Un an après, les avancées d une loi appliquée avec pragmatisme



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Transcription:

Un an après, les avancées d une loi appliquée avec pragmatisme Lundi 23 mars 2015 Contact presse Ministère du Logement, de l Egalité des territoires et de la Ruralité 72, rue de Varenne, 75007 Paris - 01 44 49 85 13 www.territoires.gouv.fr

SOMMAIRE Les avancées d une loi appliquée avec pragmatisme...4 Améliorer les rapports entre locataires et propriétaires...6 Des contrats de location clarifiés...6 Réduire à 1 mois le préavis de départ... 6 Etablir un modèle type de contrat de location... 6 Fixer les modalités de l état des lieux... 6 Lister les pièces justificatives exigibles... 6 Fournir les diagnostics techniques de sécurité... 6 Encadrer les honoraires de location... 7 Garantir un minimum de mobilier dans les locations meublées... 7 Des loyers encadrés...7 Contenir l évolution annuelle des loyers... 7 Mettre en place des observatoires de loyers... 7 Cibler l encadrement des loyers dans les zones à forte tension... 7 Donner des règles claires aux professions immobilières...9 Créer une instance de régulation des professions immobilières... 9 Adopter un code de déontologie des professions immobilières... 9 Contrôler les activités de transaction et de gestion immobilières... 9 Simplifier la délivrance de la carte professionnelle... 9 Améliorer le fonctionnement des copropriétés...10 La gestion des copropriétés...10 Clarifier les contrats et la facturation des syndics... 10 Rendre obligatoire l ouverture d un compte séparé... 10 Rendre obligatoire la responsabilité civile pour les copropriétaires et les syndics 10 Réaliser un diagnostic complet de la copropriété... 10 Rendre obligatoire un fonds travaux... 10 La prévention et le traitement des copropriétés dégradées...11 Mettre en place des opérations de requalification des copropriétés dégradées... 11 Mieux connaître les situations des copropriétés... 11 Renforcer la procédure d administration provisoire... 11 Favoriser la rénovation des logements...12 Développer le tiers financement pour la rénovation énergétique de logements 12-2 -

Simplifier la demande de logement social...12 Le dépôt de la demande...12 Développer des services en ligne pour faciliter la demande... 12 Créer un comité d'orientation du système national d enregistrement... 12 L attribution de logements sociaux...13 Le contrôle des organismes de logement social...13 Créer une Agence nationale de contrôle du logement social... 13 Accompagner les personnes défavorisées...14 Prolonger la trêve hivernale jusqu au 31 mars... 14 Créer un comité régional de l habitat et de l hébergement... 14 Intermédiation locative et dispositif SRU... 14 Prévenir les expulsions locatives... 14 Lutter contre l habitat indigne...15 Contraindre les propriétaires à rénover les logements indignes en location... 15 Consigner les allocations de logement au détriment du propriétaire... 15 Contrôler la qualité par des déclarations et autorisations de mise en location15 Créer un permis de diviser... 15 Développer des formes d habitat alternatives...16 Créer un statut d habitat participatif... 16 Reconnaître l'habitat léger démontable et non mobile... 16 Réformer l urbanisme et l aménagement...17 Mieux coordonner les échelles communales et intercommunales... 17 Favoriser la mise en place de documents intercommunaux... 17 Inciter au renouvellement des documents d urbanisme pour mieux prendre en compte l enjeu développement durable... 17 Lutter contre l étalement urbain... 17 Favoriser l action foncière... 18 Favoriser la construction de logements... 18 Améliorer la participation du public dans les procédures d urbanisme... 18-3 -

Les avancées d une loi appliquée avec pragmatisme La loi ALUR, promulguée en mars 2014, permet de grandes avancées pour faciliter l accès au logement des ménages et favoriser la construction en privilégiant la qualité du cadre de vie. Des mesures majeures sont d ores-et-déjà en vigueur, notamment en matière d urbanisme, pour accélérer la construction, comme la réforme du droit de préemption, la mise en place de plans locaux d urbanisme intercommunaux, le renforcement de l action des établissements publics fonciers pour le logement, ou encore la simplification des enquêtes publiques. Si la plupart des mesures sont déjà appliquées, 177 d entre elles, qui nécessitaient des textes règlementaires, ont été réunies en près de 80 décrets. Parmi eux, le Gouvernement a fait le choix de publier en priorité les décrets : - dont l'impact est concret, rapide et fortement positif pour le pouvoir d achat des ménages ; - et qui permettent d améliorer les relations entre bailleurs, locataires et professionnels de l immobilier. Plusieurs décrets phares ont d ores et déjà été publiés, notamment ceux portant sur : - la création du Conseil National de la Transaction et de la Gestion Immobilières, première instance regroupant professionnels de l immobilier et consommateurs ; - l encadrement des honoraires de location, permettant de limiter les honoraires payés par les locataires lorsqu ils rentrent dans un logement par le biais d une agence immobilière ; - les observatoires des loyers en instituant le comité scientifique validant leurs méthodes statistiques et en permettant leur agrément ; - l encadrement des loyers lors du changement du locataire ; - l opération de requalification des copropriétés dégradées d intérêt national à Clichysous-Bois. Certains décrets sont actuellement examinés par le Conseil d État et seront signés au printemps 2015, notamment ceux : - visant à moderniser la gestion de la demande de logement social, en créant un guichet dématérialisé de la demande de logement social et en permettant aux collectivités de partager les informations relatives aux demandeurs de logement social afin de mieux attribuer les logements en fonction des besoins ; - permettant l'encadrement des loyers, en définissant notamment le complément de loyer ; - relatif au contrat-type pour le bail d habitation ; - relatif au contrat-type du contrat de syndic, précisant les prestations pouvant être rémunérées comme des prestations particulières et non comme de la gestion courante. Par ailleurs, le Gouvernement, qui maintient le principe d une garantie des loyers, travaille avec les partenaires sociaux d Action Logement sur la création d un dispositif de sécurisation destiné aux salariés précaires entrant dans un emploi, aux salariés de moins de 30 ans, ainsi qu aux ménages aux revenus modestes accompagnés dans le cadre d une intermédiation locative. En lieu et place de la Garantie Universelle des Loyers, ce dispositif sera plus efficace et mieux ciblé. - 4 -

Par ailleurs, rappelons que la caution locative étudiante (CLé) a été généralisée dès la rentrée 2014 à tous les étudiants qui n'ont pas de garant, quels que soient leurs revenus, leur situation familiale, leur nationalité. Le Gouvernement applique la loi Alur, qui permet de grandes avancées en matière de logement et d urbanisme, de façon pragmatique et équilibrée, en concertation avec les élus, les professionnels et les consommateurs. - 5 -

Améliorer r les rapports entre locataires et propriétaires Des contrats de location clarifiés Réduire à 1 mois le préavis de départ Pour quitter son logement, le délai de préavis imposé au locataire est réduit à un mois en zone tendue. Ailleurs, l application du préavis réduit doit être justifiée par le locataire. Sur tout le territoire, cette réduction de délai s applique aussi aux locataires de logements sociaux et aux bénéficiaires de l allocation adulte handicapé. Décret publié le 1 er août 2014, pour définir la zone tendue Etablir un modèle type de contrat de location 2 e trimestre 2015 Pour sécuriser les parties, le contrat de location doit être rédigé selon un modèle type avec des mentions obligatoires, arrêté par décret. Par exemple, sont prévus : le nom du locataire, les équipements, le montant et la description des travaux effectués depuis le départ du précédent locataire, le montant du loyer de référence dans la zone où est situé le logement si le logement est situé dans une agglomération où les loyers sont encadrés, et le montant du loyer du précédent locataire. Fixer les modalités de l état des lieux 2 e semestre 2015 Pour diminuer le risque de contentieux, la comparaison entre les états de lieux d entrée et de sortie est facilitée. Le décret en définit les modalités d élaboration et prévoit un parallélisme des formes entre l état de lieux d entrée et de sortie. Un exemplaire signé de l état des lieux est remis à chacune des parties. Lister les pièces justificatives exigibles 2 e trimestre 2015 La liste des pièces justificatives exigibles du locataire et de son garant est arrêtée par décret. L exigence de pièces non prévues par le décret peut être punie d une amende pouvant aller jusqu à 3 000 euros pour une personne physique et 15 000 euros pour une personne morale. Fournir les diagnostics techniques de sécurité 1 er trimestre 2016 Pour évaluer les risques d atteinte à la sécurité, le diagnostic technique remis par le propriétaire au locataire est complété par : - une copie de l état d absence ou de présence d amiante ; - un état de l installation d électricité et de gaz. Leur contenu est arrêté par décret. Si le logement est situé dans une zone couverte par un plan de prévention des risques technologiques ou par un plan de prévention des risques naturels prévisibles ou dans une zone de sismicité, le bailleur reste tenu de transmettre au locataire un état des risques naturels et technologiques. - 6 -

Encadrer les honoraires de location Depuis le 15 septembre 2014, les honoraires d agence pour une location sont plafonnés et mieux répartis entre propriétaire et locataire. Le propriétaire prend en charge les frais relatifs à la mise en location de son bien à l exception de quatre prestations dont la prise en charge est partagée entre les parties : l organisation de la visite, la constitution du dossier, la rédaction du bail et l établissement de l état des lieux d entrée. Pour ces prestations, la part payée par le locataire : - est plafonnée entre 11 /m² et 15 /m² (dont 3 /m² pour l état des lieux) selon la situation géographique ; - ne peut être supérieure à celle payée par le propriétaire. Décret publié le 1 er août 2014 Garantir un minimum de mobilier dans les locations meublées 2 e semestre 2015 Pour établir une meilleure définition de la location meublée et garantir un niveau de prestation, la liste des éléments minimum que doit comporter le mobilier est définie par décret. Des loyers encadrés Contenir l évolution annuelle des loyers Depuis le 1 er août 2012, la ministre en charge du logement signe chaque année un décret pour limiter l augmentation des loyers à l indice INSEE de référence des loyers. Cette règle est appliquée lors du changement de locataire dans les communes situées en zones tendues. Des dérogations sont prévues en cas de travaux ou de loyer anormalement bas. Décret publié le 31 juillet 2014 Mettre en place des observatoires de loyers Le décret du 5 novembre 2014 a mis en place le comité scientifique indépendant, garant de la qualité des méthodes statistiques utilisées par les observatoires. Un autre décret spécifie les modalités d agrément des observatoires de loyers par la ministre en charge du logement. Cet agrément permet notamment de recueillir les données relatives au marché locatif détenues par les professionnels de l immobilier. En décembre 2014, l observatoire des loyers de l agglomération parisienne (OLAP) a été agréé sur le territoire de Paris. Lille sera le prochain territoire faisant l objet d un agrément. Décret publié le 5 novembre 2014 Arrêté du 22 décembre 2014 portant agrément de l OLAP Cibler l encadrement des loyers dans les zones à forte tension 2 e trimestre 2015 Pour appliquer l encadrement des loyers, un décret doit définir les modalités de calcul du loyer de référence à partir duquel sont calculés les montants de loyer à ne pas dépasser (loyer de référence majoré) dans les zones à forte tension. Y seront aussi - 7 -

précisées les modalités d application du complément de loyer, qui sera appliqué audelà du loyer de référence majoré dans le cas de logements aux caractéristiques particulières. A Paris, les données collectées par l OLAP sont suffisamment fiables pour que l encadrement des loyers soit appliqué par arrêté préfectoral mi 2015. Les étapes de l encadrement des loyers 1. Constitution d un observatoire des loyers 2. Agrément de l'observatoire des loyers du territoire concerné 3. Recueil des données par l'observatoire auprès des professionnels et des particuliers et publication des données 4. Arrêté du préfet de département (ou du préfet de région pour l'ile-de-france) qui fixe annuellement les loyers de références pour chaque catégorie de logement et secteur géographique - 8 -

Donner des règles claires aux professions immobilières Créer une instance de régulation des professions immobilières Les règles de composition et de fonctionnement du Conseil national de la transaction et de la gestion immobilières (CNTGI) ont été fixées par décret. Présidé par Bernard Vorms et composé de représentants des professionnels de l'immobilier et de représentants des associations de consommateurs œuvrant dans le domaine du logement, le CNTGI veille au maintien et à la promotion des principes de moralité, de probité et de compétences nécessaires au bon accomplissement des activités des professionnels de l immobilier. Il est force de proposition et doit être consulté pour avis sur l'ensemble des projets de textes relatifs à l activité des professionnels de l'immobilier. Décret publié le 25 juillet 2014 Adopter un code de déontologie des professions immobilières 2 e trimestre 2015 Sur proposition du CNTGI, un décret fixe les règles de bonne conduite que doivent appliquer les professionnels de l immobilier : un code de déontologie. C est sur cette base que la commission de contrôle des activités de transaction et de gestion immobilière peut sanctionner les professionnels indélicats. Contrôler les activités de transaction et de gestion immobilières 2 e trimestre 2015 La commission de contrôle des activités de transaction et de gestion immobilières est créée par décret. Elle veille au respect des règles et des principes déontologiques des titulaires de la carte professionnelle. Le cas échéant, elle est vouée à sanctionner tout manquement à la réglementation ou à la déontologie. Les sanctions disciplinaires vont du blâme à l interdiction définitive d exercer. Simplifier la délivrance de la carte professionnelle 2 e trimestre 2015 La procédure de délivrance de la carte dont les professionnels de l immobilier doivent être titulaires pour exercer leur activité est simplifiée, par décret. La carte est délivrée par la Chambre de commerce et d industrie territoriale, et non plus par la Préfecture. Le décret définit aussi les modalités de mise en place d un fichier des titulaires de la carte professionnelle. - 9 -

Améliorer r le fonctionnement des copropriétés La gestion des copropriétés Clarifier les contrats et la facturation des syndics 2 e trimestre 2015 Pour gagner en transparence, le contrat de syndic doit suivre un modèle type, arrêté par décret. Le syndic perçoit deux types de rémunérations : des honoraires pour la gestion courante et des honoraires spécifiques pour les prestations particulières. Pour améliorer la lisibilité des honoraires, le décret fixe également la liste des prestations pouvant faire l objet de frais supplémentaires. Toutes les autres prestations sont réputées «de gestion courante» et ne peuvent pas faire l objet d une facturation supplémentaire en dehors du forfait annuel. Rendre obligatoire l ouverture d un compte séparé le 24 mars 2015 Pour établir plus de transparence dans l activité du syndic et l usage qu il fait des fonds du syndicat des copropriétaires (gestion courante, appels de fonds pour travaux, etc.), l ouverture d un compte séparé devient obligatoire à la date anniversaire de la loi. Ainsi, les fonds appartenant au syndic et ceux de chaque copropriété sont bien distincts. Cette disposition s'applique à partir de la date de renouvellement des mandats de syndics en cours. Pour les petites copropriétés de moins de 15 lots une dérogation demeure possible. Rendre obligatoire la responsabilité civile pour les 2 e semestre 2015 copropriétaires et les syndics La responsabilité civile devient obligatoire pour les copropriétaires et les syndicats. Un bureau central tarificateur est créé par décret pour aider les copropriétés qui rencontreraient des difficultés dans leur recherche d assurance. Réaliser un diagnostic complet de la copropriété 2 e semestre 2015 Les compétences requises par un tiers indépendant pour réaliser un diagnostic complet de copropriétés, et le lien avec le carnet d entretien, sont définies par décret. Ce diagnostic doit comprendre une analyse technique de l état du bâti et des équipements, de la situation de l immeuble au regard de la règlementation, de la performance énergétique du bâtiment et de la gestion patrimoniale de l immeuble. Il peut inclure des propositions de mesures pour optimiser ou réduire les charges. Rendre obligatoire un fonds travaux 1 er janvier 2017 Pour inciter les copropriétaires à entretenir et améliorer leurs bâtiments de façon régulière, gage de maîtrise des charges et d une meilleure valorisation des logements, un fonds travaux devient obligatoire. Les copropriétaires provisionnent en amont les sommes nécessaires au financement des travaux. Les charges sont étalées dans le temps, ce qui facilite la réalisation de travaux tels que la rénovation énergétique, la réfection des toitures, le renouvellement des équipements de chauffage collectif, etc. Ce fonds fait l objet d un compte bancaire séparé que le syndic doit ouvrir dans le même établissement bancaire que le compte séparé du syndicat des copropriétaires. - 10 -

La prévention et le traitement des copropriétés dégradées Mettre en place des opérations de requalification des copropriétés dégradées En cours Les opérations de requalification des copropriétés dégradées permettent de traiter de façon globale les causes de dysfonctionnements des copropriétés dégradées. Dans les cas les plus graves, ces opérations sont déclarées d intérêt national, et créée par décret. Leur mise en œuvre est alors confiée à un établissement public foncier d État. C est le cas dans le quartier du bas Clichy, à Clichy-sous-Bois (93), où des copropriétés, comme celles du Chêne Pointu et de l Étoile du Chêne sont confrontées à de graves difficultés urbaines et sociales, et où une ORCOD-IN a été créée. D autres sites sont actuellement à l étude. Décret pour Clichy-sous-Bois publié le 1 er février 2015 Mieux connaître les situations des copropriétés 2 e semestre 2015 Pour mieux connaître leur état et mieux détecter les situations fragiles, les copropriétés seront référencées et immatriculées dans un registre à partir de 2017. Un décret doit définir les modalités d immatriculation et le contenu de la fiche synthétique, qui doit regrouper des données permettant d identifier le syndicat, les caractéristiques financières de la copropriété et les procédures administratives ou judiciaires dont le syndicat fait l objet. Le registre devrait être prêt avant fin 2016 et sera suivi par une immatriculation étalée dans le temps : d ici fin 2016 pour les syndicats de copropriétaires de plus de 200 lots et les copropriétés nouvelles, d ici fin 2017 pour celles comportant plus de 50 lots, et d ici fin 2018 pour les autres. Renforcer la procédure d administration provisoire 2 e trimestre 2015 Une copropriété commence à se trouver en difficulté quand le syndicat des copropriétaires voit son équilibre financier compromis en raison du montant des charges impayées ou lorsque le même syndicat ne peut plus pourvoir à la conservation de l immeuble, faute de pouvoir réaliser des travaux. Les modalités d intervention du mandataire ad hoc et de l administrateur provisoire sont améliorées et précisées par décret. La création d une nouvelle procédure : l administration provisoire renforcée est également instaurée. - 11 -

Favoriser la rénovation des logements Développer le tiers financement pour la rénovation énergétique de logements Avec le tiers financement, les investissements pour réaliser certains travaux de rénovation énergétique de logement sont financés par des tiers. En contrepartie et grâce aux économies d énergie réalisées, le client échelonne le remboursement de cette avance et des intérêts associés à la société de tiers financement. Dès la fin du contrat, les économies d'énergie sont au bénéfice du client. Le décret précise le périmètre et les modalités de mise en œuvre de ce service pour les opérations de rénovation énergétique de logement ou d'immeuble d'habitation. Il précise les travaux finançables ainsi que les prestations qui doivent figurer dans les offres techniques et financières. Décret publié le 17 mars 2015 Simplifier la demande de logement social Le dépôt de la demande Développer des services en ligne pour faciliter la demande Depuis peu, le site www.demande-logement-social.gouv.fr s est enrichi de deux nouveaux services : un annuaire des guichets auxquels les demandeurs peuvent s adresser et un accès aux chiffres clés du logement social de chaque commune. Ces fonctionnalités facilitent les démarches des demandeurs de logement social et contribuent à moderniser l accès aux services publics. Le site permettait déjà depuis un an de renouveler en ligne sa demande de logement social. Avec les évolutions du site, il sera bientôt possible de déposer sa demande en ligne. Créer un comité d'orientation du système national d enregistrement Un comité d'orientation est créé pour piloter les évolutions du système informatique national d enregistrement des demandes de logements sociaux. Présidé conjointement par l'état et l'union sociale pour l habitat (USH), il est composé de représentants des organismes de logement social, des collectivités territoriales, des associations de locataires, ainsi que des associations œuvrant à l'insertion des personnes en situation d'exclusion. Cette instance permet une meilleure coordination des acteurs afin de poursuivre l'amélioration du service rendu aux usagers. Décret publié le 31 décembre 2014-12 -

L attribution de logements sociaux Plusieurs décrets sont attendus pour améliorer la gestion des demandes de logement social. Seront mis en commun, au niveau des intercommunalités dotées d un programme local de l habitat (PLH), les demandes de logement social et les pièces justificatives associées ; ainsi que les informations concernant la situation des demandeurs et son évolution au cours des différentes étapes du traitement des demandes. Ces informations devront être interconnectées avec le système national d enregistrement (SNE). De plus, l information dispensée aux demandeurs sera améliorée. Tout demandeur de logement social aura droit, sur le territoire dans lequel il demande un logement, à une information sur les modalités de demande de logement social, les caractéristiques du parc social et le niveau de satisfaction des demandes exprimées. Il bénéficiera aussi d une information portant sur sa demande et les étapes de son traitement. Enfin, les intercommunalités dotées d un PLH devront définir un plan partenarial de gestion de la demande qui définit les orientations destinées à assurer la gestion partagée de la demande et l information des demandeurs. Le contrôle des organismes de logement social Créer une Agence nationale de contrôle du logement social Créée le 1 er janvier 2015, l Agence nationale de contrôle du logement social (ANCOLS), présidée par Jean Gaeremynck, est issue de la fusion de l Agence nationale pour la participation des employeurs à l effort de construction (ANPEEC) et de la Mission interministérielle d inspection du logement social (MIILOS). Cette fusion vise un gain de transparence et d efficacité sur un périmètre élargi. Avec un contrôle unifié et une évaluation plus globale de l action des opérateurs du logement social, l ANCOLS est plus adaptée à l évolution du secteur du logement social. Décret publié le 23 décembre 2014 : création de l ANCOLS Décret publié le 18 février 2015 : nomination de son président - 13 -

Accompagner les personnes défavorisées Prolonger la trêve hivernale jusqu au 31 mars Depuis l hiver dernier, la trêve hivernale des expulsions locatives est prolongée de 15 jours jusqu au 31 mars. Durant cette période, les locataires sont protégés de toute mise à la rue. Ce délai supplémentaire doit être mis à profit pour activer tous les dispositifs de relogement. Le bénéfice de la trêve hivernale est aussi rétabli pour les occupants sans droit ni titre, tout en l encadrant par le juge, qui prendra sa décision au regard des situations sociales, familiales, économiques, du propriétaire et des occupants. Créer un comité régional de l habitat et de l hébergement Les compétences du comité régional de l habitat sont étendues aux questions d hébergement. Le décret précise la composition des commissions en charge des plans départementaux d'action pour le logement et l'hébergement des personnes défavorisées. Il actualise la liste des avis à fournir par ces comités. Décret publié le 16 novembre 2014 Intermédiation locative et dispositif SRU 2 e semestre 2015 Des mesures sont prises pour développer l intermédiation locative et pallier la pénurie de l offre à laquelle sont confrontées les personnes les plus fragiles. Ces mesures visent à inciter les communes déficitaires au regard de la loi SRU, à financer l intermédiation locative, voire à les contraindre lorsqu elles sont carencées. Cette solution vise à augmenter rapidement l offre de logements à loyer modéré dans le parc privé. Prévenir les expulsions locatives 2 e trimestre 2015 Les commissions de coordination des actions de prévention des expulsions locatives (Ccapex) sont chargées de la coordination, de l évaluation et du pilotage du dispositif départemental de prévention des expulsions locatives et de l examen des situations individuelles. Des décrets statuent sur : - la composition et les modalités de fonctionnement des Ccapex ; - le montant et l ancienneté de la dette au-delà desquels les bailleurs devront signaler les commandements de payer ; - la possibilité de maintien des APL pour les allocataires de bonne foi. - 14 -

Lutter contre l habitat indigne Contraindre les propriétaires à rénover les logements 2 e trimestre 2015 indignes en location Les pouvoirs publics ont la possibilité d imposer des travaux aux propriétaires qui loueraient des logements à risque pour la santé ou la sécurité de leurs occupants. Si les travaux prescrits pour ces logements indignes ne sont pas exécutés dans les délais fixés, les propriétaires s exposent à une astreinte journalière. Les modalités d application de cette astreinte sont définies par décret. Consigner les allocations de logement au détriment du propriétaire En cas de logement insalubre, les organismes payeurs peuvent suspendre les allocations de logement. Durant cette période de consignation, le locataire ne verse au propriétaire que le loyer diminué du montant de ces aides. Le propriétaire les touchera à nouveau une fois les travaux d amélioration réalisés. Décret publié le 18 février 2015 Contrôler la qualité par des déclarations et autorisations de mise en location 2 e semestre 2015 Pour améliorer le suivi des mises en location dans les zones où l habitat indigne se développe, les collectivités peuvent définir des secteurs géographiques, ou une liste d immeubles, pour lesquels la mise en location d un bien doit faire l objet d une déclaration ou d une autorisation préalable. Créer un permis de diviser 1 er trimestre 2016 Pour mieux connaître et contrôler les mises en location, la loi offre aux collectivités la possibilité de recourir au régime d autorisation préalable en cas de travaux visant à la création de plusieurs logements dans un immeuble existant. - 15 -

Développer des formes d habitat alternatives Créer un statut d habitat participatif 2 e trimestre 2015 Un cadre juridique est créé pour l habitat participatif, nouvelle forme d habitat où les futurs propriétaires mutualisent leurs ressources pour concevoir, construire et financer leurs futurs logements. Le décret crée deux statuts : la coopérative d habitants et la société d attribution ou d autopromotion. Il définit aussi les garanties financières que les habitants devront apporter. Cette avancée simplifie les montages juridiques et sécurise les montages financiers de ces projets. Reconnaître l'habitat léger démontable et non mobile 2 e trimestre 2015 L habitat léger démontable et non mobile, comme les yourtes, est défini dans un cahier des charges. Y sont aussi précisées les obligations à respecter en matière d implantation, telles que les raccordements à l eau, à l électricité ou le suivi des règles de sécurité et de salubrité. - 16 -

Réformer l urbanisme et l aménagement Mieux coordonner les échelles communales et intercommunales Le plan local d urbanisme (PLU), défini à l échelle communale, doit tenir compte des orientations intercommunales contenues dans le schéma de cohérence territoriale (SCOT). Pour simplifier l élaboration des PLU, le SCOT est renforcé pour intégrer les prescriptions d autres schémas environnementaux. Les communes ne se réfèrent plus qu à un seul document pour élaborer leur PLU : le SCOT. Le SCOT est doté d un nouvel outil : le secteur de densification. Dans ces périmètres, les maires ont l obligation de réaliser pour leur PLU une étude sur le potentiel de densification. Favoriser la mise en place de documents intercommunaux Les communautés de communes et les communautés d agglomération deviennent compétentes de droit en matière de plan local d urbanisme intercommunal (PLUi) au 27 mars 2017, sauf délibération contraire de leur part. A ce jour, on recense 280 démarches de PLUi (prescrits, en cours ou approuvés) sur le territoire. A l horizon 2016 : 9 millions d habitants supplémentaires seront concernés par un PLUi avec la mise en place des métropoles. Le ministère a mis en place un club PLUI pour accompagner les démarches des intercommunalités et des bureaux d étude. Des clubs régionaux sont également créés à l initiative des acteurs locaux comme en Basse Normandie, dans le Nord-Pas-de-Calais ou encore en Bourgogne. Les PLUi peuvent également intégrer les volets habitat et déplacement, et valoir programmes locaux de l habitat (PLH) et plan de déplacement urbain (PDU). Inciter au renouvellement des documents d urbanisme pour mieux prendre en compte l enjeu développement durable Les anciens documents d urbanisme comme les plans d occupation des sols (POS) et les cartes communales ne répondent pas suffisamment aux enjeux environnementaux. Les POS deviendront donc caducs au 1 er janvier 2016 et le règlement des cartes communales devient plus transparent. Les servitudes d utilité publique doivent y être annexées (décret en cours) et peuvent être soumises à une évaluation environnementale selon leur impact local. Lutter contre l étalement urbain Les obligations de justification pour ouvrir à l urbanisation des secteurs identifiés dans le PLU sont renforcées. Les commissions compétentes en matière de consommation d espace voient leur avis étendus aux zones naturelles alors qu ils étaient limités aux zones agricoles. Le caractère exceptionnel des possibilités de construction en zones agricoles et naturelles est renforcé. - 17 -

Favoriser l action foncière Les outils de maîtrise foncière sont améliorés : clarification du droit de préemption et extension au bénéfice du préfet en communes carencées, possibilité de créer des zones d aménagement différé intercommunales, enrichissement du contenu des déclarations d intention d aliéner (DIA) pour permettre à la collectivité ou à l État d évaluer plus rapidement l intérêt d acquérir le bien. Les règles de vote dans les lotissements ont été simplifiées afin de faciliter la mobilisation du foncier non utilisé dans ces périmètres. La loi ALUR promeut la couverture totale du territoire par des établissements publics foncier locaux ou d État, en simplifiant notamment les règles d adhésion des collectivités. Pour les établissements publics fonciers d État, la loi affirme la priorité en matière de construction de logements et renforce le caractère stratégique du plan pluriannuel d intervention. Favoriser la construction de logements La densification est favorisée par la suppression du coefficient d occupation des sols (COS) et de la taille minimale des parcelles. La loi prévoit la possibilité de moderniser le règlement du PLU pour simplifier sa lecture, sa mise en œuvre et qu il réponde mieux aux enjeux actuels de qualité de cadre de vie. Le chantier a été ouvert à l échelle nationale en décembre et suscite une mobilisation générale de l ensemble des partenaires qui contribuent fortement aux réflexions. (décret au 4 ème trimestre 2015) La mise en œuvre opérationnelle des projets est également facilitée par : - la clarification et la sécurisation de la procédure de projet urbain partenarial ; - la convention de mandat en ZAC ; - et la création des associations foncières urbaines (décret en juin 2015) pour porter des projets de remembrement foncier ou la mise en place d outils spécifiques pour les Organismes Foncier Solidaires leur permettant d aider les populations modestes à acquérir un logement (décret en août 2015). De nouveaux outils de contractualisation État/collectivité sont créés pour les projets importants notamment liés à des infrastructures, comme le projet d intérêt majeur (PIM) (). Améliorer la participation du public dans les procédures d urbanisme Pour certaines opérations d aménagement, il est possible de mener une concertation en amont sur le projet sans organiser d enquête publique. Ainsi, le public est associé à la genèse du projet, et la procédure est simplifiée. - 18 -