Info-Carburant. Comprendre les différents aspects du marché de l essence au Canada et les facteurs économiques qui influencent les prix

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Info-Carburant Comprendre les différents aspects du marché de l essence au Canada et les facteurs économiques qui influencent les prix Volume 1, Issue 3 Le 6 mars

Exemplaires disponibles gratuitement auprès de : Ressources naturelles Canada Direction des ressources pétrolières 17iè étage 8, rue Booth Ottawa (Ontario) K1A E4 Téléphone : (6) 992-9612 ATS : (6) 996-4397 (appareil de télécommunication pour sourds) Télécopieur : (6) 992-6 Site Web : http://www.infocarburant.nrcan.gc.ca/index_f.cfm Sa Majesté la Reine du Chef du Canada, ISSN 1918-333X Also available in English under the title Fuel Focus

Info-Carburant Volume 1, Bulletin 3 Le 6 mars Aperçu national Les prix nationaux au détail à la pompe ont augmenté de 9 cents le litre par rapport à la semaine dernière Pour la semaine se terminant le 3 mars, les prix moyens de l essence au détail au Canada ont augmenté de près de 9 cents le litre par rapport à la semaine précédente, passant à 1,12 $ le litre un sommet en trois mois. Depuis le dernier rapport de deux semaines auparavant, les prix au détail à la pompe sont plus élevés de 9 cents le litre. Les prix de gros et au détail à la pompe à l échelle du Canada ont tendu à la hausse, malgré des prix du pétrole brut relativement stables. Les prix du pétrole sont restés fermes tandis que la différence de prix a augmenté entre les bruts Brent et nord-américains. Quelques problèmes dans certaines raffinerie a ralenti la production d'essence, et resserré le marché de l'essence, qui à son tour poussé les prix de l'essence vers le haut. Les prix du carburant diesel ont augmenté à plus de 4 cents le litre par rapport à la semaine précédente, s établissant à 1,22 $ le litre, tandis que les prix du mazout de chauffage ont augmenté de 1 cent le litre, terminant à 1, $ le litre. Comparativement à un an auparavant, les prix du diesel et du mazout de chauffage sont respectivement plus bas de 17 et cents le litre. Faits récents Les ventes d essence en hausse de 2,2 % : Les Canadiens ont consommé 41 milliards de litres d essence de janvier à décembre, soit près de 89 millions de litres de plus qu à la même période l an dernier. Durant la même période, les ventes de carburant diesel ont augmenté de 2, %, passant à 27 milliards de litres, soit près de 68 millions de litres, tandis que les ventes de mazout de chauffage ont augmenté de moins de 1 %, s établissant à 2,3 milliard de litres. (Statistique Canada, tableau de Cansim 4-4) Dynamique du marché de l énergie au Canada : Au Canada, les exportations de pétrole brut par pipeline et par train ont atteint de nouveaux sommets en, tandis que les exportations de gaz naturel ont poursuivi leur baisse, au fil des changements dans les flux gaziers partout en Amérique du Nord, notamment au Québec et en Ontario. Les combustibles classiques ont graduellement cédé la place aux combustibles plus propres, ce dont témoigne l élimination progressive des centrales alimentées au charbon et la croissance des installations de gaz naturel liquéfié à petite échelle en Ontario. La Dynamique du marché de l énergie au Canada fournit de l information solide, des statistiques et des descriptions régionales de partout au Canada autour de ces questions, et de nombreuses autres, pour l année écoulée. (Source : L Office national de l énergie, http://www.nebone.gc.ca/nrg/ntgrtd/mrkt/dnmc//index-fra.html) Figure 1: Comparaison des prix du brut et de l essence ordinaire (moyenne nationale) 16 1 1 1 8 6 1 1 1 11 1 9 8 F- Figure 2: Prix hebdomadaires de l essence ordinaire Changement des prix des combustibles Semaine du: Changement de: /L -3-3 Semaine précédente An dernier Essence 112,3 +8,6 -,2 Diesel 122,2 +4,3-23, Mazout à chauffage 119, +1,3-12,9 Prix du gaz naturel en $CA/GJ Alberta (NGX) 2, -,47, Ontario (Dawn),71 -,24 -,81 Source: RNCan, Bloomberg, NGX Prix du gaz naturel pour véhicules -3-3 Essence au détail Brut léger canadien par kilogramme /L équivalent essence /L équivalent diesel Vancouver 1, 7, 78,3 Edmonton 1, 7,9 78,7 Toronto 128,4 84,7 87,8 Source: /kg Kent Marketing Services Limited Sans les taxes Pétrole Brent Dans le présent bulletin page Aperçu national 1 Faits récents 1 Aperçu de l essence au détail 2 Prix de gros de l essence 3 Marges du raffineur et du négociant pour l essence 4 Aperçu du pétrole brut J F M A M J J A S O N D J- M- 16 1 1 1 8 6

Volume 1, Bulletin 3 Page 2 de Aperçu de l essence au détail La moyenne sur quatre semaines du prix de l essence ordinaire à la pompe dans les villes sélectionnées au Canada a été de 1, $ cents le litre pour la période se terminant le 3 mars, soit 2 cents le litre de moins que le prix enregistré à cette période l an dernier. La moyenne sur quatre semaines du prix du pétrole brut composant l essence s est établie à 43 cents le litre, en hausse de 3 cents le litre par rapport à deux semaines auparavant. Comparativement à la même période en, le prix du pétrole brut composant l essence est inférieur de 27 cents le litre. Les prix de l essence au détail dans la plupart des centres de l Ouest, oscillant entre 92 cents et 1,22 $ le litre, ont augmenté en moyenne de 6,4 cents le litre comparativement à deux semaines auparavant. Les prix dans les centres de l Est ont augmenté en moyenne de 6, cents le litre et ont oscillé entre 1,4 $ le litre et 1, $ le litre. À l échelle nationale, les coûts et les marges du raffineur et du négociant ont augmenté de 3 cents le litre par rapport à deux semaines auparavant et sont plus élevés de 4 cents le litre qu à cette période l an dernier. Figure 3: Prix à la pompe de l essence ordinaire dans certaines villes Moyenne de 4 semaines (du 1 février au 3 mars ) Source: RNCan * Marchés en régie Remarque : Le coût de pétrole brut de Toronto comprend le péage par pipeline de 4 $ par baril pour le pétrole brut léger d'edmonton à Sarnia (Ontario). Écart de prix actuel entre le diesel et l essence Les Canadiens moyens conduisant un véhicule alimenté à l essence ont vu les prix au détail chuter de près de cents le litre depuis le sommet atteint en juin de l an dernier, tandis que ceux qui conduisent un véhicule diesel n ont profité que d une baisse moitié moindre durant la même période. Les prix de l essence ont subi une importante pression à la baisse en décembre et en janvier en raison d une demande saisonnière réduite et de la poussée de production due au fait que les raffineries nord-américaines fonctionnent à très haut régime. Les stocks d essence sont nettement au-dessus de leurs normes saisonnières. En revanche, inventaires de diesel étaient relativement faibles par rapport à la normale saisonnière historique, en raison de la forte demande au large en Amérique du Nord diesel et diesel haute exporte. Ceci a exercé une pression à la hausse supplémentaire sur les prix de gros du diesel. Cette disparité des prix devrait diminuer dans les prochains mois alors que l on passe de l hiver au printemps. La demande d'essence augmente généralement avec la fin de l'hiver, alors que la demande pour le mazout de chauffage diminue. L écart de prix canadiens moyens du diesel et de l essence a déjà rétréci, passant de 21 cents le litre dans la première semaine de janvier à seulement 12 cents le litre dans la première semaine de février. Source : RNCan; Kent Marketing Group Ltd., http://www.kentgroupltd.com//2/17/making-sense-of-thecurrent-spread-between-diesel-and-gasoline-prices/

Volume 1, Bulletin 3 Page 3 de Prix de gros de l essence Les prix de gros de l essence ont augmenté dans la plupart des centres dans la semaine du 26 février comparativement à la semaine précédente. Les changements de prix ont oscillé entre des augmentations de près de 2 cents à 12 cents le litre. Pour les marchés de l Est du Canada et des États-Unis, les changements de prix de gros de l essence ont oscillé entre des augmentations de 2 à cents le litre comparativement à la semaine précédente, et ils ont terminé la période dans la fourchette de 8 à 63 cents le litre. Les prix dans les centres de l Ouest du Canada et des É.-U. ont augmenté de l ordre de 4 à 12 cents le litre, terminant la période dans la fourchette de 9 à 7 cents. Au cours des quatre dernières semaines, les prix de gros dans les centres sélectionnés canadiens et américains ont augmenté de l ordre de 1 à 26 cents le litre. Les prix se situent entre 11 et cents le litre sous le niveau de l an dernier. Figure 4: Prix du gros de l essence Prix à la rampe dans certaines villes canadiennes et américaines Période se terminant le 26 février ( CA/L) 11 1 9 8 7 6 F- Vancouver Seattle N- J- F- 11 1 9 8 7 6 11 1 9 8 7 6 F- Edmonton 11 1 9 8 7 6 11 1 9 8 7 6 F- Toronto Buffalo N- J- F- 11 1 9 8 7 6 11 1 9 8 7 6 11 1 9 8 7 6 F- N- J- F- Grand Forks N- J- F- 11 1 9 8 7 6 F- Montréal Rochester N- J- F- 11 1 9 8 7 6 Halifax Braintree Sources: RNCan, Bloomberg Oil Buyers Guide

Volume 1, Bulletin 3 Page 4 de Marges du raffineur et du négociant pour l essence Les moyennes mobiles sur quatre semaines sont utilisées pour calculer les marges du raffineur et du négociant pour l essence. La marge du raffineur est définie comme la différence entre le prix de gros de l essence et le prix du pétrole brut. Toutefois, cette marge est étroitement liée à la situation de l approvisionnement en essence et aux conditions des marchés locaux. Les conditions des marchés locaux peuvent elles-mêmes fortement influer sur les prix de gros de l essence à court terme. Les marges du négociant peuvent grandement différer d une ville à une autre et d une région à une autre. Ces marges doivent couvrir les coûts associés au transport du produit dans le réseau de distribution. Certains problèmes de distribution découlent du fait que les produits pétroliers ne sont raffinés que dans quelques régions géographiques, mais sont consommés dans tout le Canada. Dans l ensemble, ces marges peuvent être relativement volatiles, comme c est le cas dans les marchés de Montréal, Calgary et Vancouver, alors que les points de vente font concurrence pour gagner une part du marché. Par contre, elles semblent beaucoup moins volatiles à Toronto et à Halifax. Figure : Marges du raffineur et du négociant pour l essence (Moyenne mobile sur 4 semaines se terminant le 3 mars ) ------- Marge du raffineur Marge du négociant 2 1 Moyenne National J- 2 1 2 1 Vancouver J- 2 1 2 1 Calgary 2 1 2 1 J- Toronto 2 1 J- 2 1 Montréal J- 2 1 2 1 Halifax J- 2 1 Source: RNCan

Volume 1, Bulletin 3 Page de Aperçu du pétrole brut L écart de prix entre les bruts Brent et nord-américains s élargit Pour la semaine se terminant le 27 février, les prix des trois bruts légers de référence se sont situés en moyenne entre 1 $/m 3 et 47 $/m 3 ( $ US et 6 $ US le baril). Comparativement à la semaine précédente, les prix des bruts légers ont diminué dans la semaine se terminant le 27 février - le WTI baissant le plus, soit de 17 $/m 3 (2 $ US le baril). Le Brent a baissé de moins de 2 $/m 3 (,1 $ US le baril). Pour la semaine se terminant le 27 février, les prix du pétrole brut Brent se sont négociés à escompte croissant par rapport au pétrole WTI par une marge de 8 $ /m 3 (11 $ US le baril). Les prix du pétrole brut WTI ont subi un recul, principalement à cause des importants niveaux des stocks américains de pétrole brut en rapport avec la demande de produits du pétrole brut. Dans un même temps, les prix du brut Brent ont été soutenus par les contraintes de production pétrolière de la Libye, qui ont affecté l'équilibre de l'offre et la demande dans la zone géographique où sont fixés les prix du Brent (p. ex., Europe). $CA/m3 9 8 7 6 2 Figure 6: Comparaison des prix du pétrole brut 1-3- Types de pétrole brut Changement des prix du pétrole brut Semaine du -2-27 $CA/ m 3 $US/ baril Semaine précédente $CA/ m 3 Changement de $US/ baril An dernier $CA/ m 3 $US/ baril Bruts légers canadien,73 44,4,86 -,9-364,31 7,92 WTI 39,4 49,3-16,86-2,38-324,9 2,92 Brent 47,32 6,36-1,83 -,1-289,11-49,18 WCS 282,,83 -,34-2,76-264,9-42,2 Source: RNCan - 7-9- 11-1- 3- - 7-9- 11-1- 9 8 7 6 2 fév. (hebd.) brut léger non sulfuré canadien WTI à Cushing Brent WCS Arrêts de production des raffineries : Premier semestre La maintenance planifiée des raffineries durant la première moitié de ne devrait pas nuire à l approvisionnement d essence et de distillat. L incidence des arrêts de production des raffineries sur les approvisionnements de produits durant la première moitié de dépend de nombreux facteurs, y compris la demande de produits pétroliers, la disponibilité d approvisionnements de produits découlant de la capacité disponible des raffineries, les stocks, les importations et les exportations réacheminées, de même que les niveaux effectifs des arrêts de production des raffineries planifiés et imprévus. Le Short-Term Energy Outlook (STEO) (Perspective énergétique à court terme) de février de l Energy Information Administration s (EIA) s attend à ce que la demande de distillat se situe en moyenne à 4,1 millions de barils par jour (b/j) durant la première moitié de, soit une augmentation de b/j (1 %) comparativement à la même période l an dernier. Des températures hivernales plus basses qu anticipées pourraient accroître la demande de distillat plus que prévu dans les États de la Nouvelle-Angleterre et du centre du littoral atlantique qui utilisent des combustibles distillés pour chauffer les locaux. Le STEO de février de l EIA s attend à ce que la consommation d essence augmente de 16 b/j (2 %) durant la première moitié de comparativement à la même période en. La demande d essence américaine est habituellement inférieure dans les mois d hiver et elle augmente au printemps lorsque la saison de conduite automobile commence. Source : U.S. EIA, http://www.eia.gov/petrol eum/refinery/outage/.