La politique financière restrictive a toujours la cote



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Transcription:

La politique financière restrictive a toujours la cote L essentiel en bref sur le moniteur financier 00 Le moniteur financier se définit comme un système d information qui apporte, à un rythme annuel, des éclairages fiables sur des questions importantes de politique financière vues par des citoyennes et citoyens suisses. Il est réalisé par l institut de recherche gfs.bern pour le compte d economiesuisse, l organisation faîtière de l économie suisse. Évaluation du frein à l endettement Sept ans après son introduction, le frein à l endettement reste très populaire auprès des citoyens suisses : au total, % des sondés soutiennent plus ou moins fermement son maintien et % seulement souhaitent sa suppression. Le frein à l endettement bénéficie d un large soutien dans tous les camps politiques, toutes les tranches de revenu et toutes les régions linguistiques. Près des deux tiers des citoyens estiment en outre que cet instrument a fait ses preuves. Cependant, ils sont autant à considérer qu il ne peut éviter une nouvelle augmentation des dettes de la Confédération. Graphique Opinion sur le frein à l endettement «Depuis 00, il existe un frein à l'endettement au niveau fédéral. Depuis, les dépenses et les recettes fédérales doivent s équilibrer sur le long terme; des variations à court terme étant toutefois permises. Ce dispositif doit éviter l'apparition de nouvelles dettes. On entend souvent différents points de vue à propos du frein à l'endettement. Je vais à présent vous lire quelques uns de ces points de vue et vous me direz, pour chacun d'entre eux, si vous êtes entièrement d accord, plutôt d accord, plutôt pas d accord ou pas d accord du tout.» en % des citoyens Le frein à l endettement doit être maintenu. Le frein à l endettement ne peut pas empêcher l augmentation des dettes fédérales. Le frein à l endettement a fait ses preuves. Le frein à l endettement doit être aboli. Entièrement d accord Plutôt d accord Ne sait pas / pas de réponse Plutôt pas d accord Pas du tout d accord gfs.bern, Moniteur financier mai 00 (N = 000 environ) Le ressenti de la charge fiscale La majorité des citoyens sondés ( %) estiment que, pour le budget de leur ménage, les prélèvements fiscaux ne représentent pas un problème du tout ou seulement un problème plutôt petit. L acquittement des impôts constitue, par contre, un grand problème pour 0 % des citoyens et un très grand problème pour % d entre eux. On constate qu au fil du temps, le nombre de plaintes relatives au poids des prélèvements fiscaux a continuellement diminué : il y

a deux ans, une majorité des personnes sondées les considéraient encore comme un grand problème. Graphique Charge fiscale «Que représente pour votre budget familial les prélèvements fiscaux de la Confédération, du canton et de la commue? Un très grand problème, un problème plutôt grand, un problème plutôt petit, pas un problème du tout?» 0 Un grand problème 0 Un problème plutôt grand Ne sait pas/pas de réponse Un problème plutôt petit 0 Pas un problème du tout 00 00 00 gfs.bern, Moniteur financier, mai 00 (N = 000 environ) Il faut noter toutefois que la perception subjective de la charge fiscale varie fortement d une région linguistique et d un canton à un autre. La carte de la Suisse ci-dessus, qui présente les résultats par cantons, révèle les différences entre les régions linguistiques pour ce qui concerne le ressenti de la charge fiscale. Les citoyens des cantons en rouge, soit le Jura, Vaud et Genève, se plaignent davantage que la moyenne de la charge fiscale. Les plaintes sont dans la moyenne dans les cantons indiqués en orange et moins fréquentes que la moyenne dans ceux colorés en bleu, soit Argovie, Soleure, Thurgovie, Lucerne, Zoug et la région de Suisse centrale (ici : OW, NW, SZ, GL, UR).

Graphique Rapport prestations étatiques / impôts versés «L un dans l autre, recevez-vous plutôt davantage en retour, environ autant ou plutôt moins en prestations par rapport à ce que vous avez payé en impôts et à vos dépenses?» 0 0 Ne sait pas / Pas de réponse 0 0 Plutôt moins 0 0 0 0 00000000000 0000 0000 Plus ou moins pareil Plutôt plus gfs - zh, Finances publiques UNIVOX, -000, gfs.bern, Moniteur financier, mai 00 (N = 000 environ) En ce qui concerne le rapport entre impôts et prestations, il suscite le scepticisme chez % des citoyens interrogés. Ce groupe de personnes est d avis qu il reçoit moins de prestations de la part de l État que ce qui correspondrait aux impôts et taxes versés. En revanche, une part de la population presque aussi importante, 0 %, estime que le rapport entre les prestations étatiques et l effort fiscal est équilibré. Les réponses à cette question varient peu au fil des ans, même s il y a souvent des fluctuations à court terme, ce qui est le cas cette année. Ces fluctuations indiquent une opinion légèrement plus positive que l an passé dans la mesure où la part des personnes qui tirent un bilan défavorable a reculé de cinq points de pourcentage. Les priorités en cas de déficit ou d excédent budgétaire de l État Les citoyens attachent toujours beaucoup d importance à la discipline budgétaire. Dans l éventualité d un déficit budgétaire, la grande majorité des citoyens pense que l État doit en priorité réduire ses dépenses. Seulement % des sondés sont favorables à un endettement supplémentaire de l État et seulement % souhaitent que les impôts soient relevés dans une telle situation.

Graphique Stratégie en cas de déficit budgétaire «À votre avis, que devrait-on faire en premier lieu lorsque le budget de l État est déficitaire? Devrait-on en premier lieu 0 Ne sait pas/ Pas de réponse Augmenter les impôts? Diminuer les dépenses? Augmenter l endettement?» 00 00 00 00 00 00 00 gfs.bern, Moniteur financier, mai 00 (N = 000 environ) La stratégie à adopter en cas d excédent budgétaire est un peu moins claire : % des sondés privilégient la diminution de l endettement, tandis qu un tiers d entre eux préconisent des réductions d impôts. Il est clair par contre que l augmentation des dépenses n est pas une option ; seuls % des citoyens ont fait ce choix. Graphique Stratégie en cas d'excédent budgétaire «À votre avis, que devrait-on faire en premier lieu lorsque le budget de l État est excédentaire? Devrait-on en premier lieu... Ne sait pas / pas de réponse Augmenter les dépenses? Baisser les impôts? Diminuer l endettement?» 00 00 00 00 00 00 00 gfs.bern, Moniteur financier, mai 00 (N = 000 environ)

Évaluation des stratégies générales de politique financière Les citoyens suisses sont toujours largement unanimes en ce qui concerne la stratégie générale de politique financière. Par rapport à ces dernières années, on constate même un renforcement du consensus selon lequel les augmentations d impôts ne sont pas opportunes et qu il convient au contraire de baisser les impôts et les taxes. Comme l an dernier, une grande majorité des citoyens interrogés, %, sont d accord avec l affirmation selon laquelle les tâches en cours doivent être accomplies de manière optimale sans nouvelles recettes. Une majorité presque aussi étendue des citoyens, %, considère qu il faut baisser en même temps les impôts et les dépenses publiques. Cette option, qui avait perdu du terrain l an dernier, remporte à nouveau autant de succès qu en 00. 0 % des citoyens admettraient même que l État commence par baisser les impôts pour accroître la pression en vue d une diminution des dépenses. Au cours des trois dernières années, cette stratégie de politique financière restrictive a rencontré un succès en constante augmentation. Par rapport à 00, elle a gagné points de pourcentage. Graphique Stratégie budgétaire «Les impôts servent à financer les dépenses publiques. Si l État effectue davantage de dépenses qu il ne perçoit de recettes, il en résulte un déficit, s il perçoit davantage de recettes qu il n effectue de dépenses, il enregistre un excédent. Je vais vous lire quelques stratégies que l on peut appliquer en la matière. Veuillez me dire pour chacune si vous l'approuvez entièrement, plutôt, plutôt pas ou pas du tout?» très ou plutôt favorables à la stratégie 0 0 0 Résoudre les tâches de manière optimale Baisser les impôts et les dépenses S attaquer à de nouvelles tâches Baisser d abord les impôts S attaquer à de nouvelles tâches et augmenter les impôts 00 00 00 00 00 00 00 gfs.bern, Moniteur financier, mai 00 (N = 000 environ) En conséquence, la petite minorité de citoyens qui estiment que l État doit s attaquer à de nouvelles tâches, même si cela engendre une augmentation des impôts a perdu, un peu plus de terrain. À l heure actuelle, % des sondés préconisent cette stratégie, alors que % la rejettent. La proportion de citoyens qui souhaitent que l État s attaque à de nouvelles tâches et augmente les impôts en même temps compte encore moins de partisans ( %). Graphique

Stratégie budgétaire : Nouvelles tâches «Les impôts servent à financer les dépenses publiques. Si l'état effectue plus de dépenses qu il ne perçoit de recettes, il en résulte un déficit, s il perçoit plus de recettes qu il n effectue de dépenses, il enregistre un excédent. Dites-moi si vous êtes entièrement d accord, plutôt d accord, plutôt pas d'accord ou pas du tout d'accord avec la stratégie proposée.» «S attaquer à de nouvelles tâches même si cela engendre une hausse d impôt» 0 00 00 00 00 00 00 gfs.bern, Moniteur financier, mai 00, (N= 000 environ) ) Pas du tout d accord Plutôt pas d accord Ne sait pas / pas de réponse Plutôt d accord Entièrement d accord Stratégie budgétaire: Nouvelles tâches et hausses d impôts «Les impôts servent à financer les dépenses publiques. Si l Etat effectue plus de dépenses qu il ne perçoit de recettes, il en résulte un déficit, s il perçoit plus de recettes qu il n effectue de dépenses, il enregistre un excédent. Dites-moi si vous êtes entièrement d accord, plutôt d accord, plutôt pas d accord ou pas du tout d accord avec la stratégie proposée.» «S attaquer à de nouvelles tâches et augmenter les impôts» Pas du tout d accord Plutôt pas d accord 0 0 0 0 00 00 00 00 00 00 gfs.bern, Moniteur financier, mai 00 (N = 000 environ) Ne sait pas / pas de réponse Plutôt d accord Entièrement d accord Économies et dépenses par domaines Les salaires des fonctionnaires, l asile et l armée sont les trois domaines dans lesquels la majorité des citoyens interrogés interviendraient pour réduire les dépenses publiques. Aucun des domaines passés en revue n a par contre réuni une majorité de voix pour une augmentation des dépenses.

Graphique Évaluation des tâches publiques «Je vais vous citer quelques domaines dans lesquels l État dépense de l argent. Veuillez me dire si vous économiseriez davantage, dépenseriez autant qu aujourd hui ou si vous dépenseriez davantage.» Salaires des fonctionnaires 0 Asile Armée 0 Service diplomatique 0 Aide au développement Construction des routes Sport Infrastructures (poste, énergie, etc.) AI Culture 0 Économiser plus Dépenser autant qu aujourd hui Dépenser plus Ne sait pas / pas de réponse gfs.bern, Moniteur financier, mai 00 (N = 00) Évaluation des tâches publiques «Je vais vous citer quelques domaines dans lesquels l État dépense de l'argent. Veuillez me dire si vous économiseriez davantage, dépenseriez autant qu aujourd hui ou si vous dépenseriez davantage.» Tribunaux 0 Police Environnement, aménagement du territoire 0 Santé publique Agriculture Transports publics Régions périphériques 0 Recherche Formation 0 0 AVS Économiser plus Dépenser autant qu aujourd hui Dépenser plus Ne sait pas / pas de réponse gfs.bern, Moniteur - financier, mai 00 (N = 00) Par rapport à l an dernier, la proportion de sondés favorables à une baisse des dépenses a légèrement diminué. Cela concerne avant tout les tribunaux ( points de pourcentage), la construction de routes ( points de pourcentage) et la police ( points de pourcentage). La propension de la population à réduire les dépenses a toutefois augmenté dans certains domaines. Cela concerne en particulier les salaires des fonctionnaires (+0 points de pourcentage) et dans une moindre mesure la formation (+ points de pourcentage) ainsi que la recherche et les régions périphériques (+ points de pourcentage). Évaluation de la crédibilité des acteurs en matière de politique financière et fiscale Aux yeux de la majorité des personnes interrogées, le citoyen lambda («des gens comme vous et moi») constitue la meilleure référence pour les questions de politique financière et fiscale. Ainsi, % des sondés jugent leurs concitoyens crédibles. Viennent ensuite les représentants du camp bourgeois comme les employeurs et l Union suisse des arts et métiers, dont les compétences sont appréciées par % des sondés au total. Presque autant de citoyens interrogés accordent le même crédit au Conseil fédéral ( %) et au Parlement ( %). Ils sont suivis des directeurs cantonaux des finances ( %), du chef du Département fédéral des finances Hans-Rudolf Merz, en légère perte de vitesse, qui devancent légèrement economiesuisse ( %) et les experts financiers ( %). Les syndicats, quant à eux, ont remporté % des suffrages. À l exception de l UDC qui est le seul parti à être encore considéré comme crédible pour les questions de politique financière par une majorité des sondés ( %), les partis politiques se situent encore plus bas dans le classement.

Graphique Crédibilité des acteurs de la politique financière et fiscale «Je vais vous citer quelques acteurs et vous allez me dire si vous estimez qu ils sont très crédibles, plutôt crédibles, plutôt pas crédibles, pas du tout crédibles en ce qui concerne les questions de politique financière et fiscale. Si vous ne connaissez pas l un des acteurs dites-le moi tout simplement.» Citoyen lambda 0 Employeurs 0 Union suisse des arts et métiers Conseil fédéral Parlement Directeurs cantonaux des finances Conseiller fédéral Hans-Rudolf Merz 0 Très crédibles Plutôt crédibles Ne sait pas / pas de réponse Plutôt crédibles Pas du tout crédibles Ne connaît pas l acteur gfs.bern, Moniteur financier, mai 00 (N = 00) Crédibilité des acteurs de la politique financière et fiscale «Je vais vous citer quelques acteurs et vous allez me dire si vous estimez qu'ils sont très crédibles, plutôt crédibles, plutôt pas crédibles ou pas crédibles du tout en ce qui concerne -. les questions de politique financière et fiscale. Si vous ne connaissez pas l un des acteurs dites-le-moi tout simplement.» economiesuisse UDC 0 Experts financiers 0 Syndicats PRD PDC Verts PS 0 Très crédibles Plutôt crédibles Ne sait pas / pas de réponse Plutôt pas crédibles Pas du tout crédibles Ne connaît pas l acteur gfs.bern, Moniteur financier, mai 00 (N = 00) Par rapport à 00, ce sont surtout les autorités politiques nationales, les directeurs cantonaux des finances et les experts financiers qui ont gagné en crédibilité. Les perdants de l année sont les syndicats. Ils ont perdu 0 points de pourcentage alors qu ils avaient encore le vent en poupe au début de la crise financière. Le PS et les Verts sont considérés comme les acteurs les moins crédibles.

La méthode Le moniteur financier 00 se fonde sur une enquête représentative menée auprès de 00 électeurs suisses par gfs.bern sur mandat d economiesuisse. Les entretiens ont été réalisés en tête-à-tête entre le avril et le mai 00. L échantillon a été constitué dans les trois régions linguistiques sur la base de quotas. Le choix des personnes sondées tient compte du sexe et de l âge afin de respecter la structure démographique constatée lors du recensement de l an 000. Les résultats sont représentatifs des électeurs helvétiques.