Recommandation finale du Comité canadien d expertise sur les médicaments Version en langage clair

Documents pareils
Recommandation finale du Comité canadien d expertise sur les médicaments Version en langage clair

Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool)

RECOMMANDATION FINALE DU CCEM

Traitement de l ostéoporose post-ménopausique Janv ier 2006 TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DE L OSTEOPOROSE POST-MENOPAUSIQUE RECOMMANDATIONS

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR

Réseau sur. Médicaments. l Innocuité et l Efficacité des. Document d orientation pour la présentation de requêtes au RIEM

Programme commun d'évaluation des médicaments Sommaire

Prévention osseuse dans le traitement du cancer de la prostate

Synthèse accompagnée d une évaluation critique Processus

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

Cinq stratégies essentielles pour prendre soin de ses os après 50 ans.

Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE

d évaluation Objectifs Processus d élaboration

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

assurance collective Assurance médicaments Des solutions intégrées pour une gestion efficace

Format de l avis d efficience

CNAC. Appel à commentaires. Missions d examen. préparé par le Conseil des normes d audit et de certification

Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques

Ostéoporose chez l homme

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

L ostéoporose. Fiche Saviez-vous que...

Catherine Prost Squarcioni Centre de Références Maladies Rares NET-DBAI-IDF Hôpital Saint Louis et hôpital Avicenne

Quelle est l incidence

ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE A L ECOLE PRIMAIRE : QUELLE DEMARCHE?

OSTÉOPOROSE PRÉVENIR ET AGIR À TOUT AGE

Médicaments en vente libre : Considérations pour la pratique de la thérapie physique au Canada

1

Implantologie et Bisphosphonates

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention

Loi 41. GUIDE D EXERCICE Les activités réservées aux pharmaciens

TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DE L OSTÉOPOROSE CORTISONIQUE

État de la situation: dépenses en médicaments au Québec, comparaison canadienne et internationale

Qu est-ce qu une bonne candidature? La lettre de motivation

Obtenir le titre de prêteur. agréé. La clé qui ouvre de nouvelles portes AU CŒUR DE L HABITATION

L ASSURANCE PRÊT HYPOTHÉCAIRE POUR FACILITER LA PRODUCTION D ENSEMBLES DE LOGEMENTS LOCATIFS À COÛT ABORDABLE

Opérations entre apparentés

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement

ÉNONCÉ DE PRINCIPES LE COMMERCE ÉLECTRONIQUE DES PRODUITS D ASSURANCE

ASSURANCES ACCIDENT ET DENTAIRE

Mieux informé sur la maladie de reflux

LES JOURNÉES DENTAIRES INTERNATIONALES DU QUÉBEC 2015 ÉLÉMENTS ESSENTIELS DE LA PATHOLOGIE BUCCALE ET DE LA MÉDECINE BUCCALE AU QUOTIDIEN.

! " # $ % & '! % & & # # # # % & (

Document d orientation sur les allégations issues d essais de non-infériorité

Régime d épargne collectif de

Annexe A de la norme 110

Le guide du bon usage des médicaments

Le don de moelle osseuse

Médicaments en vente libre : considérations pour la pratique de la physiothérapie

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Ostéoporose au cours des hépatopathies chroniques en 2006

Information sur le sujet. Tests-assignés

Étude d impact quantitative No 3 Risque de crédit - Instructions

Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Une approche selon la réduction des méfaits pour les utilisateurs de drogues injectables (UDI) Position adoptée en janvier 2005

Énoncé de position sur les pénuries de médicaments d ordonnance au Canada

L avenir du coût des médicaments Point de vue des régimes d'assurancemédicaments. Présenté par : Michel de Paiva

Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie

sniump sniump Système national d information sur l utilisation des médicaments prescrits Série d études analytiques

Les médicaments génériques

Insuffisance cardiaque

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux?

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ

Présentation de l IPhEB

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT

ASSOCIATION MEDICALE MONDIALE DECLARATION D HELSINKI Principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains

Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie

Rapport de recommandations

CARTES PRÉPAYÉES AU CANADA : IDENTIFICATION DES ENJEUX JURIDIQUES ET GESTION DU RISQUE. Institut Canadien 28 novembre 2012 Nicolas Faucher

S T N E D S E D S IN O S

POINTS DE VUE DES CANADIENS SUR LA COUVERTURE DES MÉDICAMENTS D ORDONNANCE

Le 8 mai Bonjour,

COMPTE DU RÉGIME DE PENSION DE LA GENDARMERIE ROYALE DU CANADA. Comptables agréés Toronto (Ontario) Le 29 avril 2005

Genworth MI Canada Inc.

REER, CELI ou prêt hypothécaire : comment faire le bon choix?

PROJET DE TRAIN LÉGER SUR RAIL D OTTAWA ACCORD DE CONTRIBUTION AVEC LE MINISTÈRE DES TRANSPORTS DE L ONTARIO APERÇU DE LA STRUCTURE ET DU CONTENU

Voici la plus récente édition de notre bulletin fiscal. Nous vous proposerons des idées de planification et un suivi de l actualité fiscale.

Feuille d instructions destinée aux agents quant à la façon de remplir le questionnaire médical VacanSanté


PARTENAIRE COMMERCIAL DE MSD CODE DE CONDUITE

Compte rendu de l examen par le BSIF des coefficients du risque d assurance

Activité physique et santé osseuse

Comparaison des régimes d épargne-retraite :

Danielle D Amour, inf. Ph.D. IUFRS 24 février 2011

Guide à l intention des patients sur les thérapies à base de cellules souches

SOMMAIRE DU RÉGIME RÉGIME FIDUCIAIRE D ÉPARGNE-ÉTUDES GLOBAL (le «Régime»)

ENQUÊTE DE SATISFACTION SUR LE RÉSEAU UNIVERSITAIRE ET PROFESSIONNEL DE L'UCP

A propos de la médiation

Questionnaire Identificateur de Profil d investisseuse ou D investisseur. vie Universelle. L'Équitable, compagnie d'assurance vie du Canada

Évaluation du régime général d assurance-médicaments

Cinq stratégies pour faire face aux marchés difficiles

Y-a-t-il des raisons médicales qui

COLLOQUE SUR LA RETRAITE ET LES PLACEMENTS AU QUÉBEC L INVESTISSEMENT GUIDÉ PAR LE PASSIF

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

LA PROFESSIONNALISATION DU COACHING EN ENTREPRISE :

$ de rénos pour une maison intelligente! LE PRÉSENT CONCOURS S ADRESSE UNIQUEMENT AUX RÉSIDENTS DU CANADA ET IL EST RÉGI PAR LA LOI CANADIENNE

Transcription:

Recommandation finale du Comité canadien d expertise sur les médicaments Version en langage clair ACIDE ZOLÉDRONIQUE SUR DEMANDE DE CONSEILS (Aclasta Novartis Pharmaceuticals Inc.) Indication : Ostéoporose (chez la femme après la ménopause) Cette recommandation annule et remplace la recommandation du CCCEM pour ce médicament et cette indication en date du 25 juin 2008. Recommandation : Le Comité canadien d expertise sur les médicaments (CCEM) recommande qu Aclasta, appelé aussi l acide zolédronique, soit inscrit sur la liste des médicaments assurés pour la femme atteinte d ostéoporose postménopausique (soit un amincissement et un affaiblissement des os après la ménopause) qui serait éligible au financement provincial ou territoriaux pour les bisphosphonates oraux (soit pris par voie orale) mais chez qui les bisphosphonates sont contreindiqués en raison d anomalies de l œsophage (soit le tube qui apporte la nourriture de la bouche à l estomac) et qui répond à au moins deux des critères suivants : âgée de plus de 75 ans une fracture par fragilité osseuse précédente (soit une fracture entraînée par une chute mineure ou des activités simples) un score T de densité minérale osseuse (DMO) -2,5. Motifs de la recommandation : 1. Les données probantes sont insuffisantes pour démontrer qu Aclasta est plus avantageux sur le plan thérapeutique que les bisphosphonates oraux, dont l alendronate (appelé aussi Fosamax). 2. Le coût d Aclasta est environ cinq fois plus élevé que celui de l alendronate générique. 3. Le Comité a reconnu qu il pourrait y avoir une petite portion de femmes qui seraient éligibles au financement provincial ou territorial pour les bisphosphonates oraux mais qui sont dans l impossibilité de subir ce traitement et qui pourrait bénéficier d une perfusion intraveineuse annuelle de bisphosphonate. Contexte : Aclasta appartient à une classe de médicaments appelée bisphosphonates. Aclasta fonctionne en se liant spécifiquement à l os et ne reste pas dans le sang. Il ralentit la résorption osseuse Réunion du CCEM le 19 octobre 2011 page 1 sur 5

(entraînée par les ostéoclastes), ce qui permet aux ostéoblastes (soit les cellules responsables de la formation osseuse) de rétablir une masse osseuse normale. Aclasta est indiqué par Santé Canada dans : le traitement de l ostéoporose postménopausique afin de réduire la fréquence des fractures de la hanche et des fractures vertébrales et non vertébrales ; le traitement de l ostéoporose de l homme en vue d augmenter la DMO ; le traitement et la prévention de l ostéoporose induite par les glucocorticoïdes en vue d augmenter la DMO ; la prévention de l ostéoporose postménopausique chez les femmes atteintes d ostéopénie (soit ayant une faible masse osseuse) ; le traitement de la maladie osseuse de Paget. Cette Demande de conseils se réfère spécifiquement au traitement de l ostéoporose chez la femme après la ménopause. Aclasta est disponible en solution à 5 mg/100 ml pour perfusion intraveineuse. La dose recommandée par Santé Canada pour le traitement de l ostéoporose postménopausique est de 5 mg par perfusion intraveineuse une fois par an. Historique de la présentation : Aclasta a déjà fait l objet d un examen par le Comité consultatif canadien d expertise sur les médicaments (CCCEM) pour l ostéoporose postménopausique et a reçu une recommandation de «ne pas inscrire» sur la liste des médicaments assurés (voir l avis de recommandation finale du CCCEM du 25 juin 2008). Cette recommandation révisée pour Aclasta fait suite à une Demande de conseils des régimes d assurance-médicaments participants au Programme commun d évaluation des médicaments (PCEM). Ces régimes ont demandé des conseils au PCEM afin de les aider à distinguer la recommandation à propos d Aclasta de 2008 de la recommandation à propos du denosumab (appelé aussi Prolia) de 2011 en ce qui concerne les données sur les fractures et les coûts et/ou la rentabilité. Cette demande de conseils se repose sur le fait que, pour ces deux recommandations précédentes (Aclasta et denosumab), les données sur la réduction de fractures et les coûts annuels semblent similaires. Synthèse des constatations du Comité : Le Comité a pris en compte un examen clinique du PCEM sur les études médicales ayant concerné Aclasta ou le denosumab, soit en comparaison entre les deux ou contre placébo (une perfusion ou une injection sans médicament actif), chez la femme après la ménopause, ayant rapporté des fractures vertébrales, de la hanche ou d autres fractures non vertébrales. Le Comité a également eu accès aux matériaux compris dans le dossier du CCCEM lors de l examen d Aclasta en 2008. Essais cliniques Deux études ont répondu aux critères d inclusion de l examen clinique du PCEM. Ces deux études (HORIZON PFT et FREEDOM) avaient été incluses dans les rapports du PCEM d origine pour Aclasta et le denosumab, respectivement : HORIZON PFT, avec 7 765 patients, est une étude de 36 mois comparant Aclasta à 5 mg par perfusion au départ de l étude, à 12 mois et à 24 mois contre placébo. Des proportions Réunion du CCEM le 19 octobre 2011 page 2 sur 5

égales de patients prenant déjà des médicaments contre l ostéoporose ou non au départ de l étude ont été incluses dans chaque groupe de traitement. L utilisation des bisphosphonates, autres que ceux de l étude, n a pas été permise durant l étude. Néanmoins, l utilisation concomitante d un traitement hormonal substitutif, du raloxifène (appelé aussi Evista) et de la calcitonine a été permise. FREEDOM, avec 7 808 patients, est une étude comparant le denosumab à 60 mg en souscutané tous les six mois contre placébo. L utilisation d autres traitements contre l ostéoporose durant l étude n a pas été permise. Les patients dans l étude HORIZON PFT semblent à plus grand risque de fractures par rapport aux patients dans l étude FREEDOM selon la plus grande prévalence de fractures au départ de l étude (63 % contre 24 % respectivement) et les scores T de DMO plus faibles (71 % ayant un score de mois de -2,5 dans l essai HORIZON contre un score moyen de -2,16 dans l étude FREEDOM au col du fémur). Aucune étude répondant aux critères d inclusion de l examen clinique du PCEM n a comparé Aclasta au denosumab (Prolia). Les résultats des essais HORIZON PFT et FREEDOM sont rapportés ci-dessous. Résultats Efficacité théorique ou efficacité clinique Aclasta et le denosumab ont produit une plus faible incidence sur 36 mois de nouvelles fractures vertébrales en comparaison au placébo ; soit de 3,3 % contre 10,9 % pour Aclasta, et de 2,3 % contre 7,2 % pour le denosumab. Aclasta et le denosumab ont produit une plus faible incidence sur 36 mois de fractures de la hanche en comparaison au placébo ; soit de 1,4 % contre 2,5 % pour Aclasta et de 0,7 % contre 1,2 % pour le denosumab. En comparaison au placébo, Aclasta et le denosumab ont produit une plus faible incidence de nouvelles fractures vertébrales multiples, de fractures vertébrales cliniques et de fractures non vertébrales. Cependant, Aclasta a réduit l incidence de fractures vertébrales multiples en comparaison au placébo de manière de plus importante que le denosumab ; soit de 0,2 % contre 2,3 % pour Aclasta et de 0,6 % contre 1,6 % pour le denosumab. Effets néfastes (innocuité et tolérance) Le pourcentage au niveau de la mortalité, des effets indésirables graves et des retraits de patients en raison d effets indésirables est similaire entre Aclasta et le placébo et entre le denosumab et le placébo. Le pourcentage de patients rapportant un effet indésirable grave de fibrillation auriculaire (soit une sorte de palpitation de cœur) a été plus élevé pour Aclasta en comparaison au placébo dans l étude HORIZON PFT (1,3 % contre 0,5 %) ; aucune différence n a été rapportée dans l étude FREEDOM au niveau des effets indésirables graves de fibrillation auriculaire entre le denosumab et le placébo. Des problèmes graves aux reins ont été rapportés chez moins de 1 % des patients dans les études HORIZON PFT et FREEDOM et le pourcentage est similaire pour Aclasta et le denosumab. Réunion du CCEM le 19 octobre 2011 page 3 sur 5

L incidence des effets indésirables gastro-intestinaux individuels a été similaire pour Aclasta et le denosumab et ces effets ont été rapportés chez moins de 10 % des patients. Les effets indésirables gastro-intestinaux les plus courants associés à Aclasta et au denosumab ont été la nausée et la constipation respectivement. Coût et rentabilité Selon les prix actuels en Ontario, le coût annuel d Aclasta (671 $) est similaire à celui du denosumab (660 $), mais ces deux sont plus importants que le coût annuel de l alendronate générique (131 $). Dans le cadre de sa présentation originale, le fabricant a soumis une analyse de coûts chez des femmes ménopausées souffrant d ostéoporose, intolérantes ou qui ne répondent pas aux bisphosphonates oraux, selon laquelle Aclasta exerce le même effet bénéfique clinique à moindre coût que le raloxifène. Le fabricant a également fait une comparaison de ce médicament avec les bisphosphonates oraux, dans laquelle il indique qu Aclasta n est pas rentable par rapport à ceux-ci. Autres sujets de discussion : Le Comité a constaté que par rapport au placébo, Aclasta et le denosumab ont produit des réductions similaires au niveau de l incidence de fractures vertébrales et de fractures de la hanche et que leurs coûts annuels de traitement sont semblables aussi. Le Comité a remarqué l absence d information sur la rentabilité d Aclasta par rapport à celle du denosumab. Membres du CCEM D r Robert Peterson (président), D re Lindsay Nicolle (vice-présidente), D r Ahmed Bayoumi, D r Bruce Carleton, Mme Cate Dobhran, M. Frank Gavin, D r John Hawboldt, D r Peter Jamieson, D re Julia Lowe, D r Kerry Mansell, D r Irvin Mayers, D re Yvonne Shevchuk, D re James Silvius et D r Adil Virani. Réunion du 19 octobre 2011 Absences Un membre du CCEM était absent. Conflits d intérêts Aucun À propos du présent document : La présente version en langage clair de la recommandation finale au sujet du médicament examiné, formulée par le Comité canadien d expertise sur les médicaments (CCEM), s inspire de la version technique de la recommandation. Avant de formuler sa recommandation, le CCEM a pris en considération les données probantes cliniques et pharmacoéconomiques les plus concluantes, disponibles alors. Les professionnels de la santé et les personnes désirant obtenir de l information détaillée sont priés de se reporter Réunion du CCEM le 19 octobre 2011 page 4 sur 5

à la version technique qui paraît dans la base de données sur les médicaments du PCEM sur le site Web de l ACMTS (http://www.cadth.ca/fr). À propos du Comité canadien d expertise sur les médicaments (CCEM) Le CCEM relève de l Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS). Il est composé d experts dans le domaine de l évaluation des médicaments et de représentants du public. Il formule des recommandations sur la pertinence d inscrire ou non les médicaments examinés sur la liste des médicaments assurés des régimes d assurancemédicaments publics participants; il n en demeure pas moins que ce sont les régimes d assurance-médicaments qui prennent les décisions à ce sujet. La recommandation du Comité, de couvrir ou non le médicament, repose sur l examen, éclairé par des données probantes, de l efficacité clinique et de la sûreté du médicament, et sur l évaluation de sa rentabilité par rapport aux autres options de traitement disponibles. Le PCEM, dans ses examens, et le CCEM, dans ses délibérations, prennent en considération les observations transmises par des groupes de patients canadiens. La recommandation du CCEM ne vient pas se substituer au médecin qui soigne le patient, ni à un avis professionnel en bonne et due forme. L ACMTS n est pas légalement responsable des dommages ou préjudices qui pourraient découler de l utilisation, à bon ou à mauvais escient, de l information, implicite ou explicite, présentée ici. Les énoncés, les conclusions et les points de vue exprimés ici ne représentent pas forcément l opinion de Santé Canada, du gouvernement fédéral ou d un gouvernement provincial ou territorial du pays, ou d une société pharmaceutique. Le fabricant du médicament a pris connaissance du présent document et il a demandé à ce que les renseignements de nature confidentielle n y paraissent pas. Avertissement : Ce document, rédigé initialement en anglais, a été traduit en français. L ACMTS prend des mesures pour assurer la fidélité de la traduction française. L ACMTS ne peut pas cependant garantir : 1) que la version française de ce document soit en tout point de vue une traduction exacte et complète de la version anglaise ou 2) que la version française de ce document ne puisse pas prêter à une interprétation différente de celle de la version officielle anglaise. Réunion du CCEM le 19 octobre 2011 page 5 sur 5