0» u k» 1 et u k» u k+1 :

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Transcription:

ESSEC CONCOURS D ADMISSION DE 1998 Option économique Mathématiques II Lundi 27 avril 1998 de 8h à 12h La présentation, la lisibilité, l orthographe, la qualitédelarédaction, la clartéetlaprécision des raisonnements entreront pourune part importantedans l appréciation des copies. Les candidats sont invités à encadrer dans la mesure du possible les résultats de leurs calculs. ils ne doivent faire usage d aucun document ; l utilisation de toute calculatrice et de tout matériel électronique est interdite. Seule l utilisation d une règle graduée est autorisée. On considère dans ce problème un guichet auquel se présentent aléatoirement des clients. L objectif est d étudier la file d attente se formant à ce guichet au cours du temps, ce qui est traité dans la partie II. Dans la partie I, on étudie une suite récurrente utilisée ultérieurement. Partie I On considère un nombre réel strictement positif a et la fonction f définie pour tout nombre réel x par: f(x) =exp[a(x 1)]: On définit alors une suite (u k ) par son premier terme u 0 =0et la relation : 1. Convergence de la suite (u k ): u k+1 = f (u k ): a) Établir par récurrence pour tout nombre entier naturel k les inégalités: 0» u k» 1 et u k» u k+1 : b) En déduire la convergence de la suite (u k ), dont on notera L(a) la limite. 2. Limite de la suite (u k ) lorsque a<1: a) À l aide de l inégalité des accroissements finis, établir que: 0» 1 u k+1» a(1 u k ): b) En déduire l inégalité 0» 1 u k» a k pour tout nombre entier naturel k, puis la limite L(a) de la suite (u k ) pour 0 <a<1: 3. Limite de la suite (u k ) lorsque a 1: a) On étudie ici les racines de l équation f(x) =x lorsque a 1: - Prouver que 0» 1 ln(a)=a» 1 pour a 1: - Exprimer l unique racine de l équation f 0 (x) =1en fonction de a. - Endéduire la variation de la fonction x! f(x) x pour a =1, puis pour a>1: Préciser dans ces deux cas le nombre des racines de l équation f(x) =x: On convient désormais de noter r(a) la plus petite racine de l équation f (x) =x: On vérifiera en particulier que 0 <r(a) < 1 pour a>1, et que r(1)=1: b) On étudie ici la plus petite racine r(a) de l équation f (x) =x lorsque a 1: - Étudier et représenter graphiquement sur [0; +1[ la fonction x! xe x : Comparer les images des nombres a et ar(a) par cette fonction. - En déduire que la fonction Φ, définie pour 0» x» 1 par Φ(x) =xe x,réalise une bijection de [0; 1] sur [0; 1=e] et montrer que la fonction Φ 1 est continue et strictement croissante sur [0; 1=e] (on citera le théorème utilisé). Dresser le tableau de variation de Φ 1 : - Prouver que r(a) = 1 a Φ 1 (ae a ), puis déterminer la limite de r(a) en +1: 1

c) On étudie maintenant la limite de la suite (u k ) lorsque a 1. - Établir l inégalité 0» u k» r(a) pour tout nombre entier naturel k: - Endéduire la limite L(a) de la suite (u k ) pour a 1: - Écrire (en PASCAL) un algorithme permettant de déterminer une valeur approchée de L(a) à 10 2 près. On obtient ainsi L(2)=0; 20, L(4)=0; 02,etc. 4. Courbe représentative de la fonction a! L(a) pour a>0: Déduire de ces résultats l allure de la courbe représentative de la fonction a! L(a) pour a>0: Partie II Dans cette partie, le temps est supposédiscrétiséetseprésente donc comme une succession d instants 0, 1, 2, 3,..., n,... et l on considère un guichet auquel peut se présenter au plus un client dans un intervalle de temps [n 1;n[,c estàdire entre deux instants consécutifs quelconques n 1 et n (n 1). On suppose qu un premier client est au guichet à l instant 0, et, pour tout nombre entier n 1, ondésigne par B n la variable aléatoire prenant la valeur 1 si un client se présente au guichet entre les instants n 1 et n, et0 sinon (et le client ainsi arrivé se place au bout de la file d attente devant le guichet). Ces variables aléatoires B 1, B 2, :::, B n, ::: sont supposées indépendantes et prennent la valeur 1 avec la probabilité p (o 0 <p<1). On appelle durée de service d un client au guichet le temps passé par l employé du guichet à le servir (une fois son attente dans la file achevée). Pour préciser, si la durée de service du premier client est égale à n, le guichet est libre pour le service du client suivant à partir de l instant n. Les variables aléatoires indiquant les durées de service au guichet des clients successifs sont supposées indépendantes et suivent la mme loi de Poisson de paramètre >0. En particulier, on notera D la variable aléatoire indiquant la durée de service au guichet du client initial. On convient d appeler première vague de clients l ensemble de ceux arrivés au guichet pendant la durée de service du client initial, puis, de façon générale, on appelle (k +1) i eme vague de clients l ensemble de ceux arrivés pendant la durée de service des clients de la k i eme vague. On désigne alors par N k le nombre aléatoire des clients de la k i eme vague (étant entendu que l on pose N k =0s il n y a pas de client de k i eme vague). Par convention, on pose N 0 =1: 1. Loi de la variable aléatoire N 1 : a) Étant donné un nombre entier naturel n, déterminer la loi de la variable aléatoire N 1 conditionnée par l événement D = n: On précisera les expressions des probabilités conditionnelles P (N 1 = k=d = n): b) En déduire à l aide de la formule des probabilités totales que N 1 suit une loi de Poisson dont on précisera le paramètre et l espérance. 2. Probabilité pour que la file d attente au guichet s achève. Dans toute la suite du problème, on convient de poser p k = P (N k =0): a) Prouver que l événement: la file d attente au guichet s achève au bout d untemps fini (autrement dit: il n y a plus personne au guichet au bout d un temps fin ) est la réunion des événements N k =0 00, pour k 1: Montrer que cette suite d événements (N k =0) k 1 est croissante, et en déduire: - que la suite (p k ) k 1 =(P (N k =0) k 1 est convergente vers une limite L» 1: - que la probabilité pour que la file d attente au guichet s achève au bout d un temps fini est égale à cette limite L: b) Justifier, pour tout couple (j; k) de nombres entiers naturels, les formules: P (N k+1 =0=N 1 =1)=P (N k =0) ; P (N k+1 =0=N 1 = j) =(P (N k =0)) j : c) En déduire l expression de p k+1 = P (N k+1 =0)en fonction de p k,préciser p 0 et, àl aidedesrésultats de la partie I, la limite de la suite (p k ) et la probabilité pour que la file d attente au guichet s achève au bout d un temps fini. On discutera et interprétera le résultat obtenu en fonction des valeurs de p: 2

d) Déterminer les valeurs exactes ou approchées à 10 2 près des probabilités pour que la file d attente au guichet s achève au boutd untemps finilorsquela durée moyenne de service d unclientau guichet estégale à 1, 2, 4 ou 8 instants tandis que la probabilitépour qu un client se présente au guichet entre deux instants consécutifs donnés est égale à 0; 5 d abord, à 0; 25 ensuite. 3. Calcul de l espérance E(N k ) de la variable aléatoire N k : On convient d appeler espérance de la variable aléatoire N k+1 conditionnée par l événement N k = i, et de noter E(N k+1 =N k = i), l espérance de N k+1 lorsque la probabilité est la probabilité conditionnelle sachant l événement N k = i réalisé, autrement dit l espérance définie comme suit (si elle existe): (Λ) E(N k+1 =N k = i) = +1X j=0 jp (N k+1 = j=n k = i): a) On suppose l événement N k = i réalisé. Déterminer alors la loi de la durée de service de ces i clients de la k ième vague en distinguant les cas i =0et i 1: En déduire la loi de la variable aléatoire N k+1 conditionnée par l événement N k = i et vérifier que E(N k+1 =N k = i) =i p: b) On suppose que l espérance E(N k ) existe. Établir que: E(N k )= 1 p +1X i=0 P (N k = i):e(n k+1 =N k = i): En admettant qu il est alors licite de permuter les symboles P dans le calcul, établir l existence de l espérance E(N k+1 ) et donner son expression en fonction de, p et de l espérance E(N k ): c) En déduire l existence et l expression de E(N k ): d) Déterminer l espérance du nombre de clients qui se présentent au guichet jusqu à ceux de la n i eme vague incluse. e) Discuter et interpréter la limite de cette espérance quand n tend vers +1 pour p < 1: Qu obtient-on numériquement dans les cas évoqués au 2 o (d)? 3

ESSEC MATH II 1998 1 ANNALES DE MATHEMATIQUES 1998 ESSEC : MATH II CORRIGE QUESTION 1 1 a) Faisons une récurrence. Initialisation : u 0 [0; 1] car u 0 = 0. Hérédité : Supposons qu il existe k N / u k [0; 1]. Alors u k 1 0, ainsi que a(u k 1) puisque a > 0. Par croissance de la fonction exponentielle, e a(u k 1) e 0 = 1. Comme, de plus, l exponentielle est strictement positive, on conclut que u k+1 [0; 1]. La propriété est héréditaire. D après le principe du raisonnement par récurrence, on obtient : k N, u k [0; 1]. x [0; 1], f (x) = ae a(x 1) > 0. La fonction f est croissante sur [0, 1], donc la suite (u k ) est monotone. Son sens de variation est alors donné par la comparaison des deux premiers termes. Or, nous venons de voir que u 1 [0; 1], donc u 1 0 = u 0. En conclusion la suite (u k ) est croissante. 1 b) D après le théorème des suites monotones bornées, la suite (u k ) est convergente et sa limite, notée L(a), appartient à [0; 1]. QUESTION 2 2 a) Sur l intervalle [0; 1], f (x) = f (x) car f (x) > 0. D autre part, f (x) = a 2 e a(x 1) > 0, donc f est croissante sur [0; 1]. sup x [0;1] f (x) = f (1) = sup x [0;1] f (x). On peut donc appliquer entre u k et 1, qui appartiennent tous les deux à [0; 1], l inégalité des accroissements finis : f est continue sur [0; 1], dérivable sur ]0; 1[, f est majorée par f (1) = a. k N, f(u k ) f(1) f (1) u k 1, soit u k+1 1 a u k 1. or u k u k+1 1, donc 1 u k 0, de même que 1 u k+1 0. On obtient, dans ces conditions : page 1 Jean MALLET et Michel MITERNIQUE c EDUKLUB SA Tous droits de l auteur des oeuvres réservés. Sauf autorisation, la reproduction ainsi que toute utilisation des oeuvres autre que la consultation individuelle et privée sont interdites.

2 ESSEC MATH II 1998 0 1 u k+1 a(1 u k ). 2 b) Procédons encore par récurrence. Notons P k la propriété 0 1 u k a k. Initialisation : 1 1 u 0 a 0 car u 0 = 0. et a 0 = 1. Hérédité : Supposons qu il existe k N / 0 1 u k a k. D après le a), 0 1 u k+1 a(1 u k ) ; d autre part, par hypothèse de récurrence, 0 1 u k a k. Multiplions cet encadrement par a > 0, il vient 0 a(1 u k ) a k+1. Or 0 1 u k+1 a(1 u k ), donc 0 1 u k+1 a k+1. La propriété est héréditaire. D après le principe du raisonnement par récurrence, Comme 0 < a < 1, on conclut k N, 0 1 u k a k. lim k + ak = 0. Par encadrement : lim + u k = 1. Donc a ]0; 1[, L(a) = 1. QUESTION 3 3 a) Dans cette question a 1. 0 1 ln a a 1 0 a ln a a car a > 0 { ln a a ln a 0 { ln a a 0 ln a. La première inégalité est classique : elle est évidente si l on regarde les représentations graphiques de x ln x et x x. Voir les courbes ci-dessous page 2 Jean MALLET et Michel MITERNIQUE c EDUKLUB SA Tous droits de l auteur des oeuvres réservés. Sauf autorisation, la reproduction ainsi que toute utilisation des oeuvres autre que la consultation individuelle et privée sont interdites.

ESSEC MATH II 1998 3 Elle peut aussi se montrer facilement en étudiant, sur [1; + [, la fonction d définie par d(x) = ln x x. d (x) = x 1 1 = 1 x x 0 pour x 1. d est donc décroissante, d(1) = 1, donc d(x) 1 0 sur [1; + [. On peut noter qu il y a en fait inégalité stricte. La seconde inégalité vient du fait que a 1. Notons qu il y a inégalité stricte si et seulement si a > 1. Finalement on a bien : a 1, 0 1 ln a a 1. En fait on a l inégalité 0 < 1 ln a a 1, avec égalité à droite si et seulement si a = 1. f (x) = ae a(x 1). f (x) = 1 e a(x 1) = a 1 ( ) a(x 1) = ln 1a a(x 1) = ln a x 1 = ln a a. f (x) = 1 x = 1 ln a a. Soit h l application définie sur R par : h(x) = f(x) x. h (x) = f (x) 1 h (x) 0 f (x) 1 ae a(x 1) 1 e a(x 1) 1 a car a > 0 a(x 1) ln ( 1a ) car ln est strictement croissante x 1 a 1 ln a car a > 0. Si a = 1, 1 ln a a = 1. Le tableau de variations de h est le suivant : page 3 Jean MALLET et Michel MITERNIQUE c EDUKLUB SA Tous droits de l auteur des oeuvres réservés. Sauf autorisation, la reproduction ainsi que toute utilisation des oeuvres autre que la consultation individuelle et privée sont interdites.