Risques à moyen et long terme liés au stockage des déchets nucléaires: Le cas de la Suisse

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Transcription:

FORMATION CONTINUE DES ENSEIGNANTS EN GÉOGRAPHIE DU CYCLE D'ORIENTATION SUR LA THÉMATIQUE DU NUCLÉAIRE Risques à moyen et long terme liés au stockage des déchets nucléaires: Le cas de la Suisse Walter Wildi FACULTE DES SCIENCES, UNVERSITE DE GENEVE Sec3on des sciences de la Terre et de l environnement Ins3tut F.A. Forel Ins3tut des sciences de l environnement

Table des manères 1. IntroducNon: InstallaNons nécessaires à un dépôt géologique profond en Suisse 2. Périodes à considérer dans le cadre d une analyse de risques 3. Minimiser les risques : exemple des voies d accès au dépôt géologique profond 4. Conclusions

1. IntroducNon : InstallaNons nécessaires à un dépôt géologique profond en Suisse* * (à la «sorne du nucléaire») 3

Centrales nucléaires suisses et déchets radioacnfs: 1. IntroducNon: InstallaNons nécessaires à un dépôt géologique profond en Suisse PREVISIONS POUR UNE DUREE D EXPLOITATION DE 50 ANS DHA, combus3ble irradié et déchets vitrifiés DFMA, exploita3on et déman- tèlement des centrales 7 300 m 3 60 000 m 3 DFMA, industrie, médecine et recherche 33 000 m 3 TOTAL ca. 100 000 m 3 WIKIPEDIA DHA = Déchets de haute radioac3vité DFMA = Déchets de faible et moyenne radioac3vité 4

1. IntroducNon: InstallaNons nécessaires à un dépôt géologique profond en Suisse SoluNons envisagées pour l éliminanon des déchets nucléaires: Immersion en mer, env. 1960 à 1982 Elimina3on dans l espace (- > coût élevé, risque de rechute des porteurs) Enfouissement dans les sédiments océaniques (- > érosion par des courants marins) Elimina3on dans les zones de subduc3on (- > risque de volcanisme) Transmuta3on, transforma3on (- > actuellement au stade de la recherche) «Gardiennage en surface» (- > risques d inonda3on, séisme, vieillissement, guerre, terrorisme...) et bien d autres 5

1. IntroducNon: InstallaNons nécessaires à un dépôt géologique profond en Suisse Le concept actuel des barrières mulnples Isola3on des déchets radioac3fs par des barrières techniques et géologiques; mesures de ges3on: applica3on en Suisse Concept des barrières mul3ples Zones de stockage poten3elles dans les Argiles à Opalinus Modifié d après EKRA 2000 Modifié d après NAGRA.ch 6

1. IntroducNon: InstallaNons nécessaires à un dépôt géologique profond en Suisse Tunnel d accès Puits principal Puits de ven3la3on Zone expérimentale Dépôt principal Dépôt pilote Installa3ons de surface Installa3ons d accès Installa3ons de stockage Dessin: J. Uonger, Schwyz 7

1. IntroducNon: InstallaNons nécessaires à un dépôt géologique profond en Suisse Installa'ons de stockage Dépôt principal, cavernes de stockage : elles sont creusées dans la roche d accueil (dans le NE de la Suisse : les Argiles à Opalinus) et reçoivent les déchets condi3onnés et placés dans des fûts. Ces cavernes sont ensuite comblées par de la bentonite, un matériel argileux de provenance volcanique, qui peut absorber l eau qui pénètre dans la caverne, qui gonfle à cese occasion et forme une barrière de très faible perméabilité contre la circula3on d eau (et éventuellement de gaz). Après leur comblement, les cavernes sont scellées. La Nagra (2008) prévoit l installa3on d un dépôt de déchets faiblement et moyennement ac3f à 300 à 500 m et un dépôt de déchets hautement radioac3fs à 400 à 900 m de profondeur. 8

1. IntroducNon: InstallaNons nécessaires à un dépôt géologique profond en Suisse Dépôt final, Morsleben Installa'ons de stockage Dépôt «final», Asse Dépôt principal, installa'ons de service : elles permesent l accueil et le transport des déchets et du matériel de comblement à l intérieur de la mine. La zone expérimentale, des3née à valider les paramètres de la roche d accueil et les différentes mesures techniques nécessaires à la sécurité du dépôt. Cese zone cons3tue un laboratoire souterrain, équipé de différents instruments de mesure et de surveillance. Le dépôt pilote, permet d observer le comportement des déchets pendant une période plus ou moins longue (non déterminé par la loi), mais probablement d au moins 150 200 ans. Ce dépôt reçoit une quan3té représenta3ve de déchets, stockés dans des cavernes équipées de senseurs ; il permet ainsi de suivre l évolu3on du site et l état des déchets, soit pour valider les modèles de sécurité, soit pour déterminer les condi3ons d un retrait éventuel. 9

1. IntroducNon: InstallaNons nécessaires à un dépôt géologique profond en Suisse Installa'ons d accès et de ven'la'on www.foerdergerueste.de/ Les mines souterraines disposent obligatoirement de deux ouvertures ou accès vers la surface : Un puits principal (ou éventuellement un tunnel d accès), permesant l évacua3on des roches et des minerais dans le cas d une exploita3on, respec3vement le transport des déchets et des matériaux de comblement dans le cas d un site de stockage de déchets. Ce puits sert également à l entrée de l air de ven3la3on. Un puits ou une galerie de ven3la3on, assurant l extrac3on de l air de ven3la3on et, en cas de feu, de la fumée. 10

1. IntroducNon: InstallaNons nécessaires à un dépôt géologique profond en Suisse Chevalements de fonçage, Bure Installa'ons de surface des3nées aux différents services de la mine et au transbordement des déchets du transport rou3er ou ferroviaire vers la mine. Le projet actuellement étudié par la Nagra prévoit par ailleurs des installa3ons de condi3onnement de déchets sur ce site («hotlab»). 11

2. Périodes à considérer dans le cadre d une analyse de risques 12

2. Périodes à considérer dans le cadre d une analyse de risques La phase de construc'on: 10 20 ans Pendant cese phase on verra évoluer un grand chan3er, semblable à un chan3er de tunnel rou3er ou ferroviaire, avec les risques propres à ce genre d opéra3on et d ouvrage. Aucune substance radioac3ve ne sera manipulée sur site et l expérience existante permet de croire à une maîtrise des risques. 13

2. Périodes à considérer dans le cadre d une analyse de risques La phase d exploita'on (peu explorée!) 150 200 ans? La zone expérimentale sera en fonc3on Le disposi3f de surveillance du dépôt pilote sera ac3f. Les cavernes d entreposage seront creusées au fur et à mesure, les déchets mis en place et les cavernes refermées. Les accès aux installa3ons de service, à la zone expérimentale et au dépôt pilote seront ouverts et devront être consolidés et protégés contre l intrusion d eau. Cese exigence concerne donc les vides miniers creusés dans la roche d accueil, les Argiles à Opalinus, dont la stabilité peut être considérée comme bonne dans un état sec, mais qui risquent d être endommagés rapidement par l eau, ou même de s effondrer en cas d inonda3on. A la fin de cese phase, soit les installa3ons seront défini3vement fermées et scellées pour le stockage final, soit les déchets seront récupérés et les installa3ons comblées et fermées. 14

2. Périodes à considérer dans le cadre d une analyse de risques La phase de stockage final (bien étudiée) 10 3 10 6 ans - > soit la durée nécessaire à l obten3on d un niveau suffisamment bas de la radioac3vité des déchets. Pendant cese phase, l eau contenue dans la roche d accueil s infiltrera dans le remplissage de bentonite des cavernes de stockage désormais fermées et entrera en contact avec les futs contenant les déchets nucléaires. En fonc3on des condi3ons chimiques et notamment de l oxygène contenu dans le milieu souterrain, il est admis que la corrosion pourra asaquer les futs et mobiliser éventuellement des substances radioac3ves. Des modèles de flux ou de dispersion de ces substances à travers la roche d accueil, puis de l entourage géologique, permesent d es3mer l exposi3on poten3elle au rayonnement ionisant d une popula3on consommant l eau et les produits agricoles locaux de la région entourant le dépôt profond. 15

3. Minimiser les risques : exemple des voies d accès au dépôt géologique profond 16

3. Minimiser les risques : exemple des voies d accès au dépôt géologique profond 1. Les voies d accès cons3tuent des drains d infiltra3on d eau Infiltra3on d eau et risques d inonda3on + propor3onnels à la longueur de l ouvrage 17

3. Minimiser les risques : exemple des voies d accès au dépôt géologique profond Zone à microfractures EDZ EDZ www.mont- terri.ch/ D après NWMO DGR- TR- 2011-21 1. Les voies d accès cons3tuent des drains d infiltra3on d eau Infiltra3on d eau et risques d inonda3on + propor3onnels à la longueur de l ouvrage Drainage par les EDZ (zones de perturba3on due au creusement des cavernes) et les failles 18

3. Minimiser les risques : exemple des voies d accès au dépôt géologique profond Stockamine, Alsace: effondrement d une galerie de stockage de déchets chimiques 2. Les puits ver3caux ont une espérance de vie supérieure à celle des cavernes horizontales 19

4. Conclusions 20

4. Conclusions 1. Le concept des mul3- barrières en milieu con3nental est la stratégie d élimina3on privilégiée à l échelle globale pour le stockage des déchets nucléaires. 2. En Suisse, la sélec3on de sites est actuellement en cours dans le cadre du plan sectoriel "Dépôts en couches géologiques profondes". A ce propos, les conclusions suivantes peuvent être 3rées : a) L analyse des risques du projet de stockage géologique se décline selon trois phases : phase de construc3on (env. une décennie), phase d exploita3on (env. 150 200 ans), phase de stockage (milliers à centaines de milliers d années). b) Les risques liés à la première phase sont comparables à ceux d un grand chan3er de génie civil conven3onnel ; on peut les considérer comme gérable. c) La troisième phase, la plus longue dans le cadre du projet de stockage, et c est également la phase la plus étudiée. 21

5. Conclusions d) La phase d exploita3on est la moins étudiée et c est elle qui comporte actuellement à priori les risques les moins maîtrisées : risques d inonda3on et d endommagement (écroulement) des installa3ons ouvertes en cas d accident ou de vieillissement des installa3ons. e) Une op3misa3on de la concep3on des installa3ons s impose ; il s agit avant tout de chercher les chemins les plus directs et les plus courts. La solu3on des puits répond mieux à cese exigence que celle de l accès par un tunnel (une «rampe»). f) Plusieurs autres problèmes asendent une solu3on, parmi lesquels la minimisa3on de la ma3ère organique dans les déchets de faible et moyenne radioac3vité et le ques3on du remplacement des fûts en aciers par d autres matériaux pour les déchets de haute radioac3vité. 22

23