Prise en charge de l'opéré Qui fait quoi? b-millat@chu-montpellier.fr Fédération de Chirurgie Viscérale et Digestive (FCVD)



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Transcription:

Prise en charge de l'opéré Qui fait quoi? Fédération de Chirurgie Viscérale et Digestive (FCVD)

Enquête nationale sur les événements indésirables associés aux soins (ENEIS) Incidence des événements indésirables graves associés aux soins observés en milieu hospitalier EIG causes d hospitalisation EIG identifiés pendant l hospitalisation Deux enquêtes 2004 et 2009

EIG évitables en cours d hospitalisation Causes systémiques identifiées n (%) Défaillance humaine 24 Supervision insuffisante 23 Comportement du patient 21 Communication insuffisante entre professionnels 21 (15) Infrastructures inappropriées 15 Composition inadéquate des équipes 14 (10) Mauvaise définition de l organisation des tâches 11 (8) Défaut de culture qualité 7 33 %

Pré opératoire Bilan pré opératoire incomplet Per opératoire Antibioprophylaxie: non faite, hors délai, hors recos Absence du MAR ou de l IADE: gestion multi salles, relèves Check list non faite ou mal appliquée Post opératoire: Défauts de prescription et suivi en hospitalisation

Défaut de communication au sein de l équipe: Relation anesthésiste-chirurgien Multiplicité des intervenants en Anesthésie-Réanimation Communication entre Anesthésistes-Réanimateurs Défaut dans la répartition des tâches: Charte de fonctionnement Check list Médecin référent responsable en post opératoire

28.705 événements déclarés entre 2011 et 2013 Analyse des causes profondes (grille ALARM)

Genèse et Méthode de travail Recommandations CNOM 1994 actualisées en 2001 FCVD - SFCE (01/2013): «Gestion des risques associés aux relations anesthésistes(mar)-chirurgiens». (Quotidien du médecin) Commission Risques Inter-Spécialités (11/2013), sous l angle «éthique de la déclaration et de la gestion des informations MAR-chirurgiens». Les débats en CRIS ont montré la nécessité et l intérêt d un travail sur ce thème afin d aboutir à une vision partagée par les uns et les autres. Vème journée nationale (03/2014) de la FCVD: «Gestion des risques péri-opératoires : Qui fait Quoi?», en collaboration avec SFAR-CFAR 116ème congrès AFC (10/2014)

Thème «Coopération Anesthésistes-réanimateurs et Chirurgiens» retenu par la HAS et approuvé par la CRIS en réunion plénière le 14 novembre 2014. SSP de type 3 et pilotée par un chef de projet de la Mission Sécurité Patient. Groupe de travail : 6 organismes accréditeurs Fédération de Chirurgie Viscérale et Digestive (promoteur), Collège français des Anesthésistes Réanimateurs, Chirurgie orthopédique et traumatique, Chirurgie plastique reconstructrice, Association Française d'urologie, Société Française de Chirurgie Thoracique et Cardio-Vasculaire; Une société savante: Société Française d Anesthésie et de Réanimation; Un cadre supérieur de santé IBODE ; Un représentant des usagers.

1. 4 mars 2015 : le GT défini l outil : check-list reprenant des points clés à proposer aux équipes pour une évaluation de leurs pratiques. 2. Les promoteurs (FCVD, CFAR/SFAR) ont élaboré une première version V0 soumise au GT plénier pour avis et commentaires. (échanges email) 3. Premier tour de relecture et de commentaires puis 1 ère conférence téléphonique (FCVD, CFAR/SFAR, HAS) le 30 avril 2015 4. Une V1 est proposée au groupe de travail plénier. (échanges email) 5. 2 ème réunion téléphonique le 4 juin 2015. V2, proposée au GT et présentation aux CA/Directoires de la FCVD, de la SFAR et du CFAR. 6. La V3 de la SSP à nouveau soumise au GT. 7. 3 ème conférence téléphonique promoteurs/has le 30 juillet 2015, aboutissant à une V4 8. La V4 est proposée pour relecture, cotation et recueil d avis, à l aide d une grille d évaluation, au Conseil National de l Ordre des Médecins ainsi qu aux OA qui n ont pas participé à sa production.

Points-clés et Solutions Anesthésistes-réanimateurs et Chirurgiens : Mieux travailler en équipe.

1 Le dossier du patient est consultable dans l établissement de santé où le patient est pris en charge. Il est renseigné, actualisé, et partagé. Il doit être accessible à tout moment par tous les membres de l équipe afin de permettre la traçabilité et la transmission des informations.

2 Tout patient qui doit avoir une intervention programmée nécessitant la présence d un médecin anesthésiste-réanimateur, quel que soit le type d anesthésie qui sera réalisé, doit avoir deux consultations préopératoires : une chirurgicale et une anesthésique.

3 a Lors des consultations préopératoires de chirurgie et d anesthésie, toutes les informations concernant la période péri-opératoire sont notées dans le dossier patient afin d être portées à la connaissance de chacun. Le chirurgien note dans le dossier pour en informer l anesthésiste, les éléments jugés pertinents concernant l intervention, en précisant les termes de l information donnée au patient et/ou au représentant légal. La date d intervention qui peut être proposée au patient à ce stade est de nature prévisionnelle.

3 b L anesthésiste-réanimateur note dans le dossier pour en informer le chirurgien, les éléments jugés pertinents concernant l anesthésie en relation avec la nature de l intervention envisagée. Le choix d une technique d anesthésie, argumenté en consultation préopératoire et confirmé avant l intervention lors de la visite pré-anesthésique, est une décision qui engage l ensemble des acteurs qui seront en situation d effectuer l anesthésie.

3 c Pour l anesthésiste-réanimateur et le chirurgien : les demandes éventuelles de consultations spécialisées, de préparation spécifique préopératoire et de soins intensifs/réanimation post-opératoires sont argumentées, notées et leurs indications partagées. Toute modification du choix de la technique opératoire et/ou anesthésique doit être tracée, motivée et expliquée en temps utile aux acteurs de soins concernés.

4 L appréciation de l opérabilité du patient est établie au terme des consultations de chirurgie et anesthésie. Dans les situations complexes ou jugées à risques, elle fait l objet d une concertation entre anesthésiste et chirurgien. Elle doit être tracée selon les modalités propres au secteur d activité. Elle permet de confirmer la date opératoire.

5 La programmation opératoire est établie conjointement par les chirurgiens, les anesthésistesréanimateurs et la (ou le) responsable de l organisation du secteur opératoire, en tenant compte notamment des impératifs d hygiène, de sécurité et d organisation du fonctionnement du secteur opératoire ainsi que des possibilités d accueil en surveillance post-interventionnelle. Cette programmation se traduit par l édition hebdomadaire d un programme opératoire validé, et adressé à tous les acteurs.

6 Les modalités de changement de programme, de rajout de patients non programmés et notamment des urgences sont définies après concertation entre chirurgien, anesthésiste- réanimateur et la (ou le) responsable de l organisation du secteur opératoire. Dans le cas d un bloc des urgences mutualisé H24, des règles communes de priorisation des urgences selon des critères médicaux validés par les anesthésistes-réanimateurs et les chirurgiens sont définies avec toutes les spécialités chirurgicales utilisatrices.

7 Les règles de continuité du traitement personnel du patient (conciliation médicamenteuse) sont définies, et précisent notamment le professionnel qui en est chargé. 8 L organisation du secteur d activité permet à tout moment et pour tout patient, opéré ou sous surveillance médico-chirurgicale, l identification de l anesthésiste-réanimateur et du chirurgien qui assurent la continuité des soins et la prise en charge jusqu à la sortie, les visites et la surveillance postopératoire, y compris pendant les périodes vulnérables (nuit, week-end, jours fériés). La procédure d appel urgent H24, 7J/7 est disponible, connue et en place.

9 La check-list «sécurité du patient au bloc opératoire» est réalisée pour chaque intervention en présence de l anesthésiste-réanimateur et du chirurgien, notamment pour les temps 2 et 3. Tous les éléments concernant la prise en charge postopératoire du patient sont précisés par l anesthésisteréanimateur et le chirurgien dès la fin de l intervention (temps 3 de la check-list «sécurité du patient au bloc opératoire») et sont consignés dans le dossier du patient.

10 Les procédures et protocoles de prise en charge des patients font l objet d un consensus entre les chirurgiens, les médecins anesthésistes réanimateurs, et l équipe du bloc opératoire. Ils sont connus et respectés de tous. Ils précisent entre autres, le rôle de chacun pendant toute la durée de la prise en charge des patients et sont définis par écrit, connus et respectés, notamment en termes : - de prise en charge de la douleur, - d installation du patient au bloc opératoire, - de prise en charge de la prophylaxie anti-thrombotique, - de prise en charge de l antibioprophylaxie et de l antibiothérapie, - de gestion des anticoagulants et des antiagrégants, - de prescription des produits sanguins et dérivés, - de nutrition pré- et post-opératoire, - de suspension, maintien, adaptation et décision de reprise des traitements personnels du patient ainsi que de rédaction des ordonnances de sortie, - de toute prise en charge spécifique au secteur d activité Tout changement est tracé dans le dossier du patient et partagé autant que nécessaire.

11 L organisation de la sortie du patient est anticipée pour toutes les prises en charge susceptibles d être protocolisées. Le rôle de chaque professionnel est défini en fonction des secteurs d activité. En cas de sortie non programmée, le médecin qui en prend la décision en assume l organisation concertée.

12 En cas de survenue d un évènement indésirable associé aux soins, sa déclaration, l information qui sera donnée au patient et/ou au représentant légal, ainsi que la désignation du (ou des) médecin(s) qui s en chargera(ont) font l objet d une concertation entre anesthésiste et chirurgien.

13 L analyse régulière et en équipe pluriprofessionnelle pluridisciplinaire des évènements indésirables associés aux soins (de type RMM) est organisée et entraine la mise en œuvre d actions d amélioration des soins et de la sécurité des patients. 14 Anesthésistes-réanimateurs et chirurgiens participent au conseil de bloc opératoire qui se réunit régulièrement pour organiser le secteur opératoire et résoudre les dysfonctionnements.

15 Tous les critères précédents et leurs modalités de mise en œuvre (organisation, rôles, responsabilités, délégations) sont décrits dans une charte de fonctionnement et d organisation interne du secteur d activité. Cette charte est validée par la CME et le Directeur de l établissement de santé. Elle est diffusée à tous les acteurs. Elle engage les médecins du secteur d activité.

15 Cette charte rappelle : le respect mutuel et le respect de l expertise professionnelle de chacun, l écoute et la nécessité des échanges d informations que se doivent tous les professionnels de santé quel que soit leur statut, l importance de la vigilance de tous les acteurs pour détecter et signaler sans délai toute situation dangereuse et événement indésirable associé aux soins, que les modalités de communication anticipée des absences ou indisponibilités des médecins sont établies afin de permettre une meilleure adaptation des ressources, que la sécurité du patient est l affaire de tous les professionnels sans exception et quel que soit leur statut.

Amélioration des pratiques professionnelles Étape 1 : organisez votre démarche (composition de l équipe, organisation et planning des différentes étapes). Étape 2 : évaluez en équipe, chaque point clé (cf. supra). 0 : absent 1 : en projet 2 : en cours de développement ou partiellement satisfait 3 : réalisé 4 : suivi et évalué selon des modalités adaptées à votre secteur d activité (documents justificatifs, enquête, compte rendus de réunions, audit, patient traceur etc.). Étape 3 : faites la synthèse de l évaluation réalisée (cf. annexe) Étape 4 : décidez ensemble des actions d amélioration à mettre en œuvre et à suivre. (cf. annexe)

SSP «Qui fait Quoi?» Validée par TOUS les OA Relue et validée par le CNOM Validation collège HAS le 18 novembre 2015 Promotion et diffusion début 2016