Note emploi Martinique janvier 2017

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Transcription:

Note emploi Martinique janvier 2017 Complétée pour la visioconférence avec la Ministre du travail, de l emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social du 26/01/2017 1- TAUX DE CHÔMAGE BIT ET CONTEXTE ÉCONOMIQUE Le taux de chômage au sens du BIT en Martinique est de 18,9% en moyenne annuelle pour 2015, (Le taux pour la France hexagonale est de 10,3% fin 2015). Ce taux était de 19,4 % en 2014 et de 22,8 en 2013. Il est inférieur à celui de la Guadeloupe et de la Réunion. Les résultats de l enquête dans les DOM sont aujourd hui complètement comparables à ceux de la france métropolitaine et conformes aux définitions européennes. Ils sont dorénavant publiés tous les ans en moyenne annuelle au mois de juin de chaque année (alors qu'ils sont publiés trimestriellement en France métropolitaine) Les jeunes de moins de 25 ans sont particulièrement les plus touchés avec un taux de chômage BIT de 47,4 %, Le taux d activité a progressé (65,4 %) mais reste inférieur à celui de la France métropolitaine (70.5 %). Globalement, l économie martiniquaise présente depuis 2015 des signes encourageants : un climat des affaires favorable, une consommation des ménages maintenue, une amélioration du marché du travail, une reprise soutenue par une activité financière dynamique. Le changement institutionnel et politique intervenu en décembre 2015, donne à la nouvelle collectivité les moyens d agir avec les leviers indispensables pour une croissance économique durable. Cependant la mise en place opérationnelle de la collectivité territoriale de Martinique reste laborieuse et laisse prévoir un repli sensible de la commande publique, par ses acteurs «d année de transition» Des trois territoires français d Amérique, seule la Martinique est concernée par une hausse concomitante de l emploi dans les secteurs de l industrie, de la construction et du tertiaire marchand. Soutenue par l agroalimentaire, l industrie affiche une hausse de 1,2 % par rapport au quatrième trimestre 2015. La hausse est plus modeste dans le secteur de la construction (+ 0,8 %). Elle est surtout alimentée par les petites entreprises de moins de 10 salariés, le secteur restant encore soumis aux difficultés structurelles du BTP et de la commande publique. L activité croisiériste est en forte croissance, mais l offre hôtelière se réduit ou reste en deçà des enjeux d une offre attractive et compétitive.

2- PRINCIPAUX CHIFFRES DE L'EMPLOI SUR 2016 DEFM SOURCE PÔLE EMPLOI En Martinique, le nombre de demandeurs d emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégories A) s'établit à 41 350 fin novembre 2016. Ce nombre baisse de 6,0% sur un an (soit -2 640 personnes). La baisse est de 3,3 % en hexagone. En Martinique, sur un an, le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A diminue de 4,0 % pour les hommes (-780 hommes) et de 7,6 % pour les femmes (-1 860 femmes). Le nombre diminue en Martinique de 16,4 % pour les moins de 25 ans (- 880 jeunes), de 8,0% pour ceux âgés de 25 à 49 ans (- 2 030 personnes) mais augmente de 2,1% pour ceux âgés de 50 ans ou plus (+270 personnes). Enfin le nombre de DE de longue durée (plus d un an) est également à la baisse (-3.9% sur un an) Au cours du troisième trimestre 2016, 6 200 demandeurs d'emploi inscrits en catégories A ou B ont repris un emploi d'un mois ou plus, en hausse de 9 % par rapport au troisième trimestre 2015. Au total, une évolution à la baisse ou à la stabilisation pour la Martinique, sur tous les indicateurs (mensuelle, trimestrielle et annuelle). Ces résultats sont à relier aux signes de reprise, mais également, pour une large part, à la mobilisation des politiques de l emploi. 3- PRESCRIPTIONS DES EMPLOIS AIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2016 EN RÉFÉRENCE ANNUELLE Contrats Nature de l'enveloppe Enveloppe physique Prescrits au 31 décembre 2016 % de prescription CUI CAE Annuelle 3 749 3 558 94,91% 191 CIE dt CIE Starter Annuelle 781 1 056 135,21% -275 Eav Annuelle 1 159 1 478 127,52% -319 Contrat de génération Ouverte 97 Ecart Total 5 689 6 189 108,79% -500 La commission unique emplois aidés qui rassemble tous les acteurs du SPE fonctionne depuis le janvier 2016..Elle permet une fluidité de la prescription et les arbitrages sur les seuls cas spécifiques qui appellent une régulation. Elle est dotée de nouveaux outils de pilotage et de suivi harmonisés des différents types de mesure. Elle est également le lieu de pilotage du développement et du suivi des actions de formation au bénéfice des personnes en emplois aidés, et du plan de sorties des EAv.

CUI-CAE : La consommation de l'enveloppe est de 94,91% de l'enveloppe annuelle. La CAOM signée en 2015 pour 2016, prévoit le cofinancement de 500 CUI CAE par la CTM. Cet objectif ne pourra être tenu par la CTM ; celui-ci a été révisé à la baisse : 200 CAE cofinancés. CIE : La prescription est de 1 056 contrats au 31 décembre 2016, soit 135,21% de l'enveloppe annuelle dont 290 CIE STARTER, soit 144,28% de l'objectif. Le ciblage reste limité depuis novembre aux CDI et aux publics les plus éloignés. EMPLOIS D AVENIR : Les prescriptions au 31 décembre 2016 sont de 1 478 sur un objectif annuel de 1159 (soit 127,52%). Sur les emplois d avenir l enjeu est de travailler sur les sortants des EAv de 3ans. Les missions locales, en première ligne, sont mobilisées sur un plan d action depuis plusieurs mois, piloté par la DIECCTE : - bilan détaillé et suivi sur tableau de bord des entretiens 2 mois avant la sortie, des engagements initiaux de formation et développement de celles-ci avec les OPCA dans le cadre de l accord cadre signés avec les branches ; - suivi détaillé des solutions de sorties ; - promotion et mobilisation de toutes les solutions de sortie en formation, dans le cadre du plan 500 000 - conclusion d un accord Medef ML sur le nord en faveur des sorties en emploi des EAv sortant du secteur non marchand et extension de la démarche et des objectifs aux autres organisations socio professionnelles et sur tout le territoire - actions d information territorialisées, avec les sous-préfets vers les employeurs potentielles de sortants EAv, mobilisant toutes les aides à l embauche, embauche PME notamment. Ces actions produisent aujourd hui tous leurs effets : 79% de taux d entretien de sortie et 40% en sorties positives. GARANTIE JEUNES : Objectifs 2016 atteints en termes d entrées dans le dispositif à la Martinique au 24 novembre 2016, soit : 1360 décomposé comme suit : Mission locale Nord : 620 Mission locale Centre (MILCEM) : 500 Mission locale de l Espace Sud : 240

CONTRATS DE GENERATION : 97 demandes d aide au 31 décembre 2016 sur le contrat de génération. L objectif reste la mobilisation, sur le volet «transmission», compte-tenu du tissu économique de la Martinique. En outre, ce sont 38 accords et 35 plans d action seniors qui ont été mis en place dans les entreprises de plus de 50 salariés. Ce qui est très satisfaisant. LES AIDES À L EMBAUCHE La campagne d'information et de mobilisation, sectorielle et territoriale pilotée directement par le corps préfectoral, depuis février, sur ce nouveau dispositif et sur le plan d'urgence pour l'emploi, avec l'appui de la DIECCTE, est déterminante dans la fluidité de la prescription. Celle-ci mobilise de nombreuses réunions sectorielles grâce aux réseaux des opérateurs économiques relevant de la DEAL (transporteurs, BTP) de la DJSCS (secteurs du sport et des loisirs) de la DM (métiers de la mer) coiffure, entreprises de sécurité, de l industrie et de l agroalimentaire, services à la personne et sur les 3 bassins d emplois. Elles sont également organisées auprès des acteurs économiques et du SPE (OPCA ) Cette campagne fournit l occasion de promouvoir la mesure Embauche Pme qui connait un succès croissant, les objectifs quantitatifs sont atteints un programme de professionnalisation des équipes du Pôle Emploi a eu lieu en présence de la DIECCTE, l ASP, et la CGSS Des opérations «commando» à la demande du préfet ont été lancées depuis sur tout le territoire, d autres réunions ont également pris le relais sur les réunions sectorielles et ou territoriales largement développées en lien avec l ensemble des partenaires. Le plan de promotion du dispositif évolue : passer du «faire connaître» à «faire témoigner» ceux qui en ont bénéficié La campagne est recentrée sur aide à l embauche CICE essentiellement contrairement au début où elle relayait également les autres aides à l emploi Il y a eu 3 189 demandes distinctes intégrées au tableau national publié par la DGEFP au 31 décembre 2016, soit 99 % de l'objectif annuel de 3 216 (-27 demandes). LES INNOVATIONS LOCALES DANS LE DÉVELOPPEMENT DES POLITIQUES D EMPLOI Une équipe de médiateurs constituée de 14 volontaires du service civile, portée par la CRESS, a été mise en place pour être au plus près des chefs d entreprises, à l écoute de leurs besoins et pour leur fournir les bonnes informations sur les aides à l embauche disponibles. 2062 entreprises ont été visitées depuis le début de l année. Parmi elles 66,8% n utilisaient pas le CICE ; 22% d entre elles l ont fait après leur passage. De plus, ils ont pu aider à concrétiser 446 emplois potentiels, l embauche de 75 apprentis et ils constatent que 24,6% des entreprises souhaitent investir.

Ce dispositif est porté par la CCI de Martinique. Un suivi de près a été mené par la DIECCTE avec la réunion hebdomadaire des jeunes sur des campagnes d appel d entreprises. Un Guichet Unique Entreprise et Alternance (GUEA) a été déployé fin octobre 2016, porté par la CCI de Martinique, sur 4 sites. Son objectif est d améliorer le service rendu aux entreprises en coordonnant l intervention des différents institutionnels et opérateurs. Une convention de partenariat a été signée le 25 octobre 2016 en présence de la ministre des Outremer entre l Etat, la CCI, la CMA, la Chambre de l agriculture, Pôle emploi, Cap emploi, les Missions locales et l ASP. L appel à projet relatif à l économie sociale et solidaire lancé par le Ministère des Outremer a rencontré localement un grand succès. 108 dossiers ont été reçus et 14 ont été sélectionnés. Ces projets couvrent une large palette de secteurs d activité, développement durable, service à la personne, agriculture Leur instruction a mobilisé plusieurs services de l État ( DIECCTE, DJSCS, DAAF, DM ) qui ont travaillé en très étroite coopération durant un temps très réduit. PRESTATIONS DE SERVICE INTERNATIONAL : Sur la période de janvier à décembre 2016 la DIECCTE a réceptionné 52 déclarations réparties comme suit : Détachement par un employeur établi hors de France dans cadre de l exécution d une PSI : 35 Détachement transnational de travailleurs entre établissements d une même entreprise ou entreprises d un même groupe : 14 Détachement transnational de travailleurs par une entreprise exerçant une activité de travail temporaire établie hors de France : 3 Les secteurs concernés sont essentiellement : BTP, Industrie, Spectacle Nature des missions : monteur, chef de chantier, soudeur, serrurier, couvreur, électricien, comédiens, calorifugeage Nombre de jours d interventions : Missions les plus courtes : 5 Missions les plus longues : 540 Pays des Entreprises étrangères prestataires : Pologne, Espagne, Belgique, Portugal, Roumanie, Italie, Allemagne Sanctions administratives : 7 sanctions administratives ont été prononcées soit 7 décisions administratives pour un montant de 26000

Elles concernent deux entreprises espagnoles, deux entreprises italiennes et trois entreprises françaises donneurs d ordre, dans les secteurs de l industrie, du BTP et des services. Motif des sanctions : absence de déclaration de détachement et de désignation du représentant de l entreprise étrangère