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CDrom LIVRET STR-PVC N 1 LES CANALISATIONS EN PVC POUR L ÉVACUATION DES EAUX DANS LE BÂTIMENT STR PVC Janvier 2003

SOMMAIRE Les canalisations en PVC pour l évacuation des eaux dans le bâtiment INTRODUCTION... 4 1 DEFINITION ET DOMAINE D APPLICATION... 4 1.1 Evacuation des eaux pluviales... 4 1.2 Evacuation des eaux usées... 4 2 PROPRIETES DES CANALISATIONS... 5 2.1 Etanchéité... 5 2.2 Résistance aux agents chimiques... 5 2.3 Caractéristiques hydrauliques... 5 2.4 Comportement au feu... 5 2.5 Facilité de mise en oeuvre... 5 3 CHOIX DES PRODUITS... 5 3.1 Les tubes PVC... 5 3.2 Les raccords PVC... 7 3.2.1 Principaux types de raccords évacuation... 7 4 MARQUAGE DES PRODUITS... 8 4.1 Marquage des tubes E + M1... 8 4.2 Marquage des raccords... 8 4.2.1 Raccords normalisés... 8 4.2.2 Autres raccords M1... 9 5 REGLES DE L ART... 9 6 CALCUL DES CANALISATIONS... 10 6.1 Dimensions des chutes d eaux vannes et d eaux usées... 10 6.2 Dimensions des chutes d eaux pluviales... 10 6.3 Dimensions des collecteurs en sous-sols... 12 7 INSTRUCTIONS GENERALES DE POSE... 12 7.1 Approvisionnement... 12 7.1.1 Chargement et transport... 12 7.1.2 Déchargement... 13 7.1.3 Stockage... 13 7.1.4 Manutention... 14 7.2 Assemblage, coupe et collage... 14 7.2.1 Assemblage... 14 7.2.2 Coupe... 15 7.2.3 Assemblage par collage... 16 7.2.4 Assemblage par bague de joint d étanchéité... 17 2

7.3 Pose en aérien... 18 7.3.1 Descente en gaine technique... 18 7.3.2 Descente pluviale intérieure : traversée d un plancher... 18 7.3.3 Maintien... 18 7.3.4 Recueil des eaux d étages... 18 7.3.5 Changement de direction et pente... 18 7.3.6 Pose de fourreaux... 19 7.3.7 Ventilation primaire... 20 7.4 Pose en encastré ou en enrobé... 20 7.4.1 Cas de l assemblage à coller... 20 7.4.2 Cas des assemblages à bagues d étanchéité... 21 7.5 Pose en enterré... 21 8 REGLEMENTATION... 21 8.1 Réglementation sanitaire... 21 8.2 Réglementation incendie... 21 8.2.1 Etablissements recevant du public (ERP)... 22 8.2.2 Bâtiments d habitation... 22 8.2.3 Immeubles de grande hauteur (habitation ou ERP)... 22 8.2.4 Parcs de stationnement couverts... 23 8.2.5 Règlement de toxicité des ERP... 23 ANNEXES I Abaque pour le dimensionnement hydraulique des collecteurs d assainissement... 24 II Les fabricants de tubes et de raccords en PVC, membres du syndicat... 25 3

LES CANALISATIONS EN PVC POUR L EVACUATION DES EAUX DANS LE BATIMENT INTRODUCTION En France, plus de 80 % des conduites d'évacuation des eaux du bâtiment sont réalisées en PVC rigide. Cette forte pénétration du marché tient au fait que les tubes et les raccords en PVC offrent toutes les garanties techniques acquises grâce aux qualités spécifiques du matériau notamment son inertie vis-à-vis de la plupart des agents chimiques, ses caractéristiques hydrauliques, son bon comportement au feu et sa facilité de mise en oeuvre. Ce document tient compte des textes officiels et des règlements en vigueur au 01.01.2000. 1 DÉFINITION ET DOMAINE D'APPLICATION On désigne sous l'appellation "évacuation des eaux dans le bâtiment", l'ensemble des tubes, raccords et accessoires qui collectent, rassemblent et acheminent les eaux : pluviales ou EP, depuis les chéneaux et terrasses, usées ou EU, depuis les appareils sanitaires et ménagers, jusqu'au réseau d'assainissement enterré du domaine public, ou jusqu'au réseau d'épandage dans le cas d'un assainissement de type individuel (ou autonome). 1.1 ÉVACUATION DES EAUX PLUVIALES Elles ont en général un premier parcours vertical : intérieur au bâtiment (en gaine technique généralement), lorsque celui-ci est à toiture terrasse, extérieur au bâtiment (en façade), lorsqu'il s'agit de toitures à versant équipées de gouttières. Un chapitre particulier leur est consacré. Elles gagnent l'extérieur de la propriété sous formes de conduites enterrées, jusqu'au réseau d'assainissement enterré du domaine public. Dans les immeubles d'une certaine importance, les eaux pluviales peuvent, elles aussi, être rassemblées dans des collecteurs de sous-sol avant d'être acheminées vers le réseau d'assainissement. 1.2 ÉVACUATION DES EAUX USÉES Elles ont un parcours plus compliqué, débutant par des canalisations de petits diamètres, puis rejoignent les chutes verticales et les collecteurs horizontaux de cave ou de sous-sol avant de se diriger à leur tour vers la boîte de branchement ou la fosse septique selon les cas déjà cités. On entend par eaux usées les effluents en provenance des WC (dénommés également eaux vannes ), ainsi que des appareils sanitaires et ménagers. 4

2 PROPRIÉTÉS DES CANALISATIONS 2.1 ÉTANCHÉITÉ Les qualités des tubes et raccords PVC et la parfaite étanchéité de leurs assemblages n'entraînent aucun suintement, ni a fortiori aucune fuite des effluents évacués. 2.2 RÉSISTANCE AUX AGENTS CHIMIQUES Inertes chimiquement, les conduites PVC sont et restent insensibles à la corrosion des fluides véhiculés, en particulier les savons, détergents, produits d'entretien (eau de javel... ) et produits de débouchage. Elles ne peuvent être dégradées par une ambiance éventuellement corrosive et sont insensibles aux courants vagabonds qui peuvent altérer, par action électrolytique, certaines structures métalliques. 2.3 CARACTÉRISTIQUES HYDRAULIQUES La paroi intérieure des tubes et raccords PVC retient difficilement les sédiments permanents et effectue par conséquent de façon très satisfaisante son auto-curage. Cette particularité favorable se maintient dans le temps. Cette paroi est également très résistante à l'abrasion des fines particules solides contenues dans les produits de décapage, ainsi qu'au sable, véhiculé parfois par les collecteurs pluviaux. 2.4 COMPORTEMENT AU FEU Les tubes et les raccords destinés à l'évacuation des eaux usées dans le bâtiment, fabriqués par les adhérents du syndicat (voir liste à la fin de l'ouvrage) ont un classement de réaction au feu E + M1. 2.5 FACILITÉ DE MISE EN OEUVRE La légèreté, la rapidité de coupe et d'assemblage, la simplicité du matériel nécessaire à cette opération, l'étendue de la gamme des raccords spécifiques, permettent une pose aisée, rapide et sûre. 3 CHOIX DES PRODUITS 3.1 LES TUBES PVC Le prescripteur et l'installateur choisiront les tubes en fonction de l'utilisation envisagée, dans le tableau ci-après, extrait des normes : tubes en PVC compact (NF EN 1329-1). tubes à parois structurées (XP T 54-200, NF EN 1453-1). 5

Les tubes PVC destinés à l évacuation se définissent par : leur diamètre extérieur nominal, leur épaisseur de paroi (minimale). Ces tubes sont commercialisés en longueur de 4 m (emboîture comprise à partir du DN 63) ou sur demande en une longueur plus courte. Les tubes d évacuation des eaux usées doivent impérativement porter le marquage : E + M1 Ci après, tableau des épaisseurs de parois (minimales) des tubes PVC. Caractéristiques dimensionelles des tubes PVC normalisés Dimension nominale DN/OD Pour les descentes d eaux pluviales en aérien à l extérieur du bâtiment, les diamètres couramment utilisés sont : 50, 80 et 100 avec épaisseurs adaptées 6

3.2 LES RACCORDS PVC Le prescripteur et l installateur choisiront les raccords en fonction de leur utilisation. Ils pourront également prescrire ou mettre en oeuvre des pièces non encore normalisées pour l exécution de montages particuliers. Les raccords normalisés doivent être titulaires de la marque tubes et raccords en PVC pour l évacuation des eaux, et porter les marquages indiqués dans le paragraphe 4.2.1. Tous les raccords doivent être titulaires de la marque M1 réaction au feu et porter les marquages indiqués dans le paragraphe 4.2.2. 3.2.1 Principaux types de raccords évacuation Nota : les croquis repris dans le tableau ci-dessus ne constituent qu un aperçu de la gamme offerte par les fabricants de raccords. L ensemble de ces raccords permet la réalisation de réseaux suivant deux types d assemblages à coller : mâle-femelle (MF) et femelle-femelle (FF). Des raccords à joint de dilatation doivent obligatoirement être utilisés pour absorber la dilatation longitudinale des tubes. 7

4 MARQUAGE DES PRODUITS La conformité aux normes NF est attestée par l octroi du droit d usage de la marque et matérialisée par les marquages suivants prévus par le règlement particulier de ladite marque. 4.1 MARQUAGE DES TUBES Application : évacuation sans pression des eaux domestiques des bâtiments (eaux vannes, eaux usées, eaux pluviales) en aérien ou en enterré jusqu à la limite du domaine non public. 4.2 MARQUAGE DES RACCORDS 4.2.1 Raccords normalisés DN > 50 mm : les raccords doivent porter les marquages suivants : - le monogramme - la marque commerciale et/ou logo - les dimensions nominales - les valeurs des angles de raccordement DN 50 mm : les raccords doivent porter les marquages suivants : - la marque commerciale et/ou le logo - les dimensions nominales - les valeurs des angles de raccordement. L emballage primaire doit comporter le monogramme : E + M1 8

4.2.2 Autres raccords titulaires de la marque réaction au feu DN > 50 mm : les raccords doivent porter les marquages suivants : - le monogramme - la marque commerciale et/ou logo - les dimensions nominales. - les valeurs des angles de raccordement DN 50 mm : les raccords doivent porter les marquages suivants : - le monogramme M1 - la matière constitutive - les dimensions nominales - les valeurs d'angle de raccordement Par contre les emballages primaires doivent porter les marquages suivants : - le monogramme M1 - la matière constitutive - les dimensions nominales Remarque : dans le cas de manchons FF et si les conditions de moulage ne permettent pas le marquage du monogramme E défini ci-avant, les utilisations du monogramme + M1 ou M1 sont tolérées sur les emballages. 5 RÈGLES DE L'ART Elles sont basées, d'une part sur les DTU (60-32, 60-33 et 65-10) et d'autre part, sur les instructions de pose contenues dans le présent document. Ces travaux doivent être exécutés à l'aide de tubes et de raccords titulaires des marques. Les adhésifs utilisés pour les assemblages par collage doivent être titulaires d'un avis technique et comporter son numéro d'identification sur l'emballage. 9

6 CALCUL DES CANALISATIONS 6.1 DIMENSIONS DES CHUTES D'EAUX VANNES ET D'EAUX USÉES Les débits de base des eaux usées sont donnés dans le tableau ci après, extrait du DTU 60-11 d'octobre 1988 (norme NF P 40-202). Les diamètres des chutes verticales d'eaux usées sont indiqués dans le tableau ci-après, extrait du DTU 60-11 d'octobre 1988 (norme NF P 40-202). Pour le calcul des collecteurs en cave, sous-sol ou enterrés, se reporter à l'abaque figurant page 24. 6.2 DIMENSIONS DES CHUTES D'EAUX PLUVIALES Les diamètres intérieurs des chutes d'eaux pluviales sont calculés sur la base d'une précipitation de 3 litres/minute/m 2 de surface projetée de toiture. La surface de toiture prise en compte étant toujours une surface en plan, les diamètres d'évacuation de toitures inclinées ou de toitures terrasses sont les mêmes à surfaces projetées égales. 10

Il est donné à titre indicatif, dans le tableau ci-après, extrait du DTU 60-11 (norme NF P 40-202) d'octobre 1988, quelques diamètres de tuyaux de descente. 11

6.3 DIMENSIONS DES COLLECTEURS EN SOUS-SOL Le diamètre des collecteurs en sous-sol est fonction : du débit à évacuer, de la pente la plus faible du parcours, du taux de remplissage et éventuellement de la vitesse. Ce taux retenu pour le calcul est lui-même fonction du type de réseau d égout et, d après la norme, de : 0,5 D pour les eaux usées 0,7 D pour les eaux pluviales 0,7 D pour les réseaux unitaires (eaux usées et pluviales mélangées). L abaque figurant en annexe permet de déterminer la section des collecteurs en connaissant les paramètres énumérés plus avant (DN 315 pour les réseaux d'évacuation). 7 INSTRUCTIONS GENERALES DE POSE 7.1 APPROVISIONNEMENT 7.1.1 Chargement et transport Le chargement des véhicules doit être effectué de façon telle qu aucune détérioration ou déformation des tubes et des raccords ne se produise pendant le transport. On doit en particulier veiller à éviter : les manutentions brutales, les flèches importantes, les ballants, tout contact avec des tubes et des raccords avec des pièces métalliques saillantes. Lorsque les tubes comportent une emboîture façonnée en usine, un empilement particulier de ceux-ci doit être exécuté en fonction des instructions du fournisseur. Lorsque les tubes sont livrés palettisés, ce conditionnement doit être maintenu jusqu au moment même de leur emploi. 12

7.1.2 Déchargement Le déchargement brutal des tubes et des raccords sur le sol est à proscrire. (Schéma ci-dessous). Lorsque les tubes comportent une emboîture façonnée en usine, l empilement doit se faire en alternant les emboîtures et en laissant celles-ci dépasser de la pile. 7.1.3 Stockage Dans tous les cas, il est nécessaire de préparer un lieu de stockage situé le plus près possible du lieu de travail. L aire destinée à recevoir les tubes et les raccords doit être nivelée et plane. Lorsque les tubes comportent une emboîture façonnée en usine, l empilement doit se faire en alternant les emboîtures et en laissant celles-ci dépasser de la pile. On peut également intercaler un lit de planches entre deux couches de tubes, ce qui permet d éviter de les placer tête-bêche. La hauteur du gerbage doit être limitée à 1,50 m. 13

7.1.4 Manutention Pour éviter tout risque de détérioration et d'incident ultérieur, les tubes et les raccords doivent être portés et non trainés sur le sol ou contre des objets durs. Par temps très froid, il est nécessaire de prendre des précautions supplémentaires et en particulier de leur éviter tout choc violent. (Schémas ci-dessous). 7.2 ASSEMBLAGE, COUPE ET COLLAGE 7.2.1 Assemblage L'assemblage des tubes PVC entre eux ou des tubes et raccords PVC peut être réalisé soit par collage à l'aide d'un adhésif, soit par bague d'étanchéité. L'assemblage collé est actuellement, dans le bâtiment, la méthode de raccordement la plus courante. Les tolérances de fabrication sur les diamètres extérieurs des tubes et des raccords ainsi que celles sur les emboîtures sont conformes à des normes et par conséquent réduites et précises. Le calibrage des tubes s'effectue lors de leur fabrication sur leur diamètre extérieur. De ce fait, le raccordement à l'aide d'un manchon doit toujours être assuré par le collage de la surface externe du tube dans l'emboiture femelle d'un raccord (ou d'un tube prémanchonné en usine). Afin de faciliter cet assemblage, les tubes sont livrés avec un chanfrein externe sur l'extrémité mâle et généralement un léger évasement à l'entrée de l'emboîture femelle. Dans l'éventualité où il serait nécessaire de reconstituer sur le site une emboîture à l'extrémité d'un tube, il est rappelé que les DTU 60.32 et 60.33 autorisent (dans leur paragraphe 3.11) ce façonnage en atelier de chantier. Ceci, bien entendu, dans le cas où l'entreprise ne disposerait pas de manchons de raccordement. Le collage de deux pièces bout-à-bout est interdit. Aucun raccordement ne doit être exécuté sur la partie cintrée d'un tube : il faut respecter entre ce raccordement et l'extrémité du cintre une distance minimale droite de 10 cm. 10 cm 10 cm 14

7.2.2 Coupe Les tubes en PVC se coupent facilement. Sont repris dans le tableau ci-dessous les instruments les mieux adaptés à l'épaisseur de paroi des éléments qu'ils doivent couper. Lors de la coupe de tubes épais, il importe de bien dégager la lame de scie afin d'éviter une friction trop importante entre les faces des éléments. Si cette précaution n'était pas prise, l'échauffement ainsi provoqué conduirait à un ramollissement du PVC pouvant aller jusqu'au blocage de la scie. Les faces, si elles n'ont pas été coupées d'équerre, doivent ensuite être dressées à l aide d'une lime et les bavures ôtées avec un grattoir ou du papier de verre (schéma ci-dessous). 90 Scie à métaux forte dentelure Coupe-tube à molette spéciale PVC Coupe effectuée à l aide d une boite à onglet 15

L'extrémité du tube venant d'être coupée doit alors être chanfreinée à la râpe ou à l'aide d'un outil spécial (Schéma ci-dessous). Nota : utiliser de préférence les coupes-tubes qui seuls permettent une coupe nette, sans bavure, et perpendiculairement à l'axe de la conduite. Tube chanfreiné à la râpe. Outil à chanfreiner les extrémités de tubes. 7.2.3 Assemblage par collage L'assemblage par collage s'effectue à l'aide d'adhésifs - titulaires d'un Avis Technique (ATEC) et de la certification CSTBat - qui sont à base de solvants du PVC (températures normales d'utilisation de + 5 C à + 30 C). Le numéro d'agrément est porté sur l'étiquette du bidon ou du tube d'adhésif. La nature des adhésifs utilisés réalise une véritable soudure à froid du fait de l'interpénétration superficielle des parois en présence, sous l'action dissolvante de la colle. Pour réaliser un bon collage, il est indispensable de respecter, dans l'ordre, les opérations suivantes. a) Repérage Reporter sur l'extrémité de l'élément mâle la profondeur de l emboîture femelle, avec un crayon ou un crayon feutre, par exemple. b) Dépolissage A l'aide d'une toile émeri ou d'un papier de verre fin dont on s'assurera qu'ils ne sont pas encrassés, dépolir les deux éléments à coller, par rotation autour de l'élément male et dans l emboîture de l'élément femelle. Le rôle du dépolissage est d'éliminer le glacis de surface afin de permettre à l'adhésif d'opérer plus rapidement. Pour cette opération, proscrire formellement la râpe et la lame de scie à métaux. 16

c) Décapage Nettoyer les deux éléments à assembler à l aide d un chiffon imbibé de décapant fourni par le fabricant. d) Mise en place de l adhésif A l aide d un pinceau, appliquer l adhésif sans excès (en couche mince) sur l élément mâle et à l entrée seulement de l emboîture femelle. Un excès d adhésif à l intérieur de la tulipe conduirait à un amas d adhésif en fond de celleci, nuisible à la bonne tenue du tube affaibli par une dégradation localisée. L adhésif peut également couler et, dans le cas des petits diamètres, réduire la section de passage. (voir schéma ci-dessous). hgfhfhfgjhf e) Emboîtage Immédiatement après l application de l adhésif, emboîter les deux éléments à fond, c est à dire jusqu au repère précédemment tracé, en poussant longitudinalement et surtout sans mouvement de torsion (voir schéma ci-dessus). Mise en place de l adhésif. En se servant d un chiffon propre, ôter l adhésif superflu à l extérieur du joint. Respecter ensuite le temps de séchage indiqué par le fournisseur de l adhésif. Important : le collage est une opération simple. Il importe toutefois d apporter à la préparation des surfaces et au collage lui-même tous les soins et toute la propreté désirables. 7.2.4 Assemblage par bague de joint d étanchéité Voir paragraphe 7.3.6 17

7.3 POSE EN AÉRIEN 7.3.1 Maintien a) Colliers de fixation Il est préférable d'utiliser les colliers en matière plastique préconisés par les fabricants. Il faut veiller à ce qu'ils ne soient pas serrés à fond afin de permettre un léger mouvement de la canalisation. Seuls les points fixes (colliers serrés, raccords noyés dans la dalle ) bloquent la canalisation. b) Écarts entre appuis 7.3.2 Recueil des eaux de l'étage Chaque raccord recevant les eaux de l'étage doit comporter, à sa partie supérieure, un manchon de dilatation pouvant être incorporé au raccord lui-même. En outre, dans le cas d'évacuation de cuvettes de WC, la liaison entre l'appareil et la chute est réalisée à l'aide de pièces spéciales moulées en PVC, dites "pipes de WC", dont la bague de joint d'étanchéité s'adapte à la tubulure de la cuvette. 7.3.3 Changement de direction et pente Les points singuliers du parcours des canalisations d'évacuation d'eaux usées ne doivent pas être constitués du tube lui-même, thermoformé, mais de raccords moulés. La pente recommandée des canalisations horizontales est de 2 30 ; celle-ci est donnée par l'utilisation de raccords moulés à 87 30. 7.3.4 Pose de fourreaux Il existe des fourreaux pour tous les diamètres extérieurs de tubes, qui permettent un libre mouvement longitudinal de la canalisation. Il est bien entendu possible d'utiliser comme fourreaux des chutes de tubes de diamètre supérieur. Dans le cas où la canalisation d'évacuation d'allure horizontale traverse successivement plusieurs cloisons, un seul des passages peut ne pas être sous fourreau. 7.3.5 Ventilation primaire Les chutes doivent être prolongées en toiture dans leur diamètre, conformément au DTU 60-11 d'octobre 1988. Afin d'éviter toute confusion sur chantier, les tubes utilisés à cet effet doivent être ceux de la série "évacuation des eaux usées". L'étanchéité entre la toiture et le conduit doit être assurée selon les techniques traditionnelles ou, mieux encore, à l'aide des pièces prévues pour cet usage par les fabricants de raccords (ex : chapeaux de ventilation). 18

Une autre technique consiste à utiliser des clapets aérateurs installés dans les combles à l'extrémité de la ventilation primaire. Leur mise en oeuvre doit être conforme aux instructions du fabricant. 7.3.6 Dilatation et retrait des conduites d'eaux pluviales et d'eaux usées Il faut tenir compte, lors de la mise en oeuvre, du coefficient de dilatation linéaire et du retrait du PVC qui est de 8 x 10-5 m/m C. Par simple flexion et notamment au droit des coudes, les tubes PVC admettent aisément de faibles dilatations ou retraits. C'est ainsi que les réseaux des petites évacuations d'appareils sanitaires, ceux d'une salle d'eau par exemple, ne nécessitent en général aucun dispositif particulier. Pour éviter toute détérioration des canalisations, il est toutefois nécessaire de prévoir, en certains points des réseaux, des systèmes absorbants les effets de leurs dilatation et retrait. Il s'agit d'assemblages coulissants, connus des installateurs sous le vocable courant de "manchons ou joints de dilatation à lèvre". Nota : toute longueur droite de canalisation supérieure à 1 m comprise entre deux points fixes doit comporter un assemblage coulissant. Afin de permettre le libre mouvement du tube, il faut s'assurer que celui-ci n'a pas été emboité à fond dans le corps de compensation du manchon de dilatation. Pour cela : * si la profondeur d'emboîtement est repérée sur la face externe de l emboîture, en reporter la longueur par une marque au crayon ou au feutre sur l'extrémité du tube, avant de l emboîter jusqu'à cette marque, * si cette profondeur n'est pas repérée extérieurement, emboîter le tube à fond, y faire le repère correspondant à ladite profondeur, puis le ressortir de 2 cm. La disposition des manchons de dilatation, qui est variable suivant l'exploitation et la fonction de la canalisation, est précisée dans les paragraphes suivants. D'une manière générale, entre deux manchons de dilatation, il ne doit exister qu'un seul point fixe, constitué par un collier serré, un encastrement ou un scellement. Toutes les autres fixations doivent permettre un libre mouvement longitudinal du tube. a) Cas de l'évacuation des eaux pluviales Lorsque la canalisation est intérieure au bâtiment, les tubes doivent être collés et un manchon de dilatation prévu tous les 4 mètres maximum. Ce manchon doit être maintenu par un collier serré qui constitue un point fixe. La descente doit traverser les dalles de plancher de préférence sous fourreau. Si les circonstances rendent impératif son scellement dans lesdites dalles, un joint de dilatation doit être prévu à tous les niveaux. b) Cas de l'évacuation des eaux usées Pour les canalisations d'allure verticale, un joint de dilatation sera prévu à chaque niveau, le sous-sol étant considéré comme un niveau. Lorsque les canalisations sont placées en gaines techniques, un joint tous les 4 mètres peut suffire, à condition qu'aucun branchement ne soit disposé sur ce parcours. Dans le cas contraire (et le plus courant), chaque branchement doit être considéré comme un point fixe. Le joint de dilatation sera placé à la partie supérieure du raccord recevant les eaux de l'étage. 19

Les conduites d'allure horizontale doivent être munies d'un manchon de dilatation tous les 8 mètres si elles ne comportent aucun branchement, ce qui est le cas dans certaines lignes de collecteurs en cave, par exemple. Lorsque ces canalisations reçoivent au contraire un ou plusieurs branchements, le manchon de dilatation doit être prévu tous les 6 mètres maximum. 7.3.7 Travaux sur les canalisations existantes Ces travaux peuvent concerner, soit une réparation, soit une modification ou une extension du tracé initial. a) Réparation S'il s'agit d'un raccord accidentellement détérioré, il faut obligatoirement le changer et pour cela, en tout premier lieu, le dégager de la canalisation s'il est muni de joints caoutchouc, ou l'en séparer en sciant les tubes sur lesquels il est collé. La mise en place du raccord de remplacement peut être effectuée en libérant la canalisation de ses colliers sur une certaine longueur et en jouant par conséquent sur la flexibilité naturelle du PVC. L'extrémité à chanfreiner des tubes ainsi dégagée sera alors emboîtée dans le raccord, après lubrification s'il s'agit de joints caoutchouc, ou enduction d'adhésif s'il s'agit d'emboîtures à coller. L'interposition d'un manchon peut s'avérer nécessaire pour reconstituer la longueur initiale de la canalisation. Si l'on se trouve en présence d'un tube cassé, l'on procède de même à l'aide de deux manchons et d'un tronçon de tube. Pour une chute verticale, l'interposition d'une coulisse constitue la solution la plus sûre. b) Modification ou extension du tracé initial Le prolongement d'une conduite nécessite, comme dans le cas d'une réparation, l'interposition d'un manchon à coller (ou à bague de joint d'étanchéité) dans les emboîtures. On y engage les extrémités des tubes préalablement chanfreinées. Le branchement d'un appareil installé après la mise en place du réseau d'évacuation peut être effectué sans problème à l'aide d'un raccord adapté (selle) que l'on colle sur le collecteur ou la chute après y avoir préalablement découpé l'ouverture nécessaire. Si les eaux à évacuer peuvent être chaudes, il est prudent de veiller à ce que la canalisation sur laquelle on s'est branché puisse se mouvoir librement (dilatation). 7.4 POSE EN ENCASTRÉ OU EN ENROBÉ Est considéré comme encastrée ou enrobée toute partie du réseau d'une longueur supérieure à 1 mètre noyée dans le gros oeuvre et rendue de ce fait inaccessible. 7.4.1 Assemblage à coller (seul autorisé) Ce type de pose à "dilatation bloquée" nécessite de réaliser des points d'ancrage situés d'une part à une distance minimale de 0,10 m des sorties des tubes, et d'autre part au moins tous les 2 mètres sur le parcours du tube. Ces points d'ancrage sont constitués par des surépaisseurs de la canalisation qui sont encastrés ou enrobés de façon particulièrement compacte à l'aide de blocage en mortier de ciment. Les blocages doivent déborder des emboîtures ou des coquilles d'ancrage de 0,10 m de part et d'autre des extrémités de celles-ci, dans le parcours principal de la canalisation. 20

7.4.2 Recommandations générales Le tube doit être au contact direct du matériau d'enrobage compacté autour de celui-ci lors de la mise en oeuvre. L'épaisseur minimale du matériau d'enrobage, en tous points, autour du tube, doit être de 2,5 cm. Il y a lieu d'éviter au cours de la mise en oeuvre des chocs susceptibles d'endommager la canalisation. Pour les ouvrages d'allure horizontale, assurer une protection permanente des canalisations aux endroits de passage. 7.5 POSE EN ENTERRÉ Le diamètre nominal du tube PVC sera au moins égal à 100 mm. La hauteur minimale de couverture au dessus de la génératrice supérieure du tube est de 0,40 m. Le fond de fouille doit être exempt de roches, de vestiges de maçonnerie et d'affleurement de points durs. Les canalisations sont généralement posées avec la pente habituelle de 3 cm/m. La largeur de fouille doit être suffisante pour permettre l'aménagement correct du fond de fouille et l'assemblage des éléments de canalisations. Le lit de pose est constitué, sur une hauteur minimale de 0,10 m, d'une couche de sable ou de terre fine. Dans le cas de terrains aquifères, il sera constitué d'une couche de gravillons (5 à 30 cm). La zone d'enrobage, constituée de préférence des mêmes matériaux que le lit de pose, est effectuée par des couches successives, damées, pour recouvrir d'au moins 0,20 m la génératrice supérieure du tube. Le compactage doit être réalisé exclusivement sur les parties latérales de la tranchée, hors de la zone occupée par le tube, afin d'obtenir un calage efficace des flancs de la canalisation. L'exécution du remblai proprement dit peut comporter la réutilisation des déblais d'extraction de la fouille expurgés des pierres, vestiges de maçonnerie... et de tous éléments pouvant porter atteinte à la durée de vie de la canalisation. Nota : en cas de hauteur minimale de couverture inférieure à 0,8 m et en présence de charge roulante, il convient d'assurer la répartition des charges dynamiques par un enrobage en béton du tube ou par la pose d'une dalle de répartition des charges. 8 RÉGLEMENTATIONS 8.1 RÉGLEMENTATION SANITAIRE Les réseaux d'évacuation des eaux pluviales et usées doivent être réalisés conformément aux dispositions du règlement sanitaire départemental type en vigueur. 8.2 RÉGLEMENTATION INCENDIE Les données complètes relatives aux problèmes de sécurité incendie sont indiquées dans le livret SINDOTEC "Sécurité Incendie, guide pour l'utilisation des canalisations en PVC". En ce qui concerne le choix des tubes et des raccords, l'utilisation de produits marqués E + M1 permet de satisfaire la réglementation en vigueur, dont les textes sont présentés dans les paragraphes ci-après : 21

8.2.1 Établissements recevant du public (ERP) Règlement général : Arrêté du 25 juin 1980, JO NC du 14 août 1980 ; Dispositions relatives aux conduits (articles CO 31 et CO 32 reproduits plus loin) Arrêté du 22 décembre 1981 au JONC du 2 février 1982, modifié par les Arrêtés du 21 juin 1982 au JONC du 11 août 1982, du 6 janvier 1983 au JONC du 2 février -1983, du 24 janvier 1984 au 10 NC du 11 février 1984, du 12 décembre 1984 au JONC du 19 janvier 1985 et du 2 février 1993. Dispositions particulières aux types d'établissements L : salles à usage d'audition, de conférences, de réunions, de spectacles ou à usages multiples, Arrêté du 12 décembre 1984, JONC du 19 janvier 1985 ; M : magasins de vente, centres commerciaux, Arrêté du 22 décembre 1981 au JONC du 2 février 1982 (* *) (* * * *) ; N : restaurants et débits de boissons, Arrêté du 21 juin 1982 au JONC du 11 août 1982 ; O : hôtels et pensions de famille, Arrêté du 21 juin 1982 au JONC du 11 août 1982 ; P : salles de danse et salles de jeux, Arrêté du 7 juillet 1983 au JONC du 3 septembre 1983 (****) ; R : enseignement, colonies de vacances, Arrêté du 4 juin 1982 au JONC du 7 juillet 1982 (***) (****) ; S : bibliothèques et archives, centres de documentation, musées (*) ; T : halls, salles d'exposition (*) ; U : établissements sanitaires (*) ; V : établissements de culte, Arrêté du 21 avril 1983 au JONC du 20 mai 1983 ; W : administrations, banques, bureaux, Arrêté du 21 avril 1983 au JONC du X 20 mai 1983 (****) ; : établissements sportifs couverts, Arrêté du 4 juin 1982 au JONC du 7 juillet 1982 (***) ; CTS : chapiteaux, tentes et structures itinérantes, Arrêté du 23 janvier 1985 au JONC du 1er mars 1985 ; PA : établissements de plein air, Arrêté du 6 janvier 1983 au JONC du 2 février 1983 ; SG : structures gonflables, Arrêté du 6 janvier 1983 au JONC du 2 février 1983 (****). * : type relevant de l'ancien arrêté du 23 mars 1965, ** : Arrêté modificatif du 21 juin 1982, JONC du 11 août, *** : Arrêté modificatif du 6 janvier 1983, JONC du 2 février, ****: Arrêté modificatif du 24 janvier 1984, JONC du 11 février. 8.2.2 Bâtiments d'habitation Arrêté du 31 janvier 1986, JO du 5 mars 1986, modifié par l Arrêté du 18 août 1986, JO du 26 septembre 1986. 8.2.3 Immeubles de grande hauteur (habitation ou ERP) Décret n 67.1063 du 15 novembre 1967, codifié sous les numéros R 122-1 à R 122-5 du code de la construction et de l'habitation ; Arrêté du 18 octobre 1977, JO du 25 octobre 1977, modifié par l'arrêté du 22 octobre 1982, JO du 22 décembre 1982. 22

8.2.4 Parcs de stationnement couverts Circulaire du 3 mars 1975 ; annexe pour les habitations, titre VI, chapitre V, Arrêté du 31 janvier 1986, JO du 5 mars 1986; annexe pour les ERP classés : Arrêté du 25 décembre 1981, JO du 2 février 1982. Loi n 76 663 du 19 juillet 1976 sur les installations classées. Décret du 9 juin 1980 modifiant la nomenclature des installations classées. 8.2.5 Règlement de toxicité des ERP Arrêté du 4 novembre 1975, JO du 10 octobre 1976, modifié par l'arrêté du 1er décembre 1976, JO du 20 janvier 1977. 23

ANNEXE 1 ABAQUE POUR LE DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE DES COLLECTEURS D'ASSAINISSEMENT 24 Mode d'emploi: Détermination du débit d'un collecteur d'eaux usées : connaissant son diamètre (400 mm) et sa pente (0,01 mm), le débit sera de 200 I/s pour un g = 0,16 et de 250 l/s pour un g de 0,06, les vitesses respectives étant de 1,70 m/s et 1,80 m/s. Détermination du diamètre d'un collecteur d'eaux usées : connaissant le débit à évacuer (Q = 25 l/s), la pente moyenne du collecteur (0,02 mm) et admettant un remplissage de 0,5, le diamètre à choisir sera de 250 mm pour un g de 0,16 ou de 200 pour un g de 0,06. Nous recommandons un coefficient g=0,06 pour les collecteurs díeaux pluviales* et g=0,16 pour les collecteurs d'eaux usées et pour les réseaux unitaires. * Les essais effectués au Laboratoire d'hydraulique de l'école nationale des Arts et Industries de Strasbourg, confirmant en cela les indications du manuel d'hydraulique générale de LENCASTRE ont prouvé que la valeur de 0,06 pour BAZIN, ou K = 120 pour MANNING-STRICKLER, se trouve largement justifiée.

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