Certificat de Formation à la Gestion Associative FINANCES

Documents pareils
1. Quelles sont les nécessités et obligations comptables. 2. Pourquoi établir un bilan, un compte de résultat, un budget?

GUIDE DU MICROPORTEUR SUIVI BUDGETAIRE ET D ACTIVITE Mesure «appui aux microprojets» FSE 4-2.3

LA COMPTABILITE ASSOCIATIVE

MegaStore Manager ... Simulation de gestion d un hypermarché. Manuel du Participant

parce que la perte d un proche est un MOMent difficile, la Caisse d epargne VOus aide

DIRECTION DEPARTEMENTALE DE LA CONCURRENCE, DE LA CONSOMMATION ET DE LA RÉPRESSION DES FRAUDES TABLEAU D ARCHIVAGE GESTION DU PERSONNEL

Direction Générale des Services du Trésor 12/03/2012 2

Comment remplir le dossier de demande subvention?

Les charges de personnel

MASTER EUROPEEN EN MANAGEMENT ET STRATEGIE D ENTREPRISE MSE. Diplôme Européen reconnu par la Fédération Européenne des Ecoles ;

Sciences de Gestion Spécialité : GESTION ET FINANCE

Passer le relais au sein de son association. Création- Fonctionnement STRUCTURER

Vous conseiller pour les démarches clés

RESSOURCES ASSOCIATIVES

MASTER EUROPEEN EN MANAGEMENT ET STRATEGIE D ENTREPRISE SPECIALISATION MANAGEMENT DU DEVELOPPEMENT DURABLE

LES REGIES D AVANCES ET DE RECETTES

La rémunération de l apprenti :

Le compte épargne temps

Bordereau de renseignements OG B.I.C. Millésime 2015

REPUBLIQUE FRANCAISE

Programme détaillé MASTER DE MANAGEMENT ET DE STRATEGIE D ENTREPRISE. Objectifs de la formation. Les métiers. Niveau et durée de la formation

De ces définitions qui précèdent, Quels liens pouvons nous relever entre ces deux notions? La force de vente et la communication

LE CROWDFUNDING CADRE JURIDIQUE & FISCAL

PLAN DE FORMATION COMPTABLE NOVEMBRE 2013

Plan comptable 1 et 2 Comptes de Bilan. 3 à 7 Comptes d Exploitation

SAXO BANque. Offre spéciale TalenTs du Trading INSTRUCTIONS POUR REMPLIR CE FORMULAIRE

MAISON DE QUARTIER DES CHAMPS ELYSEES

Guide de gestion des dépenses sur la mesure «appui aux microprojets»

1 - Les bonnes règles du classement des documents papier

TABLEAU D ARCHIVAGE MODELE A DESTINATION DES LIGUES, COMITES ET CLUBS. Janvier 2008

VOUS ÊTES TUTEUR D UNE PERSONNE MAJEURE

Gestion & Actualité. La note d information du CGL SOMMAIRE. Plus-values immobilières 2012 Une déclaration unique Un timbre de 35 euros

Plafonnement fiscal des investissements et bouclier fiscal. Du constat au conseil

GUIDE PRATIQUE. Du provisionnement des emprunts à risques

Logiciel de gestion locative LOCKimmo

Dossier Mécénat. Une régate pour les enfants de Madagascar Objectif global dons : miles Devenir mécène pour Enfants du Monde

L étudiant devra être capable d élaborer des stratégies de développement dans l entreprise, en situation réelle.

QUADRA Entreprise QUADRATUS. Le concentré de solutions. Informatique

CLUB SPORTIF UMS BASKET MONTELIMAR DOSSIER SPONSORING PARTENAIRES

INITIATION À LA COMPTABILITÉ GÉNÉRALE

Code du Travail, Art. L à L

256 J. M.R.I.F.E.N. 76 (Mutuelle Retraite des Instituteurs et des Fonctionnaires de l Education Nationale de Seine-Maritime)

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE

CONVENTION DE MECENAT

Indicateur n 1.3 : Ecart entre le taux d intérêt des emprunts de la Sécurité sociale et le taux du marché

La comptabilité analytique : un outil indispensable pour la gestion et le suivi des projets.

Les emprunts assortis d une ligne de trésorerie (crédits revolving)

GUIDE PRATIQUE ÉTOILE pei 2 ÉTOILE percoi 2

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes

Réforme de la formation professionnelle

La gestion du compte de l État

DOSSIER DE CREATION D'ENTREPRISE

CATALOGUE FORMATION CONTINUE

Circulaire du directeur des contributions L.I.R. n 104/1 1 du 20 novembre L.I.R. n 104/1

Entreprises. Extrait des Conditions Générales de Banque. Tarifs nets en vigueur au 1 er mai 2014 BANQUE ET ASSURANCES

Table des matières GUIDE POUR LES BÉNÉFICIAIRES DES MICROPROJETS

DOSSIER TYPE DE DEMANDE DE SUBVENTION

GdsCompta. Logiciel de comptabilité générale

NOTE D INFORMATION. L Assemblée Nationale a adopté en décembre 2013 la loi de finances pour 2014 et la loi de finances rectificative pour 2013.

Quelles sont les différentes ressources des associations?

La Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes. Le Ministre des finances et des comptes publics

Payer sans chéquier : c est possible!

BACHELOR Chargé(e) d affaires en immobilier SPECIALISATION NEGOCIATION

Employeurs et autres débiteurs de cotisations

Gestion budgétaire et financière

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF :

Initiation à la Comptabilité

VILLE DE BAYONNE RESTAURATION DES IMMEUBLES EN CENTRE ANCIEN Secteur Sauvegardé, Zone patrimoniale de St Esprit

LES MODIFICATIONS DE L INSTRUCTION M 14 ET M 4

LA REFORME FISCALE 2014 APPLICATION PRATIQUE AUX CHEFS D ENTREPRISES. 11 février 2014 CGPME AIN

LA GESTION DE LA TRESORERIE : Les outils pour anticiper les difficultés et optimiser les excédents. Mardi 29 novembre 2011

Offre spéciale en partenariat avec ABC Bourse

Sommaire détaillé. Partie 1-Lemandat du trésorier CE... 25

RESUME ENTREPRISE FRANCHE D EXPORTATION ET DISPOSITIFS INCITATIFS DU CGI

LE DISPOSITIF ENVOL AIDE A LA CREATION OU REPRISE D ENTREPRISES

FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE

(Paniers ISF PME ARKEON)

RENTABILITE IMMOBILIERE ET PRESSION FISCALE

sommaire EXTRAIT STANDARD DES TARIFS 3 OUVERTURE, FONCTIONNEMENT ET SUIVI DE VOTRE COMPTE

Guide pratique de l investisseur étranger au Maroc

Mesures évaluées % %

Votre Réseau est-il prêt?

avec Europ Act 2007 / 2013

Accord N 36 Le Compte Epargne Temps au GIE AtlantiCA En date du 25 septembre 2008

APPEL D'OFFRE «Caution Agro-alimentaires»

Préservons aujourd hui l avenir

Circulaire du directeur des contributions L.I.R. n 104/1 1 du 18 février L.I.R. n 104/1

La boite à outils du dirigeant, Dispositif packagé ou modularisable en fonction des besoins


LES ETAPES DE LA CREATION

MARCHE N emp Objets de la consultation :

MON COMPTE BANCAIRE. Dans ce chapitre. u Votre compte bancaire au quotidien u Choisissez vos moyens de paiement u Rencontrez votre conseiller bancaire

GUIDE D ASSISTANCE CONSEIL AUX COMMUNES

L essentiel sur. Tenir ses comptes et faire son budget

Samedi 24 octobre 2009

COMPRENDRE LE BUDGET MUNICIPAL

AGA-PS.L Association de Gestion Agréée des Professions de Santé et des Professions Libérales

L IMPOT DE SOLIDARITE SUR LA FORTUNE

Transcription:

Certificat de Formation à la Gestion Associative FINANCES

SOMMAIRE 1- Les obligations comptables Le bilan La fiscalité 2- Les différentes sources de financement Les subventions Les partenariats privés Les prestations de services 3- Le budget Sa construction Les différents contrats Les obligations légales

1- LES OBLIGATIONS COMPTABLES

Pourquoi établir un bilan? Quels outils? Quelle fiscalité? Quels documents conserver?

Les obligations Introduction La comptabilité est un langage au service de la gestion, et de la communication. Elle doit permettre de: fournir à des tiers les informations nécessaires à l exercice de leur fonction : o Administrateurs et adhérents : contrôle de l adéquation de la politique de l association et de l utilisation des moyens financiers o Responsable d une activité de l association : connaissance du résultat d une action (marché de Noël, activité informatique, ) o Collectivités locales : justification des besoins de financement (demande de subvention) o Services fiscaux et organismes collecteurs (URSSAF, ASSEDIC, ) : contrôle des calculs et du versement des sommes qui leur sont dues. o Commissaire aux comptes suivre l évolution des charges et produits en cours d exercice (compte de résultat) connaître ce que possède l association (actif du bilan) et ce qu elle doit (passif du bilan)

Les obligations Les nécessités Compter pour rendre compte Compter pour comparer une année à l autre, une structure à l autre Compter pour prévoir et assurer la pérennité de l association et de ses objectifs

Les obligations Les obligations Obligations comptables et publicité des comptes Aux termes de l article L 612-4 du Code de commerce toute association ayant reçu annuellement une ou plusieurs subventions dont le montant global dépasse 153 000 euros doit établir des comptes annuels comprenant un bilan, un compte de résultat et une annexe (comptabilité d engagement) et faire certifier ces comptes par un commissaire aux comptes. Par ailleurs, depuis la parution du décret n 2009-540 du 14 mai 2009, ces associations doivent assurer la publicité de leurs comptes annuels et du rapport du commissaire aux comptes sur le site Internet de la direction des journaux officiels dans les trois mois de l approbation des comptes par l organe délibérant

Le Bilan Reflète le patrimoine à une date donnée: ce que possède l association à cette date Retrace l historique de l association: ce qu elle a possédé (et amorti, ce qu elle a gagné et perdu au fil des ans Révèle la structure financière: ce que l association possède et comment elle l a financé

La maitrise de la gestion vis-à-vis de vos financeurs est l une des clés de votre succès

Les obligations Les outils Le logiciel maison: développé en interne (sous excel, access ) Un logiciel de comptabilité Tableaux de suivi - Sous tableur: tableaux de bord,, tableau de remises en banque, suivi des cotisations. Suivi des mouvements de compte à la banque: vérifier et annoter toutes les opérations débitées ou créditées sur le(s) compte(s) bancaire(s).

Les obligations La fiscalité Les principaux impôts commerciaux dont peut être redevable une association sont la TVA, l impôt sur les sociétés, la contribution économique territoriale (CET). Pour les autres impôts et taxes (taxe d apprentissage, taxe sur les salaires, taxe d habitation, contribution sur les revenus locatifs, taxe sur les voitures, taxes sur certaines dépenses de publicité, apports et transferts de biens entre organismes, apports immobiliers, oeuvres d art, etc.), dont peuvent être redevables les associations en fonction de leur situation et de leur activité, il convient de se rapprocher du correspondant «association» présent au sein de la direction des services fiscaux du département du siège social de l association ou de l expert comptable de l association

Les obligations 3 ans 6 ans 10 ans Toute la durée de vie Factures de téléphone, quittances de gaz et électricité, Garanties (selon la durée), Récépissés d envoi de lettre ou d objets recommandés Quittances de loyer, Contrats d assurance, Certificats de travail, solde de tout compte, bordereaux de déclaration de cotisations sociales Déclarations de TVA, de taxe professionnelle, Documents comptables Livre de paie, registre du personnel, bulletins de paie Factures des travaux (garantie décennale) Reconnaissance de dettes commerciales Relevés bancaires et souches de chéquiers Statuts, récépissés des déclarations à la préfecture, règlement intérieur, extraits du journal officiel Rapports des commissaires aux comptes Procès-verbaux des assemblées générales et des conseils d administration, feuilles de présence Contrat de bail, titre de propriété et actes de vente

2- LES SOURCES DE FINANCEMENTS

Connaitre les financeurs potentiels.

Connaitre les financeurs Objectifs de cette étape Ne pas passer à côté de certaines sources de financements Faciliter les démarches futures de l association Argumenter la demande de façon efficace

Connaitre les financeurs Les questions à se poser Quelle est l identité de mes financeurs potentiels? Quels sont leurs préoccupations Leurs objectifs Leurs contraintes Leurs modalités d intervention

Connaitre les financeurs Les familles de financeurs Les collectivités territoriales L Etat L Europe Les financements privés La commune, La communauté de commune, Le Conseil Régional Les ministères de tutelle, Les services déconcentrés de l Etat. Les programmes européens Les fondations, Le mécénat, Le parrainage d entreprise, Le sponsoring, Le crowfounding.

Connaitre les financeurs Les compétences des communes Action sociale et la culture L urbanisme Santé L enseignement Logement L action économique Les ports de plaisance et les aérodromes

Connaitre les financeurs Les compétences des communautés urbaines Développement et aménagement économiques sociaux et culturels, Aménagement de l Espace communautaire, Equilibre social de l habitat, Protection et mise en valeur de l environnement et politique du cadre de vie Gestion des services d intérêt collectif, Politique de la ville,

Connaitre les financeurs Les compétences du Conseil Général Action sociale, Aménagement et environnement, Développement économique, Enseignement et culture, Finances

Connaitre les financeurs Les compétences du Conseil Régional Développement économique, social et culturel. Le développement équilibré et durable L aménagement du territoire L éducation La promotion de la région

Connaitre les financeurs Les préoccupations des financeurs Les préoccupations communes La cohérence du projet avec les objectifs, La bonne utilisation des fonds alloués Les préoccupations spécifiques L impact sur le territoire d intervention du financeur, L impact d image pour le financeurs, Le relai d une politique publique

Connaitre les financeurs S informer sur les préoccupations des financeurs On étudie Les outils de communication des financeurs Brochures, Périodiques La presse locale et nationale Presse spécialisée Les sites internet Sites de ressources documentaires, Site des financeurs Autres Les communications des réseaux associatifs, Les archives de l association

2- Les différentes sources de financements LES SUBVENTIONS

Les subventions Définition Une subvention est une aide financière versée par une collectivité publique Pour des activités dont elle n a pas pris l initiative ni la responsabilité Elle est accordée pour favoriser l exécution d un service public à titre de secours ou de soutien La subvention est facultative, au sens où elle n est pas attribuée obligatoirement et précaire, puisqu elle est accordée pour une durée déterminée et n est pas forcément renouvelable

Les subventions Les types de subventions Subvention de fonctionnement Types de subventions Subvention sur projet Subvention d investissement

Les subventions Subvention d investissement Ce type de subvention peut être alloué par toutes les collectivités publiques selon leurs domaines de compétence Elles ont pour but de financer un équipement précis et doivent impérativement respecter ce but, au risque d avoir à rendre tout ou une partie de leur montant À la différence des subventions de fonctionnement, les subventions d investissements sont affectées dans le haut du bilan Sur le plan financier, elles constituent une ressource, au même titre que l emprunt, face aux besoins de d investissements et permettent de consacrer les fonds associatifs au financement du FR

Les subventions Subvention de fonctionnement Elles ont pour but de financer la gestion courante et globale de l association Ce type de subvention peut être alloué par toutes les collectivités publiques selon leurs domaines de compétence. Cette aide peut être renouvelable, c est alors un élément de stabilisation du projet associatif En comptabilité, ce type de subvention revêt un caractère exceptionnel L incidence sur le calcul du BFR et sur la trésorerie est importante en raison du délai de versement souvent trop long Elles sont plafonnées et de plus en plus rarement attribuées

Les subventions Subvention sur projet Elles ont pour but de financer une activité ou un projet particulier de l association Ce type de subvention peut être alloué par toutes les collectivités publiques selon leurs domaines de compétence Cette aide est alors conditionnée au bon fonctionnement de cette activité ou de ce projet Le traitement comptable et financier doit être spécifique. C est-à-dire qu un suivi précis doit être fait, soit par une comptabilité analytique, soit de manière extracomptable afin de pouvoir rendre des comptes à la collectivité publique pour réalisation du projet Ce sont les plus souvent attribuées

2- Les différentes sources de financements LES PARTENAIRES PRIVES

Les partenaires privés Rechercher un sponsor ou mécène Il est important de bien connaitre les entreprises pour mieux les sélectionner Il faut rechercher les entreprises dont la stratégie de mécénat et l image générale correspondent au projet Si l'on souhaite travailler avec des entreprises non mécènes, il est fondamental de connaître leur stratégie de communication globale Des renseignements peuvent également être obtenus dans la presse et, surtout, auprès des chambres de commerce et d industrie ou des unions patronales locales.

Les partenaires privés Rechercher un sponsor ou mécène Dans tous les cas, il faut être en mesure de présenter un projet clair, précis, et qui répond à un besoin potentiel de l entreprise (attente d un retour sur image, action de cohésion sociale au sein de l entreprise).

Les partenaires privés Rechercher un sponsor ou mécène Définition du projet Ciblage des entreprises Rédaction du Dossiers Présentation et relances Négociation

Les partenaires privés Le dossier de parrainage Le différentes parties du dossier LES ORGANISATEURS PARTICIPANTS, LE BUDGET DE L'OPERATION LA COMMUNICATION, L'OPERATION,

Les partenaires privés La fiscalité Sponsoring Déduction de ses résultats imposables de l intégralité des dons effectués dans son «intérêt direct» Assimilables à des charges d exploitation Mécénat Pour les particuliers 66% pour l intensité de la réduction d impôt 20% pour le plafonnement du don au revenu imposable une possibilité de report sur cinq ans de l avantage fiscal Pour les entreprises 60% pour l intensité de l incitation fiscale, un plafond unique de 5 pour mille par rapport au CA

Le sponsoring

Qu est ce que le sponsoring?

Les partenaires privés Le sponsoring Le sponsoring se définit comme étant le soutien matériel apporté à une manifestation, à une personne, à un produit ou à une organisation en vue d en retirer un bénéfice direct. Les opérations de sponsoring sont destinées à promouvoir l image du sponsor et comportent l indication de son nom ou de sa marque.

Les partenaires privés Les enjeux du sponsoring On 4 niveaux de sponsoring Les médias L annonceur L évènement La cible

Les partenaires privés L annonceur 1 2 3 4 5 Pour l entreprise annonceur, le sponsoring est un aspect du choix entre différents modes de communication L annonceur a pour but de créer ou entretenir une bonne image de l entreprise ou de ses produits. L avantage majeur du sponsoring sur la publicité, est son faible coût, rapidement amorti, surtout si les médias retransmettent l événement. Il permet de développer une originalité face à des concurrents qui se bornent aux secteurs publicitaires classiques Ce type de motivation dénote un sponsor évolué, qui a déjà réfléchi à sa communication en terme de stratégie concurrentielle.

Les partenaires privés La cible C est le destinataire final d une action de sponsoring. Elle est constituée de l ensemble des personnes à qui il est important de délivrer une information sur la société ou le produit. Il peut s agir du grand public, d un segment, ou même des employés de l entreprise. Pour intéresser l annonceur, il est nécessaire de chiffrer et décrire son audience.

Les partenaires privés L évènement Il s'agit du projet qui permettra aux sponsors de comprendre leur mise en lumière. Le projet peut avoir plusieurs dimensions. Il peut s'agir d'une manifestation ponctuelle ou d'une action pérenne.

Les partenaires privés Les médias Le sponsoring n existe pas sans média 1 Ils interviennent en tant que relais incontournables de l information 2 L audience obtenue à travers les médias est bien supérieure à celle touchée directement sur le lieu de l événement. 3 L annonceur attend un potentiel de retombées médias, qui rentabilise son investissement initial.

Les partenaires privés Les médias A quels médias s adresser? Les nouveaux médias Les télévisions régionales et locales La presse spécialisée La presse quotidienne régionale Les radios locales privées

Le mécénat

Les partenaires privés Le mécénat Le mécénat se définit comme étant le soutien matériel apporté, sans contrepartie directe de la part du bénéficiaire, à une œuvre ou une personne pour l exercice d activités présentant un intérêt général.

Les partenaires privés Cadre juridique du mécénat Les 3 critères de l intérêt général Caractère non lucratif des activités de l'association Ne pas fonctionner pour un cercle restreint Caractère désintéressé de la gestion

2- Les différentes sources de financements LA PRESTATION DE SERVICE

Que peut vendre une association

Les prestations de services La vente Biens Articles Assimilables à des charges d exploitation Services Enseignements Encadrement de public Un prestation à la personne

1- LA CONSTRUCTION DU BUDGET

A quoi sert un budget?

Le budget Le Budget Mettre en opposition les coûts d un projet et les subventions et les différents apports Définir les conditions de faisabilité Connaitre les ressources financières à mobiliser Identifier les risques liés au projet

Le budget Le budget comme instrument de contrôle de gestion : Le budget est l'une des pièces essentielles du système de gestion de l'association. Il joue un rôle central en décrivant l'ensemble des prévisions financières. Le budget comme instrument de simulation et d'aide à la décision : 54 Le budget garantit le fonctionnement normal de l'association. L établissement du budget suppose un ensemble de procédures mettant en relation les différents pôles d activités de l'association et s'inscrivant généralement dans le cadre d'un cycle annuel..

Le budget Le budget doit mettre en évidence 1 Les charges fixes de la structure. 2 Les charges variables dues aux activités mises en place en intégrant les besoins en financement identifiés 3 Les charges liés à l amortissement des investissements prévus. 4 Les produits issus de l activité ou du projet. 5 Les subventions, Les dons, les produits issus du mécénat, du sponsoring.

Le budget Le budget doit mettre en évidence CHARGES PRODUITS Charges fixes Charges variables Charges amortissements Produits Subventions Total charges Total produits

Les conseils Le budget Il est au EQUILIBRE en recettes / dépenses. Il est nécessaire d être le plus PRECIS possible. Il est préférable de comptabiliser d abord les charges avant les produits. Il est préférable d exploiter le levier des recettes directes (cotisations, prestations ) Le budget prévisionnel d un projet doit intégrer le temps de travail des salariés (et des bénévoles).

81 rue C. Colomb, 97300 Cayenne T : 05 94 30 21 36 sava@aprosep.com - www.guyanasso.org