Exercices d arithmétiques

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Transcription:

Exercices d arithmétiques 18 janvier 2014 Exercice 1. 1. Montrer que si n est somme des carrés de deux entiers consécutifs alors 2n 1 est le carré d un entier. 2. Montrer que si 2n 1 est le carré d un entier alors n est somme des carrés de deux entiers consécutifs. Exercice 2. Montrer qu il existe une infinité d entiers a N tels que n 4 + a n est premier pour aucun entier n N. Exercice 3. Déterminer (2 m 1) (2 n 1). Exercice 4. Déterminer tous les couples d entiers a, b tels que a b = b a. Exercice 5. Trouver tous les entiers a et b tels que 7 a 3 2 b = 1. Exercice 6 (OIM 2002-4). Soit n un entier strictement plus grand que 1. On note d 1, d 2,, d k les diviseurs positifs de n avec 1 = d 1 < d 2 < < d k = n. On pose D = d 1 d 2 + d 2 d 3 + + d k 1 d k. Montrer que D < n 2. Trouver les n tels que D est un diviseur de n 2. Exercice 7. Existe-t-il des entiers n 1 tels que 9 divise 7 n + n 3? 5 Exercice 8. Déterminer le nombre des dizaines de milliers de A = 5 555. Exercice 9 (OIM 99-4). Déterminer les couples d entiers strictement positifs (n, p) tels que p est un nombre premier, n 2p, (p 1) n + 1 est divisible par n p 1. Exercice 10 (OIM 1990-4). Déterminer les entiers n N tels que n 2 2 n +1. 1

Solutions des exercices d arithmétiques 18 janvier 2014 Exercice 1. 1. Montrer que si n est somme des carrés de deux entiers consécutifs alors 2n 1 est le carré d un entier. 2. Montrer que si 2n 1 est le carré d un entier alors n est somme des carrés de deux entiers consécutifs. Solution 1. 1. Par hypothèse, il existe un entier a tel que n = a 2 + (a + 1) 2. On développe ce qui donne : Un calcul donne maintenant que n = 2a 2 + 2a + 1. 2n 1 = 4a 2 + 4a + 1 = (2a) 2 + 2 (2a) 1 + 1 2. On reconnaît une identité remarquable : 2n 1 = (2a + 1) 2 ce qui prouve bien que 2n 1 est le carré d un entier. 2. Par hypothèse, il existe un entier b tel que 2n 1 = b 2. De plus, comme 2n 1 est impair, on remarque que b est aussi forcément impair (le carré d un entier pair est pair et le carré d un entier impair est impair). Ainsi, il existe un entier a tel que b = 2a + 1. On a donc Ainsi un calcul donne que 2n 1 = (2a + 1) 2 = 4a 2 + 4a + 1. n = 2a 2 + 2a + 1 = a 2 + (a 2 + 2a + 1) = a 2 + (a + 1) 2. Comme a est entier, on a bien montré que n est somme de deux entiers consécutifs. 1

Exercice 2. Montrer qu il existe une infinité d entiers a N tels que n 4 + a n est premier pour aucun entier n N. Solution 2. Il faut bien choisir la forme de a. Pour a = 4k 4, on peut utiliser les identités remarquables comme suit : n 4 + 4k 4 = (n 2 + 2k 2 ) 2 4n 2 k 2 = (n 2 + 2k 2 2nk)(n 2 + 2k 2 + 2nk). De plus n 2 + 2k 2 2nk = (n k) 2 + k 2, donc n 4 + 4k 4 n est jamais premier dès que k 2 (pour k = 1 on a 1 + 4 = 5...). Exercice 3. Déterminer 2 m 1 2 n 1. Solution 3. Écrivons la division euclidienne de n par m : n = qm + r. Maintenant on cherche à faire celle de 2 n 1 par 2 m 1 : 2 n 1 = (2 mq 1)2 r + 2 r 1 = (2 m 1)(1 + 2 m + 2 2m + + 2 (q 1)m ) + 2 r 1. De plus, 2 r 1 < 2 m 1. Ainsi, l algorithme d Euclide associé à 2 n 1 et 2 m 1 peut être fait parallèlement à celui de n et m. Si d = n m, on aura 2 m 1 2 n 1 = 2 d 1. Exercice 4. Déterminer tous les couples d entiers a, b tels que a b = b a. Solution 4. On commence, comme d habitude, par introduire d = a b et écrire a = da et b = db où a b = 1. On constate d abord que a = b est toujours solution. On cherche les autres solutions. Sans perte de généralité (quitte à inverser les rôles de a et b), on va supposer que a < b. Ainsi, l équation se réécrit d b a a b = b a. On voit tout de suite que a = 1 car a b a alors que a b a = 1. Et donc d = a et b 2 : d d(b 1) = b d. On prend les racines d-ièmes : d b 1 = b, et on a encore quelques cas à traiter. Si d = 1, alors b = 1 ce qui n est pas possible, on a exclu ce cas. Si d = 2, on voit que pour b = 2 on a une solution qui correspond à a = 2, b = 4. Ensuite, on montre (par récurrence ou par une étude de fonction) que pour b > 2, alors 2 b 1 > b. Enfin, si d 3, la situation est encore plus dramatique et on montre que d b 1 3 b 1 > b. Ainsi, les seuls solutions sont les couples (a, a), (2, 4) et (4, 2). 2

Exercice 5. Trouver tous les entiers a et b tels que 7 a 3 2 b = 1. Solution 5. On voit que a = 0 ou b = 0 sont impossibles. On réécrit l équation comme suit : a 1 7 a 1 = 6 7 i = 6 2 b 1. i=0 Si a = 1, alors b = 1 est l unique solution. Si a = 2 alors b = 4 est l unique solution. Supposons maintenant que a > 2 ce qui implique que b > 4. Comme la somme de gauche est paire, mais constituée d élément impaires, il doit y avoir un nombre pair de terme, a est donc pair. On regroupe termes pairs et impairs pour obtenir a/2 1 (7 + 1) 7 2i = 8 2 b 4. i=0 On simplifie, et on se rappelle que comme b > 4, la somme de gauche est paire mais encore constituée de termes impairs. Il y a donc un nombre pair de termes (a/2 est pair) et on peu recommencer la procédure : a/4 1 (7 2 + 1) 7 4i = 2 b 4, i=0 on aboutit à une contradiction car une puissance de 2 n est pas divisible pas 50. Les seules solutions sont donc (1, 1) et (2, 4). Exercice 6 (OIM 2002-4). Soit n un entier strictement plus grand que 1. On note d 1, d 2,, d k les diviseurs positifs de n avec 1 = d 1 < d 2 < < d k = n. On pose D = d 1 d 2 + d 2 d 3 + + d k 1 d k. Montrer que D < n 2. Trouver les n tels que D est un diviseur de n 2. Solution 6. Il est clair que pour tout m, d k m n/(m + 1). Ainsi, il vient que ( 1 D n 2 1 2 + 1 2 3 + + 1 ) (k 1) k = n 2 ( 1 1 1 2 + 1 2 1 3 + + 1 k 1 1 k ) = n 2 ( 1 1 k ) < n 2. 3

Pour la seconde partie de la question, on commence par remarquer que si n est premier, alors D = d 1 d 2 = n n 2. Si n est composé, soit p = d 2 le plus petit diviseur premier de n. Alors n 2 > D > d k 1 d k = n n p = n2 p. Mais c est alors impossible que D n 2 car n 2 /p est le plus grand diviseur strict de n 2. Exercice 7. Existe-t-il des entiers n 1 tels que 9 divise 7 n + n 3? Solution 7. La réponse est non, voyons pourquoi. Soit n comme demandé. On a que n 3 est congru à 0, 1 ou 1 modulo 9 (c est toujours vrai). Mais ici, n 3 ne peut pas être divisible par 9, donc on obtient que n 6 1[9]. En particulier, 7 2n 1[n]. Donc 2n est un multiple de l ordre de modulo 9. Cet ordre étant 3, n est un multiple de 3. C est problématique vu que n 3 n est pas divisible pas 9! 5 Exercice 8. Déterminer le nombre des dizaines de milliers de A = 5 555. Solution 8. On va déterminer le reste de la division euclidienne de A par 10000 = 2 5 5 5. On commence par diviser par 2 5. Comme ϕ(2 5 ) = 16, il suffit de déterminer le reste de la division euclidienne de 5 555 par 16 et enfin, comme ϕ(16) = 8, il faut déterminer le reste de 5 55 par 8. Et enfin 5 5 par 4 soit 1. Donc on remonte 5 55 5[8], 5 555 5 5 13[16]. Et enfin, A 5 13 5 5 [2 5 ]. Ouf, il vient que l on n est pas obligé de refaire tout le travail pour 5 5, on a immédiatement A 5 5 = 3125[10000]. Ainsi, le chiffre de dizaines de milliers de A est 0. Exercice 9 (OIM 99-4). Déterminer les couples d entiers strictement positifs (n, p) tels que p est un nombre premier, n 2p, (p 1) n + 1 est divisible par n p 1. Solution 9. On trouve d abord des solutions évidentes : (1, p) est toujours solution. Si p = 2, et n > 1 alors seul n = 2 fonctionne et (2, 2) est solution. On suppose désormais que p 3. Ainsi, n est nécessairement impair. Comme il est toujours plus simple de travailler avec des nombres premiers, 4

soit q premier tel que q n. Alors, les hypothèses impliquent (p 1) n 1[q], et plus généralement, (p 1) an ( 1) a [q]. Fermat nous apprend aussi que (p 1) b(q 1) 1[q] car p 1 n est pas divisible par q. On résume : (p 1) an+b(q 1) ( 1) a [q]. On se demande maintenant pour quelles valeurs de a et b on peut obtenir quelque chose d intéressant, et on pense à Bezout. Mais il faut pour l utiliser que q 1 n = 1. Pour ce faire, on suppose que q est le plus petit diviseur premier de n (qui est impair) et on prend a et b donnés par Bezout, de sorte que an+b(q 1) = 1. On voit immédiatement que a doit être impair, et donc p 1 1[q] soit q p! Comme n < 2p on a même que n = p, par minimalité de q. On est prêt du but. En développant p ( ) p (p 1) p + 1 = ( 1) p k p k = p 2 + A, k i=1 on observe que A est divisible par p 3, donc (p 1) p + 1 n est pas divisible par p 3. Ainsi, on obtient que p 3, soit p = 3 et (3, 3) est bien une solution du problème, la dernière. Exercice 10 (OIM 1990-4). Déterminer les entiers n N tels que n 2 2 n +1. Solution 10. Les solutions évidentes sont 1 et 3. Supposons dorénavant que n > 1. Au hasard, considérons p le plus petit entier qui divise n. Il est clair que n doit être impair, et donc que p aussi. L hypothèse implique que 2 n 1[p] et donc que 2 2n 1[p]. Ainsi, l ordre de 2 modulo p divise 2n. Mais il divise également p 1 (petit théorème de Fermat) et par définition de p, (p 1) n = 1. Ainsi on obtient que cet ordre vaut 1 ou 2. Dans le premier cas, on trouve 2 1[p] ce qui est impossible, la seconde possibilité, implique que p = 3. On écrit donc n = 3 l k et on va déterminer les valeurs possibles de l. Pour cela, on factorise 2 3lk + 1 = (2 3l 1k + 1)(2 2 3l 1k 2 3l 1k + 1). On voit que cette formule (en particulier le terme de gauche) ce prête particulièrement bien à une récurrence. On évalue le terme de droite modulo 9. 2 est d ordre 6 modulo 9 et ses premières puissances sont 2, 4, 1, 2, 4, 1. En se rappelant que k est impair, on obtient immédiatement que 2 2 3l 1k 2 3l 1k + 1 3[9]. 5

Enfin, 2 k +1 est aussi divisible par 3, mais pas par 9, du fait que k est impair, mais pas divisible par 3. En conclusion, la valuation de 3 dans 2 3lk + 1 est exactement l + 1. Mais par hypothèse, 3 2l 2 n + 1, ainsi, la seule possibilité est que k = 1. Maintenant qu on a réglé son compte à 3, on passe au diviseur premier suivant. On suppose l 2, sinon on a la solutions n = 3. Soit encore p le plus petit diviseur de l. Ainsi, p 5, et on recommence comme tout à l heure. De 2 6l 1[p] on déduit que l ordre de 2 modulo p divise 6l mais aussi p 1 et donc par définition de p, il doit diviser 6. Il vaut dont 1, 2, 3, ou 6. Et on a que 2, 4, 8 ou 64 est congru à 1 modulo p. De tous ces cas, comme p n est ni 2 ni 3, la seule possibilité est p = 7. Mais 7 ne divise jamais 2 n + 1, en effet les puissances successives de 2 modulo 7 sont 2, 4, 1. Il n y a donc pas d autre solution. 6