Mise en œuvre du projet de la Certification par Unités s en Communauté française aise de Belgique Kurssystem und modulare Förderung in der Sekundarschule Séminaire en vue d une réforme de l enseignement secondaire en région germanophone M. Descamps Eupen, octobre 2012 Objectifs et plan de la présentation 1. Répondre à trois questions : Le contexte : pourquoi la CPU? les objectifs : pour quoi la CPU? Les formes du dispositif : comment? 2. Evoquer les questions qui se posent : les formes de la CPU en alternance, la place des stages, l intégration et l organisation des cours de la formation commune, les modalités de la remédiation et de l évaluation 3. Une première évaluation du dispositif : différents outils. 2
Qu est-ce que la CPU? La certification par unités d acquis d apprentissage(cpu) désigne un dispositif organisant la certification des savoirs, aptitudes et compétences professionnels en unités, qui sont des ensembles cohérents d acquis susceptibles d être évalués et validés. Il s agit d un projet de la Ministre de l Enseignement obligatoire et de Promotion sociale en Fédération Wallonie-Bruxelles qui s inscrit dans un dispositif très completde refondation de l enseignement qualifiant. Ce plan de refondation vise àtraiter les problèmes de fond observés de longue date dans l enseignement qualifiant de la Fédération Wallonie-Bruxelles et se donne comme objectifs: l orientation positive vers l enseignement qualifiant pour que celui-ci devienne le plus souvent possible un choix positif, la revalorisation des métiers techniques et des filières qui y mènent, la lutte contre l abandon scolaire prématuré qui laisse de trop nombreux jeunes sans certification de fin de secondaire et nourrit le noyau dur du chômage. 3 Pourquoi la CPU? Quels sont les problèmes de fond de l enseignement qualifiant? L obligation de se prononcer chaque année sur la réussite ou l échec de l élève, avec, dans ce dernier cas comme seule possibilité, le redoublement ou la réorientation. En cas de redoublement, l élève doit présenter ànouveau tous les cours et s il quitte l école, il perd tous ses acquis. La démotivation, et peut-être le chômage par manque de qualification, le guettent. Quant àla réorientation, elle est bien souvent perçue comme une relégation. Regardons ensemble quelques tableaux tirédes Indicateurs du service de pilotage de l AGERS et du service des statistiques de l ETNIC. 4
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Historique de la certification Enseignement secondaire ordinaire professionnel en FWB Certification en 6e année Pourcentages d obtention du CQ6 Années scolaires 2004-2005 à 2009-2010 Service des Statistiques Année 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Nbre élèves ayant obtenu le CQ6 285 313 289 321 287 270 Total élèves 435 461 415 414 389 376 Année 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Nbre élèves ayant obtenu le CQ6 459 435 491 470 490 524 Total élèves 633 589 668 686 722 762 9 Historique de la certification Enseignement secondaire ordinaire technique en FWB Certification en 6e année Pourcentages d obtention du CQ6 Années scolaires 2004-2005 à 2009-2010 Service des Statistiques Année 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Nbre élèves ayant obtenu le CQ6 129 156 148 142 130 110 Total élèves 197 234 210 213 204 168 Année 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Nbre élèves ayant obtenu le CQ6 301 236 288 305 391 350 Total élèves 405 412 442 451 499 503 10
L enseignement qualifiant est donc vécu comme un enseignement de relégation Il n attire pas d emblée. L orientation vers l EQ est souvent forcée. L orientation vers l EQ est socio-économiquement déterminée. Les choix d option sont souvent paradoxaux. Le redoublement, le retard scolaire et l abandon scolaire sont excessifs. L EQ est confrontéàun triple défi : métier diplôme enseignement supérieur. L EQ est organisé sur un mode sélectif. Les métiers dits «manuels»n ont pas la cote. Le monde de l entreprise se plaint du manque de main-d œuvre qualifiée. Etc 11 Pour quoi la CPU? Avoir une approche systémique : cibler un endroit du système tout en envisageant les tenants et les aboutissants. S inscrire dans le cadre des politiques européennes d «apprentissage tout au long de la vie»: La CPU intègre les nouveaux outils européens: - Le cadre européen des certifications (EQF) - Le système d accumulation et de transfert de points de crédit dans l enseignement et la formation professionnels (ECVET) - L assurance qualité(eqavet) - L Europass. La CPU crée des passerelles et des parcours de formation. Développer l approche «métier». Travailler l identité du qualifiant et développer sa culture. 12
Europe 2020 strategy: 3 tools www.cpu.cfwb.be 13 ECVET Context B Context A Assessment of LO Enregistrement des acquis Validation of LO Recognition of LO Accumulation www.cpu.cfwb.be 14
Focus on the functions to implement Learning pathway System A System B Validationof assessment and Recognition LO Transfert of LO Assessment of learning outcomes Accumulationof LO to awards a qualification www.cpu.cfwb.be 15 Les formes du dispositif CPU : ses choix Proposer une structure d enseignement àla fois plus exigeante dans ses finalités et plus souple dans son organisation : le découpage en unités d acquis d apprentissage Construire le projet avec les partenaires sur la base d un accord de principe 3e degrépour avoir des profils métiers Dans les filières technique et professionnelle Dans des métiers masculins et féminins Dans des secteurs variés et porteurs 16
Les formes du dispositif CPU : ses choix Pour sept options dans trois secteurs (plein exercice et alternance): - technicien/technicienne de l'automobile (TQ) - mécanicien /mécanicienne automobile (P) - esthéticien/ esthéticienne (TQ) - coiffeur/coiffeuse (P) - animateur/animatrice socio-culturel(le) (TQ) (en attente) - hôtelier-restaurateur/hôtelière-restauratrice (TQ) (en attente) - restaurateur/restauratrice (P) (en attente) En 2012-2013, quatre options en expérimentation 17 Les formes du dispositif CPU : ses choix Rassembler les forces vives et les ressources du système d enseignement : Partenariat étroit avec le Service Francophone des Métiers et des Qualifications (SFMQ) Une méthodologie en commun : profil du métier et profil de la formation, une vision européenne de la compétence, un modèle de référentiel Un langage commun : acquis d apprentissage, unitéd acquis d apprentissage, savoirs, aptitudes, compétences Utilisation des ressources des réseaux Des experts disciplinaires et pédagogiques Un appui institutionnel des Pouvoirs organisateurs Collaboration avec les secteurs professionnels Des ressources financières et d expertise Participation active de l inspection Soutien logistique de l administration Association des syndicats de l enseignement 18
Mise en œuvre de la réforme 2010 Préparation de la réforme / Conception de référentiels et des outils 2012 Mise en œuvre élargie à un nouveau métier et à toutes les écoles 2011 Mise en œuvre progressive dans les écoles 2013 Mise en œuvre de la nouvelle certification 19 Modalités de l expérimentation et entrée en phase organique Année scolaire 2011 2012 Année scolaire 2012 2013 Année scolaire 2013 2014 Phase expérimentale Phase expérimentale Phase organique Options concernées Mécanicien/ne automobile Technicien/ne de l automobile Esthéticien/ne Options concernées Mécanicien/ne automobile Technicien/ne de l automobile Esthéticien/ne Coiffeur/Coiffeuse Choix des modalités d application des référentiels Modalitéunique expérimentaux Adoption des découpages en UAA et des standards Soit en modalité1: d évaluation des référentiels expérimentaux Utilisation des standards d évaluation dans les épreuves du schéma de passation Soit en modalité2: Adoption des découpages en UAA et des standards d évaluation des référentiels expérimentaux Documents administratifs et pédagogiques Référentiels expérimentaux Sanction des études (A.R. 84) Application de la réglementation en vigueur et commune àtous les élèves de l enseignement qualifiant Documents administratifs et pédagogiques Référentiels expérimentaux ProjetM O Dossier d apprentissage Attestation de validation de l UAA dans le cadre expérimental Sanction des études (A.R. 84) Application de la réglementation en vigueur et commune àtous les élèves de l enseignement qualifiant Options concernées Mécanicien/ne automobile Technicien/ne de l automobile Esthéticien/ne Coiffeur/Coiffeuse D autres options éventuelles Mise en œuvre des profils de certification définis par le Gouvernement Documents administratifs et pédagogiques Profils de certification PlanM O Dossier d apprentissage Attestation de validation de l UAA Rapport de compétences Passeport CPU Sanction des études (A.R.84) Application de la nouvelle réglementation spécifique aux options «CPU» 20
Mise en œuvre sur le terrain Au 1 er septembre 2011, la CPU est implantée dans tous les établissements qui organisaient une des options suivantes du 3ème degré technique ou professionnel : Mécanicien(ne) automobile, qualification professionnelle Technicien(ne) de l automobile, qualification technique Esthéticien(ne), qualification technique Selon deux modalités : Soit l établissement ne change rien. Il reçoit le matériel de la CPU et réfléchit aux modalités de mise en œuvre pour l année suivante. Il s engage uniquement àrecourir aux standards d évaluation pour les épreuves du schéma de passation et il prépare son projet de mise en œuvre. Soit l établissement adopte le nouveau profil du référentiel expérimental et le met en œuvre en adaptant son organisation aux unités, en respectant les indications temporelles données et en adoptant les standards d évaluation, dans le respect de la sanction des études en vigueur pour l ensemble des élèves. Il est ànoter que presque 50% des établissements ont choisi la modalité2, ce qui est un succès remarquable et démontre le bien-fondé du projet. 21 Mise en œuvre sur le terrain A partir du 1 er septembre 2012, une nouvelle année d expérimentation est accordée aux mêmes écoles, mais avec l obligation d adopter le nouveau découpage et de délivrer après chacune des épreuves de fin d unités, une attestation de validation d acquis d apprentissage. Une nouvelle option est ajoutée: Coiffeur (coiffeuse) qualification professionnelle A partir du 1 er septembre 2013, la CPU entrera dans sa phase organique pour tous les élèves inscrits en cinquième année dans toutes les options qui auront un profil de certification (profils de formation du SFMQ adoptés par l enseignement). 22
Quelques chiffres Les quatre options en CPU au 15/01/2012 Options Ecoles Elèves 5e Elèves 6e Coiffeur 56 999 733 Mécanicien auto Technicien auto Cefas : 14 Cefas : 14 25 Aucun cefa 61 548 395 240 169 Esthéticien 23 Aucun cefa 543 455 23 Assurer la sécurité juridique de l expérimentation Un cadre sûr : Un DÉCRET votéle 12 juillet 2012 Dont le premier chapitre présente le dispositif par une série de définitions, par l explicitation des mécanismes de l apprentissage et de la nouvelle certification, par la présentation d outils pédagogiques et administratifs nouveaux (dossier d apprentissage de l élève, passeport CPU, attestation de validation des compétences, plan de mise en œuvre), par la fixation des règles de développement de la CPU dans le futur en lien avec les institutions existantes : SFMQ, Conseils généraux, Commission de pilotage Dont les chapitres suivants précisent les dispositions modificatives 24
Comment la CPU s organise-t-elle? La CPU s organise s de la façon suivante : MOTIVATION et TRANSPARENCE L élève parcourt 5 ou 6 unités de compétence au cours de ses deux années d études. Ces unités sont appelées «Unités d acquis d apprentissage»(uaa) et correspondent aux savoirs, aptitudes et compétences que l élève doit maîtriser au terme de sa formation. L acquis d apprentissage désigne ce qu un élève sait, comprend, est capable de réaliser au terme d un processus d apprentissage. Les objectifs qu il doit atteindre sont ainsi plus concrets, mieux définis, dans des délais plus courts, tout en étant mieux adaptés aux exigences du milieu professionnel. 25 Dans les métiers de l automobile Effectuer les opérations de maintenance de base SAVOIRS APTITUDES COMPETENCES Identification des principaux éléments d'un véhicule automobile. Interprétation d'une fiche de travail. Examen visuel de l'ensemble du véhicule. Graissage et lubrification. Identification des fluides. Identification et fonctionnement des systèmes de freinage. Identification des éléments à remplacer (pièces d'usure courante). Identification des pneumatiques. Utilisation des appareils de démontage des pneus et d'équilibrage des roues. Utilisation d'un appareil de lecture de codes défauts en vue de la réinitialisation des témoins d'entretien. Principe, raccordement, contrôle et mise en charge d'une batterie d'accumulateurs. Manipulation des appareils de mesure (multimètre, pince ampère métrique, réfractomètre ). Contrôler l'état du véhicule. Vidanger et remplacer les fluides (moteur). Contrôler et ajuster les niveaux. Remplacer les consommables. Monter, réparer ou remplacer les pneus. Équilibrer les roues. Remplacer les éléments simples. Initialiser les témoins d'entretien. Compléter la fiche de travail et transmettre l'information. En référence à la fiche de travail, effectuer les opérations de maintenance de base et soumettre la fiche complétée à son responsable. 26
En esthétique Prendre en charge le client, accueillir, installer, prendre congé SAVOIRS APTITUDES COMPETENCES La description et l exploitation de comportements (verbaux et non-verbaux), de règles de communication adaptés aux différents types de clientèle et aux différentes situations (accueil, écoute, questionnement, reformulation, négociation ). Les éléments favorisant une ambiance appropriée aux différents services, au bienêtre du client. Les techniques et matériels d installation du client. Recevoir le client en appliquant les règles de politesse et de courtoisie. S occuper du vestiaire du client et lui fournir la tenue de soins appropriée. Installer et assurer le confort, la protection du client en appliquant les règles d hygiène, de sécurité, d ergonomie et de manutention. Accueillir et installer le client pour les soins basiques du visage, les épilations et le maquillage de jour correctif en appliquant le règlement général du travail et le règlement en vigueur sur le lieu de travail. 27 En coiffure Déterminer les techniques à mettre en place, réaliser l analyse préalable ou diagnostic de shampooings et soins spécifiques, coloration, décoloration (mèches) d oxydation SAVOIRS APTITUDES COMPETENCES Les techniques de communication et de comportements adaptés aux situations de diagnostic de shampooings et soins spécifiques, coloration / décoloration (mèches) d oxydation.( ) L examen du cuir chevelu et des cheveux ( ) La couleur : définition et attributs (teinte, saturation, valeur) ( ) Les types, formes cosmétologiques, principaux composants de base ( ) La chronologie des différents services à réaliser ( ) Les techniques de coloration d oxydation (éclaircissante, superéclaircissante) complète, partielle et/ou mèches, de prépigmentation ou pré-coloration ( ) Appliquer les techniques d observation (par la vue, le toucher). Sur base d une fiche-diagnostic, poser les questions utiles et déterminer les caractéristiques du cuir chevelu ( ), des cheveux ( ) S informer des tendances de la mode, de l évolution des techniques, matériels et produits de shampooings et soins spécifiques, coloration / décoloration (mèches) d oxydation. Proposer, négocier une prise en charge répondant aux besoins et attentes du client ; utiliser des croquis, photos, revues si nécessaire. Sélectionner les techniques, matériels, produits appropriés de shampooings et soins spécifiques, coloration / décoloration (mèches) d oxydation Justifier ses choix sur base des liens entre résultats d examen, besoins et souhaits du client, tendances de la mode, caractéristiques des techniques, matériels, produits sélectionnés, en utilisant une terminologie professionnelle adaptée. Poser un diagnostic pour déterminer les produits et les techniques spécifiques à utiliser osur base des techniques d observation osur base d un questionnaire type et d une fiche diagnostic. 28
Comment la CPU s organise-t-elle? La CPU s organise s de la façon suivante : PROMOUVOIR LA REUSSITE Chaque unitépeut être acquise indépendamment des autres et la réussite sera validée lorsque l ensemble des unités auront été acquises. Le redoublement est interdit (sauf très rares cas exceptionnels). La remédiation est au cœur du dispositif: elle est mise en place dès que l élève rencontre des difficultés. Une année complémentaire (C3D) conçue comme un programme individualiséde remédiation est organisée pour les élèves qui auront encore des lacunes en fin de 6 ème année. 29 Comment la CPU s organise-t-elle? La CPU s organise s de la façon suivante : RECONNAISSANCE et VALIDATION L utilisation des unités doit également permettre aux jeunes de combiner des parcours aujourd hui trop souvent cloisonnés : pour ceux qui abandonneraient l enseignement secondaire avant le terme, possibilitéde poursuivre ou de reprendre son parcours en faisant reconnaitre les unités acquises par : l enseignement de promotion sociale; les CEFA; la formation en alternance (IFAPME, SFPME) pour ceux qui seront amenés àse former et àtravailler àl étranger, possibilitéde présenter ses acquis et de les faire reconnaître et valider si des accords préexistent. 30
Comment la CPU s organise-t-elle? La CPU s organise s de la façon suivante : MOBILITE Enfin, les unités sont créditées de points ECVET (European credit system for vocational education and training système de crédit d apprentissage européen pour l enseignement et la formation professionnels) afin de favoriser la valorisation des acquis de nos jeunes en dehors de nos frontières. L enseignement qualifiant veut ainsi se moderniser et répondre aux défis nouveaux : mobilité, dynamisme, éducation et formation tout au long de la vie, exigence, émancipation. En proposant des structures et des outils qui valorisent les acquis. www.cpu.cfwb.be 31 Le champ de l expérimentation Des outils sont mis à disposition des équipes élaborés s par les services du gouvernement (avec le concours de GT ad hoc) des profils de certification (construits sur les profils de formation du Service Francophone des Métiers et des Qualifications) incluant : L intitulé de l option et sa durée en année(s) scolaire(s) Le nombre min. et max. de semaines de stages Le certificat de qualification délivréet son positionnement dans le cadre européen Les UAA du ou des profil(s) de formation concerné(s) y compris le profil d évaluation et le profil d équipement Les points ECVET alloués àla formation et àchaque unité Les éléments de formation générale nécessaires àl exercice des compétences professionnelles 32
Profil de certification expérimental Intitulé de l option concernée Coiffeur / Coiffeuse code 8314 Durée en année(s) scolaires(s) sur laquelle est organisée ladite option groupée 2 années au 3 ème degréde l enseignement secondaire professionnel Profil(s) de formation au(x)quel(s) se réfère l option groupée Profil de formation du «Coiffeur / Coiffeuse»produit par le SFMQ et approuvépar le Gouvernement en date du 03/05/2012 Nombre minimum et le nombre maximum de semaines de stage au service des apprentissages de la formation concernée (à titre indicatif pendant l expérimentation) Nombre minimum de semaines de stage sur le degré : 7 semaines Nombre maximum de semaines de stage sur le degré : 15 semaines Certificat de qualification délivré aux élèves qui maîtrisent les acquis d apprentissage fixés par le ou les profils de formation concernés Certificat de qualification délivré : CQ 6P en plein exercice ou alternance Positionnement de la certification par rapport au cadre européen des certifications (CEC) Niveau de la certification par rapport au CEC : niveau 3 ou 4 (à déterminer et à titre indicatif pendant l expérimentation) 33 UAA du profil de formation concerné, en ce compris le profil d évaluation, ainsi que les points ECVET alloués, d une part, à l ensemble de l option de base groupée ou de la formation considérée et, d autre part, à chacune des UAA Ordonnancement des UAA recommandé par le profil de certification expérimental, complété de l estimation temporelle suggérée, des points ECVET alloués et des activités-clés du métier Points ECVET alloués à l ensemble de l option de base groupée ou de la formation considérée : 120 pts ECVET En 5 ème année En 6 ème année ECVET Nbr sem ECVET Nbr sem 14 20 Activités-clés du métier UAA4 16 Activités-clés 25 métier du UAA1 Réaliser un shampooing, des soins capillaires, une coupe 1. Réaliser des coupes 1. Réaliser des coupes pour Réaliser un shampooing, des soins capillaires, une combinée, un brushing adaptés pour Dame et pour 2. Réaliser des mises en forme hommes et pour dames coupe de base et un brushing adaptés pour Dame Homme ; réaliser un soin de barbe, de moustache et/ou de temporaires 2. Réaliser des mises en forme temporaires pour hommes et favoris pour Homme. dames 6. Réaliser les soins barbe, moustache et favoris Nbr sem ECVET Nbr sem ECVET UAA2 Réaliser un shampooing, des soins spécifiques, une permanente, un défrisage (lissage durable) et un touching adaptés pour Dame et pour Homme. UAA3 Réaliser un shampooing, des soins spécifiques, une coloration (semi-permanente ou ton sur ton) et une mise en plis (pinces et rouleaux) adaptés pour Dame et pour Homme. Remarque : En 5 ème année, les UAA 2 et 3 peuvent être interverties En 6 ème année, les UAA 4, 5 et 6 peuvent être interverties 12 18 12 25 Activités-clés du métier UAA5 Activités-clés du métier 3. Réaliser des mises en forme de Réaliser un shampooing, des soins spécifiques, une 4. Réaliser des colorations longue durée pour hommes et coloration ou une décoloration (mèches) d oxydation complètes ou de mèches pour pour dames adaptés pour Dame et pour Homme. hommes et pour dames 2. Réaliser des mises en forme 5. Réaliser des décolorations temporaires pour hommes et complètes ou de mèches pour dames hommes et pour dames Nbr sem ECVET Nbr sem ECVET 10 12 8 20 Activités-clés du métier Activités-clés du métier UAA6 4. Réaliser des colorations Réaliser une coiffure de circonstances adaptée pour Dame 7. Réaliser des coiffures de complètes ou de mèches pour circonstances pour hommes et hommes et pour dames et pour Homme. pour dames 2. Réaliser des mises en forme temporaires pour hommes et dames 34
UAA1 Réaliser un shampooing, des soins capillaires, une coupe de base et un brushing adaptés pour Dame En 5 ème année UAA2 Réaliser un shampooing, des soins spécifiques, une permanente, un défrisage (lissage durable) et un touching adaptés pour Dame et pour Homme. Nbr sem ECVET 14 20 Activités-clés du métier 1. Réaliser des coupes 2. Réaliser des mises en forme temporaires Nbr sem ECVET 12 18 Activités-clés du métier 3. Réaliser des mises en forme de longue durée pour hommes et pour dames 2. Réaliser des mises en forme temporaires pour hommes et dames UAA3 Réaliserun shampooing, des soins spécifiques, une coloration (semi-permanente ou ton sur ton) et une mise en plis (pinces et rouleaux) adaptés pour Dame et pour Homme. Nbr sem Activités-clés du métier ECVET 10 12 4. Réaliser des colorations complètes ou de mèches pour hommes et pour dames 2. Réaliser des mises en forme temporaires pour hommes et dames www.cpu.cfwb.be 35 Le champ de l expérimentation Des outils sont mis àdisposition des équipes sous la forme d une formation/accompagnement: Mutualisation des moyens et des services par les différents organismes de formation Articulation des actions de formation et d accompagnement Recrutement de formateurs Proposition de formations professionnelles en lien avec l évolution des métiers par les secteurs : automobile, esthétique, coiffure 36
Le champ de l expérimentation 1.Une évaluation du dispositif a étémenée par l inspection en février-mars 2012 2.Un audit est en cours de réalisation 3.Un tableau de bord avec quelques indicateurs se construit 37 Le champ de l expérimentation 1. Une évaluation du dispositif a étémenée par l inspection en février-mars 2012: Une mission spécifique d observation plutôt que de vérification Utilisation d un guide d observation en lien avec le plan de mise en œuvre Mobilisation de neuf inspecteurs (secteur industrie, français et éducation physique) Seuls les établissements ayant adoptéles découpages ont été visités : 41 établissements (un sur deux) 38
Le champ de l expérimentation 1. Une évaluation du dispositif a étémenée par l inspection en février-mars 2012: quelques chiffres Esthétique (11 écoles) Automobile (33 écoles) 11 options dans 11 établissements 52 profs Options 10 profs de français 13 options Technique auto 29 options Mécanique auto 124 professeurs 227 élèves 411 élèves 39 Le champ de l expérimentation 1. Une évaluation du dispositif a étémenée par l inspection en février-mars 2012: quelques réflexions générales a) Les avis recueillis sont parfois contradictoires et relèvent de «ressentis»ou de peurs et pas toujours de faits vécus. b) Le tableau général révèle un investissement très important des équipes, parfois vécu comme trop lourd surtout sur le plan administratif. c) Le travail en équipe est devenu une réalité, autour des référentiels qui brossent les contenus et compétences. Làoùles mentions sont explicites, les enseignants se mettent autour de la table. d) Les questions liées à l évaluation restent les plus préoccupantes. 40
Le champ de l expérimentation 1. Une évaluation du dispositif a étémenée par l inspection en février-mars 2012: un canevas de base 1. Le Plan de Mise en Œuvre L organisation pédagogique p (calendrier de l annl année, organisation des équipes, politique des stages, articulation des cours de formation générale g et optionnelle ) Les procédures de remédiation Les ressources éducatives, pédagogiques p et matérielles (communications aux équipes, gestion des locaux, formations, accompagnements, équipement ) 2. La réception r des référentielsr rentiels 3. L évaluation 4. Le dispositif pédagogique p et administratif mis en place (dossier d apprentissage, passeport CPU, attestation de validation des unités ) 41 Le champ de l expérimentation 1. Une évaluation du dispositif a étémenée par l inspection en février-mars 2012: quelques conclusions Des difficultés Au niveau des élèves, une autre relation aux savoirs àcause de l accent l mis sur la pratique et une lassitude due à la répétitionr Au niveau des enseignants, un surcroît t de travail dûàla d restructuration des apprentissages (autres logiques et documentation) et aux concertations entre collègues Pour les matières de formation générale, g difficile articulation entre la formation commune et les cours de l optionl Le découpage d en unités s ne tient pas compte de la «Vie de l él école» La cohabitation des options CPU avec les autres pose des problèmes d organisation 42
Le champ de l expérimentation 1. Une évaluation du dispositif a étémenée par l inspection en février-mars 2012: quelques conclusions Des difficultés Déficit de matériel en automobile àcause de la concentration des apprentissages Problèmes liés àl évaluation : Présence des jurys extérieurs et de l él équipe des enseignants à chaque unité Disparition des sessions d éd épreuves au profit d éd épreuves «intégr grées» Nouveaux modes d éd évaluation : grilles critéri riées partagées, modalités s de cotation différentes rentes Nécessaire ajustement des grilles 43 Le champ de l expérimentation 1. Une évaluation du dispositif a étémenée par l inspection en février-mars 2012: quelques conclusions Des avantages La collaboration des équipes éducatives en interdisciplinarité La motivation des élèves Le développement d de l él évaluation formative et de la remédiation La clarté des référentielsr rentiels L harmonisation de l él évaluation La mobilité interne et externe La transparence dans la communication entre tous les acteurs, mais surtout pour les élèves. 44
Le champ de l expérimentation 2. Un audit est en cours de réalisation Audit conjoint du service Francophone des Métiers et des Qualifications (SFMQ) et de la CPU : un objectif conjoint avoir un regard externe sur les profils qui sont les outils des équipes éducatives Trois missions d audit : Une analyse des référentiels produits (4) en vue d interroger les choix méthodologiques Une enquête de réception sur le terrain avec la méthodologie des «Groupes participatifs» Des avis de bonne politique de communication pour le passage àla phase organique 45 Le champ de l expérimentation 3. Un tableau de bord se construit avec quelques indicateurs Relevédes données existantes et disponibles : chiffres de population, certifications obtenues, parcours d apprentissage, étude de cohortes Quelques indicateurs possibles pour mesurer les effets du nouveau dispositif Le taux de décrocheurs Le taux de certification Les parcours en amont : les changements d orientation et les retards scolaires Les parcours en aval : le suivi de quelques cohortes après sortie du système scolaire : emplois, poursuite des études 46
Quelques questions importantes pour la réussite du projet, et toujours en réflexion Comment traiter La formation générale? g Un incontournable pour les secteurs professionnels Une part essentielle de la formation des jeunes dans l enseignement Des choix : Révision des référentiels des matières générales qui seront découpés en unités d acquis d apprentissage Réinscription dans les profils de formation de l option (métier) des connaissances générales indispensables àl exercice des compétences professionnelles (matières appliquées ou spécifiques) 47 Quelques questions importantes pour la réussite du projet, et toujours en réflexion La remédiation immédiate au cœur c de l apprentissage: l La première unitéet la date du 15 novembre Le temps de l apprentissage au sein de l unité La progression spiralaire La fin de la cinquième année La fin de la sixième année 48
Quelques questions importantes pour la réussite du projet, et toujours en réflexion L organisation pédagogique p prend une extension nouvelle : assouplissement des règles r en vigueur pour un programme de formation par unités s spécifique à l établissement (son P.O. ou son réseau): r Pour la gestion du temps au sein des unités, Pour l organisation de stages en entreprises (immersion professionnelle cadrée) Pour les aménagements horaires nécessaires àl organisation des modules d apprentissage, Pour la création des épreuves de validation 49 Quelques questions importantes pour la réussite du dispositif CPU, et toujours en réflexion L évaluation des acquis continue àposer questions : comment fixer les niveaux de maîtrise partagés s et travailler sur l observable? l La bonne définition des indicateurs de réussite : niveau de généralité, référence àune action, une attitude, un savoir-être. Les différentes modalités de notation : points, couleurs, systèmes binaires ou gradués La nécessaire progression des compétences au fur et à mesure du déroulement de la formation. La part de contraintes partagées et de liberté d organisation. Comment mesurer les effets produits par le dispositif pour pouvoir le piloter? objectifs/résultats sultats Quelles procédures mettre en place pour garantir la qualité des productions, la qualité des épreuves qui sanctionnent la maîtrise des acquis, la qualité des formations dispensées es Une porte ouverte à la mise en place d une d assurance- qualité www.cpu.cfwb.be 50