FORMATIONS E X P E R T S NOUVEAU musiques actuelles et politiques publiques 2011 ac t ART CULTURE TRANSMISSION
les 14 et 15 mars 2011 Paris Comment initier un projet d équipement de pratiques des musiques actuelles Richard Franco : expert en développement territorial dans le domaine des politiques publiques des musiques actuelles. David Demange : chef de projet du Moloco, l espace musiques actuelles du Pays de Montbéliard. Estelle Rivoire : chargée de projet. Ce séminaire entend à la fois identifier la pluralité de contextes territoriaux soumis à des attentes en matière de pratiques des musiques actuelles et présenter de manière détaillée et pragmatique le déroulé d une réflexion/action jusqu à la réalisation d un lieu, quel qu il soit. Poser la question «comment» relève ici du mode d emploi. Quelles erreurs éviter? Quelle stratégie mettre en œuvre dans une période ou l argent public fait défaut? En d autres termes, ce séminaire a pour objectif principal de transmettre des clés de compréhension sur la méthodologie des initiatives à prendre en fonction de spécificités territoriales précises et variées. 1 ère journée : trois parties ponctueront cette journée. La première sera consacrée au territoire et à son observation : objectifs et enjeux, méthodologie, conditions de sa réalisation. La deuxième identifiera et détaillera les études à accomplir pour amener les responsables locaux à prendre des décisions et donc définir une politique publique. Enfin, la troisième partie sera consacrée aux mises en gardes : quelle(s) priorité(s) pour quel(s) objectif(s) de politique(s) publique(s)? L échelle d un projet ou les moyens de son fonctionnement. 2 ème journée : deux études de cas dans des contextes territoriaux différents. Celui de la Communauté d Agglomération du Pays de Montbéliard, au sein duquel une offre artistique et culturelle avec ses positionnements d acteurs et ses concurrences potentielles est une réalité ayant conduit l agglomération à faire évoluer sa politique culturelle et le cadre territorial de celle-ci. Celui de l Ardèche dans lequel après quinze ans d existence trois associations ont décidé de renforcer leur coopération en s engageant dans la mise en œuvre d une SMAC adaptée aux spécificités d un département rural Élus, cadres et agents territoriaux des services culturel, technique, politique de la ville, jeunesse Acteurs des musiques actuelles (directeurs, chefs de projet, administrateurs ) 2
les 4 et 5 avril 2011 - Paris Pourquoi un élu local est-il amené à mettre en place une politique publique dans le domaine des musiques actuelles? Marie-Thérèse François-Poncet : ancienne élue à la Culture (Ville d Agen), vice-présidente d honneur de la FNCC, membre de l Observatoire des Politiques Culturelles. Richard Franco : expert en développement territorial dans le domaine des politiques publiques des musiques actuelles. Michel Morineau : adjoint à la Culture de la Ville d Auxerre. Jean-Paul Rodet : vice-président du Conseil général de l Ain. C est la question de la légitimité de l intervention publique dans ce champ artistique et donc les enjeux de l inscription de ces musiques dans les politiques locales qui sont au cœur de ces deux journées. Force est de constater que cette légitimité est loin d être acquise, même si de plus en plus de collectivités ont, ces dernières années, marqué leur intérêt pour les musiques actuelles et leurs pratiques. Au-delà des repères essentiels d ordre politique qui seront déclinés, cette question de légitimité sera l occasion d aborder la responsabilité de l élu local face à une inégalité sociale qui s accroît et stigmatise davantage les disparités entre les populations, dont leur accès aux pratiques artistiques et à la culture. Les politiques culturelles dans nos villes ont encore plus de sens aujourd hui qu hier et les musiques actuelles y ont toute leur place. 1 ère journée : interventions conjuguées de Marie-Thérèse François-Poncet et de Richard Franco autour du sens politique de l intervention (de l engagement, plutôt) de l Élu dans un domaine encore délicat à aborder et davantage à légitimer. Une journée sans tabou qui entend à partir des enjeux de politiques publiques des musiques actuelles secouer nombre de dogmes : culture - jeunesse - société - générations - vie sociale - développement territorial - intégration - éducation 2 ème journée : témoignage de deux élus ayant su prendre des décisions politiques, puis porter un projet et enfin accompagner son intégration dans son tissu urbain. Michel Morineau, adjoint à la Culture de la Ville d Auxerre, et Jean-Paul Rodet, actuellement premier vice-président du Conseil Général de l Ain. Élus des collectivités locales et de leurs regroupements. 3
les 6 et 7 juin 2011 Paris Choix du site d implantation pour un équipement de musiques actuelles : quel cadre global de réflexion engager? Caroline Gerber : directrice de l ADEF (Association des Études Foncières), urbaniste. François Meunier : directeur du cabinet Attitudes Urbaines, architecte-programmiste et urbaniste. Julien Sullerot : ingénieur acousticien au sein du cabinet AVA. Jean Perrin : DAC Ville de Reims. Grégory Jurado : chef de projet SMAC de Charleville-Mézières. L objectif de ce séminaire n est pas d opérer un choix entre l implantation en centre ville ou celle en périphérie. A priori, il n y a pas de bonne ou de mauvaise implantation. Il y a un projet d équipement à élaborer à partir d objectifs de politiques publiques dont les enjeux importent quant au choix de sa future implantation. Les enjeux artistiques et culturels notamment, mais pas seulement. Car force est de constater que les équipements de type scènes de musiques actuelles sont aussi (surtout?) des lieux de vie, notamment pour les populations à dominante jeune. Les enjeux d ordre urbain semblent donc déterminants. Quelle réflexion engager? Quel cheminement opérer pour inscrire cette réflexion dans une démarche qui interpelle l ensemble des enjeux politiques d un projet d équipement de musiques actuelles? 1 ère journée : à la suite d un rappel par Caroline Gerber sur l évolution des stratégies des conquêtes urbaines depuis les trente dernières années, François Meunier identifiera le cheminement puis la réflexion relative à l implantation d un équipement de pratiques musicales de type SMAC. Les enjeux de cette implantation étant à confronter aux objectifs urbains auxquels l équipement devra répondre. 2 ème journée : deux études de cas d implantation en périphérie d un centre ville. La première dans une préfecture régionale : Reims. La deuxième en banlieue parisienne, à Chelles. Pour l une et l autre il s agira de vérifier l impact territorial des deux équipements et leur rapport aux publics et usagers. Élus, cadres et agents territoriaux. Professionnels du cadre bâti : urbanistes programmistes, architectes, CAUE, acousticiens. Acteurs des musiques actuelles : chefs de projet, responsables centres de ressources 4
les 6 et 7 avril 2011 Paris Les équipements publics dédiés aux musiques actuelles : de quelles économies s agit-il? Grégory Jurado : chef de projet SMAC de Charleville-Mézières, président de l association MAPP. Gérald Chabaud : directeur de la Cartonnerie, à Reims. Michel Ducroux : économiste de la construction (MDETC). L'objectif de ce séminaire est d'aborder la question des équipements publics dédiés aux musiques actuelles sous l'angle économique. Ces équipements n ayant pas les mêmes objectifs en termes de politiques publiques, leur économie diffère. Pour une part non négligeable d entre eux, un positionnement alternatif ni «tout public» ni «tout privé» est avéré. Entre sphère marchande (achats de spectacle et de prestations, bar, billetterie ) et intervention publique (projet culturel, politique tarifaire ), il s'agit de conjuguer réalités économiques et vocations artistiques, culturelles et sociales dans le cadre d'une politique publique. L économie d un projet est également celle de son bâti. Qu entend-on par économie de la construction? Quelles conséquences économiques les politiques d ordre environnemental peuvent-elles avoir sur ce type d ouvrage? 1 ère journée : pendant cette journée, Grégory Jurado va s atteler à positionner le rôle des «acteurs» des musiques dites actuelles dans la triple dimension politique, axiologique et économique afin de mieux appréhender leur environnement sociétal, les enjeux et les problématiques de leur «secteur». Une sorte d approche géopolitique mettant en scène politiques publiques de la culture, industries culturelles et diversité des initiatives. 2 ème journée : dans un premier temps, Gérald Chabaud nous présentera comment le directeur d une SMAC prend en compte la pluralité des économies dans l élaboration d un projet artistique et culturel comme celui de la Cartonnerie. Puis, Michel Ducroux nous rappellera que l économie d un équipement culturel est également celle de son bâti. En d autres termes, comment comprendre et gérer cette économie, qui plus est à l heure du développement durable? Élus, cadres et agents territoriaux. Professionnels du cadre bâti : programmistes, architectes, CAUE, économistes de la construction. Professionnels de l ingénierie culturelle et économique. Acteurs des musiques actuelles : chefs de projet, directeurs ou personnels administratifs 5
Les 22 et 23 mars Paris Comment choisir le mode de gestion d un équipement public dédié aux pratiques des musiques actuelles Fabrice Thuriot : juriste, ingénieur d études au Centre de Recherche sur la Décentralisation Territoriale (CRDT). Gérald Chabaud : directeur de la Cartonnerie, à Reims. Grégory Jurado : chef de projet SMAC de Charleville-Mézières. Charlotte Donnadieu : directrice de la Nef, à Angoulême. Longtemps ignorés pour ne pas faire injure au monde des arts et de la culture, les modes de gestion font dorénavant partie des réflexions engagées préalablement à la création des équipements culturels. Parmi ces derniers, ceux dédiés aux pratiques des musiques actuelles interpellent. Leur économie se déclinant au pluriel, d une part, et les caractéristiques des pratiques musicales, d autre part, incitent les collectivités locales à privilégier une gestion plus ou moins autonome. Les expériences de gestion conduites ici ou là permettent de mieux appréhender les spécificités de chacune et d en identifier leurs avantages et leurs inconvénients. Mais il ne sera jamais trop répété que chaque situation doit s appréhender dans son contexte local, regroupant à la fois des enjeux de politiques publiques, une «culture maison» en termes de modes de gestion et une histoire mettant en scène nombre d acteurs locaux. 1 ère journée : Fabrice Thuriot dressera un tableau complet sur les modes de gestion possibles et leur mise en œuvre (procédures calendrier). L après-midi, première étude de cas : Grégory Jurado présentera les avantages et les inconvénients du fonctionnement d un lieu de création-répétition, de formation et de diffusion en régie directe. 2 ème journée : deux autres directeurs viendront présenter leur diagnostic sur le mode de gestion et le fonctionnement de leur établissement. Le premier dans le cadre d une régie personnalisée de type EPL (Etablissement Public Local) : La Cartonnerie, à Reims. Le second, dans le cadre d une délégation de service public : La Nef, à Angoulême. Élus, cadres et agents territoriaux. Professionnels de l ingénierie culturelle, programmistes. Acteurs des musiques actuelles : chefs de projet, directeurs ou personnels administratifs, responsables de centres de ressources 6
en attente d une nouvelle date La Clef (Saint-Germain-En-Laye) La scénographie des équipements de musiques actuelles : des études initiales jusqu à la mise en œuvre des ouvrages 1 jour I 400 euros Intervenant-formateur Gérard Fleury : architecte-scénographe. A contrario du théâtre, le recours à un scénographe est récent dans les équipements de type SMAC. Ou commence leur intervention du côté de la maîtrise d ouvrage ou auprès de la maîtrise d œuvre? Dans quelles conditions et quelle en est l étendue? Cette journée sera l occasion de signifier et de caractériser les exigences d une scénographie spécifique à ces équipements. C est dans la nouvelle salle de spectacle de la CLEF (à Saint-Germain-En-Laye) que Gérard Fleury accompagné des personnels techniques de ce haut lieu de musiques actuelles nous fera passer d une réflexion théorique à une mise en pratique immédiate. Déroulé de la journée : les rôles du scénographe dans une démarche de construction. Réglementation ERP, volumétrie des SMAC. L organisation spatiale technique et artistique spécifiques. Régies son et lumière. Accueil des publics : debout, assis, assis/debout et modularité de la jauge. Modularité du rapport scène-salle. Machinerie. Serrurerie scénique. Éclairages scéniques. Sonorisation et audiovisuel. Studios de répétition Agents territoriaux. Professionnels du cadre bâti : scénographes, programmistes, architectes. Acteurs des musiques actuelles : directeurs techniques, techniciens son et lumière. 7
Bulletin d inscription À retourner à : ACT Service Inscriptions 11, rue des Olivettes BP 41805 44018 Nantes Cedex 1 Fax : 02 40 84 01 32 Participant Nom : Prénom : Fonction : Nom de la structure : Adresse : ac t FORMATIONS E X P E R T S Code postal : Ville : Tél. : E-mail : Je désire m inscrire sur la/les formation(s) suivante(s) : Initier un projet d équipement de pratiques des musiques actuelles Mettre en place une politique publique dans le domaine des musiques actuelles Choisir le site d implantation pour un équipement de musiques actuelles Équipements publics dédiés aux musiques actuelles : de quelles économies s agit-il? Choisir le mode de gestion d un équipement public dédié aux pratiques de musiques actuelles La scénographie des équipements de musiques actuelles Tarif pour l ensemble des formations : 2 000 400 Cachet de l employeur Date : Signature :