Avis de la Coalition Solidarité Santé. Présenté à la sous-ministre adjointe du Ministère de la Santé et des Services Sociaux du Québec



Documents pareils
Droits et obligations des travailleurs et des employeurs

Le contrôle de la qualité des services

Certification des ressources d hébergement en toxicomanie ou en jeu pathologique

EXPERTISE DU RÉSEAU FADOQ EN MATIÈRE DE RÉSIDENCES POUR AÎNÉS... 2

PLAN D ACTION DE L AGENCE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DE LANAUDIÈRE À L ÉGARD DE L INTÉGRATION DES PERSONNES HANDICAPÉES

La mission et les résultats en chiffres pour

À retenir Ce qu en disent les acteurs communautaires

DEVENIR TUTEUR DANS LE MEILLEUR INTÉRÊT DE L ENFANT

POUR LES 50 ANS ET PLUS! Téléphone: / Site internet:

Consultation sur le référencement entre assureurs de dommages et carrossiers. Commentaires présentés à L Autorité des marchés financiers

Projet de loi n o 25 (2003, chapitre 21) Loi sur les agences de développement de réseaux locaux de services de santé et de services sociaux

L infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne (IPSPL) : Portrait des pratiques en UMF sur le territoire Abitibi-Témiscamingue

Pour avoir l assurance d être entendu et défendu

Conférence du RQCAA. Agression et violence contre les aînés. Présenté le 22 mars 2007 Au grand public À l observatoire Vieillissement et Société

PROPOSITIONS EN VUE DE LA TENUE DU CONGRÈS DE LA FSSS 2009 «POUR LE MEILLEUR ET POUR L AVENIR»

STATUTS DE L ASSOCIATION POUR L AMELIORATION DE LA QUALITE DE VIE ET LA PROMOTION DU SECTEUR TERTIAIRE EN VILLE DE LA CHAUX-DE-FONDS

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC)

BUREAU DU CONSEIL PRIVÉ. Vérification de la sécurité des technologies de l information (TI) Rapport final

Certification des résidences privées pour personnes âgées Orientation en vue de l adoption d un règlement relatif aux critères sociosanitaires

RECOMMANDATIONS PROPOSÉES

Vivre seul SUJETS DÉLICATS CONTEXTE

Mémoire sur le projet de loi n o 36, Loi sur la Banque de développement économique du Québec

Programme Transit. Visant à soutenir les apprentissages à la vie autonome des personnes adultes présentant une déficience intellectuelle

Réponse à la consultation de la Commission européenne concernant le cadre juridique actuel régissant le droit fondamental à la protection des données

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

RAPPORT D'ENQUÊTE SPÉCIALE DU PROTECTEUR DU CITOYEN: Gestion de la crise de listériose associée aux fromages québécois SOMMAIRE

Document d information n o 1 sur les pensions

CONSULTATION DU GROUPE DE TRAVAIL SUR

Bien vivre, dans les limites de notre planète

AVIS CONCERNANT LE SYSTÈME DE GESTION DES DEMANDES D ÉVALUATION DU BUREAU D ÉVALUATION MÉDICALE DU MINISTÈRE DU TRAVAIL DOSSIER

IFPI SUISSE. Statuts. Groupe national suisse de l IFPI, International Federation of the Phonographic Industry

REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

L assurance est là pour protéger votre famille... Voici comment RBC Banque Royale peut vous aider

Cadre de travail sur les relations avec les gouvernements et la défense des droits. Société canadienne de la sclérose en plaques

PLAN STRATÉGIQUE DE L AFANB

Conseil régional. Plan d action régional Outaouais

Préparez la retraite que vous voulez

Mémoire présenté par la Confédération des syndicats nationaux (CSN) à la Commission des finances publiques

Circulaire n 5051 du 04/11/2014

CONSTRUIRE ET VIVRE ENSEMBLE

Food Safety System Certification fssc 22000

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé

DESSAU ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE. Politique de Développement Durable

Synthèse Mon projet d emploi

Annexe au document intitulé Communication relative à certaines questions de politique concernant le Bureau de Procureur : renvois et communications

Exposé au Comité spécial sur les coopératives de la Chambre des communes 7 août 2012

Description du Service Service de suppression certifiée des données :

Canada. Bulletin d information. Réfugiés pris en charge par le gouvernement. Réinstallation des réfugiés au

STRUCTURES ORGANISATIONNELLES

L assurance est là pour protéger votre famille

Lignes directrices à l intention des praticiens

FISCALITÉ DES REVENUS DE PLACEMENT

CNAC. Appel à commentaires. Missions d examen. préparé par le Conseil des normes d audit et de certification

Pour le maintien de la cohésion et de la cohérence régionale

Les employés. de HP font des choses. exceptionnelles. HP Carrière exceptionnelle. Résultats exceptionnels.

Le Plan libéral pour les soins familiaux

Un de vos proches devient inapte

Résumé du Cadre stratégique anti-pauvreté des TNO

COLLOQUE ANNUEL DU CONSEIL DES SYNDICS DE FAILLITE

Planification des soins de longue durée Lorsqu il n est plus possible de recevoir des soins à domicile

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DU 27 AVRIL 2015

Les défis du mandat d une Équipe itinérante : prévenir les glissements

Nous sommes avec vous, au décès d un proche

Ministère de la Santé et des Services sociaux

Loi modifiant la Loi sur l assurance automobile

Observations sur l avant-projet de loi, Loi sur l aménagement durable du territoire et l urbanisme

Dans tous les secteurs de notre service, partout au Canada, voire à l échelle mondiale, les volumes de plaintes sont en hausse. En très forte hausse.

Un seul droit de la famille pour toutes les femmes.

Comment on le demande

Assurance soins de longue durée

Guide du bénéficiaire GUIDE DE PRÉSENTATION DES DEMANDES DE RÈGLEMENT AU TITRE DE L ASSURANCE VIE COLLECTIVE

Pour la prospérité : investissons dans le développement social du Québec

La prestation de compensation du handicap (PCH)

L ASSOCIATION DES TRAVAILLEURS SOCIAUX DU NOUVEAU-BRUNSWICK

Standards d accès, de continuité, de qualité, d efficacité et d efficience

La protection de vos données médicales chez l assureur

Bilan de l an 1 de SOMMAIRE RAPPORT DU COMITÉ AVISEUR DE SOLIDARITÉ JEUNESSE

mission Le conflit des «gars de Lapalme»,

L Info assurance médicaments présente les positions de la Régie de l assurance maladie du Québec sur différents sujets se rapportant à la Loi sur l

Était également présente Angèle Germain, directrice générale/secrétaire-trésorière.

Régime à cotisation déterminée. On sait ce qu on met dedans; ce qu on retirera à la retraite dépend du rendement.

Mme Françoise Charbonneau, commissaire, est absente.

Objet : Commentaires de la FCEI sur le projet de Règlement d application de la Loi sur les entreprises de services monétaires et

Écologie, démocratie et participation

Préavis n 10/14 au Conseil communal

La Loi sur l aide aux personnes et aux familles

il n y a pas d avertisseur de fumée sans feu Les avertisseurs de fumée sont-ils vraiment efficaces? «Oui : ils diminuent

Séminaire d information pour les particuliers. Renseignements relatifs aux personnes handicapées

DONS, D HOSPITALITÉ. Lignes directrices 1. mai 2012 COMMISSAIRE À L ÉTHIQUE ET À LA DÉONTOLOGIE

Dans les faits, Mabe a déclaré elle-même la faillite, sans qu un ou plusieurs créanciers l aient forcé à le faire.

INSPECTION PROFESSIONNELLE

Médicaments en vente libre : considérations pour la pratique de la physiothérapie

Fiche d information à l intention des parents. Volet 2 Les options résidentielles

Chapitre 7 Ministère du Développement des ressources humaines / Andersen Consulting

Politique de déplacement des bénéficiaires La présente politique inclut entre autres les deux documents suivants :

Ce que tous les Canadiens âgés devraient savoir au sujet de la. planification financière. planification financière ISSD-043(1)-05-10

LE CONTENU DES MODALITÉS DE SERVICE

COMMENT LA PENSION DE RETRAITE EST-ELLE CALCULÉE ACTUELLEMENT?

GUIDE D INFORMATION OUVERTURE D UNE RÉSIDENCE POUR PERSONNES ÂGÉES

GRAP. dans l émergence d entreprises d économie sociale en Estrie

Transcription:

Avis de la Coalition Solidarité Santé Présenté à la sous-ministre adjointe du Ministère de la Santé et des Services Sociaux du Québec Orientations du Ministère de la Santé et des Services Sociaux en vue de l adoption d un règlement relatif aux critères sociosanitaires devant servir à la certification de conformité des résidences pour personnes âgées Février 2006

Introduction Tout en approuvant la décision du gouvernement de vouloir enfin réglementer les résidences privées pour personnes âgées, la Coalition Solidarité Santé déplore que le processus de consultation sur les critères se fasse rapidement et que les organisations ont eu peu de temps pour s y préparer. De plus, une consultation plus large permettrait certainement d avoir l opinion et l expertise de nombreuses personnes et groupes. Nous vous présentons sommairement nos remarques aux orientations déposées parle ministère de la Santé et des Services Sociaux. Nous croyons que la certification des résidences privées ne peut être vu de façon indépendante de toute la situation des personnes âgées en perte d autonomie et des décisions politiques prises quant aux actions et aux investissements dans le réseau public de la santé et des services sociaux. La question de l hébergement est capitale pour l avenir, et nous ne pouvons laisser simplement le marché prendre une place plus importante du fait qu il y a une régulation de l État. Même si ce n est pas la place ici de faire ce débat, nous devrons nous pencher sérieusement si toute la question des services à domicile, de l hébergement des personnes en perte d autonomie et de la place des CHSLD. Présentation de la Coalition Solidarité santé La Coalition Solidarité Santé regroupe 52 organisations syndicales, communautaires, religieuses et des comités de citoyennes et citoyens. Depuis sa fondation en 1991, les actions de la Coalition ont toujours été motivées par la défense du droit à la santé pour l'ensemble de la population québécoise et ce, sans égard au statut ou au revenu des citoyennes et des citoyens. 2

Depuis sa création, la Coalition Solidarité Santé défend le respect des grands principes qui ont conduit à la mise sur pied de ce système: le caractère public, la gratuité, l'accessibilité, l'universalité et l'intégralité. Ces assises sont celles que l on retrouve dans la Loi canadienne de la santé et dans le Pacte relatif aux droits sociaux, économiques et culturels, signé par le Québec, en 1976, dont l article 12 porte sur le droit à la santé. En janvier 2000, la Coalition adoptait son Manifeste pour la sauvegarde d un système public de santé et de services sociaux (voir annexe 1). La Coalition Solidarité Santé demeure encore aujourd'hui le principal lieu d'échanges et d'information intersyndical et communautaire sur les enjeux entourant le système public de santé et de services sociaux. Critères objectifs : La Coalition Solidarité Santé accueille favorablement la certification de conformité obligatoire pour les résidences privées pour personnes âgées. En effet, il est grand temps que le Ministère s assure d un suivi plus serré de ces résidences, qui nous le savons n offrent pas toutes une qualité de vie et de salubrité aux résidents. Une fois cela dit, nous nous questionnons sérieusement sur les catégories de résidences (nombre de résidents, nombre de chambres, ) et aussi sur l autonomie des personnes qui y sont référées ou qui décident d aller y vivre. Autant les critères que le projet de règlement ne mentionnent de façon précise quelles résidences seront touchées par la certification. Il est clair que pour la Coalition, seules les personnes autonomes ou en très légère perte d autonomie devraient avoir accès à ce type de résidences. Pour la moindre perte d autonomie, les soins à la personne devraient être donnés par le personnel du 3

CSSS et les personnes doivent être hébergées dans un centre de longue durée reconnu. Selon nous, il faut d abord donner la priorité au développement des services à domicile publics, gratuits et accessibles pour que les personnes en perte d autonomie puissent continuer à vivre dans la résidence de leur choix le plus longtemps possible. Il est toujours nécessaire de continuer à développer des places en CHSLD et de travailler à l amélioration des conditions de vie dans ces établissements pour qu ils soient des milieux de vie stimulants et humains. La Coalition tient à mentionner aussi que la certification de conformité aura un sens si : - la réglementation prévoit des inspections régulières; - des amendes importantes sont prévues par règlement pour les résidences non conformes; - que s il y a fermeture de la résidence pour non conformité, les personnes aînées puissent être relogées dans le secteur public ou un lieu de leur choix et ce avec un préavis raisonnable; À la lecture des critères objectifs proposés, la Coalition se pose des questions pour certains d entre eux. Le critère 1.5 ne précise pas la formation exigée des personnes qui assumeront les quarts de travail dans les résidences, si ce n est d avoir une formation à jour en réanimation, en premiers soins et en déplacement des personnes. Une formation plus poussée serait peut-être plus opportune, comme pouvoir reconnaître et évaluer très tôt les signes de perte d autonomie, de dépression, de perte de mémoire, etc. Pour le critère 1.7, nous tenons à mentionner que le protocole d intervention en cas d une éclosion de maladies infectieuses devrait être basé sur ce qui existe déjà dans le milieu médical, et la personne responsable de la résidence devrait 4

avoir reçu une explication en cas consiste ce protocole. Également, au moindre signe de contagion possible, la personne infectée devrait être envoyée dans un centre hospitalier pour ne pas propager la maladie aux autres résidents. Règles de pratiques : La règle 2.2 ne précise pas qui peut donner cet acte professionnel et à quelles conditions. Est-ce qu une prescription pour les moyens mécaniques et chimiques ne devrait-elle pas être obligatoire et donnée par un professionnel de la santé? Mais poser cette question en amène une autre. Lorsque la personne nécessite ce type d intervention et qu une surveillance accrue, si ce n est en tout temps est requise, il est possible que la résidence ne soit plus l endroit adéquat pour sa sécurité et son bien-être. Nous ne sommes pas d accord que des actes médicaux soient posés par des personnes non professionnelles et reconnues pour le faire, et nous nous inquiétons grandement de la capacité de plusieurs résidences de pourvoir assurer une surveillance adéquate 24/7 auprès d une ou une résident-e. L ajout que nous ferions au critère 2.5 est de s assurer qu en cas de roulement de personnel, les consignes soient bien transmises pour les diètes spéciales ou l administration de la nourriture aux résidents. Nous pensons au cas de M. Guimont, rapporté dans le rapport d enquête du coroner M e Catherine Rudel- Tessier, où celui-ci avait besoin que sa nourriture soit mise en purée afin de pouvoir l ingérer sans conséquence. Pour la Coalition, la règle 2.7 devrait précisée qui donne les soins. Tous les services touchant l aide à la personne et les soins médicaux doivent être donnés par le personnel du CSSS. La règle 2.9 est problématique selon nous. La notion de soins invasifs n est pas définie et de plus aucune exigence en termes de formation du personnel n est 5

mentionnée. Selon nous, les soins à la personne doivent être donnés par le personnel formé du réseau public. Si la personne hébergée en résidence privée nécessite une assistance quotidienne que ce soit pour s habiller, se laver, et ainsi de suite, c est qu elle est considérée non autonome. Elle ne devrait peutêtre pas se retrouver dans une telle résidence. La seule condition où elle pourrait continuer à y résider, selon nous, serait qu elle reçoive les services du CSSS en nombre suffisant. Commentaires généraux Lorsqu il est question de s occuper de personnes, de leur offrir un milieu de vie sécuritaire, adéquat et stimulant, on ne peut laisser l improvisation et n importe qui ouvrir une résidence rivée pour personnes âgées. On ne parle pas ici d un simple commerce avec des règles de conformité de bâtiment et d incendie, mais bien de personnes qui vivent en promiscuité avec d autres 24 heures durant et souvent pour des années. Toutes les résidences privées doivent obtenir un certificat de conformité. L alinea 3 de l article 346.0.6 de la loi modifiant la Loi sur les services de santé et les services sociaux et d autres dispositions législatives, stipule que des catégories de résidences peuvent être exclues de l application de certains critères sociosanitaires. Aucune précision quant aux catégories de résidences et le motif d une telle exclusion n est faite. Les résidences ne peuvent se limiter à répondre seulement aux besoins vitaux des personnes âgées, elles doivent être aussi un milieu de vie agréable et stimulant. Nous reprenons ici les propos de Me Rudel-Tessier : «Les interventions du personnel se limitent trop souvent au minimum vital : même lorsque les personnes âgées sont nourries, blanchies et logées convenablement (ce qui n est pas toujours le cas, on l a vu), à peu près aucune activité ne leur est 6

offerte, leur corps et leur esprit ne sont pas stimulés. L état du résidant ne peut dès lors que se dégrader de façon important et accélérée» 1. Conclusion La Coalition Solidarité Santé souhaite que ce processus de consultation résulte rapidement à une certification obligatoire et adéquate des résidences privées pour personnes âgées. Il est grand temps qu un contrôle de la part du ministère de la Santé et des Services Sociaux se fasse afin de ne plus entendre et voir des cas d abus, de négligence et de décès révélés de temps en temps part les médias, et qui sont, à notre avis, que la pointe de l iceberg de la vraie situation au Québec. Cela étant dit, il ne faudrait pas que la certification des résidences soit le prétexte pour combler le vide entre le domicile et les CHSLD. La volonté du gouvernement de procéder à une plus grande désinstitutionnalisation des personnes âgées et ne plus vouloir ouvrir des places en soins de longue durée publiques a permis à ce type de résidences d augmenter rapidement. D ailleurs, le plan d action des aînés en perte d autonomie 2005-2010 du gouvernement, favorise une plus grande prise en charge de la communauté que ce soit les proches aidants, les groupes communautaires et le secteur privé. Depuis plusieurs années, la Coalition demande des investissements pour les services à domicile. Avec des services à domicile adéquats et suffisants offerts par le réseau public, les personnes en perte d autonomie pourraient avoir le choix de rester chez elles ou de choisir un autre lieu de résidence. Ce qui est clair pour nous, indépendamment du lieu d hébergement, tous les soins à la personne doivent être donnés par les services publics. Nous ne serions vous recommander de lire attentivement le rapport de M e Rudel- Tessier. Nous faisons nôtre la plupart de ses recommandations. 1 Me Catherine Rudel-Tessier, Coroner (novembre 2005), Rapport d enquête sur les causes et circonstances des décès de Mme Irène Murphy, de Mme Gisèle Bolduc, de Mme Lucia Lefebvre et de M. Henri Guimont. 7

Pour conclure, la Coalition Solidarité Santé demande que des fonds soient investis pour les services à domicile, qu un contrôle rigoureux soit fait pour les résidences qui seront certifiées et des places d hébergement dans le réseau public soient développées. 8