LA FILIÈRE ÉCO-ACTIVITÉS EN ÎLE-DE-FRANCE



Documents pareils
Enquête sur le devenir des diplômés de licence professionnelle

Le score Pour un diagnostic individuel Pour une analyse de portefeuille d entreprises

BREF Thématique L EMPLOI DES SENIORS EN ILE-DE-FRANCE

Dépendance et rayonnement. des établissements franciliens

CDC Entreprises présente son étude annuelle : Le capital investissement dans les PME en France

Avant propos. Ce rapport présente les résultats de la vague 2015 de l'enquête "Besoins en main-d'œuvre" (BMO) pour la région Ile-de-France.

L INDUSTRIE en Seine-et-Marne

Avant propos. Ce rapport présente les résultats de la vague 2013 de l'enquête "Besoins en main-d'œuvre" (BMO) pour la région Ile-de-France.

En 2011, l investissement corporel brut

Le régime de prévoyance adapté à toutes les TPE/PME

DOCUMENT DE TRAVAIL : ENQUÊTE ANNUELLE SUR LES DANS LES PME DE SEINE-SAINT SAINT DENIS (Données 2012)

COMMUNICATION PREPAREE PAR M. BRUNO ROBINE AU NOM DE LA COMMISSION DE L EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

SYNTHESE. La Filière Automobile en Bretagne 13 Septembre B A N Q U E D E F R A N C E -

Evolution des risques sur les crédits à l habitat

P opulation. ATLAS DES POPULATIONS IMMIGRÉES en Ile-de-France / Regards sur l immigration / Population 2. Photo : Philippe Desmazes/AFP

ÉVOLUTION DES EFFECTIFS SALARIES

Filière Transport-Logistique en Languedoc-Roussillon. Période sous revue

main-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement

démographie des masseurs-kinésithérapeutes

Données au 1 er janvier 2015

L emploi et la formation dans la métallurgie Région Ile-de-France

ENQUETE BESOIN EN MAIN-D ŒUVRE 2012 Bassin de Saint Etienne

Tableau de bord économique de la Seine-Saint-Denis Avril 2011

H Conception et dessin produits mécaniques

Notes méthodologiques

SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

LE COMMERCE DE DÉTAIL EN RÉGION NORD-PAS DE CALAIS Situation et Perspectives AVRIL 2015

Investissements et R & D

Un climat des affaires incertain

Les Besoins en Main-d'Oeuvre 2014 dans l arrondissement de Lille : Zoom sur l industrie

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre Accelerating success.

DÉPENSES PERSONELLES. S M L W Structure

Activité au 30 septembre 2009

Les Très Petites Entreprises du secteur Construction en Rhône-Alpes

Diagnostic financier - Corrigé

Zone d'emploi de Lyon

observatoire du Transport Sanitaire 2014 kpmg.fr

UN 1 ER SEMESTRE EN DEMI-TEINTE

LISTE DES CODES NACE - version 2012 Code Description

ENQUETE BESOIN EN MAIN-D ŒUVRE 2012 Bassin de Vaulx Meyzieu projets de recrutement en 2012

Si l Ile-de-France est fortement

B - La lecture du bilan

Les chefs d entreprises de PME-PMI face à la propriété industrielle

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

CHARTE NATIONALE DE COOPÉRATION POUR LE SOUTIEN ET L ACCOMPAGNEMENT DES ENTREPRISES DU SECTEUR AUTOMOBILE ET DE LEURS SALARIÉS

L EMPLOI INTERMITTENT DANS LE SPECTACLE AU COURS DE L ANNÉE 2013

PRDI* : retour d expérience des entreprises un an après

M2 Management international - Promotion 2 006

Éléments méthodologiques sur le reporting environnemental 2011

Liste des variables du Fichier Activité professionnelle des individus (localisation à la zone d'emploi du lieu de travail)

Photographie statistique des accidents de travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles en France selon le sexe entre 2001 et 2012

12ème. *Source : Centre d Analyse Stratégique «Les secteurs de la nouvelle croissance : une projection à l horizon 2030», Rapport n 48, janvier 2012

Résultats 2014 du groupe ERAMET en amélioration

L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire

1 - Salaires nets tous secteurs confondus

Bulletin de service Bureaux d agents, de courtiers en immeubles et d évaluateurs de biens immobiliersetdes autres activités liées à l immobilier

entreprendre et réussir en seine-et-marne

Un climat des affaires conforté

La mobilité professionnelle revêt

RÉSULTATS ANNUELS 2014 DE SNCF

ENQUÊTE DE SATISFACTION SUR LE RÉSEAU UNIVERSITAIRE ET PROFESSIONNEL DE L'UCP

Fiche-action n 5.1 Accompagner les chefs d entreprise dans la définition de leur stratégie d export

GROUPE. Comptes consolidés. Au 31décembre 2013

publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques

RAPPORT 2012 DE L OPTL - ILE DE FRANCE

culture chiffres PRODUCTION, DIFFUSION ET MARCHÉS Les entreprises du commerce du marché de l art François Rouet *

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014

Synthèse Contrat. d Objectifs. Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées. Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers

Besoin d approfondissement des méthodologies d évaluation Le cas de la voiture électrique

Rapport pour la commission permanente du conseil régional <%moiscx%>

Enquête sur les investissements dans l industrie

Pratiques et besoins de financement des entreprises artisanales

BaroJOB. Une priorité : Donner Envie aux Jeunes. Le Baromètre des Compétences Informatique/TIC en Pays de Loire Edition #5 / Mars-Avril 2014

Excellente performance au premier semestre 2011 pour Sopra Group

Associations Dossiers pratiques

Sociologie des joueurs en ligne

DOSSIER DE GESTION. Sommaire

Conditions générales pour la certification de systèmes de

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

H Management et ingénierie Hygiène Sécurité Environnement -HSE- industriels

PIERRE MARTELL PRéSIDENT MARTELL HOME BUILDERS

«Photographie statistique» des entreprises parisiennes engagées dans le secteur de la construction en 2008 et 2009

Le tableau de bord. dans les entreprises

Portrait statistique des entreprises et des salariés

Les formations en cycle ingénieur

(en millions d euros) Ventes 247,1 222,9 Marge brute (55,7) (30,8) En pourcentage du chiffre d affaires -22,5 % -13,8 %

LEADER MONDIAL DU PETIT ÉQUIPEMENT DOMESTIQUE

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014

Bonne tenue de l activité au premier semestre 2009

Faurecia : un premier semestre 2015 en très forte progression ; guidance annuelle révisée à la hausse

Enquête industrie Agroalimentaire

APPEL A PROJETS Axe d intervention 4. Version corrigée Mars PO FSE «Compétitivité régionale et emploi» Ile-de-France

Les Entreprises d Economie Sociale en Poitou Charentes. Vendredi 6 novembre 2009 NIORT Espace Alizé

Priscilla Ananian BRUXELLES RÉGION DE L INNOVATION. Référentiels de développement et d aménagement des centralités bruxelloises

Exclusif : Opportunités en temps de crise, quels défis pour les entreprises?

Le PLAN COMPTABLE DES ASSOCIATIONS détaillé

Les concepts et définitions utilisés dans l enquête «Chaînes d activité mondiales»

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-

Transcription:

Monographie économique LA FILIÈRE ÉCO-ACTIVITÉS Le plan filières des éco-activités en Île-de-France, piloté par le pôle de compétitivité Advancity, est mis en œuvre en partenariat avec la Chambre de commerce et d industrie de région Paris Île-de-France, la Chambre de commerce et d industrie de Seine-et-Marne, la Chambre de commerce et d industrie de l Essonne et la CGPME 93. Cette action est cofinancée par la Direccte Île-de-France, la Région Île-de-France, le Conseil général de Seine-Saint- Denis et l Union européenne. L Europe s engage en Île-de-France avec le Fonds européen de développement régional et le Fonds social européen. Réalisé par : Avec le soutien de :

SOMMAIRE 3 g INTRODUCTION 4 g NOTES MÉTHODOLOGIQUES 6 g LA FILIÈRE ÉCO-ACTIVITÉS EN SYNTHÈSE 7 g ÉVOLUTION ET RÉPARTITION DE L EMPLOI 7 ACTIVITÉ DÉDIÉE AUX ÉCO-ACTIVITÉS 9 ACTIVITÉS HORS ACTIVITE DÉDIÉE AUX ÉCO-ACTIVITÉS 10 g PERFORMANCES DES ENTREPRISES ENTREPRISES DE L ENSEMBLE DE LA FILIÈRE ÉCO-ACTIVITÉS 10 ANALYSE QUALITATIVE DE L'ACTIVITÉ À L'EXPORTATION 10 ANALYSE QUALITATIVE DES COMPÉTENCES ET SAVOIR-FAIRE ENTREPRISES À L ACTIVITÉ DÉDIÉE AUX ÉCO-ACTIVITÉS 12 STRUCTURE FINANCIÈRE DES ENTREPRISES 12 PERFORMANCE ÉCONOMIQUE DES ENTREPRISES 13 ANALYSE QUALITATIVE À PARTIR DE LA COTATION COFACE ET DU SCORE AFDCC ENTREPRISES HORS ACTIVITÉ DÉDIÉE AUX ÉCO-ACTIVITÉS 14 PERFORMANCE ÉCONOMIQUE DES ENTREPRISES 14 ANALYSE QUALITATIVE À PARTIR DE LA COTATION COFACE ET DU SCORE AFDCC 15 g ANNEXES 16 ANNEXE 1 ENTREPRISES EXPORTATRICES DE LA FILIÈRE PERFORMANCES SELON L ACTIVITÉ, LE TAUX D EXPORTATION, LA TRANCHE DE CHIFFRE D AFFAIRES ET LA DESTINATION 2 ENTREPRISES À L ACTIVITÉ DÉDIÉE AUX ÉCO-ACTIVITÉS 20 ANNEXE 2 COMPARAISONS ÎLE-DE-FRANCE / FRANCE 21 ANNEXE 3 - POIDS DE L ÎLE-DE-FRANCE DANS LA FILIÈRE FRANÇAISE 22 ANNEXE 4 ÉVOLUTIONS DÉTAILLÉES DES EMPLOYEURS ET DES SALARIÉS 24 ANNEXE 5 ÉVOLUTIONS DÉTAILLÉES DES EMPLOYEURS ET DES SALARIÉS EN FRANCE 26 ANNEXE 6 RÉPARTITION FRANCILIENNE DES EMPLOYEURS ET DES SALARIÉS 27 ANNEXE 7 DONNÉES BILANCIELLES 28 ANNEXE 8 PERFORMANCE ÉCONOMIQUE 30 ANNEXE 9 RÉPARTITION DES COTATIONS COFACE 35 ANNEXE 10 RÉPARTITION DES SCORES AFDCC ENTREPRISES HORS ACTIVITÉ DÉDIÉE AUX ÉCO-ACTIVITÉS 36 ANNEXE 11 RÉPARTITION DÉTAILLÉE DES ÉTABLISSEMENTS SELON LE SECTEUR D ACTIVITÉ 38 ANNEXE 12 DONNÉES BILANCIELLES 39 ANNEXE 13 PERFORMANCE ÉCONOMIQUE 40 ANNEXE 14 RÉPARTITION DES COTATIONS COFACE 43 ANNEXE 15 RÉPARTITION DES SCORES AFDCC

INTRODUCTION LA FILIÈRE ÉCO-ACTIVITÉS Monographie économique Les entreprises du secteur des écoactivités sont au cœur des enjeux de développement durable, prioritaires à l échelle de la région capitale. Ainsi, les partenaires ont souhaité que soit développée une action de connaissance des entreprises régionales intervenant dans ce secteur. Celle-ci a été confiée à la Chambre de commerce et d industrie de région Paris Île-de- France, qui l a conduite selon deux approches complémentaires : g la première de nature économique (évolution des emplois et du nombre d établissements, nature des activités et des savoir-faire) ; g la seconde d ordre financier (évaluation du modèle et de la performance des entreprises). Dans ce but, la Chambre de commerce et d industrie de région Paris Île-de-France a élaboré et mis à jour une base de données destinée à identifier la majeure partie des acteurs franciliens impliqués dans le fonctionnement de la filière. Ce travail a permis d avoir une connaissance qualitative des acteurs de la filière intervenant dans les domaines de l eau, des déchets, de l efficacité énergétique, des énergies renouvelables ou des smart grids plus large et plus précise que celle apportée par les nomenclatures d activité. La présente monographie, fruit d un important travail de collecte de données, a vocation à présenter l ensemble des informations économiques, financières et qualitatives que la Chambre de commerce et d industrie de région Paris Île-de-France a consolidées. ÉTUDE RÉALISÉE PAR : le Centre régional d observation du commerce, de l industrie et des services (Crocis) pour la Direction filières et territoires de la Chambre de commerce et d industrie de région Paris Île-de-France. Contacts : Denis DHYVERT - ddhyvert@cci-paris-idf.fr Julien TUILLIER - jtuillier@cci-paris-idf.fr 3

NOTES MÉTHODOLOGIQUES 4 CODES NAF RETENUS POUR DÉFINIR L ACTIVITÉ DÉDIÉE DE LA FILIÈRE 3600Z g Captage, traitement et distribution d'eau 3700Z g Collecte et traitement des eaux usées 3811Z g Collecte des déchets non dangereux 3812Z g Collecte des déchets dangereux 3821Z g Traitement et élimination des déchets non dangereux 3822Z g Traitement et élimination des déchets dangereux 3832Z g Récupération de déchets triés 3900Z g Dépollution et autres services de gestion des déchets 4677Z g Commerce de gros (commerce interentreprises) de déchets et débris DONNÉES SUR L EMPLOI SALARIÉ PRIVÉ Les données relatives à l emploi salarié privé et aux employeurs sont celles produites par l Acoss (Agence centrale des organismes de Sécurité sociale, Caisse nationale des Urssaf) et concernent les salariés du secteur privé. Ce sont les seules statistiques récentes existant à un niveau fin d activité et disponibles pour la période 2008-2012. DONNÉES FINANCIÈRES Les analyses financières ont été conduites sur un échantillon composé d entreprises réalisant au moins 750 k annuels de chiffre d affaires. Ces analyses ont été basées sur la valeur médiane de chaque donnée traitée. En effet, celle-ci est plus représentative de l ensemble du tissu étudié, car elle est nettement moins sensible que la moyenne à la quote-part des grandes entreprises dans l échantillon. Les scores AFDCC résultent de l application d une formule qui prend en compte divers éléments des bilans et comptes de résultat des entreprises et témoignent factuellement de leur solidité financière. Les cotations de la COFACE prennent en considération des éléments qualitatifs d appréciation établis par ses soins à dire d expert. Elles peuvent intégrer des considérations conjoncturelles ou l impact de l appartenance éventuelle d une entreprise à un groupe. MODE DE DÉTERMINATION DES ÉTABLISSEMENTS HORS ACTIVITÉ DÉDIÉE A partir de différentes sources de données publiques ou apportées par les partenaires et de relevés d informations conduits directement auprès des entreprises, la CCI Paris Île-de- France a identifié les acteurs régionaux qui

LA FILIÈRE ÉCO-ACTIVITÉS Monographie économique contribuent à l activité des secteurs de l eau, des déchets, de l efficacité énergétique, des énergies renouvelables ou des smart grids à titre de prestataire, fournisseur ou sous-traitant des donneurs d ordre et autres spécialistes de ces domaines. Dans les pages suivantes, ces donneurs d ordre et autres spécialistes, définis par leur code NAF comme mentionné plus haut, sont présentés sous le terme activité dédiée. Les autres entreprises, identifiées comme précisé ci-dessus, sont référencés sous le terme hors activité dédiée. ANALYSES QUALITATIVES DES COMPÉTENCES ET SAVOIR-FAIRE DES ENTREPRISES ET DE LEUR ACTIVITÉ À L EXPORTATION Ces deux analyses ont été conduites à partir de la base de données régionale élaborée par la CCI Paris Île-de-France en concertation avec l Etat, le Conseil régional d Île-de-France et les partenaires du plan filière. Diverses informations descriptives de leurs compétences, savoir-faire et activités à l international ont été collectées depuis 3 ans auprès de la majorité des entreprises de la filière et ont pu faire l objet d un traitement de données approprié. Pour l activité à l exportation, ont été retenues les seules entreprises pour lesquelles les données financières et les données relatives à leurs marchés internationaux étaient connues, ce qui restreint le champ d analyse. Pour chacune de ces deux analyses, le nombre d entreprises étudiées est précisé en introduction du chapitre correspondant. 5

LA FILIÈRE ÉCO-ACTIVITÉS EN SYNTHÈSE 6 LLa filière éco-activités francilienne regroupe schématiquement deux catégories d établissements : g la première, dénommée activité dédiée dans la suite du document, est aisément définissable par les codes d activité définis dans la note méthodologique de ce document (neuf codes NAF retenus) ; g la seconde, plus hétérogène appelée hors activité dédiée, est composée de l ensemble des établissements qui contribuent à l activité des secteurs de l eau, des déchets, de l efficacité énergétique, des énergies renouvelables ou des smart grids à titre de prestataire, fournisseur ou sous-traitant des donneurs d ordre et autres spécialistes de ces domaines. Leur identification a été conduite par enquêtes ou approche directe des entreprises. Des analyses faites pour ces deux sousensembles, il est possible de dégager les principaux éléments de synthèse qui suivent. L activité dédiée emploie environ 33 400 salariés privés en Île-de-France en 2012, soit plus de 2 000 postes supplémentaires par rapport à 2008, répartis dans 930 établissements. L analyse sectorielle montre que peu de différences existent entre la région capitale et la France dans la répartition des emplois. À côté de cette activité dédiée, la filière écoactivités francilienne mobilise près de 2 000 établissements de toutes tailles et de toutes natures (industrie, construction, commerce et services). Au plan financier, l activité dédiée se caractérise, d une part, par un chiffre d affaires médian en progression sur la période 2007-2011, et, d autre part, par une baisse du taux d investissement et par une dégradation de l appareil productif. Globalement, cette tendance est identique en Île-de-France et en province. L analyse des scores traduit cette ambiguïté ; ils n ont que très peu évolué entre leurs niveaux de 2007 et de 2011 (score favorable de 60 % en 2007 et de 61 % en 2011), même s ils ont beaucoup fluctué durant la période. Dans le même temps, la part des entreprises avec des scores compris entre 0 et 4,5 a augmenté en Île-de-France (+ 3 points) comme en province (+ 2 points). Les activités hors activité dédiée connaissent une évolution moins favorable avec un chiffre d affaires en baisse entre 2007 et 2011, malgré un regain d activité depuis 2010. De même, l analyse des scores révèle une érosion des entreprises saines (- 7 points sur la même période), symbole, entre autres, d une conjoncture moins bien orientée.

LA FILIÈRE ÉCO-ACTIVITÉS Monographie économique ÉVOLUTION ET RÉPARTITION DE L EMPLOI ACTIVITÉ DÉDIÉE AUX ÉCO-ACTIVITÉS En 2012, l activité dédiée à la filière des éco-activités en Île-de-France compte plus de 33 400 salariés privés, répartis au sein d environ 930 établissements (source : Accoss). Les principaux établissements employeurs ont pour activité la collecte et le traitement des déchets non dangereux (31 % des salariés privés franciliens) et le captage, traitement et distribution d eau (25 %) (annexes 2 et 4). Entre 2008 et 2012, le nombre de salariés de la filière en Île de France a augmenté de 6,7 %, soit plus de 2 100 postes supplémentaires. Néanmoins, des différences importantes selon les secteurs sont à souligner. Sur cette période, le secteur dépollution et autres services de gestion des déchets a bénéficié d un apport de 385 salariés supplémentaires, soit une hausse de 57 %. Dans le même temps, celui du traitement et élimination des déchets non dangereux a dû faire face à une perte de 641 salariés, soit une baisse de près de 16 % (annexes 2 et 4). Le secteur ayant gagné le plus de salariés privés est celui du captage, traitement et distribution d eau, avec un gain net de près de 1 100 personnes, soit plus de la moitié du nombre de postes créés en Île-de-France entre 2008 et 2012. La hausse du nombre d emplois salariés en Île-de-France, entre 2008 et 2012, est légèrement supérieure à celle constatée à l échelle nationale (respectivement 6,7 % et 6,2 %). La dynamique de la filière des éco-activités est donc générale sur l ensemble du territoire. Mais, malgré ces similitudes, celle-ci est variable selon les secteurs. Ainsi, ceux intitulés collecte des déchets dangereux et surtout traitement et élimination des déchets non dangereux ont perdu des salariés en Île-de-France sur la période 2008-2012 (respectivement 4,1 % et 15,6 %), ce qui n est pas le cas à l échelle nationale. En France, le secteur dépollution et autres services de gestion des déchets est porteur de la dynamique, avec une augmentation de plus de 88 % des effectifs sur cette période, même si en valeur absolue la part reste limitée (annexes 2 et 4). L analyse sectorielle montre tout de même que peu de différences existent entre l Île-de-France et la France dans la répartition des emplois. Les différents secteurs qui composent la filière ont sensiblement le même poids en termes d emplois, hormis peut-être le secteur collecte des déchets non dangereux qui est plus présent à l échelle francilienne (30,6 %) qu à l échelle nationale (28,1 %). Le cas est inverse pour le secteur récupération des déchets triés (respectivement 10,6 % en Île-de-France et 15,5 % en France) (annexes 2 et 4). À l opposé, l analyse de la taille des établissements laisse apparaitre une grande différence entre l Île-de-France et la France ; la taille moyenne des établissements de la filière au 7

8 LES EMPLOIS SALARIÉS DE L ACTIVITÉ DÉDIÉE AUX ÉCO-ACTIVITÉS EN 2012 LES EMPLOYEURS DE L ACTIVITÉ DÉDIÉE AUX ÉCO-ACTIVITÉS EN 2012 sens strict est de 36 salariés dans la région capitale, soit près du double du reste du territoire (19 salariés en moyenne). L analyse géographique de la répartition des salariés fait ressortir la prédominance des Hauts-de-Seine, département regroupant 20,8 % des effectifs totaux de la région. Plus globalement, trois groupes peuvent être constitués (annexe 6) : g les départements comptant plus de 4 000 emplois : les Hauts-de- Seine, Paris et les Yvelines ; g ceux bénéficiant de l apport de 3 000 à 4 000 emplois : la Seine-et- Marne, l Essonne, la Seine-Saint- Denis et le Val-de-Marne ; g et enfin le département le moins bien pourvu, le Val-d Oise, avec moins de 3 000 salariés. Le département du Val-de-Marne a été le plus dynamique en termes de hausse du nombre de salariés (+ 14,2 %) entre 2008 et 2012, suivi des Hauts-de-Seine (+ 11,5 %). Seul le département de Seine-Saint-Denis a perdu des emplois sur cette même période (- 3,1 %).

LA FILIÈRE ÉCO-ACTIVITÉS Monographie économique ACTIVITÉS HORS ACTIVITÉ DÉDIÉE AUX ÉCO-ACTIVITÉS Dans la cadre des travaux de connaissance sectorielle menés depuis 2009 par la CCI de Versailles Val-d Oise / Yvelines et depuis 2013 par la CCI Paris Île-de-France, près de 2 000 établissements ont été identifiés en Île-de-France comme exerçant une activité en lien avec les éco-activités et regroupés dans une base de données (annexe 11). Les entreprises ou établissements contenus dans cette base se rapportent essentiellement : g à la recherche-développement scientifique (712 établissements) ; g aux activités d architecture et d ingénierie, activités de contrôle et d analyse technique (239 établissements) ; g au génie civil (129 établissements) ; g à la fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques (101 établissements). Ces quatre activités regroupent à elles seules 59,5 % des établissements recensés. Il faut toutefois souligner que la part réelle du chiffre d affaires de ces établissements dans la filière peut être très variable. LES ÉTABLISSEMENTS HORS ACTIVITÉ DÉDIÉE AUX ÉCO-ACTIVITÉS EN 2012 9

PERFORMANCES DES ENTREPRISES 10 Pour cette partie de la monographie de la filière, le principe de la segmentation entre l activité dédiée et les activités complémentaires a également été conservé. Ce choix a permis de faire, pour les premières, une analyse comparative entre entreprises franciliennes et provinciales, analyse qui n était pas possible pour les secondes. Pour ces dernières, ont été privilégiées les connaissances du modèle économique et de l évolution de la performance des entreprises étudiées. La source des données utilisée ci-après est la base de données Diane pour la période 2007-2011. ENTREPRISES DE L ENSEMBLE DE LA FILIÈRE ÉCO-ACTIVITÉS ANALYSE QUALITATIVE DE L ACTIVITÉ À L EXPORTATION L analyse qualitative a été conduite sur un échantillon de 201 PME de la filière, telle que définie dans la note méthodologique présentée en introduction. Le premier constat qui peut être fait est que les principaux marchés à l export sont l Europe de l Ouest et l Afrique (principalement le Maghreb). Les 6 activités les plus représentées dans l échantillon d analyse ont des approches similaires sur ces marchés et sur les autres zones géographiques. En effet, les entreprises de commerce de gros, des déchets, de la fabrication de matériels et équipements, d ingénierie, d instrumentation ou de R&D privilégient ces 2 destinations pour 50 à 80 % d entre elles. Elles sont nettement moins nombreuses à être présentes dans d autres zones. Seules l instrumentation et la fabrication de matériels et équipements sont significativement déployées en Amérique (en particulier du Nord) et en Asie. Cependant, la présence sur les marchés dits de grand export (Amérique, Asie) est généralement faible et plus fréquemment le fait des entreprises plus grosses ou plus fortement exportatrices (mesure faite en pourcentage de chiffre d affaires à l export). Cependant, la zone Asie Pacifique (essentiellement la Chine) attire au moins une entreprise sur dix parmi celles qui réalisent moins de 10 % de leur chiffre d affaires à l international. Par contre, la taille ou le taux d export de l entreprise ont peu d influence sur son attitude face aux destinations européennes, en particulier vers l Europe de l Ouest. Sur cette destination, le constat peut également être fait qu elle n est pas une cible très fortement visée ou atteinte. En effet, en moyenne, seulement 2 entreprises sur 3 y sont présentes (annexe 1). ANALYSE QUALITATIVE DES COMPÉTENCES ET SAVOIR-FAIRE DES ENTREPRISES DE LA FILIÈRE ÉCO-ACTIVITÉS Les travaux de connaissance des entreprises du secteur des éco-activités ont été conduits auprès de 2 750 d entre elles (soit 45 % des acteurs régionaux identifiés dans la filière) qui ont ainsi été catégorisées par des descripteurs d activité distinctifs et pertinents. Si certains de ceux-ci recoupent la nomenclature d activité

LA FILIÈRE ÉCO-ACTIVITÉS Monographie économique NAF, la plupart la transcendent et permettent une connaissance plus fine des compétences et champs d activités des entreprises. Ce sont au total près de 3 600 termes différents qui ont été collectés, analysés et regroupés. Leur nombre montre la diversité. Ces termes ont été ventilés dans une classification à 3 niveaux pour plus de lisibilité. Les principaux sousensembles qui en résultent sont présentés dans le tableau ci-dessous. D autres termes apparaissent moins fréquemment mais doivent néanmoins être cités. Ainsi, sont également relevés : valorisation biologique, valorisation énergétique, élimination des déchets ultimes, audit, santé, électronique, capteurs, optique, pression, température, Le lien est également constaté avec les thématiques ou les filières aéronautique, automobile et mécanique. En effet, ces termes sont cités environ 30 fois chacun. De surcroît, 250 entreprises Classification Dont Nombre d établissements répertoriés Fabrication 165 Eco-activités 1 122 Biotechnologies 29 Déchets solides 729 Papier 21 Biomasse 10 Déchets industriels 22 Recyclage des déchets 15 Valorisation des déchets 43 Tri 74 Dépollution 30 Déchets liquides 321 Energies renouvelables 42 Air 18 Contrôle Analyses Mesures Analyse 118 Instrumentation 50 Régulation 19 Réparation maintenance 88 Conseil 124 Etudes 147 Conception modélisation 64 Ingénierie 82 Recherche et développement 113 11

12 mécaniciennes ont été identifiées comme intervenant dans ce secteur économique des éco-activités. De même, 200 entreprises sont simultanément présentes dans les éco-activités et dans l aéronautique et 100 se partagent entre éco-activités et automobile. Une lecture plus détaillée de l analyse conduite permet d identifier des spécialités précises et indécelables par des approches statistiques classiques. À titre d exemples, la base de données recense 22 établissements spécialistes des sols, 19 intervenant dans le recyclage des cartons, ou encore 4 établissements compétents en toxicologie, 8 en désamiantage et 6 en décontamination. ENTREPRISES À L ACTIVITÉ DÉDIÉE AUX ÉCO-ACTIVITÉS L analyse structurelle des échantillons montre un phénomène de concentration plus marqué en Îlede-France : environ 64 % des entreprises appartiennent à un groupe contre 42 % en province. STRUCTURE FINANCIÈRE DES ENTREPRISES Chiffre d affaires Le chiffre d affaires médian est en progression sur la période 2007-2011, la tendance étant beaucoup plus accentuée en Île-de-France qu en province. Au global, les entreprises se rapportant à l activité dédiée aux éco-activités en Île-de-France réalisent un chiffre d affaires de près de 11,8 milliards d euros en 2011, retrouvant quasiment le niveau atteint en 2007 (estimation en fonction des données disponibles, dépendante des entreprises qui déclarent leurs comptes). Taux d investissement productif Le taux d investissement productif médian francilien n a cessé de diminuer depuis 2008 ; il a perdu 1 point, se situant au niveau de 6,9 % en 2011 (annexe 7). La province fait face à une dynamique différente ; après le creux constaté entre 2008 et 2010 (baisse de 3,5 points du taux d investissement productif médian), la courbe s est inversée et le taux médian a retrouvé le niveau atteint en 2007, ce qui n est pas encore le cas de l Île-de-France. L observation de la distribution de la valeur montre un 3 e quartile à 21,5 % en Île-de-France en 2011, alors qu il atteint 26,7 % en province la même année. Cet écart confirme le dynamisme de la province, mais il est à noter que celui-ci s est réduit de 2 points entre 2007 et 2011. Degré d amortissement des immobilisations corporelles Le degré d amortissement des immobilisations corporelles francilien ne cesse d augmenter sur la période 2007-2011 et atteint désormais 63,8 % (contre 59,6 % en 2007) (annexe 7). Ceci confirme la dégradation du taux d investissement productif en Île-de-France, mais également en province où la tendance est sensiblement identique (63 % en 2011 contre 56 % en 2007). PERFORMANCE ÉCONOMIQUE DES ENTREPRISES Exportation En 2011, le taux d exportation moyen des entreprises franciliennes approche les 6,5 %, contre 6 % en province. Il a très faiblement progressé depuis 2007 (annexe 8). Plus des deux tiers des entreprises semblent se tenir à l écart des marchés étrangers. Il convient toutefois de garder à l esprit qu un taux d exportation ne tient pas compte des ventes à des donneurs d ordre français qui sont eux-mêmes exportateurs ; le taux peut donc de ce fait être sous-estimé selon le mode d organisation du marché.

LA FILIÈRE ÉCO-ACTIVITÉS Monographie économique L activité la plus exportatrice (50 % du chiffre d affaires ou plus) semble être la récupération de déchets triés. Capacité d autofinancement Pour une entreprise, l autofinancement indique sa capacité à financer toutes ses activités avec ses propres moyens sans faire appel aux ressources et aux aides externes (crédits, emprunts ). Sur la période 2007-2011, la capacité d autofinancement (taux médian) est en baisse, aussi bien en Île-de-France qu en province (respectivement - 0,3 et - 0,9 point). Les fluctuations sont assez importantes sur la période : après une forte baisse entre 2007 et 2009, l activité a repris en 2010 ; un tassement s observe à nouveau depuis 2011 (annexe 8). Même si les courbes suivent une dynamique proche, les performances de la province semblent être meilleures que celles de l Île-de- France. Rentabilité nette Le taux de rentabilité nette (résultat net / chiffre d affaires) exprime la rentabilité de l entreprise en fonction de son volume d activité ; c est un indicateur de profitabilité de l entreprise. Il permet d estimer le résultat futur de l entreprise en fonction de la variation de son volume d activité mesuré par le chiffre d affaires. Les évolutions de ces taux (médianes) en Île-de- France et en province sont orientées à la baisse sur la période 2007-2011 ; néanmoins, après le creux atteint en 2009, la situation s améliore surtout en province (+ 1,9 point contre + 1,5 en Île-de-France). Comme pour la capacité d autofinancement, la situation de la province est plus favorable que dans la région capitale (annexe 8). ANALYSE QUALITATIVE À PARTIR DE LA COTATION COFACE ET DU SCORE AFDCC Cotation COFACE L analyse comparée des structures de la cotation en 2011 et 2012 (années des exercices comptables) laisse apparaître une nette croissance de la proportion des cotes 5 et 6, qui traduit un risque moyen pour l ensemble de la filière des éco-activités. Ceci est particulièrement vrai pour les secteurs collecte des déchets non dangereux, traitement et élimination des déchets non dangereux et surtout récupération de déchets triés (annexe 9). Ces éléments doivent être regardés avec prudence dans la mesure où la cotation d une entreprise s établit à dire d expert et non sur la base d un modèle statistique comme le Score. Par ailleurs, elle peut être en relation avec son appartenance à un groupe via une cote influencée. Score AFDCC Les évolutions sur la période 2007-2011 sont pratiquement les mêmes en Île-de-France qu en province : après un fort recul entre 2007 et 2009, un redressement s est opéré depuis 2010 (annexe 10). L analyse des structures comparées fait apparaitre, en province, une légère érosion de la part d entreprises saines entre 2007 et 2011, comparées à celle de l Île-de-France, qui progresse plus favorablement. ENTREPRISES HORS ACTIVITÉ DÉDIÉE AUX ÉCO-ACTIVITÉS Les analyses qui suivent ont été réalisées à partir d un échantillon de près de 1 100 entreprises après traitement, prises parmi celles que la CCI Paris Île-de-France a identifiées dans sa base de connaissance de la filière régionale. 13

14 PERFORMANCE ÉCONOMIQUE DES ENTREPRISES Comme pour les entreprises à l activité dédiée aux éco-activités, cette partie de l analyse porte sur les données bilancielles médianes : chiffre d affaires, taux d investissement productif, degré d amortissement des immobilisations corporelles. Toutefois, elle n est pas enrichie d une analyse nationale comparative par absence d échantillon de référence. Chiffre d affaires Le chiffre d affaires global estimé, réalisé par les entreprises de l échantillon, dépasse les 18,5 milliards d euros en 2011. Il est en baisse sur la période 2007-2011, malgré un regain d activité constaté en 2010 (estimation fonction des données disponibles, dépendante des entreprises qui déclarent leurs comptes). Taux d investissement productif Le taux d investissement productif est en baisse pour l ensemble de la filière hors activité dédiée sur la période 2007-2011 (annexe 12). Néanmoins, les taux de l industrie et, dans une moindre mesure, du commerce sont en hausse et se situent à des niveaux supérieurs à ceux de 2007 ; l inversion de tendance opérée en 2010 s est confirmée en 2011. Degré d amortissement des immobilisations corporelles Le degré d amortissement des immobilisations corporelles est en hausse de plus de 5 points entre 2007 et 2011 pour l ensemble de la filière hors activité dédiée et atteint désormais 70,9 % (annexe 12). La dégradation de l appareil productif se confirme, excepté dans l industrie où le degré d amortissement est en légère baisse sur la même période. ANALYSE QUALITATIVE À PARTIR DE LA COTATION COFACE ET DU SCORE AFDCC Cotation Coface L analyse comparée des structures de la cotation en 2011 et 2012 (années des exercices comptables) laisse apparaître les résultats suivants (annexe 14) : g une nette augmentation des cotes 5, 6 et 7, commune à tous les secteurs d activités, qui correspond à une hausse du nombre d entreprises présentant un risque plus faible ; g un recul des dissolutions / liquidations dans leur ensemble ; g plus généralement, le nombre d entreprises présentant un risque élevé est en diminution importante. Ces éléments doivent être regardés avec prudence dans la mesure où la cotation d une entreprise s établit à dire d expert et non sur la base d un modèle statistique comme le Score. Par ailleurs, elle peut être en relation avec son appartenance à un groupe via une cote influencée. Score AFDCC L analyse des scores entre 2007 et 2011 révèle une érosion des entreprises saines, malgré un léger redressement constaté depuis 2010 (annexe 15). Cette évolution est différente de celle constatée pour les entreprises franciliennes à l activité dédiée puisque le nombre d entreprises saines progresse favorablement.

ANNEXES LA FILIÈRE ÉCO-ACTIVITÉS ANNEXE 1 g ENTREPRISES EXPORTATRICES DE LA FILIÈRE ÉCO-ACTIVITÉS PERFORMANCES SELON L ACTIVITÉ, LE TAUX D EXPORTATION, LA TRANCHE DE CHIFFRE D AFFAIRES ET LA DESTINATION Monographie économique ENTREPRISES À L ACTIVITÉ DÉDIÉE AUX ÉCO-ACTIVITÉS ANNEXE 2 g COMPARAISONS ÎLE-DE-FRANCE/ FRANCE ANNEXE 3 g POIDS DE L ÎLE-DE-FRANCE DANS LA FILIÈRE FRANÇAISE ANNEXE 4 g ÉVOLUTIONS DÉTAILLÉES DES EMPLOYEURS ET DES SALARIÉS ANNEXE 5 g ÉVOLUTIONS DÉTAILLÉES DES EMPLOYEURS ET DES SALARIÉS EN FRANCE ANNEXE 6 g RÉPARTITION FRANCILIENNE DES EMPLOYEURS ET DES SALARIÉS ANNEXE 7 g DONNÉES BILANCIELLES ANNEXE 8 g PERFORMANCE ÉCONOMIQUE ANNEXE 9 g RÉPARTITION DES COTATIONS COFACE ANNEXE 10 g RÉPARTITION DES SCORES AFDCC ENTREPRISES HORS ACTIVITÉ DÉDIÉE AUX ÉCO-ACTIVITÉS ANNEXE 11 g RÉPARTITION DÉTAILLÉE DES ÉTABLISSEMENTS SELON LE SECTEUR D ACTIVITÉ ANNEXE 12 g DONNÉES BILANCIELLES ANNEXE 13 g PERFORMANCE ÉCONOMIQUE ANNEXE 14 g RÉPARTITION DES COTATIONS COFACE ANNEXE 15 g RÉPARTITION DES SCORES AFDCC 15

ANNEXE 1 ENTREPRISES EXPORTATRICES DE LA FILIÈRE PERFORMANCES SELON L ACTIVITÉ, LE TAUX D EXPORTATION, LA TRANCHE DE CHIFFRE D AFFAIRES ET LA DESTINATION Répartition des entreprises exportatrices selon leur activité et leur taux d exportation Nature de l activité de 0,01 de 2,00 de 5,00 de 10,00 de 20,00 50,00 % Total à 1,99 % à 4,99 % à 9,99 % à 19,99 % à 49,99 % ou plus Analyse, essais 2 1 3 Commerce de gros 5 8 6 8 15 4 46 Déchets 6 4 2 3 6 10 31 Eau 1 1 2 Energie 1 1 Fabrication matériels 3 3 1 1 10 7 25 et équipements Industrie chimique 1 1 3 5 Ingénierie 3 4 2 5 6 20 Installation / réparation 1 1 1 3 Instrumentation 2 4 4 10 12 32 Logiciels 1 1 2 Produits minéraux 2 1 3 R&D 1 1 4 7 13 26 Réseaux de fluides 1 1 2 Total 25 19 23 23 55 56 201 Source : CCI Paris Ile-de-France Base Plan Industries 16

LA FILIÈRE ÉCO-ACTIVITÉS Monographie économique ANNEXE 1 Répartition des entreprises exportatrices selon leur activité et leur chiffre d affaires Nature de l activité de 100,0 de 1,0 de 2,0 de 5,0 de 10,0 50 M Total à 999,9 k à 1,9 M à 4,9 M à 9,9 M à 49,9 M ou plus Analyse, essais 1 1 1 3 Commerce de gros 6 7 9 4 10 10 46 Déchets 3 1 5 3 12 7 31 Eau 1 1 2 Energie 1 1 Fabrication matériels 5 2 5 4 8 1 25 et équipements Industrie chimique 1 4 5 Ingénierie 3 1 5 3 3 5 20 Installation / réparation 2 1 3 Instrumentation 4 5 10 6 6 1 32 Logiciels 1 1 2 Produits minéraux 2 1 3 R&D 7 4 5 4 3 3 26 Réseaux de fluides 2 2 Total 33 20 41 25 51 31 201 Source : CCI Paris Ile-de-France Base Plan Industries Répartition des entreprises exportatrices selon leur tranche de chiffre d affaires et leur taux d exportation Tranche de CA de 0,01 de 2,00 de 5,00 de 10,00 de 20,00 50,00 % Total à 1,99 % à 4,99 % à 9,99 % à 19,99 % à 49,99 % ou plus de 100,0 à 999,9 k 3 5 5 5 8 7 33 de 1,0 à 1,9 M 3 5 1 3 4 4 20 de 2,0 à 4,9 M 7 6 6 3 8 11 41 de 5,0 à 9,9 M 2 3 2 10 8 25 de 10,0 à 49,9 M 5 2 3 6 16 19 51 50,0 M ou plus 5 1 5 4 9 7 31 Total 25 19 23 23 55 56 201 Source : CCI Paris Ile-de-France, base Plan Industries 17

ANNEXE 1 Répartition des entreprises exportatrices selon leur zone d exportation et leur taux d exportation Destination de 0,01 de 2,00 de 5,00 de 10,00 de 20,00 50,00 % Total à 1,99 % à 4,99 % à 9,99 % à 19,99 % à 49,99 % ou plus Europe Ouest 80 % 53 % 74 % 61 % 65 % 68 % 67 % Europe centrale et Est 24 % 0 % 22% 22 % 35% 29 % 25 % Afrique 36 % 42 % 57 % 52 % 51 % 27 % 42 % Amérique centrale 0 % 0 % 9 % 4 % 11 % 5 % 6 % Amérique du Nord 0 % 5 % 17 % 17 % 13 % 25 % 15 % Amérique du Sud 4 % 0 % 13 % 0 % 16 % 14 % 10 % Asie centrale 12 % 0 % 22 % 4 % 13 % 21 % 14 % Asie - Pacifique 12 % 0 % 22 % 30 % 33 % 36 % 26 % Moyen-Orient 16 % 5 % 13 % 22 % 13 % 16 % 14 % Source : CCI Paris Ile-de-France Base Plan Industries Mode de lecture - exemple : 68 % des entreprises ayant un taux d export supérieur à 50 % exportent en Europe de l Ouest Répartition des entreprises exportatrices selon leur zone d exportation et leur chiffre d affaires Destination de 100,0 de 1,0 de 2,0 de 5,0 de 10,0 50 M Total à 999,9 k à 1,9 M à 4,9 M à 9,9 M à 49,9 M ou plus 18 Europe Ouest 61 % 55 % 68 % 84 % 69 % 65 % 67 % Europe centrale et Est 27 % 15 % 29 % 28 % 29 % 16 % 25 % Afrique 52 % 45 % 41 % 36 % 37 % 45 % 42 % Amérique centrale 3 % 5 % 7 % 4 % 6 % 10 % 6 % Amérique du Nord 18 % 15 % 12 % 24 % 10 % 16 % 15 % Amérique du Sud 6 % 5 % 17 % 12 % 12 % 6 % 10 % Asie centrale 9 % 10 % 10 % 20 % 20 % 13 % 14 % Asie - Pacifique 15 % 15 % 29 % 28 % 35 % 26 % 26 % Moyen-Orient 12 % 15 % 7 % 20% 18 % 16 % 14 % Source : CCI Paris Ile-de-France Base Plan Industries Mode de lecture - exemple : 69 % des entreprises ayant un chiffre d affaires compris entre 10 et 50 M exportent en Europe de l Ouest

LA FILIÈRE ÉCO-ACTIVITÉS Monographie économique ANNEXE 1 Répartition des entreprises exportatrices selon leur zone d exportation et leur activité Destination Analyse, Commerce Déchets Eau Energie Fabrication Industrie essais de gros matériels et chimique équipements Europe Ouest 100 % 50 % 71 % 100 % 100 % 84 % 60 % Europe centrale 67 % 17 % 19 % 0 % 100 % 36 % 40 % et Est Afrique 67 % 59 % 23 % 50 % 100 % 52 % 60 % Amérique centrale 0 % 9 % 3 % 0 % 0 % 4 % 60 % Amérique du Nord 0 % 7 % 13 % 0 % 0 % 24 % 20 % Amérique du Sud 33 % 9 % 0 % 0 % 0 % 24 % 40 % Asie centrale 33 % 4 % 13 % 0 % 0 % 24 % 20 % Asie - Pacifique 33 % 9 % 29 % 0 % 0 % 24 % 40 % Moyen-Orient 33 % 11 % 13 % 0 % 0 % 20 % 60 % Destination Ingénierie Installation / Instrumentation Logiciels Produits R&D Réseaux réparation minéraux de fluides Europe Ouest 50 % 33 % 75 % 50 % 100 % 73 % 100 % Europe centrale 40 % 33 % 25 % 0 % 33 % 19 % 0 % et Est Afrique 50 % 67 % 38 % 50 % 67 % 15 % 0 % 19 Amérique centrale 5 % 0 % 6 % 0 % 0 % 0 % 0 % Amérique du Nord 0 % 0 % 38 % 0 % 0 % 15 % 0 % Amérique du Sud 15 % 0 % 9 % 0 % 0 % 8 % 0 % Asie centrale 5 % 0 % 28 % 0 % 33 % 12 % 0 % Asie - Pacifique 30 % 0 % 59 % 0 % 0 % 23 % 0 % Moyen-Orient 20 % 0 % 13 % 0 % 67 % 4 % 0 % Source : CCI Paris Ile-de-France Base Plan Industries Mode de lecture - exemple : 50 % des entreprises en ingénierie exportent en Europe de l Ouest

ANNEXE 2 ENTREPRISES À L ACTIVITÉ DÉDIÉE AUX ÉCO-ACTIVITÉS COMPARAISONS ÎLE-DE-FRANCE / FRANCE Répartition des salariés privés au sein de la filière éco-activités selon l activité en 2012 Source : Acoss Évolution des salariés privés de la filière éco-activités entre 2008 et 2012 20 Source : Acoss