BILAN D ACTIVITES PLAN D ACTION 2014. Hôpital Psychiatrique Saint Vincent de Paul de Yamoussoukro

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BILAN D ACTIVITES DU PLAN D ACTION 2014 Hôpital Psychiatrique Saint Vincent de Paul de Yamoussoukro 1

AVANT PROPOS Avec un taux de croissance de 6% de nouveaux cas reçu cette année, l Hôpital Psychiatrique St Vincent de Paul est le seul hôpital dans la région sanitaire du Bélier qui offre les soins de santé mentale. Depuis son inauguration, le 06 novembre 2002, l Hôpital Psychiatrique St Vincent de Paul s est doté d une mission spéciale et authentique, celle de venir en aide aux personnes souffrant des troubles mentaux. Après douze (12) ans de service auprès de la population ivoirienne, cette mission reste toujours valable. Par ailleurs, le système d offre de soins doit s améliorer de jour à jour afin de pouvoir adapter les soins aux besoins constatés. Il ne s agit pas seulement d offrir les services, mais aussi d évaluer et de rendre compte régulièrement les résultats des différentes interventions menées envers la population servie. Le rapport suivant est le compte rendu de l analyse des données récoltées suite aux activités menées au cours de l année 2014 tels que établies dans le plan d action de l hôpital. L année 2014 a été marqué par une mise en place d une équipe de suivi qui, en collaboration avec la Direction et l équipe de coordination, élabore, suit et évalue les activités de promotion, de prévention et de soins à l Hôpital. Le plan d action de l hôpital qui a été élaboré en début de cette année 2014 a servi comme un mode de fonctionnement et a été discerné comme une réponse efficace dans la coordination et la décentralisation des activités de soins. Avec l engagement de tous, membre du personnel, partenaires, parents et amis des malades, nous sommes persuadés que les soins de santé mentale seront un jour accessible à tous et qu une politique de santé mentale nationale sera mis en place enfin de répondre aux défis rencontrés dans le secteur de la santé mentale. Equipe de suivie du plan d action Hôpital Psychiatrique St Vincent de Paul Yamoussoukro 2

AXE 1 : LEADERSHIP ET GOUVERNANCE Faire appliquer le système de coordination dans tous les services 1. Afin de renforcer la coordination entre les services pour une bonne exécution des activités de l hôpital, les représentants des différents services au sein de l hôpital se réunissent régulièrement pour partager, organiser, et évaluer les activités et le fonctionnement des services de l hôpital. Le plan d action avait prévu cinquante deux (52) réunions qui devraient se faire sur la fréquence d une réunion par semaine, quatre (04) réunions d échange entre la direction et le personnel de l hôpital ainsi que deux (02) réunions de bilan entre les chefs des services. 2. Sur cinquante deux (52) réunions hebdomadaires prévues, seulement treize (13) réunions ont été réalisées jusqu au 31 octobre, c est-à-dire 25% des réunions prévues. 3. A ce qui concerne les réunions d échange, sur quatre (04) réunions prévues, sept (07) réunions ont été organisées (175%) entre la direction et le personnel pour échanger sur un thème de formation ou d actualité tel que : Le lavage des mains La prise en charge des usagers de drogue Les entretiens avec les groupes d assurance Etc. 4. Seulement une réunion de bilan avec tout le personnel de l hôpital a été faite le 11 novembre 2014. TABLEAU 1 : REUNIONS Nombre de Type de réunions réunions prévues Réunions hebdomadaires d équipes Nombre de réunions réalisées Taux de réalisation 52 13 25% Observation Un système doit être établi pour acheminer les rapports des réunions faites au District sanitaire de Yamoussoukro Réunions d échange avec le personnel Réunion de bilan 4 7 175% 2 1 50% Plus de réunions que prévues ont été organisées, en particulier les réunions dont le thème était l échange sur un sujet de formation Une seule réunion de bilan a été faite du fait que le plan d action a commencé à être mis en pratique à partir du mois de Juin 2014. 3

5. Le constat est que les réunions hebdomadaires n ont pas pu être organisées tel que prévu. Il ya encore plus à faire à ce niveau. Il a été constaté aussi que les rapports des réunions organisées ne sont pas faits tels que recommandé (un rapport doit être fait pour chaque réunion). Plus d efforts doivent être menés dans la bonne organisation des réunions hebdomadaires tout en veillant que les comptes rendus soient faits à temps. Lors de la réunion de service tenue chaque mardi à 15H00 Lors de la réunion d échange avec l ensemble du personnel de la MSP Faire respecter à 70 % les engagements des parents envers les malades hospitalisés 6. Depuis sa création, l hôpital était confronté à un défi d amener les parents à respecter les engagements envers les malades suivis soit en hospitalisation soit en ambulatoire. Les malades hospitalisés ne recevaient pas des visites régulières de la part de leurs parents ou amis et, après leur stabilisation, un grand nombre de parents ne se présentaient pas pour effectuer les sorties officielles. Ainsi, les malades stabilisés passent-ils beaucoup de temps en milieu hospitalier en attendant que leurs parents se présentent à l hôpital. 7. Pour palier à ce défi, l hôpital a adopté un programme visant à sensibiliser les parents dans le respect de leurs engagements faits envers l hôpital. Le programme consiste à entreprendre un entretien de sensibilisation au cours duquel une fiche d engagement est rempli et signé avec la famille du malade hospitalisé. L entretien se fait entre le parent du malade hospitalisé et un responsable de soin le jour de l hospitalisation. Au cours de l entretien, les conditions d hospitalisations sont expliquées à la famille. A la fin, la famille prend l engagement juridique de respecter ces conditions à travers la signature sur la fiche d engagement. Le tableau 2 montre les résultats obtenus sur comparaison de deux ans : 2013 et 2014 (du 1 er janvier au 31 octobre). 8. Le constat est que sur les deux ans (2013 et 2014) la majorité des parents n ont pas signé les fiches d engagements tels que prévu. En 2013 aucune fiche d engagement n a été signée. Ceci est justifié d un côté par le fait que l introduction de la fiche d engagement a commencé vers le deuxième semestre de l année 2014 (au mois de mai 2014), ce qui veut dire qu un grand nombre de parents n ont pas été reçu pour l entretien de sensibilisation. 4

TABLEAU 2 : RESPECT DES ENGAGEMENTS SIGNES PAR LES PARENTS Nombre de nouveaux cas hospitalisés Nombre de parents qui ont signé l engagement Nombre de parents qui n ont pas signé l engagement Nbre d engagem ents signés Nbre d engagem ents non signés Nombre de parents qui ont respectés les conditions Nombre de parents qui n ont pas respectés les conditions Evasions Nombre de parents qui ont respectés les conditions Nombre de parents qui n ont pas respectés les conditions Evasions 2013 0 84 84 (100%) 0 0 0 73 (87%) 7 (8%) 4 (5%) 2014 31 (31%) 99 68 (68%) 28 (90%) 1 (3%) 2 (7%) 49 (72%) 12 (18%) 7 (10%) 9. Néanmoins, même avec cette majorité de parents qui n ont pas signé les fiches d engagements, les statistiques montrent que le taux de respect de conditions pendant l hospitalisation est élevé pas seulement pour les parents qui ont signé l engagement, mais aussi pour ceux qui n ont pas fait cette pratique. Avec un pourcentage de plus de 70% de respect des engagements envers les patients hospitalisés, les objectifs établis ont été atteints. Il reste à savoir si réellement la pratique de faire les entretiens et faire signer la fiche d engagement aux parents a un impact sur le respect des conditions d hospitalisation. 10. Les conditions de respect des engagements sont mesurées sur base d un seul critère : - Respect du jour de la sortie tel que annoncé par l équipe médicale (dans le délai de cinq (05) jours à partir du jour prévu pour la sortie du malade) 11. En plus des actions menées en vue de la sensibilisation sur le respect des engagements envers les patients hospitalisés, l hôpital a développé une stratégie pour encourager les parents dans le respect de soins pour les malades suivie en ambulatoire. Ce stratégie consiste à introduire le «Carnet individuel de suivi» qui est exigé aux malades qui suivent un traitement injectable à action prolongée. Ce carnet, qui coutera 200 FCFA, va permettre à l équipe de soins de pouvoir suivre si le traitement injectable a été exécuté à l hôpital ou en dehors de l hôpital. Tous les injections faites doivent être marquées dans le carnet et le malade doit présenter le carnet à l équipe de soin le jour de sa visite de suivie. 5

12. Depuis son introduction (le mois de Juillet 2014), l hôpital a déjà distribué les carnets aux soixante (60) malades jusqu au 31 octobre 2014. L objectif est de faire en sorte que tous les malades suivis en externe et qui suivent un traitement d injection à action prolongée puissent se procurer d un carnet de suivi. Accroître les actions visant à respecter l environnement hospitalier de 50 % 13. L Hôpital psychiatrique St Vincent de Paul est convaincu que l environnement sain fait partie des mesures thérapeutiques en vue de la stabilisation des personnes malades. Les personnes qui souffrent des troubles mentaux ont besoin d un milieu thérapeutique accueillant et privé du stress. En plus des mesures pour améliorer la qualité de l environnement hospitalier, la MSP veut sensibiliser son personnel dans la gestion de ses ressources existantes telles que l énergie électrique, l eau et d autres produits utilisés en milieu hospitalier. 14. Ainsi, pour cette année, pour atteindre son objectif, l hôpital a organisé ces différentes activités : création d un document stipulant les actions à mener dans le but de réduire la consommation électrique à la MSP à 10 % de la consommation annuelle, mis en œuvre des mesures de la gestion correcte des déchets hospitaliers, faire le planting de 50 arbustes au sein de l hôpital et diminuer à 100 % l usage des sachets plastiques à la pharmacie de l hôpital. 15. Un document intitulé «Nous tous pour un hôpital écoresponsable» a été créé et mis à la disposition de tout le personnel. Ce document de 8 pages vise à la sensibilisation des actions à mener dans le but de réduire la consommation électrique, la gestion correcte des déchets hospitaliers, et aux respects et protection des ressources existantes. 16. En vue de la gestion et l élimination correcte des déchets hospitaliers, la MSP a renouvelé les poubelles qui n étaient pas en bonne usage et trois (03) nouveaux standing de poubelles ont été placés au sein de l hôpital en vue de collecter les déchets qui, dans le passé, trainaient dans le gazon. Dans le même volet, le personnel de la MSP a été sensibilisé dans l élimination des déchets collectés selon le triage identifié. 17. Dans la mesure d encourager l environnement sain de l hôpital, cinquante (50) variétés d arbustes ont été planté dans le jardin de l hôpital. L activité du planting a eu lieu le 28 mai 2014 en présence de l équipe administrative de l hôpital, les chefs des différents services de l hôpital et les malades hospitalisés. 6

18. Sur cinquante (50) arbustes plantés, trois (03) ont été endommagés et ont été remplacés. A ce jour, les arbustes sont bien suivis et ils ont une croissance satisfaisante. La majorité de ces arbustes sont de différentes variétés de fruitiers tels que les manguiers, avocatiers, etc. Planting d arbres le 28 mai 2014 Evolution des arbres plantés après 3 mois de suivie 19. Enfin, l hôpital avait pris l engagement d éliminer l usage et la distribution des sachets plastiques dans la pharmacie. Cette décision a été prise suite au décret gouvernemental qui interdit la production, l importation, la commercialisation, la détention et l utilisation des sachets plastiques. L usage des sachets plastiques à la pharmacie de la MSP a été et demeure toujours une pratique normale pour dispenser les produits médicamenteux aux clients. Vu le danger de ces sachets plastiques sur l environnement, il a été nécessaire de décourager leur utilisation. A ce jour, les mesures prises dans ce volet n ont pas encore été mis en pratique. Les raisons pour ce manquement sont entre autres : - Défaut des moyens financiers pour disposer des sachets biodégradables à la pharmacie - La sensibilisation aux parents de se munir de leurs sacs biodégradables à la pharmacie qui n est pas encore abouti. - La compréhension au niveau du personnel de la MSP sur l importance de cette activité. 7

Un des nouveaux standings pour les poubelles au sein de la MSP 20. Il est prévu qu à partir de l année prochaine les mesures seront renforcées en vue d atteindre les objectifs établis. AXE 2 : OFFRE DE SERVICE DE SANTE MENTALE ET D AIDE SOCIALE DE QUALITE COMPLETS ET INTEGRES Accroître les services de santé mentale de qualité à la MSP de 50 % 21. La capacité d accueil de la MSP est de quarante quatre (44) lits dont trente-deux (32) lits d hospitalisation de courts séjours et douze (12) lits pour les malades en processus de réhabilitation. Considérant que les services de prise en charge des troubles psychiatriques ne sont pas équitablement disponibles sur toute l étendue du territoire national, il est impératif d améliorer l accès de soins et la qualité de service en créant plus de services complets et en augmentant la capacité d accueil pour les patients qui fréquentent les services de l hôpital. 22. Dans le cadre de la consolidation de la capacité d accueil de l hôpital, six (06) plaidoyers étaient prévus d être présentés aux partenaires pour le financement et la réalisation. Les projets prioritaires s agissaient de : - La construction et l équipement de dix (10) chambres individuelles de catégorie pour les malades - L aménagement et équipement d une salle de laboratoire (réhabilitation) - L aménagement et l équipement d une salle d électroencéphalographie (EEG) 23. Sur ces trois projets, seulement le projet de l aménagement et l équipement d une salle d EEG a pu être réalisé à 100%. A partir du mois de juin 2014, les travaux d aménagement de la salle d EEG ont commencé et le mois suivant l équipement a été installé. La formation de renforcement de capacité pour le technicien de la machine est prévue avant la fin de cette année avant que le démarrage effectif des activités ne puisse être se faire. 8

Séance de formation avec le technicien d EEG de la MSP 24. Le plaidoyer pour le projet de la construction et l équipement de dix (10) chambres individuelles de catégorie a été adressé aux autorités du Ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida dans le mois de Février 2014. A ce qui concerne le projet pour l aménagement de la salle de laboratoire, le plaidoyer a été adressé au Comité Interministérielle de Lutte Antidrogue (CILAD) dans le mois de Juillet 2014. Le CILAD a fait retour avec un accord de financer l équipement de laboratoire à ce qui concerne les besoins des tests pour le dopage des usagers de drogue. EEG 25. Dans le cadre de faciliter l accès aux soins de santé mentale, un projet de construire un pavé pour faciliter l accès de soins aux personnes vivant avec les handicaps physiques a été prévu. Le projet n a pas encore débuté parce que l équipe n a pas encore identifié les partenaires potentiels à qui on doit adresser le plaidoyer. 26. Dans le volet de renforcer les ressources humaines dans les soins de la santé mentale à la MSP, il a été prévu d adresser une demande auprès des autorités compétentes pour l affectation d un infirmier diplômé d Etat Spécialisé (IDES) en psychiatrie et d un infirmier diplômé d Etat (IDE). La demande pour l affectation d un IDES en psychiatrie a été faite dans le mois de Juillet 2014 et les processus pour l affectation d un IDE ont commencé dans ce mois de Novembre 2014. Réinsérer 50 % des malades stabilisés dans la société avec une activité occupationnelle 27. Depuis sa création en l année 2003, la MSP continue à enregistrer les difficultés dans le volet de la réinsertion familiale et socioprofessionnelle des patients stabilisés. Le service de réhabilitation de l hôpital crée en 2005 a tenté de répondre à certaines de ces difficultés par la création des activités et des projets pouvant aider les patients à se prendre en charge après la stabilisation. Certains patients stabilisés ont bénéficié de formation dans les activités telles que la poterie, le tissage et le jardinage. C est dans le même sens, pour renforcer ce volet de la réinsertion que la MSP s est donné l objectif cette année d accroître les activités de réinsertion à 50% des malades stabilisés qui n ont pas d activités. 28. Le service d ergothérapie prépare le patient à la prise d initiative afin d aboutir à un projet générateur de revenu. Ainsi, un projet de démarrer un poulailler au bénéfice des malades a été conçu. Le projet est prévu de démarrer dans le mois de décembre 2014 avec un ancien malade stabilisé comme membre clé de l équipe de suivi. 29. Toujours dans le volet de réinsertion, la MSP a ciblé un groupe de patients des anciens usagers de drogue qui nécessite plus de suivi après la stabilisation. Pour ce groupe, il a été évalué que, même avec les activités socioprofessionnelles à l appui, les risques de rechutes sont élevés. Ainsi, une activité de former les groupes de soutien entre les anciens usagers de drogue a été prévue. Deux (02) groupes devraient être formés au cours de cette 9

année 2014. Par ailleurs, vu que la formation du personnel de la MSP dans la prise en charge des usagers de drogue a été réalisée tardivement dans l année, le calendrier a fait que cette activité de formation des groupes de soutien n a pas été réalisée. Travaux de construction du poulailler 30. Finalement, pour que la réinsertion des malades stabilisés puisse être efficace, il a été impératif que les parents des malades prennent un rôle important dans le processus de la réinsertion. Par conséquent, les séances sur la communication sur le changement de comportement des parents des malades mentaux devraient être organisées. Toutes les dix (10) séances qui étaient prévues n ont pas été réalisées. Par ailleurs, la première étape d identifier les parents des malades qui participeront à ces séances doit commencer dans le mois de décembre 2014. Accompagner 30 malades errants dans les rues de Yamoussoukro. 31. Telle que conçu dans sa mission depuis sa création, la MSP s est engagé à accompagner les malades errants dans la ville de Yamoussoukro pour les soins et, enfin, la réinsertion socio-familiale et professionnelle après leur stabilisation. Dans le passée, la MSP lançait des opérations pour accompagner les malades en masse, c est-à-dire en grand nombre. Après l évaluation, le constat a montré que cette méthode d accompagner les malades en masse n était pas efficace et que, par conséquent, elle était accompagnée par des risques dont les évasions accentuées, la mauvaise qualité de suivi en milieu hospitalier et les difficultés de réinsertion après la stabilisation. Ces difficultés étaient dû d abord à l écart 10

entre le grand nombre de malades hospitalisés et le petit nombre de personnel soignant disponible pour le suivi et, ensuite, aux difficultés financiers pour pouvoir prendre en charge un grand nombre de malades accompagnés en même temps. 32. Ainsi, l hôpital a décidé d organiser désormais les accompagnements systématiques en collaboration avec d autres institutions qui interviennent dans l activité dont le Groupement des Sapeurs Pompier Militaire (GSPM), les centres sociaux et la police. L opération consistait à accompagner au plus 3 malades errants par mois. Pendant cette année 2014, l hôpital a accompagné treize (13) malades errants sur trente (30) malades qui étaient prévus, c est-à-dire 43% des malades prévus (voir tableau 3). 33. Sur treize (13) malades accompagnés, six (06) malades ont été stabilisés et sortis sur avis médical. Ces malades ont été accompagnés par le service social de l hôpital dans leurs familles respectives. Six (06) autres malades n ont pas pu terminer leur programme de soins car ils se sont évadés au cours de leur hospitalisation. Enfin, un (01) malade reste toujours en hospitalisation en attendant son rétablissement. TABLEAU 3 : PATIENTS ERRANTS RECUPERES PAR LA MSP Patients récupérés dans la rue avec leur état actuel En résumé Nbre de Mois d admission Etat de sortie/actuels observations malades 1 Février Sortie par évasion 2 Sortie par évasion 3 Sortie par évasion 4 Mars Sortie sur avis médical 5 Sortie par évasion 6 Sortie par évasion 7 Avril Sortie sur avis médical 8 Sortie sur avis médical 9 Mai Sortie sur avis médical 10 Juillet Sortie sur avis médical 11 Août Sortie par évasion 12 Septembre Sortie sur avis médical 13 Octobre En hospitalisation Total des malades récupérés : 13sur 30 (43%)... Malades stabilisés et sorties sur avis médical : 06 sur 13 (46%)... Malades sorties par évasion avant la stabilisation : 06 sur 13 (46%)... Malades en cours d hospitalisation : 01 sur 13 (8%) 34. Le manque de réalisation totale de cette activité est dû au ralentissement d accompagnement des malades errants à partir du mois de juillet 2014 suite à l épidémie 11

de la fièvre du virus Ebola dans la sous-région. En effet, étant donné que l hôpital n est pas équipé de matériels essentiels pour répondre au cas suspect du virus Ebola et suite du fait que les malades errants sont plus exposés des infections par rapport aux autres populations (par l insuffisance dans le respect des mesures de prévention et surtout par ignorance), l hôpital a jugé bon d arrêter les activités d accompagnement des malades errant dans la rue afin d éviter les risques de prendre les malades infectés. 35. Aussi, il est à constater que le nombre des évasions dans le groupe des malades récupérés reste élevé (6 sur 13 malades récupérés se sont évadés). Un plan doit être élaboré pour renforcer les mesures de surveillance aux malades récupérés. AXE 3 : PROMOTION ET PREVENTION DANS LE DOMAINE DE LA SANTE MENTALE Informer 50 % de la population des actions visant à promouvoir la santé mentale 36. La promotion de la santé mentale est un élément inévitable dans le plan de soins qui n est pas seulement destiné aux personnes malades mais aussi à toute la population. Mieux vaut prévenir que guérir. Les questions se posent toujours si les programmes élaborés en vue de la promotion de la santé mentale sont efficaces étant donné que certaines affections mentales sont d origine complexe et qu on ne comprend pas toujours les causes principales. Dans notre cadre, la notion de la promotion veut dire aussi le maintien de la santé mentale par une certaine hygiène de vie et aussi la possibilité d avoir un recours de soins en cas de nécessité. Formation d échange sur la prise en charge des usagers de drogue avec tout le personnel soignant Séminaire de formation sur la prise en charge des usagers de la drogue 37. Pour l accomplissement de cet objectif, la MSP a planifié trois (03) activités dont deux (02) qui se concentraient sur le problème de la toxicomanie et l abus de drogue. La troisième activité consistait en l organisation de la Journée Mondiale de la Santé Mentale, une journée de sensibilisation d ordre international. 12

38. La première activité était de former le personnel de la MSP sur la prise en charge des usagers de la drogue. En collaboration avec le Comité Interministériel de Lutte Anti Drogue (CILAD), cinq membres du personnel ont reçu une formation au cours d un séminaire d une semaine, du 24 au 30 août 2014. Après cette formation, l équipe bénéficiaire de la formation a organisé trois (03) séances de partage avec le reste du personnel soignant de la MSP dans le mois d octobre 2014 avec un taux de participation de plus de 75% pour chaque séance (voir tableau 4). TABLEAU 4 : TENUE DE SEANCES DE FORMATION SUR LA PRISE EN CHARGE DES USAGES DE LA DROGUE Date Sujet Animateurs Taux de participation Observations 07 octobre 2014 Prise en charge des usagers de la drogue Volume A Fr Donatien Dejoie Mawaya 21 sur 28 75% 1 personnel excusé pour des raisons de service 21 octobre 2014 Prise en charge des usagers de la drogue Volume B Messieurs René Owochi et Yéo Gérard Nanga 21 sur 28 75% 4 personnels excusés pour des raisons de service 28 octobre 2014 Prise en charge des usagers de la drogue Volume C Mesdames Koua Marie Claire et Bitty M Eugénie 23 sur 28 82% 3 personnels excusés pour des raisons de service 39. Après la formation, il était question d organiser la deuxième activité qui est de «mener des activités de lutte contre la consommation de l alcool et la drogue» dans la population ciblée. Cette activité n a pas pu être menée étant donné que la formation vient juste d être achevée. L organisation de cette activité sera reconduite dans le programme des activités prévues au cours de l année prochaine. 40. La journée mondiale de la santé mentale a pour objectifs, entre autre, d attirer l attention de la population mondiale sur les difficultés rencontrées dans le domaine de la santé mentale et aussi de mobiliser les efforts dans le cadre d accroître les services de la santé mentale. Pour cette année, la célébration de cette journée n a pas été célébrée publiquement comme prévu pour des raisons des mesures préventives prises par le gouvernement ivoirien contre l épidémie de la fièvre hémorragique Ebola qui sévit dans la sous-région. 13

41. Néanmoins, pour que cette journée significative ne puisse pas passer inaperçue, la MSP a organisé les activités internes qui se sont déroulées entre le personnel et les malades internés. Le point culminant de ces activités était l opération «hôpital propre» qui s est déroulé vendredi le 10 octobre 2014 en présence de tout le personnel et les malades. Au cours de cette opération, les activités de ramassage de gazon et de nettoyage des locaux ont été menées, ensuite, l équipe médicale a organisé la séance de lavement de mains pour les malades internés, et, enfin, un repas fraternel a été partagé entre le personnel et les malades. 42. En plus, dans sa tradition de marquer la journée mondiale de la santé mentale, l hôpital a modifié ses prestations de service temporellement dans le cadre de la promotion de la santé mentale avec le but de favoriser l accès aux populations désavantagées. Pour cette année, les prix des prestations ont été réduits à 50% pendant deux (02) semaines et une réduction de 25 % a été appliquée aux frais d hospitalisation pendant tout le mois d octobre. Lancement de l opération hôpital propre Activité de nettoyage de locaux Séance de lavement de mains aux malades 14

Motiver 100 % du personnel de la MSP pour la sécurisation de leur famille en vue d une Partage de repas fraternel vie de santé mentale équilibrée 43. Dans le cadre de la promotion et la prévention dans le domaine de la santé mentale, l hôpital s est fixé un objectif en vue de la sécurisation sociale des familles de son personnel. Dans ce volet, deux activités ont été ciblées : - L accompagnement aux personnels vivant dans l irrégularité civil avec leur conjoint(e)s pour l organisation de leur mariage civil et - Le plaidoyer pour l obtention des parcelles pour la construction des logements pour tout le personnel. 44. Etant donné que la santé mentale est un aspect indispensable dans la vie de tout individu, il est important que chaque personnel sécurise sa famille. Car, il ne s agit pas seulement de soigner et d accompagner les personnes malades, mais aussi de servir comme modèle à tous ces individus affectés. La sécurisation civile des familles est un élément important dans l éducation et la croissance des enfants pour le fait de grandir dans une famille stable et s engager à bâtir ensemble pour renforcer les liens qui existent entre ses membres. 45. Ainsi, après la sensibilisation et l accompagnement de sept (07) membres du personnel identifiés, tous se sont préparés et ont abouti au mariage civil qui a eu lieu le 11 septembre 2014. Pour la MSP, cette activité a réussi à 100%. Lors du mariage civil des 7 couples du personnel de la MSP 46. Le plaidoyer en vue de l obtention des parcelles pour la construction des logements du personnel de la MSP est en cours de préparation. Une pétition a été préparée et sera signé par le personnel intéressé. Cette pétition sera présentée avec la lettre de plaidoyer aux autorités compétentes du District de Yamoussoukro. 15

AXE 4 : SYSTEME D INFORMATION Collecter 100 % de données selon les indicateurs de base de la santé mentale 47. L existence de données est une activité qui permet au système de coordination au niveau local et international d organiser les programmes en se basant sur les bases factuelles en matière de santé mentale. D après l Organisation Mondiale de la Santé (OMS), «les systèmes d information sur la santé mentale sont encore rudimentaires ou inexistants dans la plupart des pays à revenu faible ou intermédiaire, ce qui fait qu il est difficile de connaître les besoins de la population locale et d établir des plans en conséquence» (Plan d Action pour la Santé Mentale 2013-2020, N 83). 48. A cet effet, la MSP a planifié des activités en vue de participer effectivement dans la collecte de données essentielles pour une évaluation appropriée et une planification des programmes qui tiennent compte de l étendue du problème identifié. Ces activités sont : - Collecter mensuellement les données selon les indicateurs de la santé mentale identifiés dans chaque service - Former le personnel sur la gestion et la collecte des données selon les indicateurs identifiés. 49. La collecte de données mensuelles a été introduite dans cinq (05) services sur onze (11) qui composent l hôpital (accueil, consultation, soins, pharmacie, laboratoire), c est-à-dire à 45%. Le programme continue afin de pouvoir impliquer l ensemble des services de l hôpital dans le circuit. Les données sont partagées mensuellement avec les services de gestion de données du District sanitaire de Yamoussoukro. Quelques modèles de fiche de collecte de données mensuelles. Fiche de collecte de données mensuelles du service de consultation 16

Fiche de collecte de données journalières du service de soins infirmiers 50. Pour que cette collecte soit scrupuleuse et professionnelle, il a été jugé impérieux de former le personnel concerné dans chaque unité. Ainsi, le personnel qui intervient dans les cinq (05) services déjà introduits au programme ont reçu une formation sur le système de collecte de données selon les indicateurs identifiés dans leurs services. 51. Beaucoup reste encore à faire pour que le système soit incorporé et que tout le personnel soit formé dans tous les services de l hôpital. Collecter à 100 % les données indiquant la prévalence du VIH-SIDA dans la population des personnes souffrantes de la maladie mentale 52. La MSP a réalisé que dans les données disponibles pour la bonne planification des programmes en santé mentale, les informations concernant la prévalence de VIH-SIDA sont manquantes. La présence de l infection à VIH/SIDA a été identifiée comme un risque qui peut entrainer la mort prématurée aux personnes souffrant des troubles mentaux. En plus, les troubles mentaux peuvent avoir une influence sur d autres maladies telles que l infection à VIH/SIDA. Les personnes souffrant des troubles mentaux constituent un groupe vulnérable à ce qui concerne le risque d être infecté du VIH/SIDA. 53. Par ailleurs, il est impératif d avoir les informations factuelles pour faciliter les recherches dans ce volet. Ainsi, pour cette année 2014, la MSP a prévu le dépistage de 60% des personnes qui fréquentent l hôpital avec les troubles mentaux. Pour y arriver, l activité de proposer le dépistage à VIH à toute personne qui vient pour sa première consultation a été organisée. Les malades sont sensibilisés au dépistage volontaire. Le tableau suivant montre le nombre des cas dépistés par genre depuis janvier 2014 jusqu au 31 octobre 2014. 17