LE MESOTHELIOME KYSTIQUE PERITONEAL A la découverte d'une pathologie méconnue

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Transcription:

Baeza C, Dr Terzibachian JJ, Bourgon N, Pr Riethmuller D. Service de gynécologie obstétrique CH Montbéliard Société de médecine de Franche Comte jeudi 28 Mars 2013

Observation Mme P. 44ans Généralités sur le mésothéliome kystique péritonéal Physiopathologie Diagnostic clinique et paraclinique Prise en charge thérapeutique Conclusion

Observation Mme P, 44ans, G2P2, consulte en janvier 2012 pour douleurs pelviennes intermittentes, persistantes depuis plusieurs mois. ATCD : annexectomie droite pour kyste ovarien droit de 7cm, kystectomie gauche, électrogoagulation pelvienne de lésions endométriosiques étendues en 2005 ( kystes dermoïdes bilatéraux) Echographie : endomètre d aspect atrophique,, kyste ovarien gauche de 30mm et un épenchement de 72*33mm dans le cul de sac de douglas. RDV de contrôle, symptomatologie identique. A l'échographie, KO gauche de 38mm, épenchement identique. CA 125 : 6

Observation TDM AP peu contributif ( dilatation variqueuse pelvienne bilatérale, lame d'épenchement pelvien, ovaire gauche mal visualisé, pas de masse pelvienne retrouvée) Avril 2012 :ponction sous contrôle échographique par voie trans vaginale Cytologie pauvre : liquide séreux,clair, contenant des cellules mésothéliales non spécifiques Coelioscopie juillet 2012 : formation kystique sans paroi propre de 35 mm de diamètre environ développée au dépend de la paroi antérieure du rectum non suspecte macroscopiquement

Observation Anatomopathologie : «prolifération multikystique, bordée par un épithélium abrasé, unistratifié, fait de cellules cubiques ou plus ou moins applaties de tailles variables, séparées par des cloisons conjonctivo vasculaires contenant des cellules inflammatoire.» Après relecture des lames, on conclu au diagnostique de...... mésothéliome kystique péritonéal.

Généralités sur le mésothéliome kystique péritonéal Facteurs favorisants : intervention chirurgicale abdominale ou pelvienne antérieure, pathologie inflammatoire chronique, endométriose Source d une importante morbidité suite à des erreurs diagnostiques ou des récidives itératives après traitement inadapté. Pas d'association avec l'exposition à l'amiante comme dans le mésothéliome tubulo-papillaire malin du péritoine.

Physiopathologie La pathogénèse des pseudokystes péritonéaux reste débattue dans la littérature Aucun cas de pseudokyste décrit sous contraception hormonale. Plusieurs articles ont prouvé la présence de récepteurs aux oestrogènes sur leur paroi ; il éxiste donc un role hormonal ovarien évident dans la pathogénie et la progression des lésions. L hypothèse favorisée est donc celle de l origine réactionnelle. Les fluides péritonéaux physiologiques sont produits par les ovaires et résorbés par la surface péritonéale.

Physiopathologie Ces sécrétions sont riches en hormones ovariennes et leur volume et contenu varie en fonction du cycle hormonal. Si le péritoine est agressé ou infecté, ses propriétés de transport changent et l absorption des fluides diminue localement. Le péritoine produit lui-même en réaction un exsudat. Les adhérences péritonéales réactionnelles vont progressivement encapsuler les sécrétions en fusionnant. Le pseudokyste ainsi formé va évoluer pour lui-même avec rupture des cloisons internes progressives et une augmentation secondaire du volume.

Diagnostic clinique et paraclinique Le diagnostic de cette lésion est rarement évoqué en pré-opératoire Souvent confondue avec une tumeur ovarienne ou un pseudomyxome dans les formes évoluées Symptomatologie : - douleurs pelviennes chroniques pouvant devenir invalidantes - Palpation d une masse pelvienne - Symptomatologie compressive (pollakiurie, incontinence, troubles du transit, dyspareunies, stase veineuse ) La durée des symptômes peut varier de quelques jours à plusieurs mois Tableau clinique aigu rare

Diagnostic clinique et paraclinique En echographie Aspect typique nommé «spider in the web» (l araignée dans sa toile). Kyste à paroi fine moulant les organes de la cavité péritonéale et le péritoine pariétal au sein duquel on retrouve des septa. Ovaire au centre du kyste ou au contact d une paroi latérale ( aspect suspendu) Taille variable, contenu anéchogène Déformabilité du pseudokyste par le palper abdominal Pas d apport significatif du doppler pour distinguer le pseudo-kyste d une tumeur ovarienne à composante kystique.

Diagnostic clinique et paraclinique En echographie Kyste à paroi fine, cloisonné, moulant les organes de voisinage. L ovaire dans le cas n 1 fait partie intégrante de sa paroi et n est pas distordu Dans le cas n 2 on note un aspect typique de spider in the web avec un aspect suspendu au sein du kyste. On voit des septas s incérer sur le parenchyme des deux ovaires

Diagnostic clinique et paraclinique TDM À proscrire pour l exploration d un kyste pelvien découvert à l échographie (favoriser l IRM) Permet une orientation étiologique lors de la découverte fortuite de la lésion au scanner ( kyste non strictement ovoïde, moulant les organes et les parois pelviennes) Contenu de densité variable, le plus souvent identique à l eau Réhaussement des parois du kyste après injection (composante vasculaire de la paroi et des septa) La présence de calcification est atypique

Diagnostic clinique et paraclinique TDM

Diagnostic clinique et paraclinique IRM L IRM reste toutefois la meilleure technique d exploration. On retrouve l aspect typique «spider in the web» La paroi et les septa apparaissent en T1 et en T2 en hyposignal. Le contenu s il est séreux apparaît en hyposignal T1 et hypersignal T2. Les parois du kystes peuvent se rehausser en T1 après injection de gadolinium.

kyste à paroi fine contours bien limités, respectant et moulant les structures anatomiques les septa et la paroi internes du kyste sont en hyposignal T2

Diagnostic clinique et paraclinique IRM Isosignal liquidien en T1 variable Prise de contraste modérée des parois du kyste après injection ( composante vasculaire)

Diagnostic clinique et paraclinique Anatomopathologie Macroscopiquement, parfois un seul kyste multi loculaire, souvent plusieurs kystes prenant un aspect en «grappe de raisin». Paroi translucide fine et contenant un liquide séreux ou gélatineux, plus ou moins hémorragique. Taille très variable : de quelques millimètres à plus de 30 cm. L'examen anatomopathologique s'avère indispensable pour affirmer le diagnostic de pseudokyste péritonéal.

Diagnostic clinique et paraclinique Anatomopathologie A l'histologie : kystes bordés de cellules aplaties ou cubiques d origine mésothéliale parfois hyperplasiques mais non atypiques. Pas de mitose retrouvée Paroi fibreuse. Les cellules sont séparées par des cloisons conjonctivo vasculaires pouvant abriter une population de cellules inflammatoires ainsi que des remaniements hémorragiques. Leur lumière contient un matériel granuleux discrètement éosinophile

Diagnostic clinique et paraclinique Anatomopathologie Aspect «festonné» des cloisons et de la paroi interne du kyste en partie lié à l affaissement du kyste suite à sa vidange A plus fort grossissement on distingue l épithélium cubocylindrique unistratifié mésothélial

Diagnostic clinique et paraclinique Immuno histochimie L étude immunohistochimique montre la nature mésothéliale de ces cellules qui expriment la kératine AE1/AE3, la calrétinine et la vimentine. Les marqueurs endothéliaux sont négatifs ( facteur VIII, CD31, CD34)

Diagnostic clinique et paraclinique Diagnostics différentiels Les principaux diagnostics différentiels notamment sur l aspect macroscopique sont: - le lymphangiome kystique du péritoine - la maladie gélatineuse du péritoine - les lésions néoplasiques kystiques ovariennes.

Prise en charge thérapeutique Aucune recommandation de prise en charge clinique validée et aucun produit cytotoxique n'a l'autorisation de mise sur le marché européenne dans cette indication. Il n y a donc pas de traitement standardisé de cette pathologie Le choix de ce dernier est donc fortement influencé par les habitudes locales. Le suivi des patiente en fonction du traitement réalisé n a pas non plus été défini. Il ne faut pas oublier que quelque soit le traitement choisi, le risque de récidive est toujours élevé.

Prise en charge thérapeutique Contraception orale - But non curatif - Bloquer l'ovulation -Stabilisation voire régression partielle en taille du kyste afin d'amender la symptomatologie - L interruption ou la prise irrégulière du traitement aboutirait à une ré-augmentation rapide de la taille du pseudokyste.

Prise en charge thérapeutique Ponction-aspiration - Traitement non curatif, sous échographie ou scanner - Soulage les douleurs - Récidive de la symptomatologie clinique entre 3 et 28 semaines

Prise en charge thérapeutique Chirurgie - Traitement curatif - Réalisé lors de la persistance de la symptomatologie clinique douloureuse. - Consiste en une résection complète de toutes les parois kystiques visibles macroscopiquement par adhésiolyse et dépéritonisation. - Peut être associé à une ovariectomie bilatérale en fonction de l age de la patiente.

Prise en charge thérapeutique Chirurgie - Risque de récidive élevé de 30 à 50 % quelque soit l'approche chirurgicale choisie - Délai variable entre 4 mois et 21ans - Indépendantes de la taille du kyste et des symptomes au moment du geste. - Pas de corrélation entre le risque de récidive et l importance des résections chirurgicale réalisées. - La combinaison de la chirurgie avec un traitement hormonal contraceptif post opératoire semble diminuer le nombre de récidive (22%). - Généralement, dans ce contexte de kyste pelvien, la chirurgie est bien souvent réalisée à but diagnostique.

Prise en charge thérapeutique Sclérothérapie - Traitement curatif - Ponction-aspiration du kyste, instillation de 1/3 du volume aspiré d éthanol pur dans le pseudo kyste. - Fusion entre les noyaux cellulaires et le cytoplasme entrainant une mort cellulaire. - Répéter la procédure tous les jours jusqu'à ce que le volume inspiré avant instillation soit inférieur à 5mL - Controle échographique réalisé à 1 et 4 mois. - 10% de récidive.

Prise en charge thérapeutique Il n a jamais été mis en évidence de métastase à distance d un pseudokyste péritonéal. Un article cependant décrit la «transformation maligne» d un pseudokyste péritonéal prouvée histologiquement. La morbidité réside essentiellement dans le potentiel récidivant du pseudokyste Aucun critère de taille, localisation, ou aspect histopathologique ne peut prédire une éventuelle récidive ou transformation maligne

Conclusion - Touche les femmes en age de procréer, aux antécédents de traumatisme, de chirurgie abdomino pelvienne ou de pathologie inflammatoire chronique - Source de morbidité à type de douleur abdominale chronique suite à des erreurs diagnostiques ou à des traitements itératifs inadaptés - Mise en évidence du rôle hormonal ovarien dans la pathogénèse et la progression des lésions - Repose étroitement sur les structures anatomiques adjacentes - Couches mono ou pluri cellulaire mésothéliale bordant la lumière et reposant sur un tissu de soutien fibro vasculaire - L'échographie et l'irm vont rechercher l'image de «spider in the web» : ovaire suspendu au sein des cloisons d'un kyste respectant et moulant les structures anatomiques adjacentes - Risque de récidive élevé