DIMANCHE 30 MARS 8h30 : présentation du programme Animation photo langage pour définir «l ANIMATEUR LOISIR SPORTIF» 9h00 : Echauffement réalisé en cercle : assouplissement et cardio. Mouvements enchaînés et initiés et démontrés à tour de rôle. Jeux en équipe. 9h30 : Sport santé :»bouger c est la santé» activité physique pourquoi? Comment? 10h00 : Pédagogie sportive ; retour sur le métier d animateur. Recherche et réflexion sur les principaux moyens d intervention (Exercices, consignes, guidages, observation et évaluation). 11h15 : Reprise des ateliers 13h00 : Présentation de chaque atelier : Présentation du projet Méthodologie de l élaboration Etapes du programme Animation d une partie de séance Retour sur chaque atelier et évaluation en commun. Fichier Sport Santé en Annexe.
PEDAGOGIE SPORTIVE Le métier d animateur Le rôle principal d un animateur est d organiser la pratique et l enseignement des APS. Ce rôle intègre des fonctions d éducateur, d enseignant, d entraineur et d animateur. Eduquer : l éducation a pour but de transmettre des valeurs sociales fondamentales (gout de l effort, respect de l autre) Enseigner : l enseignement concerne la transmission de contenus spécifiques. Entrainer : l entrainement a pour but d optimiser la performance grâce à l acquisition de techniques spécifiques, à l amélioration des aptitudes Animer : l animation concerne la gestion du groupe. Un bon animateur est capable de mettre les pratiquants en activité et de maintenir leur attention, il gère les conflits et les tensions, il crée une ambiance. Animer un groupe consiste plus à le faire fonctionner qu à lui apprendre des savoir et techniques spécifiques. Cette animation est cependant fondamentale pour mettre en place les conditions nécessaires à l enseignement et à l entrainement. Les compétences d un animateur : Définir des objectifs : l animateur défini les buts à atteindre. La détermination de ces objectifs est essentielle, ce sont eux qui guident le travail en fournissant un axe directeur. Concevoir et construire un programme : I animateur détermine des contenus et des formes de travail de façon à atteindre les objectifs
définis. Il scinde les objectifs généraux de l année en plusieurs sousobjectifs qui vont organiser des cycles de séances. Ces objectifs intermédiaires jalonnent les progrès à accomplir pour parvenir aux objectifs terminaux. Construire des séances et des exercices : La construction d une séance et d un exercice nécessite, là encore la définition d un objectif. L animateur réfléchi aux effets attendus de ses actions. Il ne les met pas en place «parce que ça marche»mais les programme et les organise en fonction des acquisitions attendues. Conduire des séances et des exercices : L animateur n est pas un «distributeur» d exercices mais il apporte des consignes adaptées et des corrections techniques qui assurent la sécurité et les progrès des pratiquants. Evaluer : l évaluation constitue un des aspects essentiels de l enseignement et de l entrainement. Il s agit de savoir si les objectifs ont été atteints afin de réajuster les exercices et le programme. Les principaux moyens d intervention de l animateur Les exercices : Adaptation des exercices aux objectifs à atteindre Adaptation des exercices aux pratiquants qui doivent pouvoir les réaliser tout en étant sollicité de façon optimum La complexification et la simplification des exercices. Adaptation des exercices aux caractéristiques de la situation (climat, fatigue générale ) Le caractère évolutif des exercices. (trame de variance) Evaluation de la réalisation des exercices
Les consignes : Elles constituent un moyen important d intervention. Elles portent sur l organisation de l exercice et informent sur le but à atteindre et sur les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. Pour être efficaces elles doivent respecter plusieurs principes. Concision et brièveté Clarté et précision Simplicité et compréhension Nombre de consignes. Les démonstrations : L animateur utilise souvent la démonstration pour faciliter la compréhension des pratiquants et leur donner une image du but à atteindre. Intérêts : En début d apprentissage, elle facilite chez le pratiquant la formation d une image d un but à atteindre et des moyens pour y parvenir et oriente ainsi les actions initiales. En fonction des styles cognitifs et de l âge, les individus présentent plus ou moins de facilités à intégrer des consignes verbales. Le recours à la démonstration permet de s adapter à ces différences de fonctionnement. Limites : Une démonstration, pour être efficace, doit être juste et insister sur les composantes essentielles du mouvement. Elle doit prendre en compte les ressources des pratiquants. Le guidage : Ce moyen d intervention consiste à guider le pratiquant en orientant précisément pendant le déroulement du mouvement. Guidage physique : L animateur guide physiquement l action du pratiquant, par exemple en appuyant sur le dos pour faire ressentir un étirement.
Guidage par aménagement du milieu : L animateur peut mettre en place des exercices qui orientent l activité des pratiquants (repères dans l espace, matériel adapté ) Guidage verbal : Pendant la réalisation d un mouvement l animateur précise une position ou conseille une variante adaptée. Intérêts et limites du guidage : Le guidage augmente l efficacité de l enseignement mais il peut nuire à la mise en place de certains processus s il est excessif. Il convient donc d utiliser le guida dans des situations spécifiques et temporairement. L observation et l évaluation Un bon animateur est quelqu un qui a «le bon œil». Il apprécie en permanence la réalisation des exercices pour adapter ses interventions. Les supports et critères de l observation : Les supports sont souvent des fiches d observation.l observation peut porter sur des aspects quantitatifs (ex : nombre de séries) et qualitatifs (ex : fluidité d un geste) L évaluation : L observation permet de porter un jugement sur les prestations réalisées et ainsi de les évaluer. Evaluation normative (comparaison à une norme) ou critèriée (propre au pratiquant, elle est formative en lui permettant d observer sa pratique.
EXEMPLE DE FICHE DE CYCLE Projet d action : Dates : Public : Lieu : Dates Objectifs Moyens Critères de réussite Le. Variables Observation Evaluation Le Le Le Le Le
LA DIMENSION EDUCATIVE ET SOCIALE DU SPORT La Fédération s appuie sur trois secteurs pour développer des actions transversales de mise à disposition d activités physique et sportives au profit du plus grand nombre. Parallèlement, la fédération se préoccupe depuis toujours du lien tissé entre les personnes (pratiquants, animateurs et cadres techniques) mais aussi de la cohérence des pédagogies adaptées. C est pourquoi elle propose des procédures couvrants les métiers «sport pour tous» quelque soient les publics, les activités et les environnements. 3 SECTEURS 3 FAMILLES D ACTIVITE 1 FINALITE / LE SPORT COMME OUTIL D EDUCATION ET DE SOCIALISATION. L organisation des activités s organise sur 3 postulats : Les activités sont encadrées par des spécialistes des APS en capacité d utiliser le sport comme outils éducatif. Ces activités ont vocation à s adresser à tous, notamment aux publics les plus fragilisés (demandeurs d emploi, personnes sous main de justice) d une manière générale à tous ceux pour qui l accès au sport est difficile. Les activités proposées poursuivent des objectifs précis, ciblés et réalistes visant à prévenir et résoudre des problématiques sociales, économiques ou de santé Les pratiques choisies sont adaptées aux objectifs et aux publics. Un sport n est pas, par nature, porteur de message ou de valeurs ; c est la corrélation entre l activité, l objectif et le public qui le rend lisible et source de développement pour l individu.
3 SECTEURS EN REPONSE AUX BESOINS DE TOUS Le sport loisir s adresse aux personnes ayant un accès autonome à la pratique et se veut l aboutissement de toute action. Le sport Santé a vocation, avant tout, à maintenir et améliorer la santé et les conditions de vie des pratiquants mais aussi à les amener à une pratique régulière limitant le recours des médicaments. Le sport socio-éducatif quant à lui, se conçoit comme un outil privilégié de formations des personnes et des citoyens pour la mise en situation des acteurs et des milieux. 3 FAMILLES D ACTIVITE : Pour agir au sein des clubs, l animateur dispose des 3 familles d activité du CQP ALS (AGEE, ARPO, JSJO) avec pour objectifs transversaux : Le développement d habiletés motrices -maintien des capacités physique -développement d habilités L éducation à une hygiène de vie -hygiène alimentaire et sommeil -conduites à risque L attention aux autres -respect des autres -communication La diffusion des informations et des réflexions autour de thèmes de société -développement durable -solidarité La stratégie de développement de nos activités fédérales s applique à nos 3 secteurs avec les programmes Sport santé (pied, diabète action) de sport loisir (full dance, braille tonic ) et le sport socio-éducatif (tribu sport, mom en sport et belle en sport). Dossier SPORT EDUCATION en annexe
GRILLE D EVALUATION DE SEANCE Niveau faible moyen bon Communication verbale Voix Consignes Guidage.. Communication non-verbale Démonstration Placement guidage. Gestion de l espace Espace pratiquants Espace animateur.. Gestion du temps Durée de la mise en place Durée des exercices Relation à la musique.. Construction de l exercice Choix Placement corporel Articulation des exercices Adaptation aux niveaux Difficultés Durée. Correction/adaptation.. Relation à l objectif Bilan général