En Mouvement Vol. 17, no. 3 Février 2015 Mot de la présidente Bonjour, La relâche arrive à grands pas. N oubliez pas de bien vous reposer car le printemps sera des plus chauds. Nos moyens de pression iront en augmentant autant en nombre qu en intensité. Profitez de cette semaine pour relaxer et, pourquoi pas, ne rien faire, flâner. Il faut savoir s arrêter pour mieux repartir. Bonne relâche! Francine Lussier, présidente
L hiver est froid, mais les dernières offres patronales ont su faire bouillir de colère plusieurs d entre nous. En effet, il est insultant, voire même inquiétant, de constater que nos dirigeants ne semblent pas comprendre la lourdeur de la tâche ainsi que les contraintes grandissantes auxquelles ont à faire face les enseignantes et enseignants jour après jour. De plus, par ricochet, certaines demandes, dont celle d augmenter les ratios d élèves, auront des effets dévastateurs sur la qualité de l éducation et, par le fait même, sur plusieurs élèves. À cet effet, le gouvernement semble complètement indifférent aux différentes études qui, à quelques exceptions près, confirment les bienfaits des diminutions du nombre des élèves dans les classes depuis quelques années. De plus, dans ses propositions, le gouvernement demande toujours plus de souplesse dans la gestion de la tâche, par contre, il semble faire preuve d une rigidité inébranlable sur les augmentations salariales qui sont de 3 % étalées sur les cinq prochaines années. Pour toutes ces mauvaises raisons, nous devrons nous mobiliser en grand nombre afin de nous faire entendre d une même voix. Concrètement, la première action (la pétition) est déjà réalisée et nous avons recueilli plus de 1500 signatures. La prochaine action intitulée «Thermo-tâche» vous parviendra sous peu. Parallèlement, différentes actions de sensibilisation ont eu lieu dernièrement. Une délégation de la FSE, dont une dizaine de membres du SERM, a fait une manifestation éclair devant les bureaux du MELS à Montréal le 28 janvier dernier. Vous pouvez d ailleurs voir la photo sur la première page de La Presse du 17 février dernier. D autres événements du genre sont à prévoir très prochainement. Soyez attentif au cours des prochaines semaines, il y aura intensification de la mobilisation. N hésitez pas à consulter votre déléguée syndicale ou délégué syndical ou la ou le responsable école de la mobilisation. Dans le cas où il n y aurait ni l un ni l autre et que seriez intéressé à vous impliquer, communiquez avec nous, tous les personnes volontaires sont bienvenues. N hésitez pas à consulter notre site et notre page Facebook. Jean-Louis Bray, secrétaire-trésorier Responsable de la mobilisation
Journée de la femme Souper conférence 25 février 2015 Nous vous rappelons le souper conférence pour souligner la Journée de la femme qui se déroulera le mercredi 25 février prochain à compter de 17 h au bureau du SERM. Vous aurez le plaisir d entendre Mme Pascale Wilhelmy vous entretenir de ses expériences vécues ainsi que des moyens pour arriver à réaliser vos rêves. Le Collectif 8 mars, Huguette Latulippe/Promotion inc. Illustration : Virginie Egger Les épinglettes sont arrivées et sont en vente au coût de 3 $ chacune. Si vous désirez vous en procurer une, vous devez remettre le montant total de votre commande à la personne déléguée syndicale de votre école ou encore vous la procurer lors du souper conférence, s il en reste. Lucie Durocher, vice-présidente Responsable du comité de la condition des femmes Soirée reconnaissance pour les enseignantes et enseignants associés Le comité de la formation pratique a fait parvenir une invitation pour une soirée de reconnaissance auprès des enseignantes et enseignants associés, laquelle aura lieu le jeudi 5 février 2015. Lors de cette soirée, 165 enseignantes et enseignants associés auront le plaisir d entendre M. Carol Allain les entretenir sur le choc des générations. Je tiens à remercier les enseignantes et enseignants qui ont répondu à l appel. C est une première initiative de ce genre et le comité compte bien continuer dans ce type d activités. Lucie Durocher, vice-présidente
Assurances et impôts Il est possible, et ce, aux deux paliers de gouvernement, d obtenir un allègement fiscal sous forme de crédit d impôt pour frais médicaux. Ce crédit est accessible pour les particuliers qui ont engagé des frais médicaux importants pour eux-mêmes, leur personne conjointe ou leurs personnes à charge. À titre de participante ou de participant à un régime collectif d assurance, vous pouvez inclure à vos dépenses en soins médicaux les primes que vous avez payées à l égard d une assurance maladie privée. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter : Fédéral : http ://www.cra-arc.gc.ca/f/pub/tg/rc4064/rc4064-14f.pdf Provincial : http ://www.revenuquebec.ca/documents/fr/publications/in/in-130(2014-10).pdf Lors de la production des déclarations de revenus, il est intéressant d avoir le relevé des primes ainsi que le relevé des prestations d assurance maladie et de soins dentaires pour l année concernée, soit 2014. Voici de quelle manière vous pouvez vous les procurer selon votre statut au cours de l année 2014. Si vous êtes une employée ou un employé Relevé de primes Pour les personnes qui ont été à l emploi toute l année concernée, le montant des primes admissible au calcul de la déduction pour frais médicaux des rapports d impôt devrait apparaître sur les feuillets d impôt fournis par l employeur. Les personnes qui ont été absentes du travail en cours d année et qui ont payé les primes légalement admissibles à une déduction directement à SSQ pour leur période d absence ont reçu un relevé de primes par la poste pour ladite période. Cependant, on se rappelle que le Relevé 1 et le feuillet T4 émis par leur employeur feront état des primes payées par prélèvement sur leur paie, s il y a lieu. Jean-Louis Bray, secrétaire-trésorier
S i v o u s d é t e n e z u n e a u t o r i s a t i o n p r o v i s o i r e : Assurez-vous de débuter vos démarches de renouvellement à temps pour la mise à jour de la liste de priorité a u 1 er m a i. Vos documents doivent parvenir à la commission scolaire avant cette date. N attendez pas un avis de la commission scolaire. Pour toutes questions, communiquez avec Francine Lussier ou Valérie Doyon. P.S. La commission scolaire nous a avertis qu elle ne fera aucun rappel comme par les années passées. Occupez-vous de renouveler dans les délais car cela peut avoir une incidence sur la radiation de votre nom sur la liste de rappel. Francine Lussier, présidente Valérie Doyon, vice-présidente Sarah Archambault, conseillère S i v o u s s o u h a i t e z a j o u t e r u n e C A P A C I T É à v o t r e d o s s i e r : Votre demande et les documents pertinents doivent être transmis à la commission scolaire avant la mise à jour de la liste de priorité. Cette mise à jour se fait une seule fois par année, soit le 1 er mai au secteur jeune (5-1.14 de l Entente locale). Pour toutes questions, communiquez avec Francine Lussier ou Valérie Doyon. Francine Lussier, présidente Valérie Doyon, vice-présidente Sarah Archambault, conseillère
Comment se passe une négociation? Voici un texte extrait du site : www.fse.qc.net qui explique bien le processus de négociation que l on vit et vivra prochainement. «La Fédération des syndicats de l enseignement (FSE-CSQ) négocie auprès du gouvernement et des représentantes et représentants patronaux des commissions scolaires les conditions de travail des quelque 60 000 enseignantes et enseignants qu elle représente. Pour ce faire, les 35 syndicats locaux qui composent la FSE jouent un rôle de premier plan, en lui assurant un lien direct et permanent avec les membres. Grâce à un processus de consultation, la FSE peut s instruire des besoins spécifiques à chacun des milieux, et ainsi porter leurs revendications auprès du gouvernement. Toutes les positions défendues par la FSE sont adoptées à la suite d un processus démocratique. Elles doivent être votées à la majorité, même si le consensus est d abord recherché. Lors des rondes de négociations nationales, la plateforme de revendications est le fruit d une vaste consultation dans les milieux. Cette façon de procéder est très exigeante, mais elle permet de mieux connaître et de défendre les intérêts des membres. La FSE négocie donc auprès des représentantes et représentants patronaux les matières dites «sectorielles», qui sont propres au personnel enseignant. On peut penser ici à tout ce qui touche les conditions d enseignement : ratios maître-élèves, services aux élèves en difficulté, temps de travail des enseignantes et enseignants, etc. Le rôle de la CSQ La CSQ reçoit, de ses fédérations, le mandat de négocier en leur nom les matières qui sont communes à l ensemble des salariées et salariés du secteur public. On nomme généralement ces matières «intersectorielles». Traditionnellement, ces matières sont : les salaires, la retraite, les droits parentaux et les disparités régionales. C est le Conseil général des négociations (CGN), où chaque fédération du secteur public est représentée par son instance décisionnelle en négociation, qui adopte la demande qui sera présentée à la partie patronale et qui, ultimement, adopte le règlement sur les matières intersectorielles. Les alliances syndicales Toutefois, comme la négociation porte sur des sujets qui touchent, de façon identique, toutes les catégories de personnel du secteur public, il y a un net avantage à favoriser l harmonisation des demandes entre le plus grand nombre d organisations syndicales possible afin d augmenter le rapport de force devant le Conseil du trésor.
Au cours de l histoire des négociations au Québec, il est arrivé, exceptionnellement, que la CSQ ne fasse partie d aucune coalition intersyndicale et qu elle agisse seule, auprès du Conseil du trésor, pour négocier les matières intersectorielles. Toutefois, la formule la plus présente a été celle d un front commun des trois principales centrales syndicales : la CSQ, la FTQ et la CSN. Lors de la ronde de négociations de 2009-2010, le plus grand front commun de l histoire a été créé. Il était composé du SISP-N (regroupant la CSQ, le SFPQ, le SPGQ, l APTS et la FIQ), de la CSN et de la FTQ. La présence d un front commun impose une coordination et une harmonisation constantes : consultation des membres, détermination des revendications, choix des compromis, application d un plan d action, adoption des éléments d une entente. L équipe de négociation du front commun joue, auprès des responsables politiques des organisations et auprès du Conseil du trésor, le même rôle que celui tenu par une équipe de négociation d une fédération auprès de ses instances décisionnelles et auprès du Comité patronal de négociation (CPN) dans le cadre des négociations sectorielles. Le CGN, quant à lui, a un rôle semblable à celui joué par l instance décisionnelle d une fédération.» En espérant que cette information vous aide à mieux comprendre les étapes qui suivront lors des négociations. N hésitez pas à appeler au SERM ou à consulter votre déléguée syndicale ou délégué syndical si vous avez des questions. Les gains de la FSE On entend souvent que ça ne donne pas grand-chose de se mobiliser. Il peut être difficile parfois de motiver les troupes à se battre pour obtenir des gains, et ce, encore plus en ces temps d austérité. Voici un petit survol, tiré du site www.fse.qc.net, concernant les gains de notre fédération depuis les années 90. Au Québec, le syndicalisme enseignant possède une riche histoire de plus de 75 ans. Connue sous son nom actuel depuis 1998, la Fédération des syndicats de l enseignement (FSE) a exercé, au cours des 26 dernières années, une influence déterminante dans de nombreux dossiers. Les années 1990 Ces années ont été marquées par d importants gains dans la lutte contre la précarité en enseignement : 1) la création des listes de priorité d emploi pour l obtention de contrats à temps partiel, ainsi que l obligation d utiliser ces mêmes listes pour l octroi de contrats à temps plein; 2) la Fédération a aussi négocié et obtenu la création de plus de 1000 nouveaux postes à temps plein à la formation générale des adultes et à la formation professionnelle.
Les années 2000 Le début des années 2000 a été marqué par le règlement sur l équité salariale, qui a permis un rehaussement significatif de la rémunération du personnel enseignant. La FSE a aussi obtenu : 1) la création d environ 4000 postes d enseignantes et d enseignants à temps plein, grâce à la diminution du nombre d élèves par groupe et à l instauration de la maternelle à temps plein; 2) les rondes de négociations entreprises par la FSE ont permis de garantir davantage de services aux élèves handicapés ou en difficulté d adaptation ou d apprentissage (EHDAA). Au total, la FSE a obtenu plus de 100 millions de dollars de façon récurrente pour l ajout de ressources aux élèves en difficulté. Cette somme colossale a notamment permis l ajout de personnes-ressources en orthopédagogie et en enseignement ainsi que l ajout de services de soutien à la composition de la classe. Depuis la signature de la plus récente Entente nationale, la FSE accorde une attention particulière aux plaintes portées contre le personnel enseignant. Elle a aussi défendu les intérêts de ses membres et des élèves du Québec dans plusieurs dossiers d actualité, comme l enseignement intensif de l anglais, la maternelle 4 ans à temps plein en milieu défavorisé et l entrée progressive au préscolaire, pour ne nommer que ceux-là. L année scolaire 2014-2015 en sera une de négociation nationale. Dans le contexte actuel où les compressions et les mesures d austérité se multiplient, la FSE entend mobiliser ses membres pour défendre la qualité de notre système d éducation publique et, bien entendu, les conditions de travail des enseignantes et enseignants. Soyez donc à l affût et mobilisez-vous car il est faux de dire que ça ne nous donnera rien. «Le pessimiste se plaint du vent, l optimiste espère qu il va changer et le réaliste ajuste ses voiles.» William Arthur Ward
Les médias sociaux évoluent à une vitesse fulgurante depuis plus de 10 ans. Et depuis ce temps, les employeurs tentent de saisir dans quelle mesure ils peuvent contrôler ce que leurs employés publient sur les médias sociaux pour protéger leur réputation ou la confidentialité de certaines informations. Dans le cadre d un contrat de travail, certaines obligations incombent au salarié et limite sa liberté d expression. Principalement, la salariée ou le salarié a une obligation de loyauté envers son employeur, il doit être honnête à l égard de celui-ci et ne doit pas nuire à sa réputation ni dévoiler d informations confidentielles en lien avec son emploi. Ces obligations s appliquent même lorsque l employée ou l employé agit alors qu il n est pas au travail. Le danger des médias sociaux est lié au fait que la frontière entre la vie privée et l information devenue publique est très facile à franchir. Cette culture de partage en temps réel de notre vécu et de nos émotions brouille aussi les limites de ce qui est acceptable et de la civilité. Nous nous exprimons parfois librement et spontanément sans mesurer l impact réel ou le nombre et la qualité des lecteurs potentiels. On pourrait croire que publier sur les médias sociaux équivaut à partager un moment entre amis dans son salon, il en est tout autrement. «Une personne qui détient un compte Facebook permet à ses amis et aux amis de ses amis [et ainsi de suite] de prendre connaissance de ses commentaires. ( ) Nous sommes donc loin du caractère privé du profil de cette personne et des commentaires qu elle émet.» Landry c. Provigo Québec Inc, 2011 QCCLP 1802 (C.L.P.) La liberté d expression n est donc pas absolue. Des propos inappropriés affichés sur Internet pourront, dans certains contextes, motiver des mesures disciplinaires pouvant aller jusqu au congédiement. Demandez-vous si vos propos nuisent à la réputation de l employeur (direction, autres membres du personnel, cadres, commissaires, ministère de l Éducation, etc ). Demandez-vous si les propos révèlent de l information confidentielle en lien avec votre travail. Demandez-vous si les propos affectent votre milieu de travail. Demandez-vous si les propos peuvent heurter une ou un collègue ou une ou un élève. Demandez-vous si les propos sont compatibles avec le rôle de modèle de l enseignant dans la société. Et finalement, relisez-vous!!! Facebook, Twitter, médias sociaux Loyauté et liberté d expression Sources : «Loyauté, vie privée et liberté d expression dans un environnement numérique», BERNAROCHE, Patrick L., publié le 7 novembre 2013, http://www.canadianemploymentpensionlaw.com; art. 2088 du Code civil du Québec. Sarah Archambault, conseillère
Lise Pedneault, B.A.A., Pl. Fin. Directrice, Développement des affaires Planificatrice financière et représentante en épargne collective pour Desjardins Cabinet de services financiers inc. 514 351-7295, poste 1025 1 877 442-EDUC (3382) Cellulaire: 514 609-9045 Télécopieur : 514 351-1268 Siège social 9405, rue Sherbrooke Est Bureau 2500 Montréal (Québec) H1L 6P3 www.desjardins.com/caisseeducation REER ou CELI? Quel régime d épargne vous convient le mieux : le REER ou le CELI? Peut-être les deux? Cliquez ici pour découvrir le produit qui vous convient le mieux! Cette année, vous avez jusqu au 2 mars 2015 pour cotiser à votre REER pour l année fiscale 2014. Vous avez besoin de conseils? Téléphonez-nous au 1 877 442-EDUC (3382)! «Sème une pensée, tu récolteras un acte; sème un acte, tu récolteras une habitude; sème une habitude, tu récolteras un caractère; sème un caractère, tu récolteras une destinée.» Dalaï lama