PROSTATE. P Trefois, L Annet Cliniques Universitaires Saint-Luc

Documents pareils
IRM du Cancer du Rectum

IRM APRES TRAITEMENT RADICAL OU FOCAL du cancer de prostate. Raphaële Renard Penna Emmanuel Banayan Hôpital Pitié Salpétrière

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

IRM hépatique: ce que le manipulateur doit savoir

Apport de l IRM dans la

le bilan urodynamique Dr René Yiou, CHU Henri Mondor

Prostate Une petite glande de grande importance

L opéré de PROSTATECTOMIE RADICALE TOTALE

Imagerie TDM et IRM des obstacles du bas cholédoque

Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum

«Docteur, j ai la prostate!»

Échographie normale et pathologique du grand pectoral

Foscolo (1), J Felblinger (2), S Bracard (1) CHU Hôpital central, service de neuroradiologie, Nancy (1) CHU BRABOIS, Centre d investigation clinique

INCONTINENCE URINAIRE

Images en «franc» hypersignal T2 du pelvis féminin Atlas iconographique

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

Les cancers de la prostate

Mise au point sur l IRM l troubles de la statique pelvienne chez la femme

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Le terme «infection urinaire» est souvent utilisé par les médecins pour des pathologies telles que l urétrite, la cystite ou la pyélonéphrite.

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier h à 16 h

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Prolapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002

APPORT DE L'IRM DANS LE BILAN D'EXTENSION LOCOREGIONALE DES TUMEURS RECTALE

TUMEURS ET PSEUDO-TUMEURS DES PARTIES MOLLES : QUEL CRÉDIT PEUT-ON ACCORDER À L ÉCHOGRAPHIE?

EXAMEN CLINIQUE D UN TROUBLE DE LA STATIQUE PELVIENNE

Incontinence urinaire : trop souvent taboue

Dr N. BOUCHAOUR,Dr L.STOF, Pr B.MANSOURI Service d Imagerie Médicale CHU Beb-el-Oued Alger

TRAITEMENT DE L INCONTINENCE URINAIRE. Dr B Pogu Urologue FMC Sud Marne

De la chirurgie du nodule aux ganglions

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

UTILISATION DU FICHIER DES PAIEMENTS

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Pathologies tumorales thoraciques : intérêt de l IRM de perfusion et de diffusion avant biopsie

Incontinence urinaire en gériatrie. DR Depireux urologue DR Noël l interniste

Sein inflammatoire. Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc

urinaire féminine à l effort de la femme

Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire

mythe ou réalité? arthroscanner ou arthroirm? Philippe THELEN Xavier POITTEVIN RIM Maussins-Nollet

Incontinence anale du post-partum

TRAITEMENT DES TUMEURS DU REIN PAR RADIOFRÉQUENCE

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

TVP fémorale. Systématisation. La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier. Thrombus mobile

L IRM pas à pas Un module d enseignement interactif des bases physiques de l Imagerie par Résonance Magnétique.

Cancer du sein in situ

Brochure d information destinée au patient. Comment pratiquer l auto-sondage intermittent?

Histoire d une masse pancréatique

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Actualités IRM dans la SEP Thomas Tourdias 1, 2

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie

Cancers de l hypopharynx

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3

Assurance maladie grave

CENTRE D UROLOGIE PRADO-LOUVAIN. Prolapsus génital

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein?

L Incontinence Urinaire au FEMININ. Examen paraclinique. Résidu Post Mictionnel. Examen pelvien

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Y A-T-IL ENCORE UNE VIE SEXUELLE APRÈS TRAITEMENT POUR CANCER DE LA PROSTATE?

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Professeur Diane GODIN-RIBUOT

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité

Cancer du sein in situ

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Carte de soins et d urgence

Rééducation de la rééducation de l Incontinence Urinaire de l homme : Résultats. Guy Valancogne

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Tumeurs rectales Bilan initial et Imagerie

Insuffisance rénale. Définition. o Insuffisance rénale aiguë

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE

INCONTINENCE URINAIRE

Référentiel régional Prise en charge des cancers du rein Version 1 Mars 2013

La recherche en urologie à l hôpital Foch... p.2-4 ACTUALITÉ

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

Définitions. PrioritéVie Enfant MC. Assurance contre le risque de maladie grave

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

PROGRAMME. Qu est ce que la sélection? Médicale Non médicale. Tarification et compensation Mortalité, surmortalité Loi des grands nombres

Résection transurétrale de la prostate (RTUP) N oubliez pas d apporter ce livret à l hôpital le jour de votre opération.

FORMULAIRE DE DECLARATION DU RISQUE PERTE DE PROFESSION INSTRUMENTISTE ARTISTE LYRIQUE LUTHIER

Rééducation périnéologique dans les troubles de la statique pelvienne Indications et principes de rééducation JP. DENTZ Cds-Mk Paris

Définitions. PrioritéVie MC. Votre assurance contre le risque de maladie grave

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Croissance et vieillissement cellulaires Docteur COSSON Pierre Nb réponses = 81 sur 87. Résultats des questions prédéfinies

HEL de Des maladies dépistées grâce aux examens préventifs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

KEAT : premier électrostimulateur sans fil d auto-rééducation périnéale à domicile

LES CONTUSIONS DU REIN

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Recommandations pour la pratique de l imagerie dans l évaluation d une incontinence urinaire féminine non neurologique

APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras

Transcription:

PROSTATE P Trefois, L Annet Cliniques Universitaires Saint-Luc

Anatomie Glande accessoire du système reproducteur masculin (30-40 ml) Composée de 25% de tissu fibro-musculaire et 75% de tissu glandulaire

Modèle zonal de Mac Neal (fonction de l implantation des glandes prostatiques dans l urètre) Zone de transition : 5% puis adénome prostatique Zone centrale : 25 % masse glandulaire Zone périphérique : 70 % Stroma fibro-musculaire : 1/3 prostate avt hypertrophie, antérieur US endorectale Hypoéchogène Hétérogène Légèrement hypoéchogène Hypoéchogène IRM pondération T2 Hypointense Hétérogène (hypo,hyper) Hyperintense Hypointense

Capsule : extension vers l arrière du stroma fibro-musculaire hypot2 3 zones de faiblesse : -apicale -canaux éjaculateurs -lames neuro-vasculaires de la base et de l apex Fascia hypogastrique En arrière : membrane prostato-péritonéale ou aponévrose de Denonvilliers Fascia pelvien antéro-latéral (plexus veineux de Santorini ) Fascia pelvien latéral (pédicules vasculo-nerveux de la prostate, des vésicules séminales et du col vésical)

Urètre prostatique : 2 portions séparées par le veru montanum (35 ) avec l utricule au centre entouré de muscle lisse plus épais proximalement sphincter interne sphincter externe (strié) à hauteur de l urètre membraneux

Canaux éjaculateurs : Réunion des vésicules séminales et des ampoules déférentielles Arrivent près du Veru montanum

US endorectale de la prostate Indications : troubles urinaires: Bilan d une hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) Infection à répétition prostatite élévationdu PSA Recherche de nodule Bilan d extension local Guidage biopsie biland infertilité

US endorectale de la prostate Préparation patient Microlax Patient en décubitus latéral gauche, genoux fléchis sur le ventre Incidences Axial Sagittal Doppler couleur Produits de contraste (sonovue)

IRM Indications Élévationdu PSA Biland extensiond un néode la prostate Guidage biopsie Localisation sur carte (27 secteurs) Sous IRM Urostation(fusion d image IRM-US) Repérage pré-radiothérapie Surveillance active Hémospermie(vésicules séminales, autre?) Bilan d infertilité(variante anatomique, obstacle?)

IRM Antenne de surface ou antenne endorectale Ampoule de Dulcolax (ingrédient actif bisacodyl) 1 h avant l examen pour réduire les artéfacts liés à l air dans l ampoule rectale Injection de glucagon ou de buscopan (sauf CI) en début d examen pour réduire les artéfacts de mouvements liés au péristaltisme intestinal Patient en décubitus dorsal Si biopsie, délai de 8 à 12 semaines

PATHOLOGIES Cancer (détection, suivi, récidive) Hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) Variantes anatomiques Infection

Cancer de la prostate Deuxième cancer en fréquence chez l homme Discordance entre la fréquence des cancers autopsiques(30%) et celle des cancers cliniques (1%) 50% multifocaux Facteurs pronostiques : grade de Gleason(grade 1 à 5) carcinome bien différencié au carcinome anaplasique score de Gleason(cancer hétérogène) addition des deux territoires les plus représentés dans la tumeur volume tumoral

Echographie endorectale(sensibilité 41%, spécificité 79%) Utile pour diriger les biopsies

IRM multiparamétrique Détection Caractérisation Staging local Surveillance Récidive locale et à distance Sens Spéc Acc T2 73% 54% 64% T2+Diff 84% 85% 84% T2+Diff+Perf 95% 74% 86% (Tanimoto et al, AJR, 2007) Score PI RADS Prostate Imaging Reporting and Data System Sensibilité82%, spécificité82%

Détection Eur Radiol 2012 Recommendations de l European Society of Urogenital Radiology

axial oblique axial oblique axial oblique Spin écho T2 - trois plans - 1 sagittal - axial oblique ( mur postérieur - coronal oblique - max 3(4) mm coronal oblique sagittal Aspect de la zone périphérique, transitionnelle, homogénéité, nodule, formation liquidienne, vésicules séminales, anatomie des canaux Zone en hyposignal T2

b0 b1000 b1500 Diffusion et carte ADC Structure ductale lâche dans la prostate nle Espaces intra-et extra-cellulaires compacts dans le cancer prostatique coupes de 4 à 5 mm facteurs b : 0, 1000 à 1500 mesure de l ADC sur la carte avec une région d intérêt zone avec un ADC abaisséet hyper ou isointense en diffusion Carte ADC

T1 fat sat dynamique (injection de gadolinium à 3 ml/s, passage ttes les 6 (< 15 ) pdt 3-5 Début de la séquence Arrivée du contraste DCE MRI (Dynamic Contrast Enhanced) Imagerie de perfusion!délai entre passages! Traduit l angiogenèse tumorale passage avant Gd: zones hémorragiques ligne zéro pour interprétation semi-quantitative après Gd: rehaussement (3 types de courbes 1,2,3) fonction du «wash-in»«wash-out» zone hypervascularisée T1 pré injection

Séquence de spectroscopie (résolution spatiale améliorée avec antenne endorectale) caractérisation métabolique reflète les concentrations relatives de divers métabolites prostatiques citrate, choline, créatine en général: taux élevé de choline + créatine et/ou un taux réduit de citrate dans le cancer prostatique

Caractérisation 1) regarder le T1 pré-injection Éventuelle zone hémorragique (hyper T1! hypot2!)

2) Ensuiteon s aidedu score PI RADS

2) T2 (sensibilité : 27-100%, spécificité : 32-99%) zone périphérique nodule vaguement rond, relativement bien limité 1 3 4 5 2

- Zone transitionnelle formation lenticulaire le plus souvent antérieure(90%) homogène en T2 mêmecomportementen diffusion et perfusion queles cancers de la zone périphérique pas de capsule 2 4 5 5

b0 b500 b1500 3) DWI (diffusion) +T2 : sens.:54-98%, spéc.:58-100% signal intense à b facteur élevé ADC abaissé Agressivité Progression Réponse au traitement Carte ADC

Type 2 Type 4

4) Dynamic contrast-enhanced imaging(dce) seule : sens.:46-96%, spéc.:74-96% +T2 et DWI : spéc. : 93,8%, VPP:94,7% Evaluation quantitative : cartes couleurs Evaluation qualitative : courbe de rehaussement (wash-in, wash-out) T1 post Gd

1. Rehaussement progressif et continu sans pic précoce 2. Pic précoce suivi d un plateau 3. Pic précoce suivi d une diminution du rehaussement 3 2 1

Suspicion de cancer sur échelle en 5 points! version 2 du PI RADS arrive! - séquence dominante en fonction de la zone zone périphérique: diffusion zone transitionnelle: T2 - DCE intervient si doute -quelquesmodifications d interprétationdu T2 et de la diffusion

5) Spectroscopie +IRM: sens.: 95%, spéc.: 91% Pic de choline > pic de citrate ratio de choline+citrate/citrate

Extension locale

Bilan d extension Adénopathie envahissement métastatique -petit axe > 8 mm en iliaqueinterne, externe, obturateur maladie métastatique -petit axe > 8 mm en iliaquecommunet > 10 mm en rétropéritonéal petit axe > 5mm en péri-rectal forme et hétérogénéité - rond ou irrégulier, signal hétérogène en T2 T1 fat sat tardif sur l abdomen(idéalement jusqu aux hiles rénaux) (diffusion)! le long des vaisseaux iliaques les ganglions se détectent souvent mieux sur le corot2!

Récidive locale post-traitement modérément hypert2 par rapport paroi vésicale, muscles hyperintenseen diffusion hypervascularisé coronalt2 Axial diffusion Axial perfusion

Sagittal T2 Axial diffusion Axial perfusion

Suivi des cancers indolents 2012 2014

Hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) = hyperplasie des glandes prostatiques péri-urétrales (zone de transition) = obstacle sous vésical à l écoulement des urines (signes obstructifs : retard au démarrage, dysurie, jet faible, gouttes retardataires) agent irritant pour la paroi vésicale (signes irritatifs : pollakiurie, impériosité, brûlures mictionnelles) Affection bénigne Très fréquente (80% dont 20-30% avec symptomes) Liée au vieillissement Absence de parallélisme anatomo-clinique

Complications aigues Complications chroniques Bas appareil urinaire Rétention aigue d urine Rétention vésicale chronique Hématurie Lithiase vésicale de stase Infection Haut appareil urinaire Insuffisance rénale aigue Insuffisance rénale chronique obstructive obstructive TR : taille? cancer? PSA Créatinine Culture d urines débitmétrie US reins-vessie-prostate: > 20 gr? Lobe médian? Vessie de lutte? Résidu post-mictionnel? Dilatation d amont? Atrophie parenchymateuse? Dédifférenciation?

T2 perfusion Hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) nodulaire bienlimité, hétérogènet2 diffusion, perfusion non nodulaire dilatation kystique glandes prostatiques

Prostate diffusément hétérogène T2 T2 ADC perfusion

Prostatite Prostatite aiguë hypoéchogène puis hyperéchogène Prostatite chronique Plages de calcifications glandulaires plus ou moins nodulaires, parfois volumineuses

Formations kystiques du bas appareil Rares urinaire masculin Infection, douleur, incontinence post-mictionnelle, épididymite récurrente, prostatite, hématospermie, infertilité Intraprostatiques médians (kyste de l utricule, müllerien) paramédians (kyste des canaux éjaculatoires) latéraux (prostatique rétentionnel, dégénératifs dans l HBP, associé à une tumeur, abcès) Extraprostatiques Kyste des vésicules séminales, canaux déférents, glandes de Cowper IRM et US transrectale

Kyste de l utricule Résidu des canaux de Müller 1-5% de la population Hypospade, cryptorchidisme, agénésie rénale unilatérale Formede poire, communiqueavec l urètre, ne s étendpas au delàde la base de la prostate En général plus petit (8-10 m) que les kystes müllériens

Kystes des canaux de Müller Dilatation focale, en larme, des conduits mésonéphrique Ne contientjamaisde spermatozoïdes, ne communiquepas avec l urètre postérieur Calculs Peuvent s étendre au-delà de la base de la prostate Résection transurétrale et aspiration percutanée Shebel H et al. Radiographics 2013

Kyste d une vésicule séminale Patient avec rein g dysplasique et vésicule séminale g atrophique Kyste surinfecté

Pour finir, un brefrappel Protocolede base pour un bilande cancer - Dimensions et volume de la prostate -Score PI RADS - Extension locale (capsule,vésicule séminale,etc) - Extension à distance (ggl, os) PI RADS 5/5/4 score de 5 PI RADS 2/2/3 score de 2 PI RADS 1/1/1 score de 1 +Localisation et dimensions zones suspectes

BON APPETIT!!!