N 157 - décembre 2010. P. 16 Retrouvez l Artisanat tous les lundis de 10 heures à 11 heures sur. entreprise & métiers n 157 - décembre 2010 1

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AP CERA A4 PROFESSIONNELS:Mise en page 1 2/04/08 10:46 Page 1 SOMMAIRE Décembre 2010 Numéro spécial 157 Pages 4 et 5 Des élus proches de vous Pages 6 et 7 Interview de Pierre Cormorèche, président Page 9 Portrait de Christian Ridet, secrétaire général Créateurs d Entreprise nous accompagnons vos projets Pages 10 et 11 Page 13 Les membres du bureau La commission des Finances Pages 14 à17 Le groupe Production Des outils adaptés à votre quotidien Pages 18 à 21 Le groupe Environnement Un financement sur-mesure Nos solutions en matière de prévoyance Tout savoir pour constituer son dossier de création ou de reprise d entreprise et engager un partenariat financier. Lyonnaise de Banque - SA au capital de 260 840 262 - RCS Lyon - SIREN 954 507 976 Pages 22 à 25 Pages 26 à 29 Pages 30 à 33 La commission Formation Le groupe Commerces et services de proximité Le groupe Territoires Directeur de la publication : Pierre Cormorèche. Directeur de la rédaction : Christian Ridet. Secrétariat de rédaction : Catherine René. Rédaction : Chambre de Métiers et de l Artisanat, M & G Éditions - Chorégraphic. Éditeur : Chambre de Métiers et de l Artisanat de l Ain - Crédit photo : Fotolia - M & G Éditions - Chorégraphic - CMA01 - Composition : Hervé Goyard Impression : Impressions de la Tour (Péronnas). Parution trimestrielle, tirage : 12 000 exemplaires. Distribution : Bourgogne Routage. Chambre de Métiers et de l Artisanat de l Ain : 102 BD ÉDOUARD HERRIOT - BP 123 VIRIAT 01004 BOURG-EN-BRESSE CEDEX Tél. 04 74 47 49 00 Tous les numéros peuvent être consultés sur le site www.cma-ain.fr Caisse d'epargne Rhône Alpes - 384 006 029 RCS Lyon. 04/08. PLUS QU UNE BANQUE, CHOISISSEZ UN PARTENAIRE. UN PRO MÉRITE UN PRO 2 entreprise & métiers n 157 - décembre 2010 entreprise & métiers n 157 - décembre 2010 3 cic.fr

Des élus proches de vous A votre écoute, ils s engagent au sein de la Chambre pour défendre, promouvoir et aider vos métiers. les Élus titulaires les Élus suppléants Nathalie Carreau, coiffeuse à Pont-de-Veyle Composé de 35 membres, l assemblée générale de la Chambre de Métiers tient deux sessions par an au cours desquelles sont fixées les grandes orientations politiques et votés les budgets qui permettent de les mettre en œuvre. Les membres élus représentent la Chambre au sein de nombreuses instances. Claude Fontimpe, pose de revêtements de sols à Replonges Michel Ferrand, maçon à Bagé-le-Châtel Sylvie Bertillot, conjointe boucher charcutier à Bourg-en-Bresse Pierre Cormorèche, réparation véhicules aux échets Replonges Cyrille Vernoux, pâtissier à Chatillonsur-Chalaronne Vincent Gaud, plombier chauffagiste à Bourg-en-Bresse Les Échets LYON Hélène Carry, conjointe construction de remorques à Tramoyes Geneviève Bernard, coiffeuse à Bourg-en-Bresse Bagé-le-Châtel Pont-de-Veyle Jean-Charles Robin, maçon à Marboz Viriat Pontd Ain Châtillonsur-Chalaronne Dompierresur-Veyle Tramoyes Marboz Michel Pelletier, menuiserie agencement à Pont-d Ain Daniel Pirodon, entretien appareils de distribution d eau à Dagneux Dagneux Elisabeth Jacquet, conjointe entreprise de menuiserie agencement à Bény Bény BOURG-EN-BRESSE Saint-Étienne-du-Bois Jean-Yves Pierrat, terrassement travaux publics à Dompierre-sur-Veyle Michel Zamochnikoff, boulanger pâtissier à Saint-Étiennedu-Bois Patrick Gourdan, réparation entretien véhicules à Saint- Etienne-du-Bois Meillonnas Izernore Jujurieux Ambronay Lagnieu Fabrice Sala, maçon à Lagnieu Didier Sourd, plâtrier peintre à Meillonnas NANTUA Châtillonen-Michaille St-Martindu-Fresne Audrey Giraudon, conjointe entreprise de menuiserie agencement à Ambronay Sabine Gohier, conjointe pâtissier à Lagnieu Frédéric Cabot, plombier chauffagiste à Viriat Françoise Despret, conjointe entreprise création entretien parcs et jardins à Meillonnas Hauteville- Lompnes Artemare Chazey- Bons Divonneles-Bains 4 entreprise & métiers n 157 - décembre 2010 entreprise & métiers n 157 - décembre 2010 5 Jean-Louis Péchoux, réparation entretien véhicules à Izernore Pascal Charpigny, électricien à Jujurieux Margnieu Roland Terrier, maçon à Marignieu Florence Couedel, conjointe tapissier décorateur à Chatillon-en -Michaille Jacques-Patrick Cuypers, peintre décorateur d intérieur à Gex GEX Ornex Joël Beaulieu, fabrication et assemblage à Nantua Philippe Pesenti, plâtrier peintre à Hauteville Marc Dumas, traitement déchets à Chazey-Bons Jean-Marc Basset, plombier chauffagiste à Divonne-les-Bains Hervé Riou, Charcutier à Artemare Thierry Labert, taxi à Hauteville Pierre Girod, maçonnerie charpente à Saint- Martin-du-Fresne Yann Poncato, menuiserie agencement à Ornex Marie Agnès Cuillerat, conjoint chaudronnerie métallerie à Saint-Didier-sur-Chalaronne Daniel Derudet, marbrier à Miribel Franck Duraffourg, moulage matières plastiques à Oyonnax Éric Jeannet, carreleur à Oyonnax Bernard Lachenal, plombier chauffagiste à Neyron Vincent Liégeois, fabrication plats cuisinés à Joyeux Alain Louvet, boucher à Saint-Didier-sur-Chalaronne Éric Menand, maçon à Villieu Loyes Mollon David Morland, taxi à Virieu-le- Petit Georges Poizat, fleuriste à Bellegarde-sur-Valserine Sylvia Ripoll, toilettage à Villars-les-Dombes Véronique Rolland, conjointe boucherie charcuterie à Ars-sur-Formans Margaret Steel, fabrication meubles d art à Drom Grazia Tirand, conjointe boulangerie-pâtisserie à Confrançon Nicolas Tonin, transformation matières plastiques à Arbent Gilles Verchère, transformation matières plastiques à Oyonnax

INTERVIEW Pierre CORMORÈCHE, président de la Chambre de Métiers de l Ain «La feuille de route de ce mandat est claire : elle est basée sur le développement des entreprises et sur la prospective.» Nous avons rencontré Pierre Cormorèche à l issue des réunions des cinq groupes de travail qui viennent de se mettre en place. Un remueméninges auquel le président a participé activement convaincu qu il était que ces réflexions et propositions des nouveaux élus, titulaires ou suppléants, allaient servir de rampe de lancement au mandat. Faut-il toujours se méfier des troisièmes mandats? Un troisième mandat peut conduire à la routine et vous inciter à n entreprendre que le strict minimum. Ce n est pas du tout mon état d esprit. À partir du moment où l on a décidé de se dépasser, on parvient à engendrer de nouvelles motivations. Avec cette nouvelle équipe, je ressens un mélange très particulier d expérience et de motivation fortes, et mon «job», en tant que président, est de permettre à d autres de s investir. Les petits nouveaux aurontils droit à la parole? L adhésion par la contrainte? Très peu pour moi : je suis pour la liberté d expression! Les cinquante candidats qui ont constitué la liste avec moi ont apprécié l ambiance que nous avons su créer entre tous les élus. Ce climat favorable permet à chacun d apporter ses talents, au bureau comme dans les commissions. À la Chambre de Métiers de l Ain, les élus s expriment. déterminent les orientations et les actions à mettre en place! Fallait-il ne présenter qu une seule liste? Par expérience, je préfère le consensus car, le consensus, c est réunir des partenaires sur des valeurs que l on peut et que l on veut partager. Cela ne gomme pas les convictions des organisations professionnelles représentées dans notre liste unique. Il aurait pu y avoir deux listes et deux projets différents. Dans l Ain, nous avons fait un autre choix. En élevant le débat, nous entrions dans une autre dimension. Il appartient au président de la Chambre d entretenir cette unité qui ne veut pas dire uniformité. Un exemple : les deux principales organisations professionnelles du bâtiment et des travaux publics, la Fédération et la CAPEB, ont bien compris qu en matière d écoconstruction, elles partageaient les mêmes enjeux. Peut-on leur reprocher d unir leurs talents pour obtenir un meilleur soutien de nos partenaires? Désunis, on ne pèse pas lourd aujourd hui dans l environnement économique. «Le consensus, c est réunir des partenaires sur des valeurs que l on peut et que l on veut partager.» Malgré vos efforts, vous n avez pas pu faire décoller le taux de participation? Suis-je déçu? Franchement, oui! J espérais que grâce au travail entrepris durant le précédent mandat, grâce à l écoute «amplifiée» de nos collègues artisans, grâce aux services rendus par la Chambre, nous obtiendrions une meilleure participation. Il y a des artisans qui ne votent pas, je le regrette. Question de disponibilité, de manque d information, de motivation, de génération? Nous sommes quand même là pour les défendre et nous les défendrons. Les défendre contre le risque d une disparition de leur représentation? La réforme des collectivités territoriales et des services de l état n a pas clarifié le rôle et les compétences de chacun. Les Chambres de Métiers et de l Artisanat, établissements publics, sont des structures d aide au développement des entreprises artisanales, financées en partie par la contribution des artisans et gérés par ces derniers. Nous devons défendre ce principe et prouver notre efficacité par l ensemble des actions que nous menons, voici l enjeu primordial de cette mandature. Président de la Chambre de Métiers de l Ain, Pierre Cormorèche a évoqué son autre mandat, la présidence de la Chambre régionale : «Je suis un départementaliste convaincu, car c est le bon niveau pour agir efficacement, créer une dynamique entre élus et techniciens Mais est-ce que les pouvoirs publics tiennent compte de votre avis? Oui, mais pas toujours. Dans le cas du statut d auto-entrepreneur, nous sommes en présence d un discours démagogique sur la création d entreprises. Pas de formalités, pas de légalité. Nous avons dénoncé les risques de ce statut en ayant l impression de ne pas être compris. Ceux qui l ont choisi commencent à en revenir et ceux qui le subissent constatent les dégâts. Créer une entreprise s inscrit dans une démarche forte, préparée. Il faut être formé et accompagné. Autant de services rendus par la Chambre. Comme il n est pas question pour nous d envoyer des gens au cassepipe, nous allons réorienter nos actions en faveur des créateurs et repreneurs d entreprise. Nous allons, par exemple, approfondir les stratégies d accompagnement. Sur quelle «ligne» allezvous monter au créneau? La feuille de route de ce mandat est claire : elle est basée sur le développement des entreprises et sur la prospective. Nous lions fortement l un et l autre pour être en avance sur les évolutions prévisibles. L objectif? Permettre Répartition des rôles et des missions et répondre aux besoins des entreprises artisanales.» Il est aussi obligatoire de définir une véritable politique régionale car l union fait la force : 105 000 entreprises, 350 000 emplois, 60 % de jeunes formés dans nos entreprises. Nous sommes à un moment-clé. Nous devons, en nous adaptant aux évolutions provoquées par la réforme, mutualiser un certain nombre de services entre les différents échelons de notre réseau. Le rôle principal de la Chambre est de créer une véritable dynamique sur les bases aux entreprises d être dans la modernité car on ne peut pas toujours être sur la défensive. Quelles sont les nouvelles tendances? Qu apportent les nouvelles technologies? Comment valoriser les nouveaux savoir-faire? Les groupes de réflexion constitués à partir de cinq commissions ont déjà dégagé des idées et des propositions fortes et j ai souhaité qu elles soient largement exposées dans ce numéro spécial de notre revue. Ce tour d horizon était nécessaire. L artisanat souffre t-il d un manque de reconnaissance? Je ne me reconnais pas dans ce discours, même si je comprends que certains artisans puissent avoir l impression de ne pas être reconnus. Pourquoi ressentir ces sentiments négatifs alors que l artisanat porte des valeurs fortes, que les petites entreprises sont bien mieux perçues que les grandes, que beaucoup d entre elles font preuve d un réel dynamisme, sans stress mais en reconnaissant les compétences? Le directeur de l ECAM ne me disait pas autre chose hier : beaucoup de jeunes que forme son école rejoignent des PME et des TPE parce qu ils s y sentent mieux. Propos recueillis par Alain Gilbert d un projet d avenir. Dans ces conditions, je reste persuadé que nous saurons convaincre nos partenaires car le poids économique de notre secteur est indispensable et porteur d emploi et d épanouissement humain. 6 entreprise & métiers n 157 - décembre 2010 entreprise & métiers n 157 - décembre 2010 7

MULTIRISQUE PROFESSIONNELLE - PROTECTION DU CHEF D ENTREPRISE VOS CLIENTS SONT CONTENTS. Assurez-vous qu ils le restent longtemps. portrait Christian RIDET, secrétaire général Cap sur la régionalisation! «Je suis un réaliste. J ai une culture de l économie.» Depuis son entrée au service économique de la Chambre, en 1986, Christian Ridet est devenu une base de données. Pas seulement par amour des chiffres hérité de la banque où il débuta, mais par passion pour l entreprise artisanale et ses formidables évolutions. - 7040271 Multirisque professionnelle - Protection du chef d entreprise. Quoi qu il arrive, vous poursuivez votre activité et vous maintenez votre niveau de vie. Choisir la référence qualité prix, c est aussi choisir les pros de l assurance des pros. Pour rencontrer un conseiller en clientèle professionnelle et obtenir gratuitement une étude personnalisée, appelez le (0,12 TTC/min depuis un poste fixe + surcoût selon opérateurs). www.maaf.fr 0 825 325 350 95 % * DES CLIENTS MAAF recommandent MAAF *Baromètre Assurances 2007 SOFRES la référence qualité prix Incollable sur le nombre de boulangeries, épatant pour dénicher l artisan exemplaire, méticuleux pour prendre le pouls de l activité. Il a aidé beaucoup d entreprises à germer ou à passer des caps, au fur et à mesure de son évolution de coordinateur à responsable du service économique et de chargé de mission. Les entreprises qu il n a cessé de visiter n ont pas oublié non plus son sens de l écoute et son approche toujours pleine de respect. On le croît pessimiste par nature. «Je suis un réaliste. J ai une culture de l économie.» Il pourrait rajouter aussi qu il a un sens de l humain. Un peu trop parfois Le pilote de l avion Depuis novembre 2009, Christian Ridet est devenu une donnée de base de la Chambre. L adjoint en titre de Bruno Pénichon devient secrétaire général au moment de son départ. Une reconnaissance de ses compétences et de son expérience décidée par Pierre Cormorèche, validée par le bureau et confirmée par un examen de passage réussi peu de temps après à Paris. Périlleuse mission que ce poste au sommet de la pyramide car il n est pas facile de sortir du sérail et de prendre la place du calife. Le nouveau promu le sait, comme il sait qu il va devoir être cette fois un pilote dans une mer agitée pour franchir la passe étroite de la régionalisation. Il doit profiler les moyens et les services selon des calibres qui obligent au travail en réseau et à la mutualisation. Ce gouvernail-là exige beaucoup de dextérité. Quatre directions Christian Ridet a méticuleusement agencé son périple en quatre directions : adapter les services et l offre de la Chambre aux ambitions de la modernité et à la concurrence ; connaître exactement la marge de manœuvre de la Chambre en matière financière et en temps de restrictions budgètaire, ce qui l obligera parfois à savoir dire non ; profiter «d un bon départ du mandat» pour organiser, professionnaliser, adapter en fonction de l organisation régionale et, nécessité imposée par les évolutions réglementaires et statutaires, avoir en permanence l œil du juriste. Alors que les entreprises sont depuis de longs mois dans le «dur», il a l impression que les Chambres de Métiers et d Artisanat vont être confrontées à un changement rugueux qu il faut aborder avec des valeurs fortes : «service aux artisans, professionnalisme des collaborateurs et partenariats». 8 entreprise & métiers n 157 - décembre 2010 entreprise & métiers n 157 - décembre 2010 9

les membres du bureau Des artisans comme les autres... Composé de 11 membres, le Bureau de la Chambre de Métiers se réunit tous les mois afin de prendre les décisions nécessaires à son fonctionnement. C est lui qui élabore le budget qui sera ensuite soumis à l avis de la commission des finances et à l approbation de l assemblée générale. Pierre CORMORÈCHE 4 e mandat - 3 e de président Réparation véhicules (Les Échets) «Ce mandat sera mon dernier. Ce qui me motive? Notre volonté de changer les choses. Il faut arriver à engager une démarche prospective afin que l artisanat bâtisse son avenir et qu il ne se le laisse pas dicter. Si on sait se projeter dans l avenir, on peut anticiper et ne pas être mis à l écart. Il faut additionner la valeur des élus et partager avec les techniciens pour être capables, en amont, de faire des propositions.» Vincent GAUD 2 e mandat - 1 er vice-président Plombier chauffagiste (Bourg-en-Bresse) «En tant que premier viceprésident, je serai très heureux de représenter l artisanat auprès des pouvoirs publics. Rencontrer un maximum de partenaires, c est très enrichissant. Le partage des responsabilités avec le président me convient : en s investissant au niveau régional, il m encourage à être encore plus engagé au niveau du bureau.» Pierre GIROD 2 e mandat - 2 e vice-président Maçonnerie charpente (Saint-Martin-du-Fresne) Françoise DESPRET 1 er mandat - Trésorière Création, entretien parcs et jardins (Meillonnas) Jean-Charles ROBIN 2 e mandat - Trésorier-adjoint - Maçon (Marboz) «J approuve et j apprécie l osmose que Pierre Cormorèche est arrivé à créer au sein de notre équipe : c est une motivation essentielle pour avancer ensemble. Je conserverai la présidence du CECOF. L établissement commence à bien fonctionner avec l aide des chambres consulaires et des organisations professionnelles.» «Je souhaite démontrer à mes collègues paysagistes que lorsque l on travaille ensemble, on avance mieux. C est la leçon que je tire de notre coopérative qui compte 15 entreprises sur l Ain. Il y a encore beaucoup à faire, notamment pour la place des femmes. J ai le plein soutien de mon mari. C est même lui qui me pousse à m engager plus encore.» «J éprouve une grande satisfaction de travailler au sein d une équipe très soudée, malgré des origines syndicales différentes. Je suis passionné par la formation. Il est essentiel d attirer les jeunes vers les métiers et les entreprises du bâtiment. Je trouve la démarche des développeurs apprentissage très intéressante.» Hélène CARRY 3 e mandat - Secrétaire Construction et réparation de remorques (Tramoyes) «Pierre Cormorèche est reparti : je suis donc repartie avec lui, c était la condition! Je poursuis mon engagement pour défendre l artisanat face aux grandes surfaces. J aime aider les artisans, d où mon implication au sein du Fonds départemental d aide au conseil artisanal de l Ain, de la commission sociale régionale et de la municipalité de Tramoyes où je suis maire-adjoint.» Jean-Louis PÉCHOUX 3 e mandat - 1 er secrétaire-adjoint Réparation et entretien de véhicules (Izernore) «Mon entrée en cours de mandat et ma participation aux travaux du groupe environnement m ont permis entre autres d engager mon entreprise vers la labellisation Garage propre. Je souhaite continuer à défendre l intérêt des artisans, notamment sur mon secteur du Haut-Bugey.» Michel PELLETIER 3 e mandat - 2 e secrétaire-adjoint Menuiserie agencement (Pont d Ain) «Ce mandat aura un travail intéressant à mener pour faire évoluer l environnement de l artisanat. Les groupes thématiques vont être une façon constructive de travailler dans des domaines qui m intéressent tels que l écoconstruction, la formation initiale et continue.» Philippe PESENTI 3 e mandat - 3 e secrétaire-adjoint Plâtrier peintre (Hauteville-Lompnes) «En tant que président de la CAPEB, je me suis engagé dans la liste de Pierre Cormorèche et au bureau de la Chambre pour soutenir mes collègues dans la défense des métiers du bâtiment. Je souhaite être un acteur de la vie de l artisanat et participer aux décisions que nous prendrons ensemble.» Didier SOURD 2 e mandat - 4 e secrétaire-adjoint Plâtrier peintre (Meillonnas) J apprendrai beaucoup au Bureau. Je ressens la nécessité de défendre les artisans du bâtiment, car en ce domaine, il se fait n importe quoi, notamment avec l arrivée du statut de l auto-entrepreneur. Parce que j ai œuvré à la mise en place du label éco-peintre Je suis aussi très sensibilisé à l environnement et au traitement des déchets.» Michel ZAMOCHNIKOFF 3 e mandat - 5 e secrétaire-adjoint Boulanger (Saint-Étienne-du-Bois) «Je suis motivé pour défendre l apprentissage, et le CECOF. Il y a encore beaucoup de travail à engager pour garder les jeunes dans les entreprises. Deuxième objectif : l aménagement du territoire et l urbanisme commercial. Des cœurs de villages sont réhabilités, mais on autorise l ouverture d une grande surface. C est très difficile pour les métiers de l alimentation.» 10 entreprise & métiers n 157 - décembre 2010 entreprise & métiers n 157 - décembre 2010 11

La commission des finances La Commission des finances La Commission des finances est chargée de l examen des projets de budgets prévisionnels et rectifiés préparés par le président et le bureau et de la vérification et de l apurement des comptes dressés par le trésorier. Elle est composée de membres désignés par l assemblée générale en son sein, à l exception du président et du trésorier. Le budget de la CMA01 s élève à un peu plus de 3,9 millions d euros pour le prévisionnel 2011. PRODUITS K % Taxe pour frais de Chambre de Métiers (droit fixe 101 - droit 1850 47 % additionnel 80 %) Prestations de services (dont locations et redevances RM) 823 21 % Subventions (état, Région Rhône- Alpes, Département, communes et organismes divers dont Conseil de 1199 31 % la formation) Autres produits et reprises sur provisions (dont produits financiers) 58 1 % TOTAL 3 930 100 % CHARGES K % Charges externes (dont impôts et taxes) 1 023 26 % Prestations extérieures 828 8 % Charges de personnel 2 239 57 % Dotation aux amortissements et excédents de fonctionnement (CAF) 340 9 % TOTAL 3 930 100 % UN PEU D histoire... La CMA01 (Chambre de Métiers et de l Artisanat de l Ain) a été créée le 5 octobre 1937. Article 5 du code de l artisanat : Les Chambres de Métiers et de l Artisanat sont auprès des pouvoirs publics les organes représentatifs de l artisanat de leur circonscription. Les attributions des Chambres de Métiers et de l Artisanat sont Tenue du Répertoire des Métiers Délivrance des diplômes : artisan et maître artisan Organisation de l apprentissage Promotion professionnelle des chefs d entreprises et des salariés Amélioration de la rentabilité des entreprises Création d œuvres d entraide Réalisation d études Émission de vœux et d avis Prévention des difficultés des entreprises 12 entreprise & métiers n 157 - décembre 2010 entreprise & métiers n 157 - décembre 2010 13

production Sur les 10 400 entreprises que compte l artisanat dans l Ain, 2 000 exercent une activité dans le secteur de la «Production et services à l industrie». Ce qui représente environ 8 000 salariés. Ces entreprises de production et de sous-traitance présentes sur des marchés mondialisés très diversifiés ont connu une baisse de leur chiffre d affaires après la crise de 2008. La plupart ont peu de visibilité sur l avenir. À l échelle mondiale comme à l échelle locale, il s agit aujourd hui de répondre au mieux à l évolution des besoins et des habitudes du client. Le secteur de la production et des services à l industrie, c est, environ 2 000 entreprises. Elles exercent leur activité dans des domaines variés (plasturgie, travail des métaux, travail du bois, fabrication de machines et équipements divers) La problématique des uns et des autres est évidemment très différente. Comment les nouveaux élus analysent-ils les forces et les faiblesses de ces métiers et services? Pas assez de commercial Pour l ensemble du groupe, les forces riment avec «réactivité», «souplesse», «spécialisation», «technicité», «ingéniosité». Pierre Cormorèche et Nicolas Tonin soulignent en complément l importance des relations humaines comme ciment de la relation de confiance entre l entreprise et son client. «Le manque de temps pour faire du commercial», évoqué par Christine Durrafourg mais aussi à l écoute du groupe Production Gilles Verchère à l égard des projections sur l avenir, est un constat de faiblesse important partagé par tous. S y ajoutent des «moyens humains et financiers limités» et «la frilosité des banquiers». Pour Daniel Pirodon, la situation s apparente à celle d un «manque récurrent de fonds propres». Surfer sur l évolution rapide des marchés Dans ces conditions, sur quelles opportunités miser? «Le retour de la valeur technique et de la qualité» (Daniel Pirodon), «l évolution rapide des marchés» (Gilles Verchère), «les marchés de niche» (Joël Beaulieu), «la volonté politique de développement des territoires» (Pierre Cormorèche). D où viennent les menaces? De la même «évolution rapide des marchés» (Gilles Verchère) mais aussi des «difficultés de compréhension des attentes des clients» (Joël Beaulieu), de «la difficulté d être compétitif lorsque l on fabrique à l unité ou en petite série» (Hélène Carry) ou encore de «la difficulté à trouver des repreneurs pour les entreprises» (Daniel Pirodon) Développer des synergies Quelles actions prioritaires mettre en œuvre? «Développer les synergies» (Joël Beaulieu), «accompagner les alliances» (Daniel Pirodon), «renforcer l innovation vers des produits propres» (Gilles Verchère), «mettre en place des ateliers thématiques où chacun viendrait présenter son activité et son entreprise» (Joël Beaulieu). Comme le résume Marie-Agnès Cuillerat : «On a tous besoin les uns des autres.» Enfin, la nécessité d une veille informative et d actions en faveur d échanges et d espaces d information est mise en avant par Pierre Cormorèche. Vrai ou faux? 1. Une «petite entreprise» et une «très petite entreprise» emploient moins de 20 salariés. 2. Le taux d emploi industriel dans l Ain compte parmi les plus élevés de France. 3. En 20 ans, la France a perdu deux millions d emplois industriels. 4. Le poids de l industrie dans l économie augmente. 5. Les chefs d entreprise peuvent avoir la qualité d artisan et de maîtreartisan. 6. Les métiers de la pierre constituent un secteur dont le nombre d entreprises varie fortement 7. Le travail des métaux est un secteur qui rassemble le plus d entreprises artisanales. 8. le nombre d entreprises du secteur «bois» est en hausse. 9. La lunetterie suit la même tendance Réponses 9. Faux 8. Vrai 7. Vrai 6. Faux 5. Vrai 4. Faux 3. Vrai 2. Vrai 1. Vrai Renforcer les outils de veille et de prospective Le 13 décembre dernier, le groupe production a plaidé en faveur de deux pistes d action à étudier lors de sa prochaine réunion. La première vise à renforcer les outils de veille et de prospective au service des entreprises de production. Le Daniel Pirodon, Leader du groupe production et sous-traitance Révéler les savoir-faire de 2 000 entreprises de l Ain Mon entreprise se présente comme un pôle de compétences dans les métiers de l eau. Notre activité est répartie entre un métier de services aux collectivités et aux industries pour assurer la maintenance et l entretien des appareils hydrauliques. L autre partie consiste en la conception, la réalisation et la commercialisation de vannes, clapets pôle d innovation plasturgie, pour l heure en pleine réflexion, pourrait tenir ce rôle. D autre part, l idée de la création d un annuaire des savoir-faire a fait l unanimité. Un pôle d innovation plasturgie Une étude de faisabilité est en cours concernant la création d un pôle d innovation plasturgie en Rhône-Alpes dédié à l artisanat. Force est de constater que s il existe déjà différents outils tels que le Pôle européen de plasturgie ou le pôle de compétitivité Plastipolis, beaucoup d entreprises et autres équipements de réseaux d eau. Tout naturellement, la Chambre de Métiers nous accompagne dans notre développement depuis la création de la société en 2000 et en tant que lauréat du concours Artinov à deux reprises. C est donc pour moi une grande satisfaction de travailler avec les équipes de professionnels passionnés de la Chambre. Le groupe de travail Production et services aux industries, que j ai le plaisir d animer, a pour premier objectif de diagnostiquer et de révéler les savoirfaire des quelques 2 000 entreprises de production ou de sous-traitance du département. À travers elles, et pour elles, nous allons renforcer nos capacités et nos actions de artisanales ne les utilisent pas. La réflexion porte sur une instance relais qui ne serait pas un outil en plus mais permettrait, en favorisant le dialogue, de repérer et de mieux orienter les entreprises. Conseillers technologiques Les conseillers technologiques et industriels de la CMA accompagnent les dirigeants face à leurs projets R & D, de développements techniques, commerciaux et industriels. Ils sont membres du Réseau de diffusion technologique, structure nationale dont la mission est de stimuler le développement technologique en entreprise avec l ensemble des acteurs concernés (recherche, université, industrie ). Le réseau est représenté en région par l ARDI qui coordonne l ensemble des conseillers de terrain intégrés dans les Chambres de Commerce et de Métiers et d autres organismes. Recherche de financements La recherche de développement technologique et d innovation. De ces savoir-faire, nous devrons imaginer et promouvoir des rapprochements sectoriels et explorer des nouveaux marchés potentiels (France et export) pour favoriser la création de produits propres, gage de meilleure visibilité pour les entreprises de sous-traitance. Le groupe de travail Production et services à l industrie croit fermement à la culture d entreprises en réseau, indépendantes, compétentes, créatives et réactives. Notre mission sera de favoriser toutes les actions concrètes décrites ci-dessus et bien sûr de positionner le groupe à la fois comme une force de proposition et une structure d écoute et d accompagnement spécifique. financements est une préoccupation constante des entreprises de production. Lors de la création, les prêts d honneur des plateformes d initiatives locales (PFIL) peuvent faciliter un début d activité. Pour le premier développement, le dispositif IDeclic potentiel financé par la Région Rhône Alpes permet de mobiliser des avances remboursables de 25 000 à 40 000. Tout au long de la vie de l entreprise, OSEO offre plusieurs possibilités de financement et de garanties aux côtés des banquiers. 14 entreprise & métiers n 157 - décembre 2010 entreprise & métiers n 157 - décembre 2010 15