LE PACTE NATIONAL POUR LA CROISSANCE, LA COMPETITIVITE ET L EMPLOI

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Transcription:

LE PACTE NATIONAL POUR LA CROISSANCE, LA COMPETITIVITE ET L EMPLOI L engagement du gouvernement est total en matière d amélioration de la compétitivité des entreprises et de l emploi. Le Pacte de croissance de compétitivité et d emploi, qui présente 35 mesures ambitieuses sur 8 leviers de compétitivité, est une étape majeure et décisive dans la sortie de crise de notre pays et de son économie. Le Pacte a un double objectif : Doter la France d une stratégie claire dans la mondialisation ; Garantir, par la performance économique la qualité du système de solidarité nationale. Ce document réalisé en février 2013 présente les actualités relatives à la déclinaison francilienne des mesures du pacte, dans trois grands domaines d intervention : 1. Compétitivité et développement des entreprises 2. Soutien aux entreprises en difficulté 3. Soutien à l emploi. 1

1. Compétitivité et développement des entreprises Une réduction de l impôt pour embaucher, investir et gagner des parts de marché : Le Crédit d impôt pour la compétitivité et l emploi (CICE) Un allègement du coût du travail de 20 Mds par an, pour relancer l investissement et la création d emploi. Cette mesure massive et sans précédent sera mise en place via un Crédit d impôt pour la compétitivité et l emploi (CICE). A partir du 1er janvier 2013, le CICE portera sur l ensemble des rémunérations versées aux salariés au cours d une année civile et qui n excèdent pas 2,5 fois le SMIC. Le taux du crédit d impôt sera de 4 % pour les rémunérations versées en 2013 puis de 6 % à compter de 2014. Le crédit d impôt pourra ainsi s imputer sur l impôt sur les sociétés ou l impôt sur le revenu dû par l entreprise et, en cas d excédent, il sera imputable sur l impôt dû au titre des trois années suivantes et restituable à la fin de cette période. Par exception, l excédent de crédit d impôt pourra être immédiatement restituable dans certains cas (PME selon la définition communautaire, jeunes entreprises innovantes, entreprises nouvelles, entreprises en difficulté). Ces entreprises qui n auront pu en 2014 imputer la totalité de leur CICE sur l impôt dû, en percevront donc le remboursement dès cette même année. Toute entreprise bénéficie dès aujourd hui d un crédit impôt de 4% de sa masse salariale brute. Cette somme sera portée à 6% en 2014 Par exemple Une PME de 20 salariés où 10 d entre eux seraient payés au SMIC (soit une masse salariale de 14 250 brut par mois) et 10 salariés rémunérés à 2 SMIC par mois (soit une masse salariale de 28 510 brut par mois), le total des salaires bruts pour un an serait de 513 120. Avec un crédit d impôt en 2013 équivalent à 4 % de la masse salariale brute, l Etat rembourse 20 525 et 30 790 l année suivante (6%). Ce crédit d impôt peut permettre dès 2013 l embauche d un salarié au SMIC ou un investissement en matériel. Contacts : DIRECCTE IDF DECI : OSEO : http://www.oseo.fr/ DRFIP 2

Un nouveau service de proximité pour accéder à des financements performants : la Banque publique d investissement (BPI) La Banque Publique d Investissement (BPI) offrira aux entreprises un service de financements de proximité à l aide d une palette élargie d instruments financiers et de conseils pour intervenir à tous les moments du développement de l entreprise, en particulier les TPE, PME et ETI. La BPI donnera la possibilité aux entreprises de renforcer leur structure financière pour accompagner leur développement. Afin de répondre aux besoins en fonds propres des entreprises tout en respectant leur choix de gouvernance, la BPI développera une activité de capitalrisque. D ores et déjà, la BPI peut offrir une nouvelle garantie publique de 500 m pour répondre aux difficultés de financement des entreprises, notamment l accès au crédit : OSEO, filiale de la BPI, peut dorénavant garantir les concours consentis par les banques afin de renforcer la structure financière de l entreprise. Ce dispositif est actif, il s agit de la garantie des crédits de trésorerie. Sont éligibles les crédits dont la durée normale est comprise entre 2 et 7 ans et qui ont pour objet de financer l augmentation du besoin en fonds de roulement ou de consolider les crédits court terme existants avec une quotité normale de 70%. La BPI existe déjà : elle reprend, poursuit et amplifie les activités fusionnées d Oséo, d une partie de la Caisse des dépôts et du Fonds stratégique d investissement http://www.oseo.fr/ Une politique pour améliorer l accès des PME à l innovation : Evolution du Crédit d Impôt Recherche (CIR) Le crédit d impôt recherche (CIR), de 30 % des dépenses de R&D jusqu à 100 M et de 5 % au-delà de ce montant, est étendu aux dépenses d innovation pour les PME, dès 2013 (taux de 20%, dans la limite de 400 000 ). http://www.dgcis.redressement-productif.gouv.fr http://www.oseo.fr/ Le CIR, dispositif à succès bien connu des entreprises innovantes, est désormais accessible en préfinancement grâce à la BPI (OSEO) 3

De nouveaux outils pour aider les PME dans leurs difficultés quotidiennes (délais de paiement) et leurs investissements (ARI) L établissement d un plan d action pour lutter contre l allongement des délais de paiement. L Etat, pour sa part, s engage à réduire ses propres délais de paiement, afin d atteindre un délai de 20 jours en 2017. Par ailleurs, la Loi sur la consommation attendue au printemps doit intégrer une disposition visant à remplacer les sanctions civiles et pénales existantes en cas de non respect des délais de paiement inter entreprises par une sanction administrative. Le dispositif permettra à l autorité chargée de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, après constat, par procès-verbal des agents du pôle C de la DIRECCTE, d un manquement aux règles relatives aux délais de paiement, de prononcer une amende administrative. DIRECCTE Ile-de-France Pôle C 01 70 96 15 15 L appui à l investissement et l emploi avec l aide à la ré industrialisation (ARI). L aide pilotée par le ministère du redressement productif, est un dispositif de soutien à l investissement qui s adresse aux entreprises dont le projet d investissement industriel contribue à la ré industrialisation des territoires et à la création d emplois. L ARI est disponible pour les PME et les ETI qui ont un projet d investissement d au moins 10 M et une création nette d au moins 25 emplois (50 M et 100 emplois pour les grandes entreprises). L ARI accompagne aussi les entreprises en difficulté conjoncturelle pour leurs investissements d au moins 10 M ou pour renforcer la structure de leur capital avec la condition de maintenir au moins 25 emplois sur le site aidé. L ARI, enfin, peut être utilisée en avances remboursables, sans intérêts ni redevances, notamment dans le cas de relocalisation d activités. DIRECCTE Ile-de-France DECI Une capacité à exporter renforcée : un accompagnement personnalisé, le recours accru au VIE et le lancement de la marque «France» Un accompagnement personnalisé à l international pour 1 000 ETI et PME de croissance dans le cadre de la BPI La Banque offrira des services d accompagnement et de soutien renforcé à l export. Des spécialistes du développement international travailleront au sein de la Banque pour conseiller et accompagner les entreprises dans le développement de leurs exportations. Recours accru aux VIE (Volontariat international en entreprise) : le nombre de VIE seront également développés avec un objectif de progression du nombre de 25% à l horizon 2015. L accès au VIE sera diversifié à la fois en termes de bénéficiaires (jeunes des zones urbaines et rurales sensibles) et en matière de formations (de type «licence professionnelle»). DIRECCTE Ile-de-France DECI 4

Lancement d une Marque France destinée à promouvoir notamment l excellence française, atout pour l attractivité économique et touristique de la France, la «Marque France» consistera à promouvoir le «fabriqué en France» et l image de l industrie française sur les marchés extérieurs. Une mission a été mise en place pour mettre en œuvre une stratégie de marque nationale. Les conclusions sont attendues pour le 1 er mai 2013. DIRECCTE Ile-de-France DECI La stabilisation de l environnement règlementaire et fiscal Stabiliser 5 dispositifs fiscaux essentiels pour l investissement et la vie des entreprises sur la durée du quinquennat : crédit d impôt recherche ; détention et transmission d entreprises ; exonérations pour les jeunes entreprises innovantes (JEI), incitation aux investissements dans les PME ; Contribution économique territoriale (CET) Poursuivre les chantiers de simplification de démarches des entreprises, avec la mise en œuvre de la Déclaration sociale nominative unique (DSN) et la lutte contre la «sur-transposition» des directives européennes. Mettre en place un «Test PME» pour les projets à fort impact sur les PME (y compris en matière fiscale) Un correspondant unique par département : la DIRECCTE au service des PME pour les guider dans leurs démarches auprès des pouvoirs publics au sens large. La confiance, la lisibilité et la stabilité étant des facteurs déterminants de la compétitivité des entreprises, le gouvernement s engage aujourd hui DIRECCTE Ile-de-France DECI 2. Soutien aux entreprises en difficulté Le dispositif régional de redressement productif : une démarche commune des services de l Etat pour accompagner les entreprises en difficulté Le ministre du redressement productif a nommé un Commissaire régional au redressement productif. Celuici s appui sur des cellules opérationnelles départementales qui réunissent les services pertinents (DIRECCTE, DDFIP, Urssaf, Banque de France) sous l autorité du Préfet de département. Ces équipes opérationnelles reçoivent des cas d entreprises en difficulté et proposent des solutions intégrées afin de traiter l ensemble des problématiques en mobilisant les outils disponibles. Commissaire au redressement productif DIRECCTE Ile-de-France 5

Les cellules peuvent être saisies très simplement par l intermédiaire du Commissaire régional ou du Correspondant PME départemental de la DIRECCTE. Faciliter la gestion de la trésorerie des entreprises : un nouveau produit pour les TPE et PME Depuis janvier 2013, les PME qui le demanderont pourront en bénéficier sous forme d avance de trésorerie. Un dispositif de préfinancement sera mis en place, reposant à la fois sur OSEO, filiale de BPI, et sur les banques privées. Concrètement les PME évalueront leur montant prévisionnel de CICE en début d année, et pourront le faire attester. Elles pourront ainsi faire une demande de financement, directement auprès d OSEO ou auprès de leur banque. En fin d année civile, la banque privée ou OSEO se verront rembourser la créance auprès de l administration fiscale. Pour les petits montants, afin de faciliter l accès des TPE au dispositif, un fonds de trésorerie spécifique sera mis en place. http://www.oseo.fr/ 3. Soutien à l emploi Les contrats de génération : transmettre les compétences au sein de l entreprise Le contrat de génération est destiné à favoriser d une part l embauche de jeunes de moins de 26 ans en CDI et d autre part, le maintien dans l emploi des salariés seniors de 57 ans et plus. Ainsi pourra s établir la transmission des compétences qui est essentiel au maintien de la compétitivité dans l entreprise. Le contrat de génération s adaptera à la situation de chaque entreprise en faisant une large place au dialogue social dans sa mise en œuvre. Mise en œuvre en mars 2013 et entrée en vigueur anticipée au 1 er janvier pour les entreprises de moins de 50 salariés trois objectifs : l insertion durable en emplois des jeunes en CDI ; le maintien en emploi ou le recrutement des seniors et la transmission des savoirs et des compétences. Le contrat sera d une durée maximum de 3 ans avec, pour le binôme, un apport de 4000 annuels pour les entreprises de moins de 300 salariés soit 12 000 euros versés par Pôle emploi. Le jeune comptera dans l effectif du CICE et bénéficiera des exonérations à l embauche prévues. DIRECCTE Ile-de-France - DPE direccte-idf.dpe@direccte.gouv.fr 6

Sécurisation de l emploi : de nouveaux droits pour la sécurisation des parcours des salariés et une plus grande souplesse pour les employeurs Suite à la grande conférence sociale de juillet 2013, un accord national interprofessionnel (ANI) du 13 janvier 2013 est en cours de transcription. Ce projet de loi trouve un équilibre dans quatre grands domaines : La lutte contre la précarité du travail ; l anticipation des mutations économiques ; la recherche de solution collective pour sauvegarder l emploi et la nécessaire refonte des procédures de licenciements collectifs. Ce projet conjugue la protection et l accompagnement des salariés et les capacités d adaptation dans les entreprises. Elle permet de développer ou préserver l activité et l emploi et d améliorer sa capacité d adaptation face aux mutations. De nouveaux droits pour la sécurisation des parcours des salariés. La loi devrait acter notamment une généralisation de la complémentaire santé, une surtaxe des CDD, des droits rechargeables à l assurance chômage, un encadrement du temps partiel, la présence de salariés dans les conseils d administration, et la mise en place d une procédure d homologation administrative du contenu des PSE pour une amélioration des mesures d accompagnement. Une plus grande souplesse pour les employeurs. Le renforcement des outils de concertation et d anticipation des mutations économiques, et une nouvelle procédure pour les licenciements économiques, donnant priorité à une mise en œuvre par accord majoritaire. Un accord national interprofessionnel en cours de transcription pour développer ou préserver l activité et l emploi et améliorer la capacité d adaptation des entreprises face aux mutations. DIRECCTE Ile-de-France DPE direccte-idf.dpe@direccte.gouv.fr Accompagnement des mutations économiques et développement de l apprentissage Pour améliorer l offre de formation des jeunes afin qu elle réponde davantage à leurs besoins, mise en place de deux pactes régionaux entre l Etat, le Conseil Régional et les partenaires sociaux Une proposition francilienne de plateforme d appui à la mobilité et d accompagnement des RH et des PME, faisant partie de la douzaine de projets retenus au niveau national Favoriser l embauche des jeunes en apprentissage dans les PME avec un objectif national de 500 000 apprentis en 2017 DIRECCTE Ile-de-France DPE direccte-idf.dpe@direccte.gouv.fr 7

www.idf.direccte.gouv.fr 8