Tableau de bord des arrondissements de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES

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Transcription:

Tableau de bord des arrondissements de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Arrondissement de Jacques-Cartier Ville de Sherbrooke Ce que les chiffres nous disent 1 Une connaissance fine de chaque collectivité est essentielle pour travailler efficacement à son développement. En ce sens, le projet de Tableau de bord des communautés de l'estrie vient fournir un portrait à l'échelle de 66 communautés locales d'environ 5 000 personnes ayant été définies par 73 acteurs clés de l'estrie. Le choix des indicateurs à intégrer au Tableau de bord a été fait avec la collaboration de plusieurs partenaires intersectoriels. Lors de sa première édition, le Tableau de bord compilait et analysait des informations du recensement 2006 de Statistique Canada et des renseignements provenant de banques de données en surveillance du ministère de la Santé et des Services sociaux ou d autres organismes. Dans cette deuxième édition, le Tableau de bord diffuse principalement les données du recensement 2011 et de l Enquête nationale auprès des ménages (ENM) de Statistique Canada. Légende pour l illustration des tendances (si applicable) Symbole - - - Signification du symbole Séquence chronologique 2001-2006-2011 incomplète ou comparaison historique hasardeuse impliquant une donnée de l Enquête nationale auprès des ménages (ENM 2011). Stabilité en 2001, 2006 et 2011 Stabilité de 2001 à 2006, puis augmentation de 2006 à 2011 Stabilité de 2001 à 2006, puis diminution de 2006 2011 Augmentation constante en 2001, 2006 et 2011 Diminution constante en 2001, 2006 et 2011 Diminution de 2001 à 2006, puis stabilité de 2006 à 2011 Augmentation de 2001 à 2006, puis stabilité de 2006 à 2011 Diminution de 2001 à 2006, puis augmentation de 2006 à 2011 Augmentation de 2001 à 2006, puis diminution de 2006 à 2011 1. Dans la présente analyse, les données de l arrondissement sont comparées à celles de la province ou à celle de la Ville de Sherbrooke. Ces données locales ont parfois été comparées à celles des autres arrondissements lorsqu elles étaient les valeurs les plus faibles ou les plus élevées de la Ville de Sherbrooke. Arrondissement de Jacques-Cartier Ville de Sherbrooke 1/7

Faits saillants DÉMOGRAPHIE La taille de la population de l arrondissement a augmenté de 14,3 % entre 2001 et 2011, passant de 28 730 habitants à 32 845 habitants. Entre 2006 et 2011, la taille de la population locale a augmenté de 3,5 %. L arrondissement de Jacques-Cartier comprenait neuf communautés locales en 2011 : communauté de Beckett (3 345 habitants), communauté d Hélène-Boullé (1 695 habitants), communauté de Saint-Alphonse (4 515 habitants), communauté du Vieux-Nord (3 320 habitants), communauté de Laurentie (3 885 habitants), communauté de Saint-Boniface (5 845 habitants), communauté de Chauveau (3 345 habitants), communauté d André-Viger (4 855 habitants) et communauté de Saint- Jean-de-Brébeuf (2 045 habitants). La densité de la population de l arrondissement est de 1 105,9 habitants au kilomètre carré, ce qui représente plus du double de celle de la Ville de Sherbrooke (447,2 habitants/km 2 ). Dans l ensemble, la structure démographique de l arrondissement diffère de celle du Québec. Les proportions des jeunes de moins de 18 ans (15,9 % c. 19,1 %) et des adultes de 18 à 64 ans (61 % c. 65,2 %) sont inférieures dans l arrondissement. D ailleurs, à Sherbrooke, l arrondissement compte la plus faible proportion de jeunes de moins de 18 ans, particulièrement ceux âgés de 0 à 4 ans (6 E RANG/6) et de 5 à 11 ans (6 E RANG/6). À l inverse, les aînés de 65 ans ou plus sont relativement plus nombreux à Jacques-Cartier (23 %), comparativement au Québec (15,7 %) et à la Ville de Sherbrooke (15,5 %) (1 ER RANG/6 ARRONDISSEMENTS). Entre 2006 et 2011, la population de l arrondissement a vieilli. Durant cette période, la proportion de jeunes âgés de 0 à 17 ans a diminué (17,4 % à 15,9 %) alors que celle se rapportant aux personnes âgées de 65 ans ou plus a augmenté (19,9 % à 23 %). L âge médian dans l arrondissement est de 46 ans, tandis qu il est de 42 ans au Québec. La population de l arrondissement de Jacques-Cartier est donc un peu plus vieille que celle de la province. D ailleurs, il est question de l âge médian le plus important sur le territoire de Sherbrooke (1 ER RANG/6). Entre 2001 et 2011, l âge médian de la population locale est passé de 41 à 46 ans. Âge médian : Âge à partir duquel on regroupe la moitié de la population. En 2011, on retrouve 14,2 % moins d hommes que de femmes à Jacques-Cartier (15 170 c. 17 675) (6 E RANG/6 ARRONDISSEMENTS). Au Québec (1,6 %) ainsi qu à Sherbrooke (4,4 %), la taille de la population masculine est également inférieure à celle de la population féminine. En 2006, on dénombrait 14,9 % moins d hommes que de femmes dans l arrondissement. - - - Entre 2002 et 2011, le nombre annuel moyen de naissances a augmenté de 10,1 % dans l arrondissement (257 à 283 nouveau-nés). Au même moment, une progression des naissances est notée en Estrie (11,4 %, soit de 2 956 à 3 294 nouveau-nés), ainsi qu à la Ville de Sherbrooke (12,1 %, soit de 1 510 à 1 692 nouveau-nés). Faits saillants LANGUE Dans l arrondissement, 7,7 % de la population ne parle pas français à la maison en 2011. Cette proportion est inférieure à celle du Québec (17,5 %), mais similaire à celle de la Ville de Sherbrooke (7,5 %). À Jacques-Cartier, 1,3 % de la population ne connaît pas le français, ce qui est assez comparable à la donnée sherbrookoise (1,8 %). Dans l ensemble de la province, 5,6 % de la population ne peut s exprimer dans cette langue. Arrondissement de Jacques-Cartier Ville de Sherbrooke 2/7

Faits saillants MOBILITÉ - - - Au moment du recensement 2011, 84,6 % des résidants âgés de 1 an ou plus résidaient dans le même logement que celui qu ils habitaient un an auparavant. Cette stabilité résidentielle était alors comparable à la situation sherbrookoise (84,4 %), mais plus fréquente au Québec (88,2 %). - - - Le jour du recensement en 2011, légèrement plus de la moitié des résidants de l arrondissement de Jacques-Cartier âgés de 5 ans ou plus habitaient dans le même logement depuis au moins cinq ans (51,5 %). À l échelle de la Ville de Sherbrooke, 54,4 % des résidants se retrouvaient dans cette situation par rapport à 62,8 % d entre eux à l échelle du Québec. Faits saillants IMMIGRATION - - - La population de l arrondissement est composée de 9,9 % d immigrants, ce qui est supérieur à la moyenne de la Ville de Sherbrooke (7,1 %). Au Québec, cela représente une personne sur huit (12,6 %). Immigrant : Personne ayant le statut d'immigrant reçu au Canada, ou l'ayant déjà eu. Un immigrant reçu est une personne à qui les autorités de l'immigration ont accordé le droit de résider au Canada en permanence. Certains immigrants résident au Canada depuis un certain nombre d'années, alors que d'autres sont arrivés récemment. La plupart des immigrants sont nés à l'extérieur du Canada, mais un petit nombre d'entre eux sont nés au Canada. - - - Dans l arrondissement, la population immigrante récente, soit celle arrivée entre 2006 et 2011, représente 3,3 % de la population, ce qui est assez comparable à ce qui est noté pour l ensemble de la Ville de Sherbrooke (2,6 %) et du Québec (2,9 %). - - - À Jacques-Cartier, 0,6 % de la population est composée de résidents non permanents, au sens de l immigration en 2011. Dans l ensemble du Québec (0,9 %) et de la Ville de Sherbrooke (0,7 %), cette proportion était assez comparable. Résident non permanent : dans la plupart des cas, il s agit de personnes d un autre pays qui sont titulaires d un permis de travail, d un permis de séjour pour étudiants ou d un permis ministériel. Faits saillants SCOLARITÉ - - - La proportion de la population âgée de 25 à 64 ans possédant un niveau de scolarité équivalent à un diplôme d études secondaires ou moins dans l arrondissement est inférieure à celle de la province, tant chez les hommes (25,9 % c. 34,5 %) que chez les femmes (22 % c. 34,1 %). À la Ville de Sherbrooke, il s agit de la plus faible proportion enregistrée chez la population masculine (6 E RANG/6). Les comparaisons temporelles des données se rapportant à la scolarité commandent la prudence puisque Statistique Canada a modifié la définition de certaines catégories de cette variable lors du recensement de 2006 afin de tenir compte de l évolution du système d éducation au pays. - - - Une part plus importante de la population de l arrondissement détient un niveau de scolarité universitaire comparativement au Québec, tant la population masculine (43,3 % c. 26,3 %) que la population féminine (43,9 % c. 30,5 %). Sur le territoire sherbrookois, c est à Jacques-Cartier qu on remarque la plus forte proportion d hommes possédant un niveau de scolarité universitaire (1 ER RANG/6). Arrondissement de Jacques-Cartier Ville de Sherbrooke 3/7

Faits saillants EMPLOI - - - À Jacques-Cartier, 22,8 % des hommes âgés de 25 à 64 ans n occupent pas un emploi. Cette réalité est assez comparable à celle de la province (21,9 %), alors qu elle est plus fréquente à l échelle de la Ville de Sherbrooke (24,4 %). Dans cet arrondissement, 28,6 % des femmes se retrouvent dans la même situation, ce qui est semblable à la donnée de l ensemble de la population féminine québécoise (29,1 %) et analogue à celle de la Ville de Sherbrooke (28,6 %). - - - Le travail à temps partiel rejoint 13,8 % des travailleurs masculins âgés de 25 à 64 ans de l arrondissement comparativement 22,5 % des travailleuses du même âge. Au Québec, cette proportion était de 8,4 % chez la population masculine et 20,2 % chez la population féminine. - - - Dans l arrondissement, 86,4 % des travailleurs âgés de 15 ans ou plus occupent un emploi dans leur municipalité de résidence, ce qui est nettement plus élevé que la donnée provinciale (51,1 %). À la Ville de Sherbrooke, Jacques-Cartier est l arrondissement où les travailleurs trouvent plus d emploi dans leur milieu de vie immédiat (1 ER RANG/6). Faits saillants REVENU - - - À Jacques-Cartier, 15,1 % du revenu total de la population âgée de 15 ans ou plus provient de transferts gouvernementaux. Cette proportion est similaire à celle du Québec (15 %) et légèrement inférieure à celle de la Ville de Sherbrooke (16,3 %). Transferts gouvernementaux : Revenu total provenant de tous les transferts gouvernementaux versés par l'administration fédérale, les provinces, les territoires ou les municipalités : pension de sécurité de la vieillesse et Supplément de revenu garanti, allocation et allocation au survivant; prestations du Régime de rentes du Québec ou du Régime de pensions du Canada; prestations d'assurance-emploi; prestations pour enfants; autre revenu provenant de sources publiques. - - - En tenant compte des revenus après impôt, 16,8 % des personnes âgées de 18 à 64 ans dans les ménages privés sont considérées à faible revenu, ce qui est comparable à la moyenne provinciale (16 %). À la Ville de Sherbrooke, cette proportion est plus importante (20 %). La mesure de faible revenu après impôt : La mesure de faible revenu après impôt (MFR) correspond à la moitié du revenu du ménage médian ajusté selon la taille des ménages. Le revenu médian correspond à la valeur d'un revenu situé à mi-hauteur sur l'échelle des revenus. 50 % des personnes gagnent plus que ce montant et 50 % des personnes gagnent moins que celui-ci. Contrairement à la proportion de personnes vivant sous les seuils de faible revenu (SFR) calculée dans les recensements antérieurs de Statistique Canada, la MFR ne varie pas selon la taille de la région de résidence. Par exemple, on ne fait plus de distinctions entre une agglomération de moins de 30 000 habitants et une autre de 500 000 habitants et plus. Ces deux indicateurs ne sont pas comparables entre eux. - - - Toujours selon la mesure du faible revenu après impôt, 14,8 % des personnes âgées de 65 ans ou plus dans les ménages privés disposent d un faible niveau de ressources monétaires. Au Québec (20,1 %) comme à la Ville de Sherbrooke (20,6 %), cette proportion est supérieure. - - - Le revenu médian après impôt de la population masculine est supérieur à celui de la population féminine (28 874 $ c. 23 797 $). Dans la province de Québec, on fait le même constat (29 419 $ c. 22 073 $). Revenu médian : Valeur centrale séparant en deux parties égales la répartition par tranches de revenu d'un groupe : la première partie regroupe les ménages ayant un revenu inférieur à la médiane et la seconde, ceux ayant un revenu supérieur à cette médiane. Revenu après impôt : Revenu total de toutes les sources (ex. : salaires et traitements, Régime des rentes du Québec, dividendes et revenus de placements, prestation d'assurance-emploi, prestations fiscales pour enfants) moins les impôts fédéraux, provinciaux et territoriaux sur le revenu payés pour l'année civile considérée. - - - Le revenu médian des jeunes âgés de 15 à 24 ans de l arrondissement est supérieur à celui de l ensemble des jeunes du Québec (11 033 $ c. 10 220 $). Arrondissement de Jacques-Cartier Ville de Sherbrooke 4/7

Faits saillants REVENU - - - Le revenu médian des personnes âgées de 65 ans ou plus de Jacques-Cartier est supérieur à celui observé chez les aînés sur tout le territoire du Québec (23 379 $ c. 20 231 $) et de la Ville de Sherbrooke (23 379 $ c. 20 519 $). D ailleurs à Sherbrooke, il s agit du revenu médian le plus important enregistré chez les aînés (1 ER RANG/6). - - - Dans l arrondissement, le revenu médian d emploi avant impôt de la population masculine (30 328 $) est inférieur à celui obtenu à l échelle provinciale (33 448 $) et à l échelle de la Ville de Sherbrooke (31 660 $). À l opposé, le revenu médian d emploi des femmes de l arrondissement (26 074 $) est supérieur à celui des femmes de l ensemble du Québec (25 066 $) et de la Ville de Sherbrooke (24 403 $). Faits saillants LOGEMENT - - - Dans l arrondissement, un peu moins de la moitié des logements sont occupés par leurs propriétaires (45,4 %) comparativement à 61,2 % d entre eux dans l ensemble de la province et 50,5 % à la Ville de Sherbrooke. - - - À Jacques-Cartier, 13,1 % des ménages propriétaires dépensent 30 % ou plus de leur revenu annuel brut au logement. Dans l ensemble de la province, cette donnée est légèrement supérieure (14,9 %). La proportion de propriétaires de l arrondissement allouant une telle part de leur budget à ce poste budgétaire a varié entre 2001 et 2011 (ex. : 9,8 % en 2006 et 13,1 % en 2011). Des études portant sur la consommation des ménages considèrent qu'une part de 30 % ou plus du revenu accordée au logement représente une charge financière relativement importante pour ce poste budgétaire. Selon l'enquête sur les dépenses des ménages de Statistique Canada, les ménages québécois ont alloué en moyenne 17,2 % de leur budget pour se loger en 2002. Les gens de milieux défavorisés sont souvent contraints de dépenser une très grande proportion de leur revenu pour se nourrir, se loger et se vêtir (besoins de base). - - - Plus de trois ménages locataires sur dix déboursent 30 % ou plus de leur revenu annuel brut au logement (36,5 %), ce qui est similaire à ce qui est noté dans l ensemble du Québec (36,8 %) mais inférieur à la moyenne sherbrookoise (39,6 %). Par ailleurs, la proportion de locataires de l arrondissement allouant une telle part de leur budget à ce poste budgétaire a eu tendance à augmenter entre 2001 et 2011 (32,6 % à 36,5 %). - - - Propriétaires et locataires confondus, 19,7 % des personnes qui habitent seules consacrent 50 % ou plus de leur revenu annuel brut à se loger ce qui est semblable au pourcentage du Québec (19,9 %), mais inférieur à celui de l ensemble de la ville de Sherbrooke (21,5 %). - - - Comparativement à la moyenne de la Ville de Sherbrooke (626 $), le loyer brut moyen équivaut à 705 $ pour les locataires de Jacques-Cartier. Au Québec il est de 685 $. Entre 2001 et 2011, ces dépenses de logement auraient eu tendance à augmenter selon les déclarations des locataires de l arrondissement, passant de 519 $ à 705 $. Loyer brut : Correspond en fait au montant total moyen de tous les frais de logement payés chaque mois par les ménages locataires. Comprend le prix du loyer ainsi que les frais d'électricité, de chauffage et des services municipaux. - - - Des besoins de réparations majeures sont présents chez 4,5 % des logements de l arrondissement, comparativement à 7,2 % d entre eux à l échelle provinciale et 5 % à l échelle de la Ville de Sherbrooke. Dans ce cas-ci, il est question autant de logements occupés par leurs propriétaires que par des locataires. Réparations majeures : On considère qu il s agit de réparations majeures lorsque la plomberie ou l installation électrique est défectueuse, que la charpente des murs, des planchers ou des plafonds doit être réparée, etc. Arrondissement de Jacques-Cartier Ville de Sherbrooke 5/7

Faits saillants ENVIRONNEMENT - - - Dans l arrondissement, 6,3 % des travailleurs ont déclaré utiliser le transport en commun pour se rendre au travail. Au Québec, le transport en commun est privilégié par 13,3 % des personnes occupant un emploi. L INDICE DE DÉFAVORISATION SOCIALE ET MATÉRIELLE Les informations de cette section concernent les composantes de l indice de défavorisation sociale et matérielle développé à l Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Composantes matérielles 1. Le ratio emploi/population chez les 15 ans ou plus. 2. La proportion de personnes de 15 ans ou plus sans certificat ou diplôme d études secondaires. 3. Le revenu moyen* des personnes de 15 ans ou plus. * Le revenu moyen se définit comme la valeur en dollars obtenue en additionnant le revenu total déclaré par les personnes d un groupe d âge donné et en divisant cette somme par le nombre d individus faisant partie de ce groupe. Composantes sociales 1. La proportion de personnes de 15 ans ou plus vivant seules dans leur domicile. 2. La proportion de personnes de 15 ans ou plus séparées, divorcées ou veuves. 3. La proportion de familles monoparentales. Faits saillants INDICE DE DÉFAVORISATION MATÉRIELLE Deux des trois composantes de l indice de défavorisation matérielle avantagent l arrondissement comparativement au Québec : - - - la population de 15 ans ou plus sans diplôme ou certificat au secondaire (16,9 % c. 22,2 %); - - - le revenu moyen des personnes âgées de 15 ans ou plus (38 095 $ c. 36 352 $). Faits saillants INDICE DE DÉFAVORISATION SOCIALE Comparées à la province, deux des trois composantes de l indice de défavorisation sociale désavantagent l arrondissement : les personnes séparées, divorcées ou veuves (18,9 % c. 14,4 %); - - - ainsi que les personnes seules (24,5 % c. 16,9 %). - - - Entre 2006 et 2011, la proportion de personnes séparées, divorcées ou veuves a régressé dans l arrondissement (23,3 % à 18,9 %), tandis que la proportion de personnes seules y a légèrement progressé (23,3 % à 24,5 %). Par ailleurs, durant cette même période, la proportion de familles monoparentales n a presque pas changé sur ce territoire (17 % à 17,1 %). Arrondissement de Jacques-Cartier Ville de Sherbrooke 6/7

Faits saillants INDICE DE DÉFAVORISATION SOCIALE - - - Parmi les arrondissements de la Ville de Sherbrooke, Jacques-Cartier enregistre la plus forte proportion de personnes séparées, divorcées ou veuves de 15 ans ou plus (1 ER RANG/6). - - - En ménage privé, 38,4 % des personnes âgées de 65 ans ou plus de l arrondissement de Jacques- Cartier déclarent vivre seules en 2011. Au Québec, cette proportion était alors moins importante (30,4 %). Faits saillants INCAPACITÉ - - - L incapacité est définie ici à partir de deux questions du recensement de 2011, l une portant sur les difficultés rencontrées dans les activités de la vie quotidienne, l autre sur la réduction des activités pouvant être faites à la maison, au travail ou à l école. Selon cette définition, 9,4 % de la population âgée de moins de 65 ans déclare avoir au moins un type d incapacité. Cette proportion est assez comparable à celle observée à l échelle provinciale (10,1 %) et à celle de la Ville de Sherbrooke (10,5 %). Incapacité : Difficulté à entendre, à voir, à communiquer, à marcher, à monter un escalier, à se pencher, à apprendre ou à faire d'autres activités semblables, ou lorsque la quantité ou le genre d'activités (maison, travail, école, déplacements, loisirs) sont réduits en raison d'un état physique ou mental, ou d'un problème de santé. États physiques ou mentaux et problèmes de santé qui ont duré ou qui sont susceptibles de durer six mois ou plus. Pour les jeunes enfants, il faut inclure uniquement les incapacités ou les problèmes qui ont été diagnostiqués par un professionnel. Cet indicateur ne tient pas compte des gens vivant dans des ménages collectifs (ex. : CHSLD, hôpitaux, maisons de chambres). - - - Toujours selon cette même définition, 36,4 % des résidants de Jacques-Cartier âgés de 65 ans ou plus affirment être aux prises avec au moins une forme d incapacité, ce qui est similaire à ce qui est observé pour l ensemble du Québec (36,8 %). À la Ville de Sherbrooke, cette proportion atteint alors 38,7 %. Arrondissement de Jacques-Cartier Ville de Sherbrooke 7/7