COMPTE-RENDU DU SEMINAIRE DES DIRECTEURS D ECOLE PRIMAIRE



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ZONE EUROPE DU SUD EST Ankara Athènes Belgrade Bucarest Florence Istanbul Jérusalem Ljubljana Milan Naples Nicosie Rome/2 Sarajevo Sofia Tel Aviv Thessalonique Turin Zagreb COMPTE-RENDU DU SEMINAIRE DES DIRECTEURS D ECOLE PRIMAIRE 6 au 8 octobre 2008 ATHENES 1

LUNDI 6 OCTOBRE 2008 Accueil à l Institut Français d ATHENES des 18 participants. Une école non représentée : Thessalonique. Ouverture du séminaire Mme SUARD, Conseillère de Coopération et d Action Culturelle, Directrice de l Institut Français d Athènes, Ambassade de France en Grèce M. MALEYRAN, Proviseur du Lycée franco-hellénique E.Delacroix à Athènes L intégralité des discours d ouverture a été enregistrée et insérée sur la clé USB des directeurs, remise à chaque participant avant la fin du séminaire (fichier son, intitulé «ouverture», durée 7.22, dossier «clé directeur 2») Ouverture officielle du site pédagogique de la zone Europe du Sud Est M HOUYEL donne quelques éléments de contexte : hébergement de cet espace pédagogique de zone sur le site du Lycée Chateaubriand de ROME (pôle formation continue pour toute la zone), renforcement de la dynamique de réseau entre les 19 établissements, diffusion des ressources pédagogiques précisée le mercredi 8 octobre (voir ci-après). Le site actuel comprend environ 250 documents «premier degré», tous validés par l IEN. La rubrique «second degré» sera l objet d un échange entre proviseurs lors du stage de gouvernance pédagogique et financière, à venir. M HOUYEL adresse des remerciements publics aux personnes suivantes : - M BESSE, ancien Proviseur de ROME et M CEBRIAN, Proviseur à ROME, responsable du site sur lequel se trouve «l espace zone Europe du Sud Est», le temps que l AEFE rénove son site national qui prévoit, à terme, un espace réservé à chacune des 20 zones. - Mme CASSONE : responsable chargée à ROME du bon fonctionnement du site (aspects techniques et règlementaires). Merci à nouveau d avoir en permanence assuré l appui technique, avec une extrême disponibilité. - M CHARLEVOIX, informaticien à ROME qui a spontanément proposé de réaliser une carte interactive permettant un lien direct avec chacun des 19 sites d établissement, avec l Académie de Grenoble et avec le site de l AEFE. - Mme KARONIS, secrétaire de l IEN qui a mis en ligne la quasi totalité des 250 documents ( «floutages» de photos d élèves, mises en page de documents, contacts avec les auteurs des documents, contacts avec l IA IPR d histoire-géographie de l AEFE pour la validation des contenus, transformation en PDF, rédaction des descriptifs de rubriques ). M HOUYEL précise que tous les personnels concernés par ce site sont destinataires du code d accès : direction d établissement, enseignants, SCAC, AEFE, formateurs de Grenoble (tous les comptes-rendus de stage «premier degré» y figurent). Présentation du programme du séminaire : M HOUYEL, Inspecteur de l Education Nationale, chargé de la zone Europe du Sud Est Un enjeu : optimiser le pilotage pédagogique du directeur pour faire mieux réussir chacun de nos élèves : une marge de progrès existe, à tout niveau. Un défi partagé : une école qui soit encore plus ambitieuse, plus cohérente et plus lisible. Les objectifs du séminaire : - conduire une réflexion sur des sujets centraux (les programmes 2008, les 108h, les 2h de soutien, le FLS, le plurilinguisme) - objectiver la notion de pilotage et de pilotage partagé - affiner les stratégies pour une aide à la prise de décision, au retour dans les écoles - vivre un moment convivial (repas pris sur place à la cafétaria de l IFA, pause café, visite guidée de l Acropole, dîner en taverne) L IEN sait qu il peut compter sur un collectif des directeurs qui réfléchit juste, qui sait aller à l essentiel, qui sait produire vite et pertinemment. Chacun des participants est remercié par l IEN pour son engagement dans des univers de travail complexes. Un séminaire qui clarifie, rassure, identifie des stratégies, nourrit des décisions, mobilise et encourage. Enfin, un séminaire dense compte-tenu de l actualité chargée à cette rentrée 2008. Remise d une clé USB aux directeurs ( actualisation, durant les 3 jours). La rentrée 2008 dans la zone Europe du Sud Est : témoignage de chacun des directeurs (3 mn par personne), à partir de la trame suivante : - année scolaire 2007/2008 : 2 événements ayant marqué la vie de l école, 2 points que le directeur a pu réellement faire avancer et le coup de cœur du directeur - rentrée 2008 : réussites et points sensibles, priorités que le directeur se fixe pour l année 2008/2009. Echanges et réactions des directeurs : chacun vit des conditions très spécifiques de fonctionnement ce qui rend plus délicate la mutualisation de dispositifs concrets reproductibles. Impératif du «sur mesure». 2

Synthèse IEN : éléments de réflexion suite aux 18 témoignages des directeurs d école portant sur l année scolaire passée et sur cette rentrée 2008 (points positifs, points sensibles et priorités que se fixe le directeur). 1. Les écoles sont en mouvement : de très nombreuses initiatives et axes de réflexion ont été mentionnés, tant au niveau du fonctionnement des écoles, des dispositifs mis en œuvre que du pilotage pédagogique du directeur, au service d une école plus ambitieuse, plus cohérente et plus lisible. Les projets école/d établissement traduisent concrètement les marges de progrès attendues, par les communautés scolaires. 2. Les témoignages mettent en évidence de très fortes spécificités d école ce qui se traduit par une réflexion et une mise en œuvre pédagogique relevant du «sur mesure». Dialectique AEFE : application/adaptation. 3. Des invariants (atouts, points sensibles et donc complexité des situations) peuvent être cependant identifiés, dans un système en «tension» permanente : a. L immobilier : saturation, construction, occupation des salles, inondation, sécurité, temps de déplacement. b. Le positionnement des parents : conflit, ingérence, coopération, attentes «contradictoires», réel partenariat, communication écrite en différentes langues, relation de confiance c. Les équipes enseignantes : leur implication, les cas extrêmes, la posture d accueil, le professionnalisme, le travail d équipe (force et faiblesse), la communication interne, l organisation des concertations (108h, par niveau ), les départs à la retraite, les remplacements, les solidarités internes, le renouvellement des équipes d. La pédagogie : la recherche de cohérence (apprentissages, liens entre enseignants, polyvalence renforcée), les projets forts (spectacles, opéra, fête d école, anniversaire du lycée, intervenant, semaine de la poésie, témoignage historique, les classes transplantées), la problématique des langues, les moyens matériels d appui (informatique), l expertise des enseignants (acquis des élèves), le temps péri-éducatif (garderie), le volume horaire des élèves, la liaison GS/CP, les emplois du temps (pertinence, morcellement ), le soutien aux élèves, l oral, le B2i, les partenariats (musées), l EDD, les échanges entre écoles e. Le pilotage partagé primaire/secondaire : les liens école-collège, le rôle du proviseur, la collecte de données, la rédaction du projet d école/d établissement f. Le public accueilli : son admission (test, entrées régulées), le recrutement, le vivier, la scolarisation des élèves en situation de handicap, les ouvertures de classe, les départs massifs, le taux d encadrement par classe g. Le vivre ensemble : le harcèlement, la surveillance, la pause méridienne (nouvel aménagement), le handicap h. L identité de l établissement : le cursus, les évolutions, les malentendus, son avenir, sa lisibilité de fonctionnement, ses finances i. La maternelle : l oral, les liaisons avec le CP, le rôle des ASEM, la langue nationale, l admission régulée des élèves non francophones, le dispositif ALEF 4. La question du seuil : comment concilier aspects économiques et qualité pédagogique? 5. Une demande de clarification sur la politique pédagogique de l AEFE dans la zone Europe et Europe du Sud Est (séminaire d avril 2009). Les filières bilingues existent en allemand et en anglais dans des pays où le réseau des écoles françaises est dense (cf accord politique et éducatif sur des certifications communes). Diapositive projetée, attestant de la complexité des univers de travail, systèmes en «tension permanente» Autonomie des établissements ET contraintes/contexte de réformes, obligation de mise en œuvre des textes officiels Triple dialectique de l AEFE: application/adaptation de la réglementation français, plurilinguisme (complexité) excellence pour tous (statut de l école française), parcours singulier (cf prise en compte réelle de l hétérogénéité du public accueilli) Complexité: immobilier, tutelle ambassade, évolution des structures, statuts divers, lois locales, rotation des responsables, parents composites, aspects financiers, vivre ensemble «élèves», service public/école de droit privé, cohorte élèves (turn over et prudence sur les données chiffrées) Analyse de situations complexes: droit, morale, éthique. 3 dimensions toujours en jeu (voir clé USB, dossier «pilotage pédagogique») Travail émotionnel du directeur: gestion de crise, du stress, climat incertitude/décision et posture d adaptabilité Cette synthèse a été diffusée aux directeurs dès le mardi 7octobre (clé USB, dossier «clé directeur 2»). Présentation des nouveaux nommés : Mme JUVENAL, Direction à ATHENES Mme LAGLEIZE, Direction à NICOSIE Mme SCARPA, Direction à NAPLES M. DUPIN, Proviseur à JERUSALEM M. ROUSSEL, Direction à FLORENCE M. OLRY, Direction à ZAGREB M. SILVESTRE, Direction à SARAJEVO Merci à chacune et à chacun d entre vous d exporter votre expertise et votre riche expérience au service de la zone Europe du Sud Est. Mouvements internes à l AEFE - Mme DESCOTES, nommée directrice de l AEFE (cf message de bienvenue déjà diffusé aux établissements) - Mme GAZAL, nouvelle adjointe au service pédagogique, en remplacement de D.FERRAGNE (IEN Amérique du Sud) - Départ de Mme COSTANTINI, responsable académique de notre académie de rattachement GRENOBLE Déjeuner à la cafétaria de l IFA «Le Bistrot» et café en terrasse 3

La rentrée 2008 : les instructions du Ministère de l Education Nationale et de l AEFE 1. Les nouveaux programmes 2008 (enjeu, contenu) et les adaptations en histoire-géographie Toutes les modifications sont précisées dans le diaporama de l IGEN (clé USB directeur, dossier programmes) : caractéristiques et contenus par cycle et par discipline. Cette présentation peut utilement servir aux animations pédagogiques, en établissement. Principe de continuité avec les programmes de 2002, en référence explicite au socle commun, avec une insistance sur l acquisition des fondamentaux de manière à relever le défi lié aux 15% d élèves qui échouent. Modifications majeures : progressions annuelles en français et en mathématiques, pour garantir la mise en œuvre systématique des enseignements, horaires hebdomadaires impératifs en français et maths (CP/CE1 : 10h en français et 5h en maths. CE2/CM1/CM2 : 8 heures de français et 5 heures de mathématiques). Nouveaux découpages à inclure dans les emplois du temps (exemple cycle 3 : lecture, littérature, rédaction, étude la langue : grammaire, orthographe, vocabulaire). Nouvelle discipline : histoire des arts. Diffusion aux parents : voir guide des parents (site du MEN). Penser à des traductions de ces programmes pour les parents non francophones. Les directeurs doivent mettre en place des stratégies efficaces pour que le personnel enseignant s approprie ces nouveaux programmes 2008. (cf commission n 1, du mardi 7 octobre). Pilotage pédagogique du directeur (pistes à approfondir en commission et issues des échanges ): - préalable: connaissance fine des programmes par le directeur lui-même (36 pages) - entrée possible par les évaluations : technique opératoire au cycle 3, la grammaire, le lexique - entrée possible par l enquête internationale PIRLS : cf diaporama IEN (voir diapositive : difficultés de nos élèves français, place de la copie, de la réponse écrite longue exigée, interpréter/inférer ) - rappel de la loi de 2005 (voir clé USB directeur, fichier loi de 2005). L IEN demande à chaque enseignant de surligner dans ces programmes, disponibles en format Word, sur le site de zone (rubrique : textes règlementaires), les leçons abordées. Les horaires sont précisés annuellement (sauf en français et maths) et l enseignant peut, sur une base hebdomadaire, évaluer le volume horaire de chaque discipline : EPS, 3 heures par semaine. L horaire de récréation est à imputer proportionnellement sur le volume horaire de chaque discipline. Rappel de la réglementation en vigueur (BO hors série n 1 du 14 février 2002) : 15 mn par demi-journée à l école élémentaire et de 15 à 30 mn en maternelle, par demi-journée. Les progressions restant à élaborer, au niveau des équipes, sont les suivantes : sciences, EPS, arts visuels/musique, histoire des arts, histoire. (cf formulaire préparatoire à la mission de l IEN). Emplois du temps : à recueillir par le directeur (contenus et horaires à vérifier). Intérêt d une fragmentation des horaires disciplinaires, dans la journée (cf en CP : pertinence de plusieurs plages brèves et denses au cours de la journée, et non un bloc unique en début de matinée). Diapositive projetée : repères pédagogiques (clé USB directeur 2, fichier «programmes 2008») On se connaît mieux si on se compare à ce qui nous ressemble (cf diaporama caractéristiques des écoles) Méfiance des moyennes: dispersion des scores. Un diagnostic fait de moyennes ne dit rien de l action pédagogique à engager (projet d école) L innovation n est pas nécessairement vertueuse Attention à l éclectisme (zapping, rupture ) Intérêt du manuel de lecture en CP et CE1 (progression organisée, lien avec la famille, objet plus pertinent que des photocopies) Eviter la sophistication des dispositifs ou des séances pédagogiques Viser l explicite avec les élèves (au risque de creuser les écarts) Impératif des révisions, automatismes, régularités (nécessaire articulation entre sens/code : il faut les 2) Maître modélisant (son langage, ses écrits) Traiter avec minutie chaque obstacle (cf pertinence des dispositifs de soutien) Attention à l illusion des acquis de chaque élève (un élève peut «suivre» un cours de langue sans rien comprendre, cf stratégies d évitement) Principe de cohérence et de continuité (parcours, démarches). Eviter la juxtaposition et les cloisonnements (cf langues et français) Impératif de l écriture manuscrite, organisée et de qualité (travail d apprentissage de la copie soignée, formalisation de la pensée) Boîte à outils «directeurs» (pilotage pédagogique : les programmes 2008) - Diaporama IEN disponible sur clé 2 (programmes 2008 et enquête PIRLS) - Diaporama IGEN, clé USB (contenus précis) - Guide des parents (accessible sur le site du Ministère de l Education Nationale), traduction à envisager - Programmes en word (et en PDF) disponibles sur le site de zone : chaque enseignant surligne régulièrement l avancée des notions abordées en classe. - Utiliser les documents d accompagnement disponibles sur le site de zone (calcul mental, calcul posé, les mathématiques en maternelle, Lire au CP, le langage en maternelle ). Rubrique : veille documentaire (signaler à l IEN d autres ressources). Informer les enseignants de l existence de ces ressources toujours valides. Une précision : les adaptations des programmes en histoire et géographie s appliquent, dès cette rentrée scolaire (se reporter au site de zone, grille unique pour toute la zone) L Inspection Générale procède à sa validation pour diffusion au bulletin officiel (attente des 20 grilles de zone). Le volume horaire de ces adaptations ne doit pas dépasser 10% du volume horaire des programmes officiels. 2.. Les 108 heures, versant «enseignant», cf note de rentrée IEN Chaque enseignant est présent à l école sur une base de 27 heures x 36 semaines (972 heures/année), comme les années passées. 108 heures hors groupe classe : 60 heures au maximum pour le soutien aux élèves et 48 heures, à disposition en total accord avec le directeur et le chef d établissement. Positionnement des 108 heures dans le tableau Excel (temps annualisé donc tableau individuel). Principe : apporter d abord le soutien aux élèves puis s organiser de manière pertinente dans le temps restant (qui peut être supérieur à 48 heures si quota des 60 heures non consommé). Les divers conseils (maîtres, cycle) sont inclus dans ce temps. Voir BO n 32 du 28 août 2008, pour les temps partiels. Contrôle du directeur et de l IEN (mission, tableau à disposition). Chaque directeur est invité à vérifier que chaque enseignant ne dépasse pas ce quota de 972 heures annuelles de présence effective à l école. Les décisions prises au niveau de l école ne valent que pour cette année de première expérimentation (cf décompte d une formation sur le conte ). C est le chef d établissement qui fixe les règles de fonctionnement du personnel placé sous son autorité. Pour la comptabilité et la lisibilité, je recommande de distinguer le volet «enseignant» (972 heures) du volet «élèves» (de 24 à 26 heures (plancher de 850 h/an) d enseignement obligatoire et soutien en sus, à raison d un maximum de 2 heures/semaine, pour ceux qui en ont le plus besoin). 4

3. Le dispositif de soutien aux élèves qui en ont le plus besoin (2 heures/semaine). C est ce dispositif qui est au cœur de la réforme de l école primaire. Temps élèves : 24 heures/semaine/36 semaines (864 heures) corrigées AEFE en 850 heures au moins et plus si dispositif «langues» (seuil de 26 heures maximum, 936 heures enseignement obligatoire). Principes à respecter (se reporter au BO n 25 du 19 juin 2008, accessible sur le site de zone, rubrique textes règlementaires) : - une aide prioritairement traitée en classe - une possibilité de soutenir l élève au maximum 2 heures par semaine (fractionnement possible), de préférence par son maître (sinon concertation impérative entre enseignants) - une réactivité de l aide : procédure à décider en conseil des maîtres - une pertinence des réponses pédagogiques (repérer ce qui fait obstacle). Se reporter impérativement aux documents suivants accessibles sur le site de zone : Livret Lire au CP n 1, fascicules d aide à l analyse des erreurs CE1 et CM2 Aide possible des maîtres spécialisés. - une lisibilité pour l élève (ce n est pas une punition), un accord de la famille (soutien recherché), une coopération de l équipe enseignante - une logique prioritairement pédagogique puis organisationnelle, dans un second temps - une adaptation AEFE : élèves en difficulté d apprentissage (cas des PPRE), FLS et observation comparée des langues (30 mn cycle 3/semaine, cf DNL). Relire le TD 2068/2069/2070 titre II. Point de situation précis lors de la mission de l IEN : accepter cette première année expérimentale (cf obligation de résultats). Voir BO 25 du 19 juin 2008. Des situations d élèves peuvent tout à fait répondre à la formalisation d un PPRE. Merci à chaque directeur de bien vouloir faire parvenir, dès maintenant à l IEN, les formulaires vierges utilisés, pour harmonisation de zone. Items incontournables : réussites de l élève, difficultés, objectifs très concrets, modalités de l aide (qui fait quoi, quand et comment), échéancier (date prévue de bilan), accord des intéressés (élève, famille, enseignant et supervision du directeur). S appuyer sur les conclusions du stage PPRE prévu au PRF 2008/2009. Les modalités d organisation sont fortement simplifiées au niveau des écoles qui n ont pas la contrainte des transports scolaires. Eléments se situant au coeur du parcours d apprentissage des élèves : les évaluations (diagnostiques, formatives, bilan/sommative au niveau national et international) - les évaluations internationales PIRLS 2006 : des éléments très concrets émergent à propos des performances de nos élèves français. Classement de la France : 16 ème sur 21 pays européens. Performances plus élevées obtenues, par nos élèves français: - textes informatifs (idem 2001) - compétence «prélever des informations explicites» - format QCM (pas d écrit à rédiger) Plus difficile pour nos élèves français interpréter et apprécier rédiger une réponse longue (cf taux d absence de réponse élevé) A noter les bonnes performances de l ITALIE et de la BULGARIE (interpréter/apprécier, inférer, textes narratifs). Boîte à outils directeurs : voir diaporama élaboré par l IEN projeté et inséré sur la clé USB directeurs, voir également dossiers européens, enquêtes sur clé USB. Voir également diaporama «caractéristiques de la zone Europe du Sud Est». - les évaluations diagnostiques de début d année en CP, CE1 et CM2 (à ce jour, il manque les remontées de 5 écoles) Evaluations début CP (français et maths) : en cours de remontée à l IEN. Protocole ( 6 champs au moins en français, et mathématiques) et résultats à mettre à disposition de l IEN lors des missions. Pertinence d une évaluation de fin de GS (cf rotation forte d élèves, dans certaines écoles). Elaboration des épreuves en lien direct avec les attendus des programmes 2008, en équipe de maîtres GS/CP. Evaluation début CE1 : constats 2008, début de CE1 : 17% des élèves ont réussi tous les exercices cibles.10% ont tout échoué (idem en 2007) Items les plus échoués (français) : 5, 6 et 26 (compréhension lecture, dictée de syllabes, déchiffrage) Items les plus échoués (maths) : 9 et 19 (situer des nombres sur une ligne graduée, calculer des sommes) Evaluation début CM2 : 27% ont réussi tous les exercices cibles et 2% ont tout échoué (tendance identique à 2007). Items le plus échoué (français) : 6 (Dictée : Les champignons poussent sous les grands arbres.) Items les plus échoués (math) : 16, 19 et 23 (choisir l opération appropriée, calculer 85+27+58. Lire l heure sur une montre à aiguilles. Evaluations CE1 et CM2 (début d année) : à l initiative de l IEN afin d aider les équipes à la mise en place du soutien (cf performances des élèves de la zone). Données importantes en lien direct avec le projet d école. Avantage de protocoles standardisés et peu coûteux en temps de passation. Intérêt des fascicules CE1 et CM2 : aide à l analyse des erreurs (fascicule disponible sur le site de zone : remédiations pédagogiques concrètes, rubrique veille documentaire). - l évaluation 6 ème diagnostique : résultats non disponibles (retour début novembre 2008). Les scores de l an dernier ont déjà été diffusés (voir annexe 1, informations pratiques, note de rentrée 2008). Scores les moins élevés : production écrite et en maths, exploitation des données numériques. - les évaluations nationales bilan fin de CE1 et CM2 (2009) : protocoles non encore connus. Dates probables de passation, en français et en maths, à partir des compétences prévues par les programmes 2008 : CE1 (mai 2009) et CM2 (janvier 2009) pour un soutien possible jusqu en juin. Remontées obligatoires à l AEFE (acquisition progressive du socle commun). Le livret d évaluation : le MEN fournira en fin d année le modèle du livret de compétences du socle (cf à remplir en fin de CE1 et en fin de CM2), communication aux familles, remontées à l Agence (cf instructions de rentrée). Les directeurs doivent porter une foret attention au niveau des passages de classe et des passages «anticipés». Aide possible d un psychologue scolaire (à charge de l établissement, accord des parents). Eclairage possible de l IEN si besoin (cf procédure d appel en France, recours des familles). Un conseil de cycle doit être en capacité de mesurer les performances d un élève nouvel arrivant, à partir d acquis scolaires référés aux programmes de 2008 (cf banqoutils d évaluations, site du MEN). Voir site Apedys (élèves dyslexiques, dysorthographiques centres habilités pour le diagnostic. Voir sur site de zone le dernier rapport de l INSERM). Bonne gestion attendue des parcours des élèves intellectuellement précoces (6 à 8%). Visite guidée de l ACROPOLE 17.00/18.30). Photos diffusées sur la clé USB directeurs 2. 5

MARDI 7 OCTOBRE 2008 La zone Europe du Sud Est : ses caractéristiques, son évolution. Pouvoir situer les spécificités de son école. Données disponibles (voir diaporama complet projeté par l IEN et diffusé sur la clé USB directeurs) - organisation du temps scolaire (passage aux «24 heures»). Quelles modifications pour quels effets sur la réussite scolaire des élèves? Seuls 8 établissements, à ce jour, ont abouti à l étape 4 de validation (retour des postes diplomatiques vers l IEN). Pour les autres, la procédure est en cours. Il s agissait de profiter de cette nouvelle règlementation pour reconsidérer l approche qualitative du fonctionnement général de l école (rythme, enseignement des langues, temps péri éducatif, soutien, emplois du temps ). - évolution des effectifs «primaire» de la zone : le cap des 5000 élèves vient d être franchi, à cette rentrée. Croissance continue des effectifs (+5%,à cette rentrée) entraînant dans le même temps 13 ouvertures de classe. Le taux d encadrement est identique à l an dernier soit 22,5 élèves par classe (En France : moyenne de 26 élèves en maternelle et 23 en élémentaire). Ecarts dans la zone : de 9 élèves dans une classe à 30 dans une autre. 16% des classes de la zone sont à cours multiples. Des situations très variables : 28 élèves dans une classe à cours simple, 28 en cours double et 28 en cours triple. - Retard scolaire, avance scolaire, nouveaux arrivants, enseignement de l anglais et des langues (voir diaporama) - Scolarisation de 4 élèves en situation de handicap - Répartition stable des nationalités des élèves mais écart très important entre écoles (cf «sur mesure» des fonctionnements) : 47% d élèves français (dont binationaux), 40% de nationaux et 13% de tiers. - Légère mobilité enseignante. Expatriés : 6%, résidents, 59% et recrutés locaux 35%. Ecarts importants entre écoles. - 70% des enseignants ont participé à des stages PRF, en 2007/2008. - 12 pays, 12 langues - Equipement matériel : un ordinateur pour 14,4 élèves (12,5 en France). 44% des classes connectées à internet. Certaines de ces données ne sont pas définitives (attente des remontées des 19 écoles). Consolider la communication établissements/secrétariat de l IEN : intervention de Mme KARONIS, secrétaire de l Inspecteur. Points à améliorer, nouveaux formulaires, site de zone Se reporter au diaporama élaboré par la secrétaire et diffusé sur la clé directeur 2. Merci de faciliter le travail de la secrétaire en étant très attentif à l exactitude des données chiffrées ainsi qu aux délais de retour. Déjeuner à la cafétaria de l IFA «Le Bistrot» et café en terrasse Optimiser le pilotage pédagogique du directeur : productions d outils numérisés (en cours d élaboration, séminaire de ROME, avril 2009) : Voir site de zone, 2 fiches déjà diffusées : l ouverture culturelle et la formation des enseignants, rubrique : pilotage pédagogique du directeur. commission 1 : les nouveaux programmes 2008, responsable : M DUPIN commission 2 : le dispositif de soutien aux élèves, les évaluations (texte AEFE), responsable, Mme SCARPA commission 3 : les 108 heures (texte AEFE), responsable M HOTIN commission 4 : le tableau de bord du directeur (données école), responsable M CHEKIR Exposés des 4 commissions (productions numérisées) et échanges qui ont permis d affiner la «commande». Commission 4 : il s agit d élaborer un outil d aide à la prise de fonction (le fonctionnement de l école est rassemblé sur une clé USB laissée, par le partant). Il sera nécessaire, dans un deuxième temps, d affiner la question du tableau de bord de l école au regard de la marge de progrès attendue (cf objectifs opérationnels fixés par le directeur, dans le cadre de son pilotage. Qu est-ce que mon successeur doit continuer à faire avancer?). M OLRY (Zagreb) propose ses compétences au niveau de l informatique. Suite du travail : séminaire avril 2009, ROME. Entretiens individuels à la demande des directeurs 20.30 soirée dans une taverne (quartier de Psiris) 6

MERCREDI 8 OCTOBRE 2008 La problématique croisée du français langue de scolarisation et du plurilinguisme, dès la maternelle 1. Echange en direct (par webcam, 52 mn) avec M. JOSSE, directeur de l école maternelle de MADRID (16 classes maternelles), directeur en fonction depuis 3 ans Contexte de l école de MADRID : 4 classes de PS, 6 de MS et 6 de GS., 455 élèves de maternelle, 28% d élèves français, 51% de franco-espagnols, 20% d élèves espagnols et 1% de tiers. Le lycée français de Madrid comprend 60 classes pour l école primaire. Existence d une commission d admission (600 demandes annuelles, peu d entrée d Espagnols, projet d extension). Présence massive de deux langues romanes : le français et l espagnol (interactions linguistiques fréquentes, transparence de la langue espagnole, appui pour entrer dans la lecture en français). Dispositif : appui des expertises de J HEBRARD et de M.VERDELHAN (déclencheurs et parution de la circulaire FLS de 2006. voir ouvrage ). Un an de travail avec les enseignants pour changer les emplois du temps. Ajustement : diminuer les blocs horaires en espagnol trop importants au niveau des maternelles, total de 4 heures, 1h ou 2h à la suite). Principes pédagogiques linguistiques, en totale cohérence avec la circulaire AEFE FLS de septembre 2006 : o progressivité linguistique en L1 et en L2 : langage de communication, langage d évocation (compréhension, production, oral puis écrit) et réalités sonores de la langue (phonologie) o renforcement de la langue d appui (consolidation pour l espagnol et le français). Volume horaire le plus important. o devenir élève recevant un enseignement en français (cf acquisition d automatismes langagiers). 1 heure par semaine. o acquérir une autre langue (langue 2). Accès au langage d évocation en compréhension et production. Organisation : créneaux courts et quotidiens Pour les PS/MS (objectif principal: renforcement de la langue d appui). Plages quotidiennes d espagnol (déplacements des professeurs). 1 heure de doublette (sens psycholinguistique et affectif de la langue : interaction permanente entre les 2 langues durant l heure) 1 heure d espagnol pour les francophones (L2) (2X30 mn/semaine) 2 h (4x30 mn) : 4x30 en L1 (professeur d espagnol) et 4x30 en L1 (pour les francophones). Finir l installation de la langue de communication et entrer dans le langage d évocation. Concertations entre les 2 professeurs (objectifs et supports parfois communs). Pour les GS : 3h20 (plus de doublette possible, cf moyens) 1h (2x30) en espagnol (L1) et en français (L1). Renforcement de la langue d appui 1h en L2 (français et espagnol, groupes parallèles). Automatismes de langue non pas dans sa langue maternelle mais dans l autre langue (vocabulaire scolaire). 2x40 mn en L1 (langage d évocation, principe alphabétique, conscience phonologique), en groupes de taille différente (passerelle possible). Rappel de principes : pour les élèves espagnols, acquisition du FLS et renforcement de la langue maternelle (oral/écrit). Pour les élèves français, acquisition d une langue étrangère (langage d évocation). Rôle des ASEM, personnes ressources : indispensable en PS que l ASEM parle espagnol. En GS, des ASEM parlant français animent des ateliers langage. Autres éléments : les professeurs d espagnol participent aux formations (pédagogie générale).problème de salles en maternelle (travail en petits groupes : couloirs, BCD, salle de motricité ). Elèves bilingues très mobiles entre les différents groupes. Chantier en cours : le passage aux 24 heures. Concertation entre titulaires et professeurs de langue : 2 heures/15 jours. Parcours littéraires : 10 albums retenus dont 4 dans les 2 langues. Critères d admission : nationalités, fratrie, anciens élèves (pas de critères linguistiques). Apprentissage de la lecture dans les 2 langues en même temps (CP). Horaires d espagnol en CP/CE1 : 3 heures (1h en doublette et 2 heures seule présence du professeur d espagnol, travail de l écrit avec le groupe classe entier). Cycle 3 : 4 heures d espagnol. En GS : pas de comparaison entre langues. Rituels langagiers dans les 2 langues (lexique, structures syntaxiques). Formation initiale «premier degré» pour les professeurs d espagnol. Boîte à outils : se reporter au dossier clé USB «zone ibérique» et au site de la zone ibérique (www.rapefep.org), ressources pédagogiques (cf cahier de comparaison des langues, parcours littéraire, automatismes de langue ). 2. Témoignages de directeurs : ROME, WASHINGTON (modules «DNL»). 3. Visionnement d une séquence pédagogique tournée en grande section à Milan (avril 2008) : la coprésence, un scénario possible. Cette vidéo montre les rôles spécifiques des deux adultes : le professeur italien volontairement dominant dans l animation, la titulaire de la classe venant en étayage linguistique et disciplinaire. Identification des objectifs d apprentissage linguistiques (les parties du corps, révision et les saveurs, nouvelle acquisition) et scientifiques (programme français : découverte des5 sens).. Les deux enseignantes mettent en évidence la nécessité d une concertation. Précisions de l IEN au sujet du tournage : autorisations des familles, des enseignantes et de la direction accordées. Tournage souhaité dans d autres écoles, à propos du FLS ou du plurilinguisme. Montage assuré par l IEN. 4. Essai de connexion internet : L école aux 40 langues (voir référence sur clé USB). Il s agit d une approche linguistique et citoyenne. Les rituels(bonjour, date, civilités) sont appris dans les langues d appui des élèves. Que faisons-nous à ce jour de l extraordinaire diversité linguistique de nos écoles? Rappel : le 26 septembre, journée «Europe des langues». Initiative relevée à Bucarest et à Sofia. 5. Repères pédagogiques donnés par l IEN à propos du bi-plurilinguisme (voir diaporama). Site de J DUVERGER (taper ADEB), voir CIEP, CREDIF, université de Grenoble 3. Nombreux colloques sur ce thème (cf les Etats Généraux du multilinguisme, 26 septembre 2008), le colloque sur l intercompréhension des 8-13 ans (IUFM TOULOUSE, 1 er octobre 2008) L ien souhaiterait qu un rapprochement existe entre nos écoles françaises et les universitaires travaillant dans les pays de la zone sur cette problématique du plurilinguisme (ITALIE, ROUMANIE, GRECE ). Se rapprocher des attachés linguistiques et universitaires. Boîte à outils : fichier «bi-plurilinguisme» sur la clé USB directeur. Ouvrage : VERDELHAN-BOURGADE, Michèle.- Le français de scolarisation, pour une didactique réaliste.- Paris : PUF, 2002. En conclusion, nos dispositifs pédagogiques doivent, dans toute la mesure du possible, se rapprocher de la cohérence précisée dans le texte d orientation de l AEFE (septembre 2006). 7

Ainsi, quelques principes doivent être rappelés pour une mise en oeuvre pertinente : - un renforcement de la langue d appui des élèves (abandonnons l idée que le français est strictement interdit, à l arrivée en maternelle) - une immersion progressive et structurée en français, pour les non francophones - un première sensibilisation à une langue étrangère (langue du pays d accueil) : accès au langage d évocation - des pratiques ordinaires de classe pensées pour des élèves non francophones (automatismes de langue) - un rôle défini pour l ASEM - des concertations entre enseignants (classe/langues) Par ailleurs, il est indispensable de renforcer les modules d apprentissage linguistique et disciplinaire («DNL») qui nécessitent la mise en place de séances «observation comparée des langues», notamment au cycle 3). Le PRF prend une couleur particulière, cette année : des stages spécifiques sur le FLS en maternelle, le binôme enseignant/asem, le lexique et la découverte du monde en maternelle Le nouveau formulaire préalable à la mission de l IEN vise à identifier l avancée des dispositifs FLS et plurilingues (communication au séminaire de ROME, avril 2009). Déjeuner à la cafétaria de l IFA «Le Bistrot» et café en terrasse. Départ contraint de certains directeurs (grève des transports publics et aéroport). Intervention de M BOUTET, correspondant communication de la zone : contributions attendues avant le 10 de chaque mois. Le projet de zone 2006-2009 et le pilotage pédagogique de l IEN : une école plus ambitieuse, plus cohérente et plus lisible 1. la note de rentrée 2008 transmise à chaque enseignant : 3 objectifs, des indicateurs partagés, à identifier. En l absence d indicateurs de réussite du projet de zone 2006/2009, pour le premier degré, l IEN identifiera les avancées en avril 2009 (ROME), à partir des données collectées durant les missions. Deux avancées réelles : le point fort annuel autour des sciences et les programmations (CECRL) en langues étrangères. Au niveau de la zone : mise en place d un site pédagogique de zone (ouverture 6 octobre 2008), inflexions des modalités de formation (personnesrelais, stages de durée variable, cahier des charges formateur, mise en oeuvre de séances en classe, boîte à outils donnée par le formateur accessible sur le site de zone ), tableau de bord de la zone en cours de constitution, demande d un poste de conseiller pédagogique auprès de l ien. Une marge de progrès est attendue concernant la réalisation des axes du projet de zone (accessible sur le site de zone, 5 axes). 2. les missions (objectifs, contenus et calendrier déjà diffusé) : un appui au pilotage du directeur, un contrôle, une aide et une valorisation des initiatives, un outil «formulaire préalable à la mission de l IEN» conforme à la loi de 2005, aux programmes 2008 et au projet de zone (formulaire rénové, diffusé dès ce jour, à chaque directeur), une logistique (contact avec la secrétaire). Quels contenus? Les inspections et visites, une rencontre avec les parents désignés par le chef d établissement, rendez-vous avec les services de l Ambassade (fin de mission), un entretien long avec le directeur (formulaire), un entretien avec le chef d établissement (compte-rendu de mission), entretiens individuels avec les enseignants qui le souhaitent, autres événements, une animation pédagogique centrée sur le FLS, le plurilinguisme ou les programmes 2008, de préférence par cycle (aspects concrets de classe). Prévoir l équipement : vidéoprojecteur, ordinateur, enceintes, connexion internet, lecteur de DVD. 3. les tournages de films pédagogiques : en lien avec l IEN sur un sujet lié à nos problématiques AEFE (valorisation des pratiques et outil de formation) 4. les inspections des titulaires et les visites des recrutés locaux : 2 heures au total (observation puis entretien, à la suite). Une note spécifique sera transmise aux écoles, très prochainement. Se reporter, en attendant, à la note de l an dernier pour les outils à mettre à disposition de l ien. 5. la formation continue : stage à public désigné (point de situation). a. Stage TICE : personne-relais (inventaire effectué durant le stage) b. Stage enseignant/asem: idem (6 enseignants et 4 ASEM : régulation A.JARRY) Une formation à l échelle de l établissement est recommandée : liaison école-collège, expert, personne relais TICE La quasi totalité des demandes de formation a pu être prise en compte dans le PRF 2008/2009 (3 stages école) 6. la dynamique de réseau : projets de la zone (sciences, poésie, littérature, arts, presse?) a. un projet maternelle initié par une enseignante de MILAN (voir son blog http://levoyagedelola.blogspot.com/) b. un projet poésie (contacter M NAHIM, voir site de zone, rubrique poésie) c. un journal de zone en lien avec les «cocozo» (éventualité). 7. le site pédagogique de la zone Europe du Sud Est : fonctionnement Des rubriques doivent être réellement alimentées : le FLS, la maternelle, la découverte du monde, l observation comparée des langues, les «DNL», le point fort annuel en sciences, les coopérations éducatives avec les écoles nationales, les partenariats, le club de lecture (BCD), la liaison école-collège, les fiches patrimoine local (modèle vierge sur le site de zone), les écritures brèves en cycle 3, les TICE, la boîte à outil du directeur (divers formulaires), des projets innovants, des initiatives prises par des parents, des dispositifs plurilingues, des expérimentations Une contrainte aimable : une contribution au moins par trimestre par école (2 ou plus pour les écoles de plus de 10 classes). 8. le projet d école : obligatoire, il doit répondre aux étapes suivantes (cf loi de 2005) a. une élaboration partagée (intérêt des commissions, du travail préalable préparé par la direction, place des parents, du SCAC ) b. un bilan précis du projet précédent (indicateurs) c. un diagnostic affiné (cf formulaire préalable à la mission de l IEN, évaluations ) d. des priorités simples et peu nombreuses en lien avec les instructions officielles (programmes 2008, texte AEFE) e. une mise en oeuvre lisible et opérationnelle, dépassant la simple juxtaposition d actions ponctuelles f. des effets mesurables (indicateurs, se reporter à la clé USB directeurs, fichier «indicateur») g. une validation par l IEN h. une possibilité de demande d APP (se reporter à la circulaire de rentrée AEFE) La Présidence française de l Union Européenne : projets des écoles, partenariat avec l Académie de Grenoble, liens avec les Instituts Culturels. L IEN souhaite être informé des initiatives prises au niveau des établissements. Contacts pris par l IEN avec les responsables «Europe» de GRENOBLE (en cours). 15.30 Clôture des travaux. Une clé USB a été diffusée à chaque directeur (pédagogie/recherche et pilotage pédagogique : 120 fichiers/photos) Entretiens individuels, à la demande des directeurs 8