Seine-et-Marne - Communiqué de presse



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Transcription:

TRADUCTION POUR INFORMATION cette traduction est destinée à faciliter la compréhension de notre communiqué en langue anglaise publié sur notre site http://www.standardandpoors.com et est fournie à titre d'information uniquement. S&P abaisse les notes du Département de Seine-et-Marne de 'AA-/A-1+' à 'A+/A-1' en raison d'un cadre institutionnel et financier des Départements français désormais jugé plus faible. La perspective reste négative. PARIS, le 5 décembre 2014. Standard & Poor's abaisse les notes du Département de Seine-et-Marne de 'AA-/A-1+' à 'A+/A-1' en raison d'un cadre institutionnel et financier des Départements français désormais jugé plus faible. La perspective reste négative. L'abaissement des notes du Département de Seine-et-Marne fait suite à la révision à la baisse de notre appréciation du cadre institutionnel et financier des Départements français, que nous considérons désormais comme «évolutif mais équilibré» avec une tendance stable, contre «très prévisible et équilibré» avec une tendance négative auparavant. Selon nous, les Départements français font face à des déséquilibres structurels entre leurs recettes et leurs dépenses dans un contexte de faible flexibilité budgétaire et d'exposition forte aux cycles économiques et immobiliers. Tout d'abord, leur flexibilité fiscale est limitée par une proportion de recettes fiscales modifiables représentant en moyenne moins de 20% de leurs recettes de fonctionnement. Par ailleurs, leurs dépenses de fonctionnement, constituées à plus de 60% de dépenses sociales qui continuent à croître rapidement, sont de notre point de vue un facteur de rigidité budgétaire accrue. De plus, les Départements français sont exposés aux cycles économiques et immobiliers au travers de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (12% de leurs recettes de fonctionnement environ), des droits de mutation à titre onéreux (DMTO - 11% de leurs recettes de fonctionnement environ) et, de manière plus importante encore, au travers des dépenses sociales, en particulier le revenu de solidarité active (RSA 15% de leurs dépenses de fonctionnement environ) pour lequel les montants payés par le bloc départemental ont augmenté de près de 9% en 2013 et continuent à croître fortement. L'Etat a atténué ces déséquilibres structurels début 2014 avec la création d'un fonds de compensation des allocations individuelles de solidarité et le relèvement possible du taux de droit commun des DMTO qui, combinés, devraient accroître les recettes du bloc départemental de 1,8 milliard d'euros en année pleine, soit environ 2,5% des recettes de fonctionnement. Néanmoins, nous considérons aujourd'hui comme peu probable l'hypothèse que les Départements bénéficient de mesures additionnelles structurelles et suffisamment importantes pour compenser la hausse des dépenses sociales dans les 24 prochains mois, les dernières annonces gouvernementales ne faisant que pérenniser les mesures de 2014. Dès lors, nous estimons que les nouvelles ressources octroyées en 2014 seront largement contrebalancées par la baisse des concours financiers de l'etat aux collectivités locales, à hauteur de 11 milliards d'euros entre 2015 et 2017, dont 1,1 milliard d'euros par an à la charge des Départements, soit environ 1,5% de leurs recettes de fonctionnement annuellement. 05 décembre 2014 1

Par conséquent, dans un contexte de dépenses sociales toujours dynamiques, notamment le RSA, nous anticipons une pression accrue sur les performances budgétaires de l'échelon départemental, en particulier sur le niveau d'épargne brute. Le taux d'épargne brute du bloc départemental est passé de 14% en 2011 à 11% en 2013 et devrait rester relativement stable en 2014 grâce aux ressources additionnelles mentionnées ci-dessus. De notre point de vue, dans ce nouveau cadre institutionnel et financier, les Départements devront ajuster de manière drastique leurs dépenses flexibles et/ou recourir au levier fiscal résiduel afin d'éviter une détérioration structurelle et rapide de leur épargne brute pouvant conduire à une dégradation de leurs ratios d'endettement. En raison des facteurs mentionnés ci-dessus, qui concernent l'ensemble des Départements français et non le profil individuel de crédit de la Seine-et-Marne, nous avons abaissé les notes de la Seine-et-Marne. En effet, en sus d'un cadre institutionnel et financier «évolutif mais équilibré», les notes de la Seine-et-Marne reflètent l'économie départementale «très forte», la gouvernance et la gestion financières du Département que nous qualifions de «fortes» à l'instar de ses performances budgétaires. Les notes tiennent également compte d'un endettement consolidé «modéré» en comparaison des pairs internationaux, de risques hors-bilan «modérés» et d'une situation de liquidité «adéquate». Les notes restent contraintes par la flexibilité budgétaire «faible» de la Seine-et-Marne. La note à long terme du Département est équivalente à sa «qualité de crédit intrinsèque» que nous évaluons à 'a+'. Dans notre scénario central, nous estimons que la perte annuelle en termes de dotation globale de fonctionnement pour la Seine-et-Marne s'élèvera à 21 millions d'euros soit environ 2% de ses recettes de fonctionnement annuellement. Cependant, grâce à sa maîtrise des dépenses de fonctionnement, le Département devrait être en mesure de maintenir de «fortes» performances budgétaires, bien qu'en retrait par rapport à nos projections de mai 2014. Dans notre scénario central, la Seine-et-Marne devrait présenter un taux d'épargne brute proche de 7% en 2016 (contre 15% en moyenne en 2012 et 2013). Ce niveau d'épargne brute est moindre que celui que nous anticipions dans notre précédent scénario central (9%), en raison de l'accentuation de la baisse des concours financiers de l'etat et de la hausse plus prononcée des dépenses de RSA. Par ailleurs, la Seine-et-Marne devrait continuer à présenter des besoins de financement après investissements modérés représentant moins de 3% des recettes totales en moyenne entre 2014 et 2016, contre des besoins de financement anticipés à hauteur de 1% des recettes totales lors de notre dernière revue, en raison d'une épargne moins élevée et d'un effort d'investissement plus soutenu en 2014 (+ 9 millions par rapport à nos projections de mai 2014). Dès lors, le Département contiendrait la hausse de son taux d'endettement consolidé à 94% en 2016, contre 89% en 2013. Ces performances budgétaires devraient être accomplies grâce à la gouvernance et de gestion financières «fortes» du Département. Nous considérons que la Seine-et-Marne dispose d'une excellente information financière, d'une stratégie budgétaire claire, d'une prospective financière réaliste, d'un pilotage budgétaire de qualité, d'un suivi étroit de ses organismes associés, et d'une gestion de la dette et de la liquidité prudente, diversifiée et optimisée. Le Département devrait ainsi continuer à respecter son plafond d'endettement, soit une capacité de désendettement maximum de 10 ans à fin 2015. Nous estimons que le Département pourrait utiliser certaines de ses marges de manœuvre pour respecter ses objectifs financiers, malgré une «faible» flexibilité budgétaire. En effet, du fait de la nature de ses compétences, en particulier l'action sociale, les dépenses de fonctionnement (86% des dépenses totales en 2013) offrent très peu de marges de 05 décembre 2014 2

manœuvre. Ainsi, en cas de besoin, nous estimons que l'ajustement budgétaire se ferait prioritairement par un lissage des investissements qui devraient représenter 13,5% des dépenses totales entre 2014 et 2016. Par ailleurs, le Département dispose encore avec ses recettes fiscales modifiables (26% des recettes de fonctionnement) de marges de manœuvre, bien qu'assez limitées. Nous estimons que les risques associés aux engagements hors-bilan sont modérés. La dette garantie (à l'exclusion de celle relative au secteur social et médico-social qui est intégrée dans la dette consolidée) représentait un niveau modéré de 37% des recettes de fonctionnement en 2013. Cette dette garantie ainsi que les principales entités «satellites» du Département sont essentiellement liées au secteur du logement social pour lequel le cadre institutionnel et financier limite les risques. La Seine-et-Marne est un département situé dans la Région Ile-de-France et dont la population atteint 1,4 million d'habitants. Ses indicateurs socio-économiques sont très favorables dans un contexte national et international. Nous estimons que le PIB par habitant était supérieur à 30 000 euros en 2013. L'économie départementale est diversifiée et se caractérise par des secteurs tertiaire et industriel dynamiques. Liquidité Standard & Poor's juge «adéquate» la situation de liquidité du Département de Seine-et-Marne, du fait de ratios de couverture du service de la dette «adéquats» et de son accès «satisfaisant» à la liquidité externe. De plus, nous considérons que la Seine-et-Marne bénéficie de flux de trésorerie (notamment les dotations de l'etat et les reversements de fiscalité) prévisibles et réguliers. Le Département dispose actuellement de lignes de trésorerie pour un montant total de 50 millions d'euros, de lignes revolving pour un plafond de 83 millions d'euros environ et d'une enveloppe pluriannuelle de prêt à long terme de 10,5 millions d'euros. Au cours des douze prochains mois, l'encours moyen disponible sur les instruments de trésorerie, la capacité de tirage sur l'enveloppe à long terme et le solde moyen de trésorerie devraient continuer à couvrir entre 80% et 120% du service annuel de la dette (110 millions d'euros). Dans le service de la dette, Standard & Poor's inclut l'encours moyen anticipé (10 millions d'euros environ) de billets de trésorerie (BT) tirés par le Département sur son programme afférent de 250 millions d'euros. De plus, Standard & Poor's considère que la Seine-et-Marne disposera au cours des douze prochains mois d'un encours disponible sur ses instruments de trésorerie couvrant à tout moment la totalité de son encours de BT. Perspective : Négative La perspective négative reflète notre scénario pessimiste dont nous estimons la probabilité d'occurrence à 30% environ. Dans ce scénario, la note à long terme du Département pourrait être abaissée d'un cran au cours des 18 prochains mois si, face à la réduction des concours financiers de l'etat, la réponse de la Seine-et-Marne venait à être insuffisante et/ou tardive afin d'éviter une détérioration structurelle de ses performances budgétaires. Couplé à un dynamisme continu des dépenses de RSA, ceci se traduirait par une détérioration structurelle de l'épargne brute du 05 décembre 2014 3

Département conduisant à des besoins de financement après investissements supérieurs à 5% des recettes totales à partir de 2016. Dans ce scénario, nous pourrions être amenés à revoir notre appréciation de la gouvernance et de la gestion financières du Département à «satisfaisantes». La perspective serait revue à «stable» si nous estimons que la probabilité d'occurrence de notre scénario central était encore plus forte qu'envisagé actuellement, notamment en ce qui concerne la capacité du Département à maintenir structurellement des besoins de financement après investissements inférieurs à 5% des recettes totales en moyenne. Contact presse Josy Soussan, Paris +33 (0)1 44 20 67 08 josy.soussan@standardandpoors.com Contacts analytiques Mehdi Fadli, Paris Laurent Niederberger, Paris Statistiques financières Tableau 1 Statistiques financières du Département de Seine-et-Marne --Scénario central-- --Scénario pessimiste-- (En millions d'euros) 2012 2013 2014 (SC) 2015 (SC) 2016 (SC) 2014 (SP) 2015 (SP) 2016 (SP) Recettes de fonctionnement 1 144 1 119 1 139 1 139 1 136 1 139 1 134 1 126 Dépenses de fonctionnement 996 1 022 1 033 1 047 1 058 1 035 1 052 1 068 Épargne brute 148 98 106 93 78 104 82 58 Épargne brute (% recettes de fonctionnement) 12,9 8,7 9,3 8,1 6,8 9,2 7,2 5,2 Recettes d'investissement 44 46 35 38 38 34 34 34 Dépenses d'investissement 167 167 169 160 160 173 170 167 Solde de financement après investissements 25-23 -28-30 -44-35 -54-75 Solde de financement après investissements (% recettes totales) 2,1-1,9-2,4-2,5-3,8-3,0-4,6-6,5 Remboursement du capital de la dette 111 71 74 74 74 74 74 74 Emprunts nouveaux 78 83 92 94 108 99 118 139 Solde final -9-11 -10-10 -10-10 -10-10 Dette directe en fin d'année 877 888 906 925 959 913 957 1 021 Dette directe (% recettes de fonctionnement) 76.7 79.3 79.5 81.2 84.5 80.1 84.4 90.7 Charges financières brutes(% des recettes de fonctionnement) 2,2 2,4 2,2 2,3 2,4 2,2 2,3 2,5 Capacité de désendettement (en années) 5,9 9,1 8,5 10,0 12,4 8,8 11,7 17,6 Dette consolidée (% des recettes de fonctionnement consolidées) Dépenses d'investissement (% des dépenses totales) 86,2 89.0 89,2 90,8 94,0 89,8 94,0 100,2 14,4 14,0 14,1 13,3 13,1 14,3 13,9 13,5 SC - projections du scénario central de Standard & Poor's, scénario le plus probable SP - projections du scénario pessimiste de Standard & Poor's 05 décembre 2014 4

Tableau 1 Statistiques financières du Département de Seine-et-Marne (cont.) Source: Comptes 2012 et 2013 retraités par S&P ; Projections Standard & Poor's 2014-2016 Statistiques socio-économiques Tableau 2 Statistiques socio-économiques du Département de Seine-et-Marne 2009 2010 2011 2012 2013 2014 (SC) 2015 (SC) 2016 (SC) Population 1 314 414 1 324 865 1 338 427 1 350 361 1 361 739 1 369 909 1 378 129 1 386 398 Croissance de la population (%) 0,7 0,8 1,0 0,9 0,8 0,6 0,6 0,6 Taux de chômage en fin d'année (%) 7,3 7,1 7,1 7,8 8,0 n.d n.d n.d PIB (nominal) par habitant (en euros) 26 900 27 900 28 700 29 699* 30 276* 30 877* 32 167* 33 350* Croissance réelle du PIB (%) -2,3* 3,1* 1,4* 1,8* 1,8* 2,0* 2,6* 3,0* Source: INSEE et EUROSTAT * Estimations S&P n.d: données non disponibles SC - projections du scénario central de Standard & Poor's Scores Publiés Tableau 3 Synthèse des scores pour le Département de Seine-et-Marne* Facteurs clés de notation Cadre institutionnel Economie Gouvernance et gestion financières Flexibilité budgétaire Performances budgétaires Liquidité Poids de la dette Engagements hors-bilan Evolutif mais équilibré Très forte Fortes Faible Fortes Adéquate Modéré Modérés *Les notes de Standard & Poor's sur les collectivités locales sont fondées sur l'analyse de huit principaux facteurs listés dans le tableau ci-dessus, conformément a notre méthodologie. La partie A de notre méthodologie "Methodology For Rating Non-US Local And Regional Governments" publiée le 30 juin 2014 indique comment ces huits facteurs sont utilisés pour aboutir à la notation. Statistiques : France France Outlook Revised To Negative; 'AA/A-1+' Ratings Affirmed, Oct. 10, 2014 05 décembre 2014 5

Méthodologie et rapports associés Methodology For Rating Non-U.S. Local And Regional Governments, Jun. 30, 2014 Methodology And Assumptions For Analyzing The Liquidity Of Non-U.S. Local And Regional Governments And Related Entities And For Rating Their Commercial Paper Programs, Oct. 15, 2009 International Local And Regional Governments Default And Transition Study: 2012 Saw Defaults Spike, March 28, 2013 French LRGs' Stable New Borrowings Mask Rising Pressure On Public Finances, March 5, 2014 Conformément à nos procédures et politiques en vigueur, le comité de notation était composé d'analystes habilités à voter dans le cadre de ce comité, suffisamment expérimentés pour posséder le niveau approprié de connaissance et de compréhension de la méthodologie applicable (voir rubrique «Méthodologies et rapports associés» ci-dessus). Au début du comité, le président a confirmé que les informations fournies au comité par l'analyste principal avaient été transmises dans les délais impartis et s'avéraient suffisantes pour que les membres du comité prennent une décision éclairée. Après une introduction par l'analyste principal et la présentation de sa recommandation, le comité a débattu des facteurs clés de notation et des problématiques en jeu conformément aux critères applicables. Les facteurs de risque quantitatifs et qualitatifs ont été présentés et débattus à la lumière des résultats passés et des prévisions. L'appréciation des facteurs clés de notation par le comité est reflétée dans le tableau 1 «Synthèse des scores» publié ci-dessus. Le président s'est assuré que chaque membre du comité ait l'opportunité d'exprimer son opinion. Le président ou un analyste désigné par lui a revu le projet de communiqué de presse pour s'assurer de sa conformité avec les décisions prises par le comité. L'opinion et les décisions du comité de notation sont résumées dans les rubriques «Synthèse» et «Perspective» du présent communiqué de presse. 05 décembre 2014 6

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