87 (2014-2015) N 1 87 (2014-2015) N 1



Documents pareils
PARLEMENT WALLON SESSION AVRIL 2015 PROJET DE DÉCRET

PARLEMENT WALLON SESSION DÉCEMBRE 2007 PROJET DE DÉCRET

Mobilité des demandeurs d emploi en région du Centre. Projet : «Promotion de la mobilité en région du Centre»

Destinataires d'exécution

Veille sociale au 12 septembre 2014

MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT

DEMANDE D ADMISSIBILITÉ EN VERTU DE L ARRANGEMENT EN VUE DE LA RECONNAISSANCE MUTUELLE DES QUALIFICATIONS PROFESSIONNELLES -

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE

Circulaire du 5 janvier 2012 Relative au Règlement intérieur type des comités techniques NOR : MFPF C

Sources Authentiques. Denis VAN NUFFELEN - Chef de Projet S.A. - ewbs-bced. BCED 3 décembre 2013 Moulins de Beez

Circulaire du 20 avril 2015 relative au délai de transmission des arrêts de maladie des fonctionnaires dans la fonction publique de l État

L élaboration de la fiche de poste

ADOPTE PAR LE BUREAU DU CESW LE 16 DECEMBRE

CIRCULAIRE N /09/2008

Intervention de Marisol Touraine. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes

CHARTE DU CORRESPONDANT MODELE TYPE

Intervention de Marisol TOURAINE. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des. femmes. Maison de Santé Pluridisciplinaire

Table des matières Mise en contexte...3 Historique Lettre d entente no Diagnostic du plan Imbeault, le plan qui est

Plateforme «Inscription en ligne»

Questionnaire de sondage: de la communication interne dans l organisation

Arcueil, le 21 février Le Directeur du Service Interacadémique des Examens et Concours. Madame la Directrice générale des ressources humaines,

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. MINISTÈRE DE l'emploi ET DE LA SOLIDARITE. Paris, le

Compte rendu. Jeudi 12 mars 2009 Séance de 10 heures. Commission des Finances, de l économie générale et du Plan

BTS Assurance. Diplôme Données sur l emploi Offres d emploi Se documenter. diplôme qualification insertion emploi

Nouveauté - Nouvelles modalités d inscription

PÉRENNISER LA PERFORMANCE

Bientôt plus d'1 Français sur 10 client d'une banque en ligne.

REFERENTIEL STRATEGIQUE DES COMPETENCES DU RESPONSABLE DE FORMATION EN ENTREPRISE INTERVENTION DU 13 OCTOBRE DE VERONIQUE RADIGUET GARF (*) FRANCE

(Lettre du Gouvernement japonais)

Contrat d association entre médecins-dentistes Sans mise en commun des honoraires

PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT À L ATTENTION DES USAGERS DU SERVICE PROJ AIDE

Copyright DGAFP /03/ :07:58

CIRCULAIRE N 1792 DU 09/03/2007

Comment les entreprises anticipent-elles le vieillissement de l emploi?

Réussir la transformation. Ensemble. Les défis de l expérience client différenciante. Delivering Transformation. Together.

formations Le Guide de FORMATIONS 1er semestre 2015 DÉVELOPPEZ VOTRE ACTIVITÉ PAR L ENRICHISSEMENT DE VOS COMPÉTENCES COMMERÇANTES + D INFO

Etude sur l équipement des TPE / PME. en complémentaire santé

INTRODUCTION. Master Management des Ressources Humaines de l IAE de Toulouse Page 1

POUR DIFFUSION AUX AGENTS. CONSEILLER EN HYGIENE ET PROPRETE (h/f) B- TECHNICIEN TERRITORIAL C- AGENT DE MAITRISE C- ADJOINT TECHNIQUE BOBIGNY

ALLOCATION POUR LA DIVERSITE DANS LA FONCTION PUBLIQUE

COMPTE RENDU DU QUESTIONNAIRE DE SATISFACTION

IDENTIFIER ET ANALYSER LES MODÈLES DE LETTRE TYPE

LES OUTILS DÉVELOPPÉS EN WALLONIE POUR PROMOUVOIR DES MARCHÉS PUBLICS DURABLES

Périmètre d Intervention. Notre Offre

Plan de la présentation

Aide au recrutement, à l accueil et à l intégration des nouveaux entrants Professionnalisation et fidélisation d un salarié Tutorat

«LE RUBAN» TRAVAUX DE FRANCE BOIS INDUSTRIE ENTREPRISE FBIE Infos septembre et Etat des lieux PEFC

Formation consultants juniors en recrutement Formation consultants juniors en recrutement

CONSEIL DE LA REGION DE BRUXELLES-CAPITALE. Bulletin des interpellations et des questions orales

10 JUIN 2015 APPEL D OFFRES ETUDE D EVALUATION A MI-PARCOURS DU DISPOSITIF DES PRETS NUMERIQUES DU PROGRAMME DES INVESTISSEMENTS D AVENIR

Présentation des guides d audit et du processus d audit d un réseau académique de formation continue

VADE-MECUM DE LA FORMATION dite "PROMOTIONNELLE" À L ATTENTION DES RESPONSABLES ET COORDONNATEURS DES PRÉPARATIONS AUX CONCOURS INTERNES

P A R L E M E N T W A L L O N

PARLEMENT WALLON SESSION FÉVRIER 2015 AUDITIONS RELATIVES AU SECTEUR DE LA CONSTRUCTION. Audition de : RAPPORT. par

CIF CDI GUIDE PRATIQUE. Congé individuel de formation CDI Suivre une formation pour évoluer ou se reconvertir

RÈGLEMENT SUR LE COMITÉ D'INSPECTION PROFESSIONNELLE DU COLLÈGE DES MÉDECINS DU QUÉBEC

Caisse Nationale de l'assurance Maladie des Travailleurs Salariés Sécurité Sociale

NOR : DEV O C

VADE-MECUM des droits et devoirs du géomètre-expert stagiaire et du maître de stage

C est un outil important pour : - mener une politique de communication cohérente, - et fixer des priorités.

Current challenges for Audit Authorities and Groups of Auditors in ETC and IPA programmes and perspectives for the future

À PROPOS DE KENT CONSEIL IMMOBILIER

ADMINISTRATION GENERALE DE L ENSEIGNEMENT ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE SERVICE GENERAL DE L ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET DES CENTRES PMS

N 1619 ASSEMBLÉE NATIONALE PROJET DE LOI

PETIT GUIDE PEDAGOGIQUE DE L ETUDIANT EN DROIT A DISTANCE

catégorie - développement rh

Proposition n o 6 Abrogation de la cotisation supplémentaire. Résumé des faits

Commission Nationale Course en ligne / Marathon Compte-rendu Réunion du 31 mars 2013

L ALTERNANCE DANS LA RESTAURATION, AVANÇONS ENSEMBLE

PERMIS DE TRAVAIL A, B, C. Viktor BALLA Juriste, Ce.R.A.I.C. asbl Le 7 Mai 2013

Les Français et le courrier publicitaire. Rapport

MAÎTRISE DES ACHATS D INVESTISSEMENTS

Comment choisir sa formation Et son organisme de formation

Guide pour aider à l évaluation des actions de formation

GROUPAMA BANQUE. 6 juin Département Finance. GROUPAMA Sylvie GUEDON. Contacts TNS Sofres. Département Finance

RESUME ENTREPRISE FRANCHE D EXPORTATION ET DISPOSITIFS INCITATIFS DU CGI

Vous êtes à nouveau à la recherche d un emploi? Vous vous posez probablement un tas de questions : Votre inscription

Les moyens mis à votre disposition pour répondre aux attentes de vos clients : Les outils d aide à la décision

MAGNATGALLO : le cabinet nouveau est arrivé

56 avenue de Wagram PARIS CEDEX 17

Les mesures en faveur de

Les attentes des Français pour l avenir du secteur bancaire. Septembre 2013

Dossier de presse 28 janvier 2013

REGLEMENT DE CONSULTATION. MAPA SEPDE - DéGéOM

Les outils pour gérer et évaluer la formation

Direction des Ressources Humaines 14/10/04 CLASSIFICATION DU GROUPE CREDIT COOPERATIF

ÉLECTION DU/DE LA. (Parlement ou assemblée concerné) 25 MAI 2014 FORMULAIRE DE DÉCLARATION : CANDIDATS INDIVIDUELS 1

Consultation pour une mutuelle santé pour les habitants de Lagord

OBRE 2013 OCT COMPLÉTÉ PAR LA CIRCULAIRE DU 25 SEPTEMBRE

ou sur notre site Internet,

ACCORD DU 24 JUIN 2010

Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS.

Les allocations familiales après 18 ans : pour qui et comment?

LE CHOMAGE PARTIEL GROUPE ALPHA SECAFI ALPHA ALPHA CONSEIL. Bordeaux Lille Lyon Marseille Metz Nantes Paris Toulouse

CONSEIL DE LA CONSOMMATION AVIS

Centre Régional Africain d Administration du Travail (CRADAT) BP 1055 Yaoundé Tél Fax : cradat@ilo.

La protection de vos données médicales chez l assureur

Transcription:

87 (2014-2015) N 1 87 (2014-2015) N 1 PARLEMENT WALLON SESSION 2014-2015 9 DÉCEMBRE 2014 RAPPORT D ACTIVITÉS DE LA COMMISSION CHÈQUES DU CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DE WALLONIE (CESW) POUR L ANNÉE 2013 Audition de : M. Teheux, Président de la Commission chèques du CESW RAPPORT présenté au nom du Commission de l emploi et de la formation par Mme Gonzalez Moyano 2 e session de la 10 e législature site internet : www.parlement-wallon.be * Voir CRIC (2014-2015) N 53 courriel : courriel@parlement-wallon.be CRAC (2014-2015) N 53

Mesdames, Messieurs, Votre Commission de l emploi et de la formation s est réunie le mardi 9 décembre 2014, en séance publique de Commission chèques du Conseil économique et social de Wallonie (CESW) pour l année 2013 et de procéder à l audition de M. Teheux, Président de la Commission chèques du CESW. ( 1 ) ( 1 ) Ont participé aux travaux Ont assisté aux travaux : Mme De Bue, MM. Denis, Gillot, Mme Ryckmans, M. Warnier. M. Teheux, Président de la Commission chèques du CESW. M. Jockin, Secrétaire de la Commission Emploi-Formation-Education du CESW. Mme Tillieux, Ministre de l Emploi et de la Formation. 2

I. EXPOSÉ DE M. TEHEUX, PRÉSIDENT DE LA COMMISSION CHÈQUES DU CESW M. Teheux, Président de la Commission chèques du CESW, est issu du banc syndical et exerce cette fonction depuis l installation de cette commission au CESW en Comité Chèques-formation, qui se réunissait à l époque changement de fonction qui l amène à être un peu éloigné de la problématique. des questions en termes de données chiffrées, mais plutôt dans le rapport technique du FOREm. Il signale qu il est accompagné de M. Bernard Jockin, le secrétaire de la Commission Emploi-Formation-Education (EFE) du CESW, qui l assistera pour les questions sur les données la dissension entre partenaires sociaux à propos des soft skills. 1. Introduction - secrétariat de quatre commissions dans le domaine de la formation professionnelle : la Commission EFT-OISP, la Commission chèques, la Commission PMTIC et la Commission pour la formation agricole. - missions sont consultées chaque fois que l administration n est pas en mesure de formuler une proposition d agrément au Ministre fonctionnel sur la simple application des Ces commissions émanent également du décret du 10 par le décret-cadre susnommé portant rationalisation de la bis, er - - les entreprises, du décret du 19 décembre 2002 (Doc. 420 (2002-2003) N s 1 à 3) relatif aux chèques-formation wallon du 12 juin 2003 portant exécution de certaines dispositions du décret du 19 décembre 2002 relatif aux chèques-formation à la création d entreprise. 2. Missions La Commission chèques du CESW est chargée : dans le cadre du dispositif de chèques-formation, de remettre à la demande de l administration des proposi- d agrément lorsqu elle estime qu un ou plusieurs des critères d agrément ne sont pas remplis; de se réunir à la demande d un de ses membres qui mation à distance, pour chaque domaine de formation faisant l objet d une demande d agrément, un nombre chèque-formation; suspension et le retrait d agrément de chaque opérateur de formation dans le cadre du dispositif de chèque-création. 3. Composition La Commission chèques est composée de huit membres employeurs; un représentant du FOREm; un représentant de l IWEPS; un représentant de l administration; et un expert. De plus, un représentant effectif et un représentant suppléant du Ministre ayant la formation dans ses attri- sion chèques. Celle-ci est aussi composée de membres du secrétariat du CESW. 4. Activités Au cours de l année 2013, la Commission chèques s est réunie à dix reprises. Elle a en outre constitué des l occasion de ces dix réunions. formation ont été rendus pour le dispositif de chèques- - 3

tion qui présente des dossiers à la Commission chèques parce qu elle n est pas en mesure de trancher. En 2013, sur le dispositif. - de formation à distance pour des opérateurs de chèques- ment en tant qu opérateurs de chèques-formation. - Pour le dispositif de chèques-création, la Commission - - chèques-création. Pour certains dossiers, la Commission a décidé de cas-là, ces dossiers sont portés à l ordre du jour des prochaines réunions. D autres dossiers ont en outre été examinés par la Commission, à la demande notamment de certains opérateurs de chèques-formation. En outre, au cours des dix réunions, la Commission a procédé à l audition de 17 opérateurs de chèques-formation dans le cadre de l examen de leur dossier. formation, la Commission a également entendu des per- de Liège, M. Magnan du FOREm, M. Chalon de l AMEF, M. Moens, qui était attaché au cabinet du Ministre décrets en matière de formation professionnelle. chèques ont porté sur l examen des dossiers des opérateurs de chèques-formation et de chèques-création ainsi que des modules de formation à distance. chèques a également contribué à la réforme du dispositif tion de la qualité dans le dispositif de chèques-formation, et plus particulièrement dans le cadre de la refonte du vade-mecum à l usage des opérateurs de formation, qui comprend notamment un questionnaire opérationnel de tés des opérateurs de chèques-création et d améliorer les données disponibles sur le dispositif de chèques-création société émettrice. 2012. La Commission chèques a aussi adressé des courriers à des opérateurs de chèques-formation et de chèques-création et a transmis systématiquement au Ministre compé- ration de la qualité dans le dispositif de chèques-formation, notamment sur la refonte du vade-mecum à l usage l administration et le FOREm dans un esprit constructif, rateurs de chèques-formation. M. Teheux suggère que M. Jockin illustre un problème soft skills. M. Jockin, Secrétaire de la Commission EFE du CESW, signale que le CESW est compétent pour le dispo- dispositifs. conséquent a été réalisé depuis 2005 sur la base d excel- interlocuteurs sociaux. Face au succès un peu trop grand assez exponentielle, ceux-ci ont clairement prôné un sérieux recadrage sur deux plans : d une part, un resserrement du lien entre les formations subsidiées et le projet ou établi jusqu ici, et d autre part, un recadrage de l offre de formations agréées. - recadrer le dispositif sous différents aspects, notamment en excluant une série de formations dans le domaine du coaching, des formations - compétences comportementales et relationnelles (les soft skills gence d interprétation entre les deux bancs et elles restent sur l agrément des soft skills. D une part, le banc syndi- - patronal estime que ces compétences constituent pour les indépendants un élément essentiel à la mise en route et la - soft skills. 4

notamment dans un cadre budgétaire qui impose une certaine maîtrise du dispositif. Il attire l attention sur le fait qu il y a 15 000 modules de formations agréés et que 3 000 sont consommés. Les opérateurs font agréer un maximum de formations dans le dispositif de façon à ratisser le plus large possible. Ainsi, la société Berlitz fait agréer 900 formations, alors qu une trentaine sont consommées en langues. M. Jockin pense que c est la responsabilité des interlocuteurs sociaux et l effet d aubaine que peut constituer toute décision en matière d élargissement de l offre de formations agréées. II. ÉCHANGE DE VUES Mme la Ministre une prospérité durable et équitable en Wallonie. Or, la - - d objectifs. Elle leur permet de se maintenir à l emploi, mais elle de ses gestionnaires. À ce titre, le dispositif des chèques-formation est très 000 entreprises. Par ailleurs, le transfert des compétences constitue dit-adaptation, le congé éducation payé ou le tutorat). Il s agit d optimiser l impact de ces incitants, mais aussi de l accès à ces incitants. déployer une offre de formation étroitement liée aux compétences attendues des entreprises et nécessaires au sionnel, mais aussi de sécurisation des parcours professionnels dans un contexte de mobilité croissante et de redéploiement des entreprises wallonnes. Mme Nicaise aimerait connaître les formations considérées comme prioritaires et si elles l ont été en fonction lonne. Mme Vandorpe s enquiert des critères qui posent le des différents agréments. Elle s informe aussi de la part des dossiers qui sont soumis à l administration et celle qui est transmise à la Commission chèques. Elle demande comment ce marché des opérateurs agréés se présente dans le système. Est-il dominé par quelques grands opérateurs? Y a-t-il des disparités géographiques Mme Reuter Mme Ryckmans et quelle est la pertinence de l utilisation de ces chèques M. Teheux signale que pour la liste des formations Il a considéré que, pendant ce moratoire, seule une série de formations jugées prioritaires au regard des politiques lées. Les formations prioritaires ont été établies par les partenaires sociaux, mais une orientation générale a été - l ensemble des formations jugées prioritaires en fonction de cette orientation générale. M. Teheux indique que la part des dossiers transmis à la Commission chèques est bien moindre que celle des dossiers transmis à l administration. Le refus d une septantaine de dossiers de chèques- formation ne représente pas grand-chose par rapport aux 330 opérateurs agréés. 5

bourg est sans doute celle qui compte le moins d opé- concentre le plus d opérateurs de formation. chèques-formation qui se réunissait à la Région wallonne a été transféré au CESW. En soi, ce sont les mêmes personnes qui se réunissent, si ce n est qu à présent, deux ou trois personnes du CESW sont mobilisées comme secrétaires de ces commissions. On a donc ajouté du personnel pour encadrer le dispositif, là où on aurait pu les possibilités de l administration d arbitrer plus facilement. M. Teheux annonce qu une réunion se tiendra la semaine prochaine. Si un accord est dégagé, l administration pourra trancher elle-même dans toute une série de De plus, le vade-mecum à l usage des opérateurs pourrait aider les opérateurs à s inscrire dans un processus cations précises. Cependant, M. Teheux se demande si pas de faire un test en début de formation et ce que l on qu attend-on, par exemple, dans le chèque-création du M. Teheux répond à Mme Ryckmans que le moratoire Dans la situation antérieure, un quota de chèques supé- métiers posant problème et pour l éco-climat. Ces opé- mentaires. M. Jockin, Secrétaire de la Commission EFE, ajoute ment wallon et du CESW. Il considère que, en l absence de données chiffrées et détaillées, il n est pas possible de piloter des dispositifs. Il précise que 50 000 chèques éco-climat ont été remboursés en 2012. Il y a donc 50 000 chèques éco-climat supplémentaires et parmi ceux-ci, 20 000 ont été consommés par le secteur de la construction. M. Jockin constate aussi des disparités géographiques explications possibles. Dans une logique consensuelle, un moins s inspirent du dynamisme des régions qui consommaient plus, dans le respect des limites budgétaires. Le CESW a plutôt encouragé la promotion égale du dispositif dans toutes les zones du pays, de préférence à une consommation. de Luxembourg. Sur les critères qui posent problème, M. Jockin considère qu il n est guère aisé, d après les termes du décret, les questions en la matière, ce qui suscite de fréquents problèmes d interprétation. consiste à dire que les dossiers que l administration peut trancher elle-même, sur la base d une interprétation claire de la législation, ne sont plus examinés en commission ou les commissions d agrément. Seuls les dossiers problématiques sont soumis aux commissions d agrément. complexité de la réalité. Mme Nicaise demande à Mme la Ministre si elle établi un cadastre des professions dans lesquelles du per- Mme la Ministre incontestablement être pris en compte. À cet égard, elle rer une certaine cohérence. III. RAPPORT À l unanimité des membres, il a été décidé de faire boration du rapport. La Rapporteuse, La Présidente, V. GONZALEZ MOYANO O. ZRIHEN 6