Réseau intégré de lutte contre le cancer dans les Laurentides 2008-2015. Une vision au service de notre population



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Réseau intégré de lutte contre le cancer dans les Laurentides 2008-2015 Une vision au service de notre population

Notre engagement dans la lutte contre le cancer Depuis le début des années 2000, l Agence de la santé et des services sociaux des Laurentides œuvre à la mise en place du Programme québécois de lutte contre le cancer. À cet égard, en 2003, nous avons constitué le Comité cancer et soins palliatifs des Laurentides. En 2004, le Plan d action de la lutte contre le cancer dans les Laurentides 2004-2007 a été publié. Plus récemment, nous avons produit le Plan de mise en œuvre dans les Laurentides 2007-2012 de la Politique en soins palliatifs de fin de vie. Toutes ces initiatives ont été faites en partenariat avec les directions de l Agence et les 7 Centres de santé et de services sociaux (CSSS) de la région. Elles ont touché l ensemble du continuum de lutte contre le cancer, allant de la prévention jusqu aux soins de fin de vie, en passant par le soutien, les traitements, l investigation et le dépistage. Par ailleurs, la région doit s assurer que l offre de service curatif correspond aux besoins des personnes atteintes de cancer. L incidence accrue de certains types de cancers dans les Laurentides est à la fois attribuable à des facteurs de risque non modifiables (croissance démographique, vieillissement de la population) et à des facteurs de risque sur lesquels nous pouvons intervenir (tabagisme, obésité, exposition environnementale, etc.). Par conséquent, il est impératif d intensifier nos efforts de prévention et de dépistage précoce de certains cancers afin de réduire l incidence et la mortalité par cancer au sein de notre population. Population, incidence du cancer, principaux facteurs de risque, consommation et offre de services en hématooncologie Caractéristiques de la population En 2008, la région compte 524 021 personnes. La population totale atteindra 560 657 personnes d ici 2015. Tous les territoires de RLS verront leur population croître, et cette croissance sera plus élevée que la moyenne québécoise. Tous les territoires de réseau local de services (RLS), sauf celui d Argenteuil, verront aussi leur population âgée de 65 ans et plus s accroître plus rapidement que la moyenne québécoise (entre 28 et 45 %, représentant une croissance pour la région de 35 % comparativement à 25 % pour le Québec). Au sud de la région, le nombre de personnes âgées augmentera davantage qu ailleurs dans la région que pour l ensemble du Québec. En 2015, près de deux personnes âgées sur trois des Laurentides habiteront dans le sud de la région. Incidence du cancer dans la population Selon les estimations pour 2008, on prévoit qu il y aura 3 210 nouveaux cas de cancer dans les Laurentides. Les populations des trois RLS du sud expliquent 64 % des nouveaux cas pendant l année. La région des Laurentides est l une de celles au Québec où l incidence standardisée du cancer pour la population est la plus élevée, soit 574 nouveaux cas de cancer par 100 000 personnes comparativement à 485 nouveaux cas par 100 000 pour le Québec. De 2008 à 2015, le nombre de nouveaux cas de cancer augmentera de 24,4 % (allant de 19,7 % dans le nord à 28,3 % dans le sud) dû au vieillissement de la population et à l incidence élevée du cancer. Les principaux facteurs de risque Le tabagisme est sans l ombre d un doute l un des facteurs de risque les plus importants dans la lutte au cancer. Ainsi, la consommation de tabac est associée non seulement à 85 % des cancers du poumon mais aussi à 30 % de tous les cas de cancers (à l exception du cancer de la peau autre que le mélanome) et à 30 % des décès par cancer. Dans les Laurentides, en 2005, 25,5 % de la population de 12 ans et plus sont des fumeurs. Au sein du groupe des 18-64 ans, la prévalence du tabagisme augmente à 29,1 %. Ces prévalences sont comparables à celles retrouvées pour l ensemble du Québec. 1

Une consommation élevée d alcool est aussi associée à certains cancers (ex œsophage, foie) : dans les Laurentides plus de 10 % des hommes et 6 % des femmes rapportent une consommation élevée d alcool. Outre leurs associations avec plusieurs maladies chroniques (diabète, maladie cardiovasculaire, arthrose), l obésité et la surcharge pondérale provoquent entre 8 et 42 % des cancers dans le monde. Globalement, c est plus de 46 % de la population des Laurentides qui présente un surplus de poids et ce phénomène est plus marqué chez les hommes que chez les femmes. De plus, au sein de la population adulte des Laurentides, seulement 36,8 % de la population adulte est considérée active ou très active. Consommation et offre de services en hémato-oncologie Actuellement, le taux de rétention régional en hémato-oncologie est de 48 %. Le taux de rétention varie de 31,5 % dans le sud, à 69,3 % dans le nord. La population de la région consommait en 2006 l équivalent de 13,8 Md-ETC en hémato-oncologie, dont 6,7 dans la région et 7,1 hors région. À la suite d une période de pénurie importante, 2 nouveaux oncologues sont arrivés en 2005-2006. L équipe régionale a réussi à stimuler un important recrutement en hémato-oncologie de même qu en chirurgie oncologique. Si bien que seulement pour l année 2008, elle a recruté 1 gynéco-oncologue, 1 chirurgien-oncologue et 2 nouveaux hémato-oncologues pour joindre l équipe déjà en place. Un tel recrutement contribue à augmenter la rétention régionale. D ici 2015, nous visons une rétention régionale de 63 %. La consommation Md- ETC s élèverait à 11,7 pour les Laurentides pour une consommation totale de 18,6 Md-ETC. Ainsi, les besoins de la population des Laurentides en lutte contre le cancer sont élevés et augmentent beaucoup plus rapidement que pour l ensemble du Québec. La région ne répond actuellement qu à moins de la moitié de ses besoins localement, et cette situation ira en s empirant dans le futur. En effet, en maintenant les volumes actuels, la région ne répondrait qu à 36 % des besoins de la population en 2015. Particularités dans l offre de services en hémato-oncologie Actuellement parmi les sept Centres de santé et de services sociaux de la région, seulement trois établissements hospitaliers sur cinq offrent localement la chimiothérapie. Il faut aussi noter que deux CSSS n ont pas de mission hospitalière. Une grande partie de la population (notamment celle du sud) se dirige vers Laval et Montréal pour obtenir des services d oncologie de 2 e ligne. En ce qui concerne les services de 3 e ligne, une grande partie de la consommation des services se fait à Montréal (Hôpital Maisonneuve-Rosemont, CHUM -Saint-Luc et Notre-Dame, et l Hôpital du Sacré-Cœur). Soulignons que l Hôpital du Sacré-Coeur joue un rôle important pour la région des Laurentides. Il a déjà offert dans le passé des services sur une base régulière à l Hôpital de Mont-Laurier (aujourd hui nommé CSSS d Antoine- Labelle) et offre à l heure actuelle des services de consultation au CSSS du Lacdes-Deux-Montagnes et de traitement pour cette population. Depuis plus d un an l Agence travaille dans une approche de cogestion avec l équipe des hémato-oncologues et l équipe de la direction générale du centre hospitalier régional du CSSS de Saint-Jérôme afin de définir notre vision de l oncologie pour les prochaines années et ainsi permettre le déploiement d un véritable réseau intégré de lutte contre le cancer dans la région. Il va sans dire que tout au long de ce processus, les autres CSSS de la région sont impliqués dans cette démarche. Notre vision du Réseau intégré de lutte contre le cancer Le principe directeur de notre démarche vise à ce que chaque personne puisse avoir accès à une gamme la plus complète possible de services en oncologie, pour ainsi être traitée près de son lieu de résidence mais aussi à ce que la population des Laurentides bénéficie d une gamme de services préventifs diversifiés et adaptés aux caractéristiques de la population et de l environnement de la région, de même que des soins palliatifs de fin de vie appropriés. La question de la disponibilité de certaines ressources et ce, à tous les niveaux, ne doit pas être un frein au but visé. De grands défis sont encore à relever pour la région afin d atteindre une plus grande autonomie régionale en matière de lutte contre le cancer. Pour ce faire, la région des Laurentides propose la mise en place d un réseau intégré de lutte contre le cancer allant de la prévention jusqu aux soins palliatifs, en passant par le dépistage, l investigation, le traitement et le soutien. 2

Continuum de services Population cible Population générale Promotion de saines habitudes de vie Groupes à risque Exposition à des agents carcinogènes environnementaux (communauté, milieu de travail); Non-usage du tabac; Activité physique et saine alimentation; Maintien d un poids santé; Consommation d alcool; Dépistage précoce Exposition aux rayons ultraviolets. Cancer du sein; Cancer du col; Cancer colorectal; Cancer de la peau. Personne vivant avec un cancer Diagnostic - traitement suivi Les soins et les services visent tous les cancers à l exception du cancer ORL, tumeur cérébrale, greffe de cellules souches autologue et allogénique, chirurgie hépatho billilaire (résection de métastases hépatiques). Personne en fin de vie Soins palliatifs de fin de vie Les soins et les services visent toutes les personnes atteintes d une maladie incurable. Stratégies d action Actions auprès de l individu Activités promotionnelles; Actions d éducation à la santé; Pratiques cliniques préventives. Actions environnementales Accessibilité aux produits et services; Infrastructures physiques; Politiques publiques saines; Médias et messages culturels. Dépistage Programme de dépistage organisé (PQDCS); Dépistage opportuniste dans les milieux cliniques (pratiques cliniques préventives de dépistage). Dx Tx Suivi Programme québécois de lutte contre le cancer; Plan d action de lutte contre le cancer dans les Laurentides 2004-2007. Soins palliatifs de fin de vie Politique en soins palliatifs de fin de vie; Plan de mise en œuvre dans les Laurentides 2007-2012 de la Politique en soins palliatifs de fin de vie. De façon plus détaillée, le Réseau intégré de lutte contre le cancer dans les Laurentides s intègre dans trois grands volets à savoir : PRÉVENIR, GUÉRIR et SOUTENIR. Ce qui l inscrit tout à fait dans les Orientations prioritaires 2007-2012 du Programme québécois de lutte contre le cancer récemment publiées par la Direction de lutte contre le cancer 1. Le tableau suivant présente les objectifs visés par le déploiement du Réseau intégré de lutte contre le cancer dans les Laurentides, le chemin parcouru jusqu à maintenant dans le déploiement du Réseau intégré de lutte contre le cancer dans les Laurentides, celui qu il reste à parcourir d ici 2015, les structures de support et de concertation à déployer et l investissement financier à effectuer en 2008-2009. Les Annexes I et II présentent respectivement le Plan de déploiement de l offre de services curatifs 2008-2010 et 2010-2015 et certaines données statistiques concernant notre démographie, l incidence du cancer et le taux régional de rétention en hémato-oncologie. 1 Direction de lutte contre le cancer, Ministère de la Santé et des Services sociaux, Orientations prioritaires 2007-2012 du Programme québécois de lutte contre le cancer, 60 mesures stratégiques, 2007. 3

OBJECTIFS RÉSEAU INTÉGRÉ DE LUTTE CONTRE LE CANCER DANS LES LAURENTIDES PRÉVENIR GUÉRIR SOUTENIR Optimiser le service Info-Santé Encourager les activités pertinentes en terme de promotion et de prévention de la santé Accroître l accessibilité à l investigation et au dépistage du cancer du sein Développer des modalités visant la consultation de la population et des personnes atteintes concernant l organisation de l offre de services en cancer Mieux outiller les médecins de famille : o pour l application des pratiques cliniques préventives o lors de l étape d investigation d un cancer (en leur permettant un accès plus rapide aux plateaux techniques) 2 o lors de l arrêt des traitements (pour assurer un meilleur suivi des personnes atteintes à moyen et long termes) Offrir du soutien aux personnes atteintes et à leurs proches lors des périodes de dépistage, d investigation Collaborer avec les organismes communautaires pertinents Encourager le désir de contrôle et d autonomie, et responsabiliser la personne atteinte de cancer et ses proches à participer à ses propres soins Réaffirmer le rôle de leader régional dans le développement des services d hématooncologie du CSSS de Saint-Jérôme Consolider notre équipe régionale interdisciplinaire de lutte contre le cancer Poursuivre la mise en place d une équipe interdisciplinaire locale de lutte contre le cancer, dans chaque territoire de CSSS Mieux organiser l accès aux services spécialisés en hémato-oncologie et leur continuité Assurer l accès aux services médicaux non disponibles dans la région (ex. : services de 3e ligne) par l entremise d ententes formelles ou de corridors de services Augmenter le nombre d effectifs médicaux en hémato-oncologie dans la région (passer d un PREM de 9 à 10 à court terme et à 11 12 à moyen terme) Accroître le taux régional de rétention en hémato-oncologie Offrir des services pharmaceutiques optimums Assurer le suivi médical par les médecins de famille Offrir du soutien aux personnes atteintes et à leurs proches lors de la phase curative (services de soutien, d adaptation et de réadaptation : dimension santé mentale, sociale, psychologique, morale, spirituelle, physique, matérielle et pratique) Faciliter le passage de la phase curative vers celle des soins palliatifs pour les personnes atteintes et leurs proches Collaborer avec les organismes communautaires Déployer le service Info-Social Poursuivre la mise en place d une équipe interdisciplinaire de soins palliatifs de fin de vie dans chacun des CSSS en favorisant notamment les postes d infirmières pivot en soins palliatifs Garantir des soins et des services médicaux de soins palliatifs de fin de vie dans chaque CSSS Offrir dans tous les services de soutien à domicile un panier de services de base en soins palliatifs de fin de vie Offrir des services pharmaceutiques optimums Mettre en place, dans chaque CSSS, une coordination des services en soins palliatifs de fin de vie entre les différents prestateurs de services (CH, SAD, CHSLD, Maison de soins palliatifs) Offrir les services d adaptation et de réadaptation Offrir du soutien d ordre pratique, psychosocial et spirituel aux personnes atteintes et à leurs proches lors de la phase de fin de vie Collaborer avec les organismes communautaires pertinents 2 La région a initié un projet pilote d accueil clinique dans deux CSSS visant à mieux outiller les médecins de 1 re ligne pour le diagnostic rapide notamment en cas de suspicion de cancer. 4

CHEMIN PARCOURU JUSQU À MAINTENANT RÉSEAU INTÉGRÉ DE LUTTE CONTRE LE CANCER DANS LES LAURENTIDES PRÉVENIR GUÉRIR SOUTENIR Info-Santé : le service est disponible pour les clientèles inscrites Alliance régionale pour des environnements favorables à de saines habitudes de vie (créée en juin 2007) Programme 0-5-30 COMBINAISON PRÉVENTION : chaque CSSS a constitué une équipe locale 0-5-30 et plus de 32 milieux de travail, 17 municipalités et 1 MRC se sont engagés dans le programme Programme de lutte au tabagisme (les services de Centre d abandon Tabagique sont disponibles dans chacun des territoires de CSSS (plus de 800 personnes rejointes l an dernier). Chaque année, près de 2000 personnes s inscrivent au Défi J arrête, j y gagne et de nombreuses interventions sont déployées afin de favoriser des environnements sans fumée de tabac) Programme Alcochoix + : des CSSS offrent ce programme pour les consommateurs à risque Campagnes sociétales faisant la promotion de saines habitudes de vie : chaque année la population ainsi que divers milieux de vie sont mobilisés par ces différents évènements promotionnels faisant la promotion des saines habitudes de vie Écoles en santé : 23 écoles de la région travaillent actuellement dans l approche Écoles en santé Sécurité alimentaire : attention particulière aux populations défavorisées. Projet actuellement en développement avec Moisson Laurentides, Centraide Laurentides, les CSSS et les organismes locaux pour améliorer l accessibilité aux fruits et légumes Pratiques cliniques préventives -PCP- en milieu clinique : projet de démonstration planifié visant à soutenir la prestation des Consolidation des équipes interdisciplinaires d oncologie (ÉIO) Financement de postes d infirmières pivot oncologie/soins palliatifs et d intervenants psychosociaux en oncologie) : o 2003-2004 et 2004-2005 Phase I : CSSS de Saint-Jérôme, des Sommets et d Antoine-Labelle o 2006-2007 Phase II : CSSS du Lac-des- Deux-Montagnes o 2007-2008 Phase III : CSSS d Argenteuil, des Pays-d en-haut et Thérèse-De Blainville Visite du groupe d experts de la DLCC 3 du MSSS en vue de la désignation des ÉIO : o 2005 : CSSS de Saint-Jérôme, des Sommets et d Antoine-Labelle (désignation conditionnelle) o 2006 : L Agence désigne officiellement le CSSS de Saint-Jérôme : Programme régional de lutte contre le cancer, désignation d un leader médical et responsable clinicoadministratif, comité de thérapie du o cancer 2007 : L Agence désigne officiellement le CSSS d Antoine-Labelle Soutien aux personnes atteintes et à leurs proches lors de la phase curative (services de soutien, d adaptation et de réadaptation : dimension santé mentale, sociale, psychologique, morale, spirituelle, physique, matérielle et pratique). Dans tous les territoires, nous avons observé au cours des dernières années une consolidation significative du traitement à domicile des personnes atteintes de cancer. Cependant, comme les services généraux n ont pas connu de développement au cours de ces mêmes années, nous constatons un déplacement des ressources de soutien à domicile des autres Info-Social : état de situation au niveau national et régional en cours en vue d une consolidation Soins palliatifs de fin de vie et suivi interdisciplinaire de fin de vie 4 o Inscription automatique des personnes en soins palliatifs au soutien à domicile o Accès à une ligne téléphonique dédiée dans la majorité des territoires o Garde infirmière 24/7 disponible partout o Garde médicale 24/7 présente dans 5 CSSS sur 7 o Couverture pharmaceutique accessible dans 4 CSSS sur 7 o Présence d une trousse d urgence dans 5 CSSS sur 7 o Médecin accessible partout pour ajuster au besoin la médication; o Équipement et aide techniques disponibles partout o Lits de répit-dépannage disponibles dans 5 CSSS sur 7 o Équipe interdisciplinaire en soins palliatifs dans 4 CSSS sur 7 Services d adaptation et de réadaptation. Dans tous les territoires, le soutien aux personnes en soins palliatifs à domicile est priorisé, mais comme les services généraux n ont pas connu de développement au cours de ces mêmes années, nous constatons un déplacement des ressources de soutien à domicile des autres clientèles (principalement des personnes âgées) vers les personnes en soins de fin de vie Soutien d ordre pratique, psychosocial et spirituel aux personnes atteintes et à leurs proches lors de la phase de fin de vie 3 Direction de la lutte contre le cancer. 4 Direction régionale des affaires médicales et hospitalières,, Politique en soins palliatifs de fin de vie, Plan de mise en œuvre dans les Laurentides 2007-2012, 2007. 5

CHEMIN PARCOURU JUSQU À MAINTENANT RÉSEAU INTÉGRÉ DE LUTTE CONTRE LE CANCER DANS LES LAURENTIDES PRÉVENIR GUÉRIR SOUTENIR PCP par les médecins omnipraticiens pour le dépistage et la prise en charge optimale des facteurs de risque liés aux cancers, counselling, vaccination, dépistage précoce, chimioprophylaxie. Le projet pilote proposé vise à implanter un soutien à un maximum de 5 milieux cliniques selon une approche basée sur des modèles éprouvés Radon : équipe de santé environnementale intervient dans le territoire d Antoine-Labelle PQDCS : implanté en août 1998, populationcible d environ 50 000 femmes se chiffre maintenant aux environs de 70 000 femmes. Services disponibles : trois CDD (Saint- Jérôme, Antoine-Labelle et Des Sommets) et un CRID (Lac-des-Deux-Montagnes). L unité mobile CLARA est venue à trois reprises; en 2003, 2005 et 2007. Le taux de participation est passé de 33,5 % à 44,7 %. La pièce de théâtre «La mammo Quel scénario!» a été présentée, à plusieurs reprises entre 2002 et 2004. Chaque année, notamment en octobre, de nombreuses activités incluant «La journée rose» sont proposées à nos partenaires des CSSS et des GMF. Outre la sensibilisation et de la formation, du matériel promotionnel est distribué à nos partenaires Investigation (mds de famille, mds spécialistes, plateaux techniques). Arrimage entre la 1 re et la 2 e ligne à convenir entre les équipes médicales et les cabinets privés. clientèles (principalement des personnes âgées) vers les personnes atteintes de cancer Collaboration avec les organismes communautaires par l entremise des projets cliniques du CSSS Prise en charge globale de la personne par son médecin de famille après ses traitements afin de répondre à leurs nombreux questionnements induits par l évolution de leur maladie Collaboration avec les organismes communautaires 6

CHEMIN À PARCOURIR DE 2008-2015 RÉSEAU INTÉGRÉ DE LUTTE CONTRE LE CANCER DANS LES LAURENTIDES PRÉVENIR GUÉRIR SOUTENIR Info-Social : consolidation de la centralisation des services et optimisation des services locaux pour le suivi Rédiger un Plan de déploiement de l offre de services préventifs de lutte contre le cancer à partir du Plan d action régional en santé publique (en cours de rédaction) ainsi qu à partir des Plans d actions locaux en santé publique élaborés par les CSSS Compléter l implantation et soutenir le maintien du programme 0-5-30 dans tous les territoires de la région tant au niveau de la stratégie éducationnelle que de la stratégie environnementale Débuter l implantation d un programme de soutien aux médecins pour l application des Pratiques Cliniques Préventives : o Projet de démonstration : mobiliser au moins 2 CSSS pour rejoindre au moins 2 milieux cliniques de type GMF (2008-2010) o Déploiement d une offre de soutien à l ensemble des GMF de la région (2008-2015) o Analyse de pertinence d une offre de soutien aux autres milieux cliniques Implanter un programme de vaccination contre le VPH (prévention du cancer du col) Mettre en place un service pour les personnes à haut risque ayant un problème d obésité PQDCS : o Dépistage : obtenir l accréditation officielle comme centre de dépistage désigné (CDD) du CSSS d Argenteuil et de la Clinique radiologique Imagixe o Investigation : implantation d un centre de référence pour investigation désigné (CRID) au CSSS Saint-Jérôme Investigation : rehaussement du plateau technique Plan de déploiement de l offre de services curatifs décrit à l Annexe I Soutien aux personnes atteintes et à leurs proches lors de la phase curative (services de soutien, d adaptation et de réadaptation : dimension santé mentale, sociale, psychologique, morale, spirituelle, physique, matérielle et pratique). Un état de situation exhaustif devrait être réalisé en matière de services généraux pour les personnes traitées mais qui ne sont pas en soins palliatifs Collaboration avec les organismes communautaires à poursuivre En collaboration entre le DRMG et les CSSS réactiver les Tables territoriales réunissant la communauté médicale en omnipratique dans chacun des CSSS afin d optimiser la trajectoire de soins entre la 1 re et la 2 e ligne Déployer le service Info-Social : consolidation de la centralisation des services et optimisation des services locaux pour le suivi Soins palliatifs de fin de vie et suivi interdisciplinaire de fin de vie 5 : - Expertise en soins palliatifs pédiatriques - Entente avec les pharmacies communautaires afin d avoir un service en dehors des heures habituelles d ouverture - Lits pour de l hébergement temporaire - Équipe interdisciplinaire en soins palliatifs à domicile à consolider dans tous les territoires - Ressourcement du personnel et soutien psychologique - Programme de soins palliatifs à développer dans les ressources privées et alternatives - Trois CSSS n ont pas accès à des lits dédiés de soins palliatifs - Mécanisme de coordination des services (via une infirmière pivot); - La formation des intervenants - Présence d un comité d éthique dans le CSSS Offrir les services d adaptation et de réadaptation. Un état de situation exhaustif devrait être réalisé en matière de services généraux pour les personnes traitées mais qui ne sont pas en soins palliatifs Offrir du soutien d ordre pratique, psychosocial et spirituel aux personnes atteintes et à leurs proches lors de la phase de fin de vie Collaborer avec les organismes communautaires pertinents 5 Idem. 7

STRUCTURES DE SUPPORT ET DE CONCERTATION INVESTISSEMENT FINANCIER 2008-2009 2 250 000 $ RÉSEAU INTÉGRÉ DE LUTTE CONTRE LE CANCER DANS LES LAURENTIDES PRÉVENIR GUÉRIR SOUTENIR Comité régional des services de lutte contre le cancer (à constituer) responsable de la planification et du développement régional des services préventifs, curatifs et palliatifs. o Sous-comité prévention Responsable de la planification et du développement régional des services préventifs. o Sous-comité de pharmacologie Responsable de la planification et du développement régional des services curatifs et palliatifs. Des liens seront nécessairement développés avec la santé publique pour la prévention. o Sous-comité finances Pour déterminer les modalités financières liées à un programme régional. Il faut éviter qu une personne soit privée de traitement près de chez elle pour des raisons liées aux impératifs financiers propres à un centre. Comité cancer et soins palliatifs des Laurentides (déjà en place) - Sous-comité infirmières pivots - Sous-comité formation 175 000 $ Coordination régionale 200 000 $ Pratiques cliniques préventives Programme québécois de dépistage du cancer du sein Environnements favorables 0-5-30 250 000 $ Consolidation des postes d infirmières pivots en oncologie (IPO) et des postes d intervenants sociaux en oncologie (ISO) 1 425 000 $ Traitement 200 000 $ Mécanisme local de coordination des soins de fin de vie 8

ANNEXE I PLAN DE DÉPLOIEMENT DE L OFFRE DE SERVICES CURATIFS 2008-2010 CSSS de Saint-Jérôme : o Augmentation des cas de cancers traités; o Augmentation des cas de cancers plus complexes en provenance des autres CSSS; o Réaménagement des espaces physiques. CSSS Des Sommets : o Maintien du 2e hémato-oncologue en place; o Prévision de maintien des volumes actuels d activités CSSS de Thérèse-De Blainville : o Ouverture d une clinique de consultation et de suivi en hématooncologie en juillet 2008 o La clientèle sera référée à Saint-Jérôme pour obtenir leur traitement o Besoin de 2 nouveaux postes au PREM pour couvrir les traitements de cette clientèle sur place à considérer ultérieurement CSSS d Argenteuil : o Clinique de consultation et de suivi aux 3 à 4 semaines depuis avril 2006 o Début des traitements de chimiothérapie sur place à partir de janvier 2009 o Personnel formé par le CSSS de Saint-Jérôme o Réaménagement des espaces physiques o Pourrait résulter en une rétention pour la clientèle anglophone qui se fait traiter actuellement à Montréal et en Ontario Consolidation 6 des équipes interdisciplinaires locales en oncologie phase I o CSSS de Thérèse-De Blainville o CSSS d Argenteuil o CSSS du Lac-des-Deux-Montagnes PLAN DE DÉPLOIEMENT DE L OFFRE DE SERVICE CURATIF 2010-2015 CSSS d Antoine-Labelle : o Un hémato-oncologue prendra éventuellement sa retraite o Une omnipraticienne formée en oncologie l assiste (congé de maternité à l été 2008) o À convenir de l intérêt que l équipe régionale couvre Antoine- Labelle : o Serait possible avec l arrivée d un prochain hématooncologue en janvier 2010 CSSS du Lac-des-Deux-Montagnes 7 : o Les traitements sont offerts actuellement à l Hôpital du Sacré- Cœur CSSS de Thérèse-De Blainville 7 : o Ouverture d une clinique externe de chimiothérapie CSSS des Pays-d en-haut 7 : o Ouverture d une clinique externe de chimiothérapie Consolidation des équipes interdisciplinaires locales en oncologie phase II o CSSS des Pays-d en-haut o CSSS des Sommets o CSSS d Antoine-Labelle o CSSS de Saint-Jérôme Limites dans la capacité de prévoir le plan de déploiement o Capacité de recrutement des hémato-oncologues o Budget de transition des régions pauvres o Priorités annuelles du ministre o Stratégies de rapatriement à convenir avec Montréal 6 Financement de postes d infirmières pivot oncologie/soins palliatifs et d intervenants psychosociaux en oncologie. 7 Deux nouveaux postes au PREM de Saint-Jérôme sont nécessaires pour assurer ces services. 9

ANNEXE III 8 Évolution démographique d ici 2015 On prévoit qu en 2015, la population totale de la région sera d environ 560 657 personnes, comparativement à 524 021 personnes en 2008. Tous les territoires de RLS présentent des croissances, et tous, des croissances plus élevées que la moyenne québécoise. Chez les personnes âgées, on observera des taux de croissance, très importants, et tous les RLS, sauf celui d Argenteuil, verront leurs populations âgées s accroître plus rapidement que la moyenne québécoise. En 2015, 24 % de la population du RLS des Paysd en-haut sera âgée de 65 ans et plus. Dans les RLS d Argenteuil et d Antoine-Labelle, les ratios seront de 22 % dans le RLS des Sommets, de 20 %. Au sud, les volumes de personnes âgées vont s accroître plus rapidement qu ailleurs dans la région ou dans l ensemble du Québec. En 2015, près de deux personnes âgées sur trois des Laurentides habiteront en fait dans le sud de la région. 8 CIM Conseil en immobilisation & management inc., février 2008 10

Incidence : les nouveaux cas de cancer par année, 2008 En 2008, on estime qu il y aura 3 210 nouveaux cas de cancer dans les Laurentides Les populations des trois RLS du sud expliquent 64 % des nouveaux cas pendant l année Un taux d incidence significativement plus élevé que la moyenne québécoise 11

Incidence : les nouveaux cas de cancer par année, projection pour 2015 12

Taux de croissance du nombre de nouveaux cas de cancer, 2008-2015 13

Taux régional de rétention en hémato-oncologie, Md-ETC, 2006 14

Les volumes de base 15

La simulation 16

La simulation 17

La simulation 18