Conduites addictives en entreprise. Prévention et prise en charge



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Transcription:

Conduites addictives en entreprise Prévention et prise en charge VIII Journée d Études Nationales à Nantes Infirmières de Santé au travail 8 novembre 2007 Dr C.Dano Addictologie CHU Angers

Contexte Transformation des usages de consommation augmentation des psychotropes et produits illicites polyconso. (alcool et/ou tabac, cannabis, médicaments ) démocratisation de la cocaïne Tout secteur d activité professionnel qque soit le niveau hiérarchique Risques potentiels en terme de Santé ( prise aigue ou au long cours) et de Sécurité ( accidentologie) /missions employeur et médecine du travail 2

Approche complexe Enjeux multiples équilibre personnel (reconnaissance ) /exigence ( la question du management) intérêts : salariés (épanouissement personnel) / système ( qualité, sécurité, respect de la loi) stratégie de précaution /aptitude contrôle et maîtrise/dangerosité liberté individuelle/respect d autrui intégration de l équation plaisir-douleur/souffrance au travail Nécessité d une approche individuelle et collective non centrée sur les produits 3

INTERACTIONS PRODUIT-INDIVIDU-ENVIRONNEMENT PRODUIT L INDIVIDU L ENVIRONNEMENT 4

Facteurs de risque et de gravité des addictions Facteurs liés aux produits Dépendance Complications Statut social Facteurs Individuels vulnérabilité/résistance Génétiques Biologiques Psychologiques Psychiatriques Modalités de consommation du Produit Précocité Consommation auto thérapeutique Cumul des consommations Conduites d excès (dont l ivresse) Répétition des consommations à risque Facteurs d Environnement Vulnérabilité/soutien Familiaux Sociaux 5

EFFETS RECHERCHES Sédatifs ( alcool, opiacés et TSO, solvants, cannabis, anxiolytiques) Stimulants, deshinibants ( alcool, tabac, amphétamines dont ecstasy, cocaine-crack) Recherche d anesthésie,de défonce Ivresse alcoolique THC, cocaïne Un comportement modifié n est pas forcément une ivresse! Une ivresse n est pas forcément une alcoolisation aigue! 6

Facteurs de risque individuel La présence de traits de personnalité Recherche de sensations Faible évitement du danger Sensibilité aux effets «plaisirs» Recherche de nouveautés Difficultés relationnelles Faible estime de soi Sensibilité aux effets «apaisants» Réac. émotionnelles excessives ZUCKERMAN M. Cambridge Université Presse. 994 : ADES J., LEJOYEUX n M.Masson. 1997 : MASSE LC. Arch Gen Psychiatrie. 1997 7

8

Toute conduite ne posant aucun problème si La consommation reste faible, inférieure ou égale aux seuils de l'oms (alcool) Et prise en dehors de : Usage modéré toute situation à risque et de tout risque individuel L usage peut être expérimental, occasionnel, intermittent, périodique, régulier voire habituel 9

Usage à risque (1) Toute conduite associant une consommation supérieure aux seuils définis par l OMS (alcool) ou inférieure (alcool) mais prise en situation de risque donc susceptible d induire des dommages L'absence de dommages induits Et l'absence de dépendance 10

Usage à risque (2) Situation à risque Risque individuel Conduite, machine dangereuse, etc. Poste de sécurité, situation nécessitant vigilance et attention. Consommation rapide et/ou associée Pathologies associées Modification de la tolérance : âge, sexe, poids, médications, psychologie Situations physiologiques particulières : grossesse, états de fatigue, dette de sommeil 11

Usage nocif Consommation à problèmes Toute conduite associant: L'existence d'au moins un dommage d'ordre médical, psychique ou social induit par l'alcool. Et l'absence de dépendance. Référence aux conséquences et non plus aux seuils et fréquence de consommation ( conso. Chronique) 12

Usage avec dépendance Caractérisée par une perte de maîtrise de la consommation. Ne se définit donc ni par rapport à un seuil ou une fréquence de consommation. ni par l'existence de dommages déjà induits qui sont néanmoins souvent associés. 13

Repérage mésusage Quel objectif de repérage et pourquoi? Comment? Questionnement systématique, sur la consommation dans le cadre de l entretien licite en lien avec le travail (outils) Renforcé dans certaines situations (poste sécurité..) Parfois, premier temps de l'acte thérapeutique. 14

Diagnostic clinique (1) Des indicateurs souvent associés au mésusage Accidents, traumatismes répétés Troubles comportementaux, relationnels et sociaux Troubles du sommeil, fatigue, irritabilité, nervosité, humeur dépressive Poly-consommation Examen clinique Peu pertinent au début de mésusage, Intérêt en cas d'usage nocif et au stade de la dépendance Signes cliniques ( imprégnation,syndrome de manque, complications, comorbidités ) 15

Diagnostic clinique (2) Évaluation de la consommation déclarée Questionnaires standardisés (repérage mésusage ) DETC/CAGE Avez-vous déjà ressenti le besoin de diminuer votre consommation? Votre entourage vous a-t-il déjà fait des remarques au sujet de votre consommation? Avez-vous déjà eu l impression que vous fumiez (buviez) trop? Avez-vous déjà eu besoin de fumer (boire) dès le matin pour vous sentir en forme? 2 réponses positives évoquent une consommation nocive 4) Avez-vous déjà eu besoin de fumer du cannabis dès le matin pour vous sentir en forme Deux réponses positives (ou plus) à ces questions est évocateur d une consommation nocive 16

Examens complémentaires Information consentement Secret médical/employeur Postes dits à risques La sécurité : une définition floue A la charge de l employeur Éléments diagnostiques et interprétation des résultats 17

Diagnostic biologique ( 1) Détection de substances illicites dans le sang ou l urine Dépistage diagnostic de dangerosité Dépistage Alcool Cannabis (seuil de concentration / altération de la vigilance) Opiacés et TSO Psychotropes Indicateurs de mésusage (pas de valeur diagnostique pour la catégorie de mésusage) Alcool uniquement 18

Diagnostic biologique (2) Des étapes analytiques inscrites dans un contrôle Qualité interne et externe Recherche adultérants : dilution, addition eau de javel, sel Screening par immunoanalyse Confirmation par chromatographie gazeuse/spectrométrie de masse Validation et contrôle des résultats 19

ASPECTS JURIDIQUES Substances psycho actives Usage des stupéfiants interdit par la loi donc pas article spécifique dans le code du travail Pas de législation spécifique en Europe Tests rapides, absence de contrôle qualité et de confirmation des positifs Introduction possible d articles dans règlement intérieur sur détention, usage et modalités de dépistage par le médecin du travail. 20

Rôle du service médical du travail (1) Prévention et éducation à la santé Conseiller Sensibilisation Dépistage/santé individuelle/santé publique Accès aux soins et à l accompagnement Adaptation des postes Expert Seul habilité à prélever, prescrire et recevoir les résultats des tests de dépistage Aptitude à un poste (risque lié à à la prise de substances psycho actives / fonction : travail dit de sécurité - nécessitant vigilance, précision... ou un certain rythme - travail posté ou de nuit ) Suivi (en réseau) des salariés concernés Reclassement éventuel des salariés en difficulté. La notion d'aptitude par rapport aux problèmes d'alcoolisation n'est pas fondamentalement différente de celle liée à d'autres pathologies invalidantes 21

Rôle du service médical du travail (2) Prévention et éducation à la santé Prévention individuelle Repérage précoce/interventions brèves Éviter la stigmatisation Recherche des FDR d aggravation de rechute Prévention du handicap social : maintien dans l emploi Des pratiques individuelles inscrites dans des stratégies collectives de travail ( normes de conduites ) Prévention collective : institutionnelle, médicale, technique, organisationnelle Repérage facteurs favorisants et dysfonctionnements organisationnels (cas individuel révélateur d aspects collectifs?) A l initiative de qui? Travail en réseau au sein de l'entreprise Concertation avec la direction, les délégués du personnel et les CHS-CT En sollicitant les intervenants en hygiène sécurité et conditions de travail 22

Pluridisciplinarité et indépendance Déontologie, secret professionnel et partagé, confidentialité Décision médicale d aptitude ou d inaptitude (partielle, totale, temporaire, définitive ) Visites de pré reprise, mi-temps thérapeutique,adaptation de poste Médecin du travail et médecin traitant Médecin du travail et employeur 23

Obligation de prévention de l employeur Assure la sécurité et protège la santé des travailleurs sur la base d une évaluation des risques professionnels (code du travail) Responsabilité pénale : veille personnellement au respect des dispositions légales et règlementaires ( jurisprudence) 24

L employeur Obligation de prévention Le pouvoir disciplinaire doit s exercer: sanction (avertissement, mise à pied, modification du contrat) voire licenciement. Il ne se réduit pas à la sanction de la faute et à la mise en œuvre de la responsabilité. Le respect de sécurité et de la santé concerne l agent, ses collègues de travail et les tiers. Il est décliné dans le projet social et le programme de prévention des risques professionnels. 25

Évaluation des risques Obligation (décret 5 nov.2001) Document unique Sécurité et santé Démarche continue, exhaustive et participative Mobilisation pluridisciplinaire 26

Un principe de réalité difficile à admettre L exclusion progressive vers un poste où la personne ne dérange plus Sans pour autant avoir été prise en charge 27

Au quotidien Que faire face à un agent, un collègue qui prend son poste dans un état inhabituel? 28

Se poser «la question» Quel est le rôle dévolu à chacun? Employeur Encadrement et maîtrise Collègue Médecin du travail Médecin traitant 29

Agir concrètement (1) C est le problème de tous en général et de chacun en particulier : de l action individuelle à la prévention collective Plusieurs étapes indispensables 30

Agir concrètement (2) 1. Retirer temporairement de son poste de travail la personne qui présente un trouble du comportement manifeste, constaté par des faits précis et avérés 2. En parler avec la personne concernée 3. S assurer de la mise en œuvre d une prise en charge 4. Alerter le médecin du travail des difficultés rencontrées 31

Agir concrètement (3) 5. Prévoir le retour à son poste de travail et prendre des mesures adaptées pour éviter que la situation ne se reproduise 6. Informer l agent des aménagements de poste envisagés 7. Établir un contrat : le maintien dans l emploi sous conditions 8. En tant qu employeur :expliciter les sanctions et les mettre en œuvre si nécessaire 9. Ne jamais oublier le lien social que permet le travail et sa dimension «soins». 32

Agir concrètement (4) Dépistage et prise en charge pour le médecin du travail et le service social du personnel Application du code du travail et de la jurisprudence pour l encadrement et la maîtrise 33

Inaptitude et addiction Addiction et handicap Addiction et invalidité Application de la loi du 11 février 2005 pour l égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. 34

Effets de la loi du 11 février 2005 Objectif : l employeur doit adopter des mesures appropriées pour garantir l égalité de traitement des personnes handicapées ou ayant des problèmes d aptitude Le système de pilotage de l insertion professionnelle est réaménagé 35

Vers une démarche de prévention (1) Intégrer la prévention dans les enjeux de management Sensibilisation du personnel, Formation du CHSCT, Mise à jour du règlement intérieur Définir le rôle et les responsabilités de chaque acteur, implication de l ensemble des acteurs Travail sur les représentations sociales Articulation avec les autres enjeux de sécurité et de santé au travail 36

Vers une démarche de prévention (2) Prévention MEDICALE-TECHNIQUE-ORGANISATIONNELLE pluridisciplinaire Planifier un plan de prévention en y intégrant dans un ensemble cohérent : La technique L organisation du travail Les conditions de travail Les relations sociales L influence des facteurs ambiants Identifier les facteurs de risque de souffrance psychique, d épuisement Mixité des cultures pour un regard plus ergonomique sur le travail humain 37