Concertation Nationale des Organisations Paysannes et Producteurs Agricoles du Congo Brazzaville CNOP CONGO / PROPAC



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Introduction 2 La présente note technique permet de justifier dans un premier temps le degré de compréhension des termes de référence de la mission et de proposer l approche méthodologique pour la mise en œuvre opérationnelle de cette évaluation. Pour cela, elle rappelle au préalable, de façon succincte, le contexte, les objectifs et les composantes d intervention du PRODER SUD. Elle reprécise les objectifs de la mission, les orientations de travail, les attentes et les limites des zones concernées et de la portion très limitée de la durée de la mission pour conduire l étude selon la CNOP Congo. Elle définit ensuite la méthodologie adaptée aux exigences et aux contraintes contextuelles qui pourrait être utilisée pour réaliser cette mission. Elle propose en annexe un calendrier détaillé du déroulement de la mission et les supports d investigation (guide d entretien et questionnaire d enquête). I Résumé du projet PRODER SUD Lancé depuis 2006 le PRODER SUD (Projet de développement rural) couvre, les 3 grands départements au potentiel agricole très important (Niari, Bouenza et Lékoumou) et le département littoral (Kouilou) qui héberge l un des plus grand centres de consommation du Congo (la ville de Pointe-Noire). 1-1 Problématique A l issue des guerres fratricides que le pays a connues, le développement dans ces départements avait été totalement freiné en particulier par les coûts élevés de transaction et de commercialisation imputables au très mauvais état des routes, le faible degré d organisation des agriculteurs pour le ramassage et la distribution, le matériel de transformation insuffisant, le manque de services financiers et le système de communication déficient entre producteurs et consommateurs.

1-2 Les objectifs du projet Pour résoudre ce problème, le PRODER SUD a eu pour objectif principal : contribuer à l amélioration durable des revenus et de la sécurité alimentaire des ménages ruraux pauvres dans les quatre départements concernés. 3 Cet objectif global décline 7 objectifs spécifiques : 1) améliorer de manière durable l accès aux marchés et aux bassins de production ; 2) appuyer la relance, la diversification et la valorisation de la production agricole ; 3) renforcer les capacités d autopromotion et de gestion des populations rurales, individuelles et collectives ; 4) faciliter l accès des rurales à l eau potable ; 5) faciliter l accès des populations rurales, en particulier des plus défavorisés, aux services financiers adaptés à leurs besoins ; 6) bâtir les fondements de processus de communication, gestion des savoirs et d innovations ; 7) assurer de manière rationnelle l organisation et le fonctionnement du projet. 1-3 La stratégie d intervention Pour y répondre avec suffisamment d efficacité et d efficience, cinq composantes étaient retenues au niveau du projet: Composante 1 : Accès aux marchés et aux bassins de production ; Composante 2 : Appui à la production et à la commercialisation ; Composante 3 : Hydraulique rurale ; Composante 4 : Développement des services financiers ruraux ; Composante 5 : Gestion et coordination du projet. La stratégie d intervention du projet se repose sur des logiques ci-après : a) le désenclavement des bassins de production prioritaires par la réhabilitation et l entretien des routes et pistes rurales, afin de garantir l accès au marché ;

b) l utilisation de l approche HIMO (ou en partie de l approche HIECO) dans les travaux de désenclavement comme moyen d insertion des groupes défavorisés dans les circuits économiques et comme un instrument de promotion du secteur privé ; c) l appui à la création et/ou à la consolidation des groupements d intérêt économique communautaire dans les villages (GIEC), porte d entrée du PRODER SUD dans la plupart de ses actions multiformes d appui au monde rural ; d) l intensification, la diversification de l agriculture et la diffusion des technologies simples de transformation, accompagnées d un appui à la commercialisation ; dans cette stratégie, un accent particulier est mis sur le renforcement du pouvoir économique des femmes à travers les activités dont elles ont le contrôle des revenus ; le projet s assurera qu au moins 60 % des bénéficiaires soient des femmes ; e) l accès des populations cibles aux services financiers ruraux à travers l appui des populations rurales à la création des Caisses Mutuelles d Epargne et de Crédit (CMEC) ; f) la recherche de synergie et partenariat avec les Programmes du Gouvernement et les autres projets en cours ; g) la systématisation de l approche de partenariat consistant à faire appel à des opérateurs qualifiés et expérimentés dans les secteurs et privés, les ONG, l expertise ponctuelle nationale et / ou internationale pour exécuter ses activités 4 II- Les attentes de la CNOP 2-1 : Les objectifs de l évaluation : Selon la CNOP, l objectif global de l évaluation est d apprécier quantitativement et qualitativement le niveau de satisfaction des bénéficiaires du PRODER SUD, dans deux départements du projet (la Lékoumou et la Bouenza). Trois objectifs spécifiques sous-tendent cet objectif global, à savoir : collecter les données d information sur le degré d implication et d appropriation des bénéficiaires finaux ;

dégager les atouts et les faiblesses de la mise en œuvre du projet ; identifier les axes possibles d amélioration, en vertu des approches employées actuellement. 5 2-2 Activités à mener par le consultant: Conformément aux recommandations des TDR les activités du consultant pour accomplir cette mission sont orientées de la manière ciaprès : faire la recherche documentaire au niveau de l unité de coordination du programme ; organiser les visites de terrain des quelques réalisations physiques ; tenir des rencontres par des focus groupes avec un échantillonnage des producteurs au choix du consultant au niveau de la Lékoumou afin de confronter les idées et de recueillir les opinions des bénéficiaires finaux ; organiser la restitution des premiers résultats à la rencontre de Madingou dans le but de confronter les opinions convergentes et divergentes sur les questions évoquées afin de promouvoir une évaluation par la capitalisation. III Méthodologie La démarche méthodologique proposée par le consultant se décline autour des étapes suivantes : 3-1 Approche participative Pour assurer l approche participative il est retenu de soumettre, de façon progressive, le processus d exécution des opérations à la validation de la CNOP pour obtenir son adhésion et faciliter l appropriation systématique de la démarche. L approche associe également les acteurs du groupe cible final à l exécution du processus d évaluation sur terrain en tant que partie prenante afin d amorcer ou de consolider la dynamique de durabilité des

acquis éventuels. Cela se réalisera à travers les focus d entretien dans les zones retenues. 6 3-2 Analyse documentaire L analyse documentaire permettra de bien préparer la phase d enquête sur le terrain. Elle se portera principalement sur : le document du PRCG/MSCP ; les rapports d évaluation (internes et externe) ; Cette analyse documentaire sera complétée par des entretiens directs avec le coordonnateur du PRODER SUD et le responsable du suiviévaluation. 3-3 : Enquêtes sur le train Pour les producteurs et les productrices, les enquêtes seront conduites sous forme d interviews individuelles ou collectives sur la base des questionnaires orientés essentiellement vers l appréciation des résultats en se portant notamment sur la pertinence, l efficacité, l efficience, les effets, l impact et la durabilité. L intérêt essentiel étant de mesurer les changements systématiques dans une logique d amélioration de leurs conditions de vie de façon durable. L analyse se focalisera sur : les conditions d accès aux marchés et aux bassins de production ; les impacts de l appui à la promotion rurale ; la contribution des systèmes financiers ruraux ; La taille de l échantillon, le nombre d échantillon et le contenu du questionnaire seront déterminés après les entretiens avec la coordination du projet. Des entretiens directs sont prévus avec les autorités locales et les ANEs au niveau local pour analyser leur implication en tant que parties prenantes. 3-4 : Réunion de restitution des résultats A l issue des enquêtes sur le terrain, une restitution est prévue à Madingou pour analyser la tendance des résultats et procéder éventuellement aux réajustements, aux amendements et à la validation des résultats.

Les principales parties prenantes sont conviées d y prendre part (les acteurs de développement, la coordination du projet, les représentants ANEs des localités concernées, les autorités locales et les membres de la CNOP). 7 3-5 : Rapport de mission Le rapport préliminaire sera élaboré juste après la phase des enquêtes, il constituera de cadre de référence à la réunion de restitution des résultats. La rédaction du document définitif interviendra après pour harmoniser de façon pertinente et cohérente les résultats de l évaluation.

8 Annexe 1 : Calendrier de travail Désignation des opérations 1 -Préparation des supports d investigation 2- Dolisie : analyse documentaire et briefing avec la coordination du projet 3- Enquêtes terrain - Lékoumou 4- Enquêtes terrain Bouenza 5- Rédaction rapport préliminaire 6- Restitution des résultats provisoires 7 Rédaction du rapport consolidé 8- Analyse et validation du rapport après amendements éventuels 9- Retouche et finalisation du rapport 10 Remise du rapport définitif validé Périodes Mai Juin S D L m M J V S D L m M J V S D L 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 01 02 03 04 05 06 N.B. Départ sur Dolisie :mardi 24 mai 2011 le matin Départ de Dolisie pour Sibiti : Mercredi 25 mai (après-midi) Départ de Sibiti pour Madingou : samedi 28 mai (après midi) Départ de Madingou pour Dolisie : jeudi 2 juin (le matin) Départ de Dolisie pour Brazzaville le vendredi 3 juin (le matin)

Annexe 2 : Guide de rencontre avec la coordination du projet 1) Analyse documentaire document du projet ; plan d action stratégique de mise en œuvre du projet planning d exécution du projet rapports internes du projet rapports d évaluation 2) Entretiens directs avec la coordination (Coordinateur et responsable suivi-évaluation) : présentation de la mission et sollicitude d une orientation éventuelle de son exécution ; nombre des GIEC mis en place dans les zones de la mission ; nombre des CMEC installées ; les différents axes routiers entretenus et réhabilités (Lékoumou et Bouenza) ; nombre des ouvrages hydrauliques prévus et réalisés avec précision sur les lieux d installation ; degré d implication et d appropriation des réalisations du projet par les populations cibles ; dispositif pratique mis au point au niveau de chaque réalisation pour garantir sa durabilité ; l implication des autorités locales ; règles de collaboration avec la CNOP et ce que le projet attend d elle dans la structuration et l organisation des paysans ; mécanisme de la détermination l accroissement du bien être des populations et la dynamique de développement engendrée par le projet avec des précisions sur les indicateurs génériques sur les résultats, les effets et les impacts ; les différents programmes nationaux et projets qui interviennent dans la zone du projet, leurs objectifs et leurs stratégies d intervention ; les difficultés majeures rencontrées dans l exécution du projet et susceptible de compromettre l atteinte des certains résultats. 9

Annexe 3 : organisation du travail sur le terrain 10 Ce travail sera accompli par les correspondants de la CNOP dans les départements de la Bouenza et de la Lékoumou avec l appui éventuel du projet 1) Choix des axes d intervention sélectionner 10 % des GIEC dans chaque département d intervention, établir les listes ; identifier 4 CMEC par département; retenir au moins 2 ouvrages hydrauliques par département ; repérer 3 à 4 infrastructures routières (pistes, ponts, etc.) par département ; identifier 3 marchés dans les bassins de production de chaque département. 2) Organisation de l évaluation sur la base de ce qui précède et conformément au calendrier proposé par le consultant, établir un planning local en fonction du temps ; les axes d intervention peuvent être regroupés ; informer et prendre rendez-vous avec personnes concernées directement ou indirectement par chaque action. 3) Approche d intervention au niveau des GIEC, des focus d un échantillon des membres suffisamment représentatif est souhaitable (responsables et certains membres) ; au niveau des CEMEC, entretien direct avec les responsables sur leur fonctionnement, une enquête systématique sur un échantillon des adhérents ; pour les ouvrages hydrauliques il est prévu des visites et des enquêtes auprès des utilisateurs ; en ce qui concerne les infrastructures routières, visite des ouvrages, analyse de la situation antérieure et actuelle ; sur les marchés, l évaluation portera sur les flux, sur les rôles des différents acteurs principalement les commerçants transporteurs, les collecteurs et les producteurs.