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Transcription:

21 novembre 2014 Léglise Ebly Comment développer et faire vivre sa maison de village? Des pistes pour agir Compte rendu La créa on de maisons de village est depuis près de 30 ans un des ou ls majeurs de développement des territoires ruraux de Wallonie. Celles-ci répondent à des besoins importants des habitants des régions rurales tant aux niveaux de la vie associa ve, de la vie culturelle que des services à la popula on. La Rencontre de la ruralité organisée par l équipe Semois-Ardenne de la FRW à Ebly ce 21 novembre 2014 a permis de dresser le bilan des u lisa ons d une maison de village et de recenser les évolu ons de ces infrastructures en fonc on des besoins et des affecta ons. Commune de Léglise Ce moment d échange a aussi permis une présenta on par l Administra on régionale du cadre légal et administra f pour la créa on ou l améliora on d une maison de village. Rencontre organisée par l équipe Semois-Ardenne de la Fonda on Rurale de Wallonie

Introduc on François Demasy, Bourgmestre de Léglise Le village d Ebly est l une des 28 localités de la commune de Léglise. Celle-ci accueille annuellement une centaine de nouveaux arrivants avec le risque de créer à terme des cités-dortoirs. «La ruralité est notre réalité ; à travers nos ini a ves, nous voulons encourager le main en d une vie locale et de services de proximité». Etude sur les maisons de village, mul services et rurales Cécile Brûlard, CAPRU L objec f de ce e étude, réalisée en 2012, a été d évaluer l u lisa on des maisons de village en Wallonie. Le travail a été réalisé sur un échan llon de trente maisons de village qu il s agisse des construc ons ou des bâ ments réaffectés. Des responsables et agents communaux, des ges onnaires, des u lisateurs et des riverains ont été consultés à ce e occasion. Plusieurs aspects étaient évalués : quels sont les objec fs de la mise en place d une maison de village? Comment peut-on évaluer les retombées locales des maisons de village? Le rapport est accessible sur le site du CAPRU www.gembloux.ulg.ac.be/eg/capru/ Quelques éléments à noter : Trois modes de ges on de maisons de village ont été répertoriés : une ges on communale, une ges on par un comité de village (en vertu d une conven on) et des formules de ges on mixte (partenariat commune monde associa f). En général, les Communes prennent en charge l entre en, les assurances du bâ ment tandis que le comité de village s occupe le cas échéant de la ges on au quo dien. Les coûts de loca on varient en fonc on de l origine du locataire (habitant ou non la commune), de la surface occupée, du type d ac vité, etc. La promo on des ac vités dans les maisons de village se fait de différentes manières : dans le bulle n communal, sur le site web, le bouche à oreille, parfois d autres médias. Ce qui prime pour les u lisateurs, c est l anima on proposée plus que les espaces disponibles. Le taux d occupa on moyen d une maison de village est de quatre jours par semaine. Les maisons de village sont considérées par une majorité des personnes interrogées comme un vecteur de valorisa on de l iden té locale à travers la mise en valeur d ar stes et d événements locaux, de fêtes tradi onnelles ou d ac vités me ant en valeur la région comme par exemple les marches ADEPS Dans certains cas, les riverains es ment que les maisons de village génèrent des nuisances, notamment sonores, voire un sen ment d insécurité. Cela reste peu courant et la plupart des riverains affirment être sa sfaits de la proximité d une maison de village. Il n existe pas de rece es pour assurer le succès d une maison de village. Trop de paramètres entrent en ligne de compte. Il faut rester vigilant à ce que la ges on de l infrastructure ne soit pas du ressort d une seule associa- on ou organisée sans concerta on avec la Commune ou le comité de ges on.

Une ini a ve de bonne ges on Située dans le Brabant Wallon, la commune d Incourt a été choisie, il y a 30 ans, comme territoires pilotes du développement rural wallon. Au début, l approche ascendante, la par cipa on à une opéra on de développement rural ont bouleversé la perspec ve dans la prise de décision. Maintenant, ces procédures sont de l ordre du normal. Les maisons de villages d Incourt Léon Walry, Bourgmestre Au départ, un dilemme se pose concernant les lieux de convivialité : faut-il créer une infrastructure centrale ou doter les six localités de maisons de village? A Incourt, le choix de disposer de plusieurs maisons de villages dans la commune, ce qui a permis de mieux structurer la vie locale, les dynamiques de convivialité. Les maisons de village se sont également développées en synergie avec les écoles et ont intégré les ques ons liées au logement, aux ques ons intergénéra onnelles. On y organise des récep ons pour les nouveaux habitants de la commune, la fête des nouveaux-nés La ges on de la maison de village est prise en charge par la Commune pour les aspects pra ques. L occupa on moyenne des salles de village dans la commune d Incourt est de six fois par semaine pour les six salles communales. Cela représente 1.600 ac vités par an. Ces seuls chiffres démontrent leur capacité à répondre aux besoins associa fs et privés. Se poser la ques on du mode de ges on dès le départ ; Un mode de ges on largement assuré par la Commune permet d assurer le développement de la vie locale ; Les maisons de village ont un effet mul plicateur sur le développement des ac vités associa ves ; Un accès à un prix peu élevé, voire gratuit, permet un usage fréquent par le monde associa f.

Mul plicité des u lisa ons Maison mul services de Ligny Philippe Leconte, Bourgmestre de la commune de Sombreffe En développement rural depuis 2004, la commune de Sombreffe et sa CLDR ont décidé de me re en œuvre plusieurs projets qui renforcent le développement et la convivialité du territoire. Un projet-pilote de réhabilita on d une ancienne ferme va perme re la créa on d une maison mul- services dans ce e commune de 2500 habitants qui souffre d un manque d offres commerciales et de services. Le projet, d un montant de deux millions d euros, comprend quatre logements à des na on des jeunes ménages, des locaux pour des ac vités culturelles et théâtrales, trois bureaux dédiés à des services pour la popula on (permanences de mutuelles, régie communale, échanges de livres, liens avec les associa ons locales). L inaugura on aura lieu en 2015 et a été rendue possible grâce à un cofinancement du développement rural wallon et une prise en charge des équipements et autres postes spécifiques notamment dans le cadre du FEADER. Débat : est-ce que l espace mul services peut accueillir des commerces? Selon Xavier Dubois (DGO3), la valorisa on des ressources locales peut être prise en compte dans le cadre d un atelier rural qui s mule le développement économique local. Une maison de village n a pas pour voca on d avoir une affecta on commerciale qui générerait des bénéfices. Evidemment, il est envisageable d avoir un dépôt de panier bio ou une vitrine des produits du terroir. la polyvalence des maisons mul services est un atout si sa concep on est concertée avec les futurs usagers en fonc on des besoins appréhendés. La créa on d un pôle a rac f générant une dynamique sur le territoire communal.

Dynamique citoyenne et associa ve La maison de village d Ebly, Léglise André Lecomte et Pascal Delperdange André Lecomte (ancien bourgmestre) : Léglise a entamé son ODR en 1995 avec l aide de la FRW. La principale caractéris que de la commune est son essor démographique et l accueil des nouveaux habitants. Des demandes de subven ons axées sur la sécurisa on des espaces publics et la mise en valeur du patrimoine local (abreuvoir) ont été introduites. La conven on 1999 concernait la rénova on d une maison de village à Ebly. Un bail emphytéo que a été conclu entre la Commune et le Doyenné. La rénova on du bâ ment concernait son rehaussement, l installa on des sanitaires et un local pour le club des jeunes. Les par es consacrées à l isola on et l installa on d une cuisine ont été financées par le comité de village. Les habitants se sont inves s dans les travaux. Pascal Delperdange (président du comité de ges on) : la salle paroissiale a été gérée durant de longues années par une seule personne. Le rachat par la Commune a encouragé la créa on d un comité de ges- on via un appel public. Les ac vités du comité ont permis le financement des équipements de la salle de village. Les ac vités sont diverses (pe ts déjeuners OXFAM, ac ons Télévie, dépôt de paniers du terroir) même si la kermesse reste le grand moment de l année. Des tarifs préféren els existent pour les habitants d Ebly. Ce comité, composé d habitants du village, gère la maison de village (calendrier des ac vités, loca on, travaux). La Commune et le comité de ges on organisent une rencontre annuelle avec la présenta on des comptes de l associa on et des points qui nécessiteraient une aide de la part du pouvoir communal. Une appropria on forte et une implica on des habitants bénévoles permet de mieux faire vivre leur village (mais elle peut manquer aussi). La pérennité de la ges on doit être envisagée par toutes les par es prenantes. Cadrage réglementaire Xavier Dubois, DGO3 La poli que régionale de développement rural se base toujours sur l implica on de la CLDR (rassemblant popula on et élus) pour définir une stratégie de développement sur base d un diagnos c concré sée par des projets. L intégra on du développement durable à la suite de la modifica on en 2014 du décret de 1991 renforce ce e démarche notamment en ma ère de transversalité et de par cipa on de la popula on. Le développement rural se caractérise par la diversité des projets. L administra on régionale encourage d ailleurs les communes rurales à réaliser des maisons de village polyvalentes pour des ac vités conviviales, associa ves, fes ves mais également des ac vités en lien avec la cohésion sociale, la valorisa on des savoir-faire locaux et les produits du terroir. Pour l Administra on, il n est pas souhaitable que ce type d infrastructure intègre des ac vités commerciales. Depuis quelques années, le coût des projets demandés dans le cadre du développement rural s est largement accru ; au-delà de 500.000, la Commune doit s impliquer à hauteur de 50 %. En ce qui concerne les bénéfices générés, la procédure indique que ceux-ci doivent être réinves s dans des projets inscrits dans le PCDR. Chaque année, à travers le rapport annuel, la ges on des comptes et le calendrier des ac vités des maisons de villages est présentée à la CLDR et aux autorités régionales.

Les variantes des maisons de village Xavier Dubois, DGO3 Maison rurale : une maisons de village où sont combinées les compétences régionales et communautaires en lien avec les ma ères personnalisables ou culturelles (max 50% des ac vités et 50% d espaces dédiés spécifiquement). Maison de l en té : une infrastructure qui sert de maison de village pour l ensemble du territoire (Orp- Jauche a mis en place une maison de l en té qui correspond à la demande de la popula on et à la réalité du territoire communal). Une maison ou salle de quar er : même voca on qu une maison de village mais à une autre échelle : actuellement, pas d exemple de financement dans le cadre de la poli que de développement rural. Dans le cadre du PWDR (financée conjointement par l Europe et la Wallonie), il est possible de subsidier des maisons de village en me ant en avant leur caractère polyvalent. Conclusions par Nicolas Grégoire, Représentant du Ministre de la ruralité René Collin Le cœur de la poli que régionale en faveur de la ruralité est cons tué par les opéra ons de développement rural. Celles-ci évoluent en fonc on des besoins des communes rurales. Dans ce e op que, on peut citer notamment les maisons rurales, fruit d une collabora on entre la Région wallonne et la Communauté française. Le décret, adopté par le parlement wallon le 11 avril 2014, révise et abroge le décret du 6 juin 1991, renforce le volet développement durable, permet plus de flexibilité (addenda après cinq ans) et encourage la transcommunalité (subven ons spécifiques à hauteur de 90 %). Une circulaire précisant les modalités de mise en œuvre du décret et de son arrêté d applica on sera disponible dans les prochaines semaines, notamment en ce qui concerne les délais de traitement à respecter. Au-delà du cadre administra f et juridique, ce e poli que doit rester souple pour répondre aux défis de chaque commune rurale. Dans ce cadre, Nicolas Grégoire souligne la grande u lité du travail de facilitateur au quo dien mené par la FRW en partenariat avec l Administra on auprès des communes rurales. Pour toute demande d informa on complémentaire, veuillez contacter l équipe Semois-Ardenne de la Fonda on Rurale de Wallonie Par téléphone : 063/44 02 02 Par email : semois@frw.be www.frw.be Par courrier : Fonda on Rurale de Wallonie Equipe Semois-Ardenne Rue de France, 19A 6730 Tin gny