Département de criminologie Department of Criminology 120 Université, FSS14002 / 120 University, FSS14002, Ottawa, ON K1N 6N5 HIVER 2015 ANALYSE SOCIO- POLITIQUE DE L ENFERMEMENT CRM 4706 A VERONIQUE STRIMELLE Horaire du cours : Lundi de 10:00 à 11:30 a.m. Mercredi de 8:30 à 10:00 a.m. Local : FSS 14001 Bureau : FSS 13043 Heures de bureau : sur rendez- vous Téléphone : 613-562 5800 ext 1806 Courriel : vstrimel@uottawa.ca Toute question envoyée par courriel devrait recevoir réponse dans un délai de deux jours ouvrables ou au prochain cours s il a lieu dans les 48 heures suivant la réception du courriel. Notez que le professeur se réserve le droit ne pas répondre à un courriel si le niveau de langage n est pas adéquat. DESCRIPTION OFFICIELLE DU COURS CRM 4706 Examen de thèmes d'intérêt actuel dans ce domaine. Préalable : CRM 2706. Réservé aux étudiants inscrits aux programmes bi- disciplinaires, de majeure et spécialisé approfondi en criminologie ayant complété un minimum de 27 crédits CRM et ayant conservé une M.P.C. de 6,0. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES Ce cours a pour but d examiner sous un angle sociopolitique les fonctions et la portée de l enfermement en tant que mode institutionnalisé de punition. Dans ce cours, nous aborderons les questions suivantes : Ø Pourquoi l enfermement est il apparu comme une forme de punition acceptable voire souhaitable au cours du XIXe siècle dans la plupart des sociétés occidentales? Ø Comment les états occidentaux en sont- ils arrivés à y voir la seule ou la meilleure solution pour gérer la délinquance? Ø Quelles sont les fonctions sociales et politiques de l emprisonnement?
Ø En quoi le système carcéral reflète- t- il les valeurs et l organisation de la société dans laquelle il est instauré? Ø Quels sont les impacts sociaux et politiques liés à l incarcération (Création d une underclass, marginalisation, maintien des inégalités de race et de genre, intérêt à maintenir cette image d «ennemi»)? Ø Pourquoi et comment l enfermement en tant que punition continue- t- il à fonctionner malgré les critiques et les dérives nombreuses? Ø Comment l emprisonnement se justifie- t- il dans des sociétés démocratiques? Suivant ce questionnement, le cours sera divisé en trois blocs principaux : - bloc 1 : Les fonctions de l emprisonnement - bloc 2 : La prison vue de l intérieur - bloc 3 : La prison vue de l extérieur L objectif général du cours est de permettre aux étudiants d acquérir des connaissances et des outils conceptuels de base pour comprendre et analyser les fonctions sociales de la prison ainsi que les politiques pénitentiaires actuelles. Il initiera les étudiants aux concepts et aux perspectives théoriques dans le champ de l analyse du milieu carcéral et les incitera à s interroger sur la permanence de ce modèle dans les sociétés démocratiques. COMPÉTENCES VISEES En fin de cours, les étudiants seront capables de 1. connaître les principales caractéristiques de l enfermement (origines socio- historiques) et les logiques sociales et pénales qui justifient son existence 2. connaître et expliquer les fonctions de la prison 3. comprendre les politiques pénales et les politiques pénitentiaires qui sont appliquées actuellement au Canada et dans le monde occidental (tendances actuelles, changements ) et leur impact sur le monde carcéral 4. voir la prison comme une société avec ses règles, ses routines et ses caractéristiques propres (rapports de pouvoir, violence institutionnelle, place du personnel et des proches, vieillissement de la population et maintien de certaines formes d exclusion) et connaître les principales théories développées sur cet univers tant du point de vue sociologique que du point de vue des politiques pénales 5. Porter un regard critique sur les conséquences sociales et politiques de l emprisonnement et sur les finalités actuelles de l emprisonnement en s interrogeant aussi sur les capacités de réinsertion réduites et la stigmatisation pour les personnes qui sortent de prison. 6. S interroger sur la permanence du modèle pénitentiaire dans nos sociétés démocratiques. Pourquoi l emprisonnement est- il encore perçu comme une solution à la délinquance alors que de multiples 2
études prouvent ses conséquences négatives? La vision proposée par les médias sur les détenus et l efficacité de l emprisonnement sera aussi abordée dans ce contexte CONSIGNES SUR LE COMPORTEMENT EN CLASSE Prière de faire preuve de respect à l égard des autres en éteignant la sonnerie de votre téléphone portable et en ne consultant pas votre téléphone durant les heures de classe. EN RÉSUMÉ, PAS DE CELLULAIRE SUR LES BUREAUX...NI AILLEURS! Les ordinateurs sont tolérés à condition qu ils ne soient pas branchés au réseau sans fil de l université. Les enregistrements audio ou vidéo sont strictement interdits sans une permission explicite de la part de la professeure. Les étudiants qui ne suivent pas toutes ces consignes seront invités à quitter la salle de classe. PROGRAMME DE COURS ET DE LECTURES RT : dans le recueil de textes CV : sur le campus virtuel Semaine 1 / 12 et 14 janvier Introduction/ Survol du cours Qu est- ce que l analyse socio- politique de l enfermement? - CHAGNOLLAUD, D. (2004). Science politique, Paris : Dalloz, pp. 6-31. RT - LEMAN- LANGLOIS, S. (2009). La sociocriminologie, Montréal : PUM, pp. 179-216. RT Semaine 2 / 19 et 21 janvier Bloc 1 : La prison...pourquoi? 1. Rappel des origines de l emprisonnement 2. Différents objectifs associés à l'emprisonnement 2.1. Enfermer pour punir, corriger, transformer - *FECTEAU, J.- M. et al. (2006). «Répression au quotidien et régulation punitive en longue durée le cas de la prison de Montréal, 1836-1913», Déviance et Société, 3(30), pp. 339-353. CV - COMBESSIE, P. (2001). Sociologie de la prison, Paris : La découverte, pp.6-21. RT Semaine 3 / 26 et 28 janvier Bloc 1 : La prison...pourquoi? 2.2. Enfermer pour des idées 2.3. Enfermer pour détruire - *MCCLINTOCK, A. (2000). «Paranoid Empire: Specters from Guantánamo and Abu Ghraib», Small Axe, 13( 1), pp. 50-74. CV - DORMAGEN, J.- Y. et D. MOUCHARD (2007). Introduction à la sociologie politique, Bruxelles : De Boeck, pp. 57-72. RT Semaine 4 / 2 et 4 février Bloc 1 : La prison...pourquoi? 3. L impact des politiques 3.1. Évolution des politiques de contrôle du crime 3
- *MARY, P. (2005). «Les figures du risque et de l insécurité. L'impact sur le contrôle». Informations Sociales, 6(126), pp. 16-25. CV - *VACHERET, M. (2006). «Gestion de la peine et maintien de l ordre dans les institutions fédérales canadiennes. Contrôle, pouvoir et domination: les «réussites» de la prison», Déviance et Société, 30, pp. 289-304. CV Semaine 5/ 9 février (fin partie 3.1. et préparation à l'examen) 11 février Examen intra semestriel durée : une heure Semaine 6/ 16 et 18 février Pas de cours, semaine de lecture Semaine 7/ 23 et 25 février Bloc 1 : La prison...pourquoi? 3.2. Les mutations de la prison contemporaine en Occident - *WACQUANT, L. (2004). Punir les pauvres Le nouveau gouvernement de l insécurité sociale, Paris : Agone, pp. 61-91. RT - *CHRISTIE, N. (2003). L industrie de la punition. Prison et politique pénale en Occident, Paris : Autrement, pp. 117-148. RT Semaine 8 / 2 et 4 mars Bloc 2 : La prison vue de l intérieur 2.1. Du côté des détenus - *CHANTRAINE, G. (2005). «Expériences carcérales et savoirs minoritaires Pour un regard "d'en bas" sur la sanction pénale», Informations sociales, 7 (127), pp. 42-52. CV - *VACHERET, M. et G. LEMIRE (2007). Anatomie de la prison contemporaine, Montréal : P.U.M., pp. 35-57. RT - *CHAUVENET, A. (2006). «Privation de liberté et violence : le despotisme ordinaire en prison», Déviance et Société, 3(30), pp. 373-388. CV Semaine 9/ 9 et 11 mars Bloc 2 : La prison vue de l intérieur Remise des trois résumés le 11 mars en début de cours 2.2. Relations détenus et surveillants - *ROSTAING, C. (1996). «Les relations entre surveillantes et détenues», dans FAUGERON, C., CHAUVENET, A. et COMBESSIE, P., Approches de la prison, Paris- Bruxelles : de Boeck et Larcier, pp. 103-124. RT - *VACHERET, M. (2002). «Relations sociales en milieu carcéral. une étude des pénitenciers canadiens», Déviance et Société, 26, pp. 83-104. CV Semaine 10/ 16 et 18 mars Bloc 3 : La prison vue du dehors 3.1. Après la prison : ex- détenu toute sa vie? - *CHANTRAINE, G. (2003). «Prison, désaffiliation, stigmates. L engrenage carcéral de l «inutile au monde» contemporain», Déviance et Société, 4 (27), pp. 363-387. CV - *STRIMELLE, V. et J. POUPART (2004). «Une fois la sentence terminée. L intégration des personnes ayant connu une expérience d incarcération», dans J. POUPART, Au- delà du système pénal, l intégration sociale et professionnelle des groupes judiciarisés et marginalisés, Sainte- Foy : Presses de l université du Québec, pp. 103-123. RT 4
Semaine 11/ 23 et 25 mars Bloc 3 : La prison vue du dehors 3.2. L opinion publique et les médias : représentations et mythes sur la prison - *SALAS D. ET L. MINGASSON (2005). «Une transformation de l'économie pénale Le poids de l'opinion publique et des médias», Informations Sociales, 7 (127), 12-20. CV - *DOYLE, A. (2006). «How Not to Think about Crime in the Media», Revue Canadienne de Criminologie et de Justice Pénale, 48 (6), pp. 867-885. CV Semaine 12 / 30 mars et 1 avril. Bloc 3 : La prison vue du dehors (suite et fin) Pas de cours le vendredi 3 avril Semaine 13 / 6 et 8 avril Conclusion générale du cours Pas de cours le lundi 6 avril Semaine 14 / 13 avril Pas de cours, possibilité de consulter la professeure pour le travail final MÉTHODES PÉDAGOGIQUES L APPRENTISSAGE SE FONDE SUR: - des exposés magistraux par la professeure, en classe. Des films, documentaires seront aussi présentés dans le cadre de certains cours. Tel que le prévoit la pédagogie du cours ainsi que la politique de la Faculté des sciences sociales, la présence au cours est obligatoire. La professeure peut en tout temps vérifier les présences et absences: trois (3) absences durant la session, confirmées par ces vérifications, sont exclusives, c est- à- dire que l étudiant(e) ne pourra pas présenter le travail final. Il recevra la note INC. - des lectures obligatoires à lire avant chaque cours. Elles se trouvent en partie dans le recueil de texte et en partie sur le Campus virtuel. MODALITÉS D ÉVALUATION Evaluation Pourcentage Date Examen de misession 30 % 11 février durant les heures de cours Comptes-rendus critiques (3) 30 % 11 mars (au début du cours) Examen final /Analyse de film 40 % 17 avril entre 2:00 pm et 4:00 pm 1. Un examen de mi- session en classe le 11 février durant l'heure de cours. Ø Il évalue la connaissance, la compréhension des notions et la matière couverte jusqu au cours précédant l'examen (notes de cours et textes obligatoires). 5
Ø Il se composera de questions à court développement (1 à 5 lignes) et moyen développement (5 à 10 lignes). Ø De plus amples explications seront données durant le cours. Ø Il sera évalué sur 30 points. Ø Critères d évaluation Ø Chaque réponse est évaluée suivant cinq critères de valeur égale qui examinent si le contenu de votre réponse, à condition qu il soit adéquat à ce qui est demandé: 1) est exact (VS faux) ; 2) est complet (VS partiel) 3) est précis (VS vague) 4) est nuancé (VS caricature) 5) dégage les idées maîtresses (VS abondance de détails moins importants) 2. Trois comptes rendus critiques à rendre en classe au début du cours du 11 mars Ø Il s agit d un travail INDIVIDUEL Ø Les comptes rendus doivent être rédigés à partir de trois textes tirés de la liste des lectures obligatoires pour le cours qui sont précédés d'une astérisque, donc les textes présentés dans le recueil de textes et sur le campus virtuel. Étapes pour rédiger les comptes rendus critiques (Texte tiré de GINGRAS, François- Pierre, «Le compte rendu critique», Cybermétho, http://aix1.uottawa.ca/~fgingras/cybermetho/modules/compterendu.html, 20 mars 2005). Directives pratiques Étape 1: lire Lire globalement le texte afin d'en saisir les idées principales. Après la lecture complète du texte, on devrait être en mesure de dégager le ou les thèmes soulevés par l'auteur, son intention, c'est- à- dire ce qu'il cherche à démontrer, à expliquer ou encore à dénoncer, ainsi que son point de vue sur la question abordée dans le texte. Procéder à une relecture avec un crayon en main. Tout en prenant connaissance du texte, il faut se poser ces questions qui guideront la lecture. De quoi s'agit- il? Quel est le problème posé? Quelles sont les idées principales de l'auteur? Quelles sont ses idées secondaires? Quelles solutions l'auteur propose- t- il? Quelle est l'idée principale de chaque partie? Quelles sont les idées secondaires? Identifier les mots clés ainsi que les phrases qui développent une idée importante, soit en les transcrivant, soit en les marquant (si on possède un exemplaire du document - - on évite naturellement de marquer pas les documents empruntés à une bibliothèque, un professeur ou autre autre personne à moins qu'on en ait ait expressément reçu la permission). 6
Encadrer les idées importantes, les paragraphes significatifs en relation avec la série de questions mentionnées plus haut. Regrouper les paragraphes ou l'auteur traite d'un même point et les numéroter. Prêter attention aux mots de liaison (prépositions et locutions prépositives, conjonctions et locutions conjonctives) puisqu'ils pourraient aider à mieux comprendre l'articulation du texte. Étape 2: schématiser Cette première étape franchie, il convient maintenant de bâtir le schéma du compte rendu, c'est- à- dire, d'une part, rendre compte du contenu de l'ouvrage et, d'autre part, d'en faire la critique interne. En pratique, pour ne rien oublier, on reproduit d'abord le plan de l'argumentation dépouillée de tout élément superflu : les objectifs de l'auteur, y compris, le cas échéant, sa problématique et ses hypothèses les idées principales et les idées secondaires de chaque partie, en particulier, s'il s'agit d'un texte scientifique, le raisonnement et les arguments de l'auteur les conclusions, solutions ou résultats proposés par l'auteur. Ensuite, on fait une critique interne détaillée de l'ouvrage. Enfin, on porte un jugement d'ensemble sur les principaux mérites et les principales faiblesses du document critiqué. Étape 3: rédiger Un compte rendu commence toujours en donnant la référence complète et exacte du document critiqué. On rédige un compte rendu à la troisième personne, sous forme de texte suivi, en utilisant au besoin les expressions consacrées telles que «selon l'auteur». o Bien qu'il convienne de rester aussi fidèle que possible aux propos de l'auteur lorsqu'on présente sa pensée, dans quelques circonstances, on doit exercer son jugement quant à l'opportunité de reprendre certains mots ou certaines expressions en particulier. Par exemple, on peut utiliser «Beijing» dans le compte rendu critique o d'un texte sur la Chine où l'auteur écrit plutôt «Pékin». Par convention, on ne rédige habituellement pas la critique à la première personne. Plusieurs tournures de phrases permettent d'éviter facilement le «je» ou le «nous» quand on porte un jugement sur l'œuvre analysée. Toute citation doit être courte et apparaître entre guillemets, suivie (entre parenthèses) de la page du document où on peut la retrouver. Il faut donner des références précises et exactes à toute source documentaire citée ou utilisée explicitement pour faire la critique du document. o o o Ces références peuvent apparaître soit entre parenthèses à l'endroit opportun dans le compte rendu (méthode la plus courante), soit en note de bas de page (méthode habituellement moins appréciée dans un texte court). Il faut cependant éviter d'alourdir le compte rendu en multipliant des références complètes dans le corps du texte ; c'est pourquoi, si l'on fait référence à plus de deux ou trois sources documentaires, il convient de présenter des références abrégées dans le corps du texte (nom de famille de l'auteur, titre abrégé, page) et une bibliographie à la fin du compte rendu qui présente les références complètes. En ce qui concerne les références et la bibliographie, il faut toujours vérifier les préférences de la personne qui doit lire, corriger ou publier le compte rendu. 7
o Pour les travaux universitaires, on consultera avec profit les directives de l'établissement qu'on fréquente, celles du module Cybermétho sur la présentation matérielle des travaux [en préparation] ou encore le Guide de rédaction des travaux universitaires de la Faculté des sciences humaines de l'université d'ottawa. Rédiger un compte rendu suivi de remarques critiques Les premiers essais de compte rendu critique prennent souvent la forme d'un compte rendu suivi de remarques critiques. Cette approche permet d'éviter assez facilement de confondre ce que l'auteur a écrit (exposé du contexte, compte rendu) et ce que la critique en pense (critique interne, critique externe, conclusion). Dans une telle approche, après la référence complète et exacte au document critiqué, on a quatre parties bien distinctes : (1) introduction (mise en contexte), (2) compte rendu, (3) critique interne (4) appréciation générale. 1. L'auteur et le contexte de l'œuvre. On commence le compte rendu en présentant l'auteur, ses objectifs (cadre et origines de l'œuvre, public visé), y compris, le cas échéant, sa problématique et ses hypothèses. Un paragraphe suffit habituellement pour cette introduction. 2. Le compte rendu. En résumant, on doit retrancher du texte tout ce qui est purement illustratif et anecdotique. En présence d'exemples, de souvenirs ou d'un récit, on s'efforce d'effectuer une synthèse afin de retrouver une réflexion et une intention démonstrative qui seules doivent figurer dans le compte rendu. En gros, il s'agit exclusivement de présenter non seulement le texte, mais la pensée de l'auteur. Dans cette partie, il faut s'abstenir d'exposer ses propres opinions. Il s'agit plutôt d'exposer les idées principales et les idées secondaires de chaque partie, en particulier, s'il s'agit d'un texte scientifique, le raisonnement et les arguments de l'auteur. Chaque paragraphe de cette partie correspond normalement à une idée distincte. 3. La critique. La troisième partie du compte rendu comprend la critique interne de l'œuvre. Chaque paragraphe de cette partie correspond normalement à une idée distincte. 4. L'appréciation générale. On termine par un court paragraphe faisant ressortir l'intérêt général de l'œuvre, ses principaux mérites et ses principales faiblesses. Critères obligatoires de présentation des comptes rendus Les trois comptes rendus doivent être reliés ensemble et agrafés Une Page titre pour tout le travail Elle doit inclure : Université d Ottawa, la cote du cours (CRM 4706A); le nom du professeur à qui le travail est remis, le titre : Comptes rendus de lecture, le nom de l étudiant qui a rédigé, la date à laquelle le travail doit être soumis. Un compte rendu commence toujours en donnant la référence complète et exacte du document critiqué. Polices : Utilisez la police Times New Roman, taille 11 pour le corps du texte et taille 12 pour les titres et sous- titres. 8
Espacement 1.5 dans le texte et espacement double entre les paragraphes. Numérotation des pages Les pages sont numérotées en haut à droite de façon continue pour les trois résumés. La page titre n est pas numérotée mais la numérotation commence avec elle. Nombre de mots Vous devez respecter un nombre limite de mots pour chaque compte rendu ce qui n inclut pas la page titre et la bibliographie. Chaque compte rendu doit contenir entre 1000 et 1200 mots (une page à double espacement en Times New Roman 12 points, sans titre et sous- titre compte approximativement 300 mots, ou 600 mots à simple espacement). Vous pouvez soumettre votre travail en Anglais ou en Français. ATTENTION!!! Le non respect des règles de présentation donnera lieu à une perte de points (voir grille de correction ci- après). Tout travail incomplet, avec des pages ou des parties manquantes,des comptes rendus de textes non répertoriés dans la liste ou qui est illisible sera refusé et évalué comme nul sans possibilité de présenter une copie corrigée. Pour des conseils utiles sur la façon de rédiger des travaux universitaires, veuillez vous référer au site Web suivant : http://www.sciencessociales.uottawa.ca/usb/cleusbkey.swf. Chaque compte rendu sera évalué sur 10 points. Critères d évaluation : chacun des critères suivants vaut 1 point maximum. 1. Source: - Avez- vous bien identifié le texte résumé au début de chaque compte rendu, dans le respect des normes bibliographiques? Avez vous présenté la bibliographie requise en fin de travail? Avez vous identifié le ou les auteurs? Vos références dans le texte sont elles utilisées de façon opportune? Avez vous pris une distance entre ce que dit le texte et ce que dit l auteur? 2. Qualité d explication et fidélité au texte - Vos explications sont- elles claires et compréhensibles? - Vos explications exposent- elles fidèlement la problématique et les hypothèses, le raisonnement et l argumentation de l auteur? - Avez- vous évité de donner votre propre opinion et privilégié les idées de l auteur dans le compte- rendu? 3. Capacité de synthèse - Avez- vous vous exposé de manière concise mais claire le thème ou le sujet du texte et développé les idées de l auteur d une façon logique et structurée? - Avez- vous résumé et expliqué les principaux thèmes de façon synthétique et complète, sans trop developper? 4. Capacité de lecture critique - Avez- vous fait une critique interne du texte? - Avez- vous fait ressortir l intérêt du texte, ses apports et ses faiblesses? 5. Respect des règles de présentation 9
- La copie est- elle imprimée lisiblement, avec la bonne taille de caractères, sur des feuillets propres, paginés et bien disposés? La bibliographie est- elle complète et respecte- t- elle les normes APA? - Qualité de la langue de l orthographe, de vocabulaire, de ponctuation Pénalités appliquées Qualité de la langue : Vous serez jugés sur la qualité de la langue, alors prenez les moyens nécessaires pour éviter les fautes d orthographe, de syntaxe, de ponctuation, d impropriété des termes, etc. Vous pouvez être pénalisés jusqu à 10% des points. Ponctualité : Soyez vigilant! Aucun retard dans la remise des travaux ne sera toléré, à moins de maladie ou autre raison sérieuse acceptée par le professeur. Les retards non autorisés seront pénalisés. Tout retard entraînera une perte de 1 point par jour de retard à laquelle s ajoutera l équivalent par jour de retard supplémentaire. Après 5 jours de retard toutefois, le travail est considéré comme irrecevable et obtiendra un zéro. Le règlement universitaire prévoit que l'absence d'un examen ou le retard dans la remise des travaux pour cause de maladie doit être justifié au professeur par l obtention d'un certificat médical conforme. L absence pour toute autre raison sérieuse doit être justifiée par écrit, aux secrétariats scolaires de la Faculté, dans les cinq jours ouvrables qui suivent la date de l examen ou de la remise d un travail. La Faculté se réserve le droit d accepter ou de refuser la raison avancée. Les raisons telles que les voyages, le travail ou toutes erreurs commises dans la lecture de l horaire des examens ne sont pas acceptables. En cas de maladies ou malaises, les certificats médicaux sont acceptés. Par contre, la faculté qui a besoin de renseignements supplémentaires concernant un certificat médical ou qui désire faire vérifier l authenticité d un certificat médical doit l envoyer au Service de Santé de l université d Ottawa (situé au 100 Marie- Curie). Chaque jour de retard entraîne une pénalité de 5% (les fins de semaine n étant pas chômées). Ceci vaut également pour les travaux qui seraient envoyés par courriel et, dans ce cas- ci, l heure de réception du courriel par le destinataire est garante de l heure de remise. Nous vous conseillons d aviser votre professeur le plus tôt possible si une fête religieuse ou un événement religieux force votre absence lors d une évaluation. 3. Un travail final : Étude d un film sur la prison à remettre le 17 avril Ø Travail qui peut être fait SEUL, A DEUX OU UN MAXIMUM DE TROIS Ø Choisir un film dans la liste présentée sur le campus virtuel (aucun autre film n'est accepté) Ø Après visionnement, le travail sera divisé en trois parties Ø Il comportera une page titre avec le nom de l institution, la cote du cours, le semestre, le nom du professeur, le titre : Travail final, le nom de l étudiant, la date à laquelle il doit être remis Ø partie 1 : Après avoir identifié le film en indiquant le titre complet, le nom du réalisateur et l année de sortie, faites un bref résumé du film (maximum dix lignes) Ø partie 2 : Identifiez deux thèmes importants qui ressortent du film, décrivez- les et analysez- les en faisant le lien avec deux concepts, théories, idées développés dans une ou plusieurs lectures obligatoires faites pour le cours. Il s agit de justifier et d expliquer ici en quoi ces idées tirées des 10
lectures vous permettent de mieux comprendre, critiquer, évaluer les thèmes qui ressortent du film (trois à quatre pages maximum). Ø partie 3 : En guise de conclusion, expliquez en quoi ce film vous semble bien illustrer la situation des détenus. Ici, il vous est demandé de faire une critique plus personnelle du film en utilisant des arguments cohérents (le film donne- t- il une image idéalisée des détenus? Quel message veut- il livrer? Y a- t- il un usage excessif de la violence? ) (une page maximum) Ø Une bibliographie reprenant les lectures utilisées pour le travail Ø Mêmes critères de pagination, de présentation matérielle, de style, de qualité du Français et de pénalités en cas de retard que pour les comptes rendus Ø Ce travail doit être remis directement au professeur, aux heures précisées, il ne doit pas être glissé sous la porte du bureau ni envoyé par internet. Ø La liste des films est disponible sur le campus virtuel Ø Il sera évalué sur 40 points. Ø Les critères d évaluation seront les suivantes 4 points par critère Pertinence du contenu : 1- Le contenu et les arguments (cours, textes) que vous utilisez sont- ils adéquats (VS inapproprié) pour le sujet traité? 2- Montrez- vous que vous comprenez ces arguments (VS vague)? 3- Ce que vous avez écrit est- il exact (VS faux)? 4- Ce que vous avez écrit est- il nuancé (VS caricature et sens commun)? 5- Vos arguments sont- ils cohérents entre eux (VS contradictions)? 6- Faites- vous utilement des liens entre les notions utilisées du cours et du recueil et les thèmes du film choisi (VS succession désarticulée)? 7- Avez- vous analysé de façon profonde en développant et justifiant votre propre opinion dans la conclusion (VS superficiel)? Qualité de la présentation : 8- Votre texte est- il concis (VS bavardage)? 9- La structure des idées présentées est- elle claire (VS embrouillée)? 10- La présentation formelle est- elle adéquate (style, orthographe, titres, numéros de page)? Pour rappel, les critères d évaluation de l Université sont : A+ (90-100%) : Exceptionnel A, A- (89-80%) : Excellent ; B+, B (79-70%) : Très bon ; C+, C (69-60%) : Bon ; D+, D (50-59%) : Passable ; E- F (49-0%) : Echec. Il n y a pas de droit de reprise à la Faculté des sciences sociales MATÉRIEL OBLIGATOIRE - Le recueil de textes CRM 4706A ANALYSE SOCIO- POLITIQUE DE L ENFERMEMENT est disponible chez Impression Rytec (Enviro- Copy), 404 Dalhousie, Ottawa, Tél. 613 241-2679, Courriel www.enviro.ca. - Ce recueil présente tous les textes obligatoires à lire. Toutefois, il ne contient qu une partie des textes ; les autres sont des textes que vous pouvez trouver sur le campus virtuel. ATTENTION A LA FRAUDE SCOLAIRE 11
La fraude scolaire est un acte commis par une étudiante ou un étudiant et qui peut fausser l évaluation scolaire (c est- à- dire les travaux, tests, examens, etc.). Elle n est pas tolérée par l Université. Toute personne trouvée coupable de fraude est passible de sanctions sévères. Voici quelques exemples de fraude scolaire : Plagier ou tricher de quelque façon que ce soit; Présenter des données de recherche qui ont été falsifiées; Remettre un travail dont vous n êtes pas, en tout ou en partie, l auteur; Présenter, sans autorisation écrite des professeurs concernés, le même travail dans plus d un cours. Ces dernières années, le perfectionnement d Internet a fortement facilité la découverte des cas de plagiat. Les outils mis à la disposition de vos professeures et professeurs permettent, à l aide de quelques mots seulement, de retracer sur le Web l origine exacte d un texte. En cas de doute, il est de votre responsabilité de consulter l annuaire de votre faculté ou le site Web de l Université à l adresse suivante : http://www.socialsciences.uottawa.ca/pdf/plagiat.pdf sous la rubrique «Outils pour la rédaction des travaux». La personne qui a commis ou tenté de commettre un acte de fraude scolaire ou qui en a été complice sera pénalisée. Voici quelques exemples de sanctions pouvant être imposées : recevoir la note «F» pour le travail ou le cours en cause; l ajout d une exigence supplémentaire (de 3 à 30 crédits) au programme d études; la suspension ou l expulsion de la Faculté. Au cours de la dernière session, la majorité des personnes trouvées coupables de fraude ont eu la note «F» dans le cours concerné et se sont vues imposé l ajout de trois à douze crédits supplémentaires dans les exigences de leur programme d études. Vous pouvez vous référer au règlement à l adresse suivante : http://www.uottawa.ca/academic/info/newsletter/fraud_f.html BIBLIOGRAPHIE COMPLÉMENTAIRE - Bottoms, A.E. (1999), «Interpersonal Violence and Social Order in Prisons». Prisons. Crime and Justice. A Review of Research. Vol.26. Tonry, Petersilia (eds). pp 205-281. - Carlier, C. (1997). Histoire du personnel des prisons françaises du XVIIIe siècle à nos jours. Paris : L atelier. - Chantraine, G. (2004). «Ordre, pouvoir et domination en détention». Criminologie, vol.37 (2). - Chauvenet, A.; Orlic, F. ; Benguigui, G. (1994), Le monde des surveillants de prison, Paris : PUF. - Christie, N. (1993). Crime Control as Industry. Towards Gulags, Western Style? Londres- New York: Routledge. - Clemmer, D. (1940), The Prison Community. New- York : Holt. - Combessie, P. (2001), Sociologie de la prison, Paris : La découverte. - Combessie, P. (1996), Prisons des villes et des campagnes. Paris: Les éditions de l'atelier. - Conacher, G. (1992). «Le suicide dans les pénitenciers fédéraux du Canada». Forum, IV- 3. - Crawley, E. (2004). Doing Prison Work. Portland, Oregon : Willan Publishing. - Edgar, K. ; O Donnel, I. ; Martin, C. (2003). Prison Violence, Cullompton : Willan publishing - Enquêteur Correctionnel (1973 à 2011), Rapport annuel. Ottawa : Ministère des approvisionnements et services. - Faugeron, C. (dir.) (1995), «Prisons et politiques pénitentiaires», La documentation française, Problèmes politiques et sociaux, no 755-756. 12
- Fecteau, J.- M. (2004), La liberté du pauvre. Crime et pauvreté au XIX siècle québecois, Montréal : vlb Editeur. - Garland, D. (2001), The Culture of Control. Crime and Social Order in Contemporary Society. Oxford: Oxford University Press. - Goffman, E. (1961/1968), Asiles. Paris : Les éditions de Minuit. - Guillonneau, M & Kensey, A. (1998). «Les agressions des détenus envers les surveillants». Les cahiers de la sécurité intérieure, 31, 171-181. - Hannah- Moffat, K. (2001). Punishment in Disguise. Toronto : University of Toronto Press. - Hepburn, J.R. (1989), «Prison Guards as Agent of Social Control». In Goodstein, Mackenzie (eds), The American Prison. Plenum Press, chap.10, 191-206. - Human Rights Watch (2001), No escape. Male Rape in US Prison, New York: Human Rights Watch. - Jacobs, J.B. (1980), «The prisoners' Rights Movement and Its Impacts, 1960-80». Crime and Justice, 2 : 429-470. Tonry & Norris (eds). Chicago: University of Chicago Press. - Jurik, N.C. (1988), «Striking a Balance: Female Correctional Officers, Gender Role Stereotypes, and Male Prisons». Sociological Inquiry, vol.58(3), 291-305. - Laplante, J. (1989), Prisons et ordre social au Québec, Ottawa : Presses de l Université d Ottawa. - Lemonde, L. (1995), «L'évolution des normes dans l'institution carcérale». Revue canadienne de droit et société, 10(1), 125-170. - Lhuillier, D. & Aymard, N. (1997), L'univers pénitentiaire : du côté des surveillants de prison. Paris : Desclée de Brouwer. - Marchetti, A.M.(2001), Perpétuités. Paris: Plon - McCorkle, R. C. (1993). «Living on the Edge: Fear in a Maximum Security Prison. Journal of Offender Rehabilitation, 20 (1/2). - Roberts, J. V., Stalans, L.J., Indermauer, D., Hough, M., (2003), Penal populism and public opinion, Oxford: Oxford University Press. - Rostaing, C. (1997), La relation carcérale. Paris : Presses Universitaires de France. - Sykes, G.M. (1958), The Society of Captives. Princeton : University Press. - Veil, C. et D. Lhuillier (2000), La prison en changement, Paris : Érès. 13