui peuvent expliquer la stagnation du chiffre d affaires de notre magasin Zara de Cap3000? Répondre à cette question : En dégageant la tendance générale au niveau de la consommation, et plus particulièrement dans le domaine du prêt-à-porter féminin, En présentant les facteurs qui influencent la consommation du prêt-à-porter, En précisant les circuits de distribution les plus utilisés.
DOCUMENT 1 Ce qu'il faut retenir de la consommation des ménages en 2014 Les ménages français ont dépensé environ 75 euros de moins en 2014 qu'en 2013, soit 18.300 euros. L'Insee a publié ce vendredi 30 janvier le bilan 2014 des dépenses de consommation de biens des ménages français. Il en ressort que les Français ont continué à moins consommer l'année passée (-0,25%) après -0,3% en 2013. Rapportée au nombre de ménages en France, la consommation en biens en 2014 de chaque foyer français représente selon l'insee 1.523 euros par mois, soit environ 18.300 euros par an. C'est à peu près 75 euros de moins qu'en 2013, où chaque foyer dépensait alors en moyenne par mois 1.517 euros. Les Français ont dépensé 652,40 euros par mois en achats de consommation, contre 654 euros en 2013. biens de La consommation en biens des ménages français sur 2014 a enregistré trois trimestres consécutifs de hausse. La baisse globale constatée résulte en réalité du plongeon des dépenses de consommation au 1er trimestre 2014. Elle avait baissé à cette époque de 0,5%. La hausse la plus significative concerne les dépenses d'équipement pour le logement, en hausse de 7% sur un an (737 euros par an par Français). Les dépenses de biens manufacturés affichent une progression de 1%, pour s'établir à 560 euros par mois. Parmi les autres hausses, l'automobile a progressé de 0,23% et représente une dépense annuelle de 853 euros par Français. Globalement, les dépenses de produits fabriqués ont augmenté de 1,54%. Les achats alimentaires ont eux progressé de 0,4% entre 2013 et 2014. Chaque Français y consacrait 242 euros par mois en 2014. Contre toutes attentes, les dépenses des ménages français en ce qui concerne l'énergie ont baissé de 6% en 2014 par rapport à l'année précédente. L'énergie représentait une dépense de 106 euros par mois par personne en 2014. Parmi les autres baisses, les achats de textile-cuir ont diminué de 0,16%. challenges.fr/30.01.2015
DOCUMENT 2 Ventilation de la consommation effective des ménages
DOCUMENT 3 Le marché français du prêt-à-porter féminin se stabilise Après six années consécutives de baisse, le marché français du prêt-à-porter féminin s'est stabilisé en 2014 et pourrait très légèrement progresser en 2015 à la faveur d'un contexte économique plus favorable, estime la Fédération française du prêt-àporter féminin. Les ventes de mode féminine ont totalisé 10,8 milliards d'euros l'an dernier, signant une hausse symbolique de 0,1% et faisant mieux que l'ensemble du marché de l'habillement (homme, enfants compris) qui a reculé de 0,9% en valeur, selon les chiffres de l'institut français de la mode (IFM). L'année 2014 aura été sauvée pour la mode féminine par un bon premier semestre (+1,3%), tandis que la tendance a été négative en deuxième partie d'année pour cause de météo très clémente et peu favorable aux achats de grosses pièces comme les manteaux. En volume, la hausse des ventes de prêt-à-porter féminin a été plus sensible (+1,5% en quantités achetées), les achats se portant sur davantage de vêtements légers et moins chers. "Le marché a connu un léger mieux en 2014 grâce à un environnement économique un peu plus favorable, malgré l'absence d'amélioration sur le front du chômage", a déclaré à Reuters François-Marie Grau, secrétaire général de la fédération professionnelle. Il pourrait selon lui "légèrement progresser" en 2015, grâce à la reprise de la croissance annoncée en France et aux effets de la baisse des prix du pétrole sur le pouvoir d'achat. Le budget moyen a quant à lui très légèrement baissé à 387 euros, contre 392 euros en 2013, "en raison de l'augmentation de la population féminine l'an dernier", a précisé François-Marie Grau. La Commission européenne a annoncé le 5 février prévoir une croissance du PIB de 1% en France cette année. DYNAMIQUE À L'EXPORT Entre les soldes qui pèsent pour 20% des ventes d'habillement et les promotions, la part des achats à prix réduit a atteint 42,6% du marché de la mode féminine en 2014, contre seulement 23% en 2000. Premier circuit de distribution, les chaînes spécialisées comme l'espagnole Zara (groupe Inditex) ou la suédoise H&M, ont vu leur part de marché progresser de 0,5 point à 34,6% du marché, grâce à une stratégie très agressive d'ouvertures de magasins, tandis que celle des multimarques et des chaînes de grande diffusion (Kiabi, La Halle, C&A) a reculé.
La part du e-commerce, dopée par la progression des ventes réalisées par les marques sur leurs propres sites, a atteint 14,9%, contre 13,4% l'an dernier. Par ailleurs, les entreprises françaises de prêt-à-porter (au nombre de 3.000 environ) restent dynamiques à l'export, où elles réalisent environ la moitié de leurs ventes. En progression pour la cinquième année consécutive, les exportations des marques françaises ont progressé de 2% pour atteindre 2,85 milliards d'euros et devraient accélérer la cadence en 2015 grâce à la baisse de l'euro face au dollar. La Chine et Hong Kong ont été les premiers clients du prêt-à-porter français (11% des exportations), devant les Etats-Unis (8,8%), tandis que la Russie, en pleine crise économique, est sortie du top 10 des pays importateurs. Edité par Dominique Rodriguez www.capital.fr/ 11.02.2015 DOCUMENT 4 DOCUMENT 5