UE - MEDECINE INTERNE. Nathalie SHEHWARO. VG, la référence pour le nouveau concours! Editions Vernazobres-Grego

Documents pareils
Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Session Diagnostic. organisme gestionnaire du développement professionnel continu.

Item 127 : Transplantation d'organes

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Référentiel Officine

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Définition de l Infectiologie

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 novembre 2009

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

L ANGINE. A Epidémiologie :

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

Catherine Prost Squarcioni Centre de Références Maladies Rares NET-DBAI-IDF Hôpital Saint Louis et hôpital Avicenne

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Aspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

Certificat SSO de formation postgrade en médecine dentaire générale

Lecture critique et pratique de la médecine

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE. p. 3. p. 4 LE CESU. p. 5. Les outils. p. 6. Le centre de simulation. Quelques chiffres

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay

PROGRAMME. Qu est ce que la sélection? Médicale Non médicale. Tarification et compensation Mortalité, surmortalité Loi des grands nombres

La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde

Logiciel «My-Labo Cool!»

N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à ce jour de 20

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé

Vaccination contre la grippe saisonnière

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Les nouveaux traitements de fond de la SEP

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES, DE LA SANTÉ ET DES DROITS DES FEMMES SANTÉ

1. SCIENCES HUMAINES SOCIALES ET DROIT

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI.

DOULEUR et SOINS INFIRMIERS

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

GUIDE PRATIQUE DE L ASSURANCE MALADIE :

Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

La maladie de Horton Artérite temporale Artérite à cellules géantes

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux

Trucs du métier. L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis. clinicien@sta.ca. Avez-vous un truc? Son épidémiologie et son expression

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Douleurs des mains. Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements. C.Zenklusen septembre 2013

Communiqué. Abbott présente à Santé Canada une demande d homologation d HUMIRA pour le traitement du psoriasis POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida.

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation

NEUROPATHIES PERIPHERIQUES MIGRAINE ET ALGIES NEUROPATHIES PERIPHERIQUES

Améliorer la qualité du système de santé et maîtriser les dépenses : propositions de l Assurance Maladie pour 2014

TYNDALL. 13 rue Dubrunfaut PARIS Tél. : >SIREN N APE N Bulletin d Informations. et d échanges N 24 MARS 2009

déclarations d assurabilité en cas d accident (invalidité ou soins hospitaliers)

Innovations thérapeutiques en transplantation


Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

M.S - Direction de la réglementation et du contentieux - BASE DE DONNEES. REFERENCE : B O N 5070 du 2 janvier 2003

Quel avenir pour les équipes mobiles de soins palliatifs?

Complément à la circulaire DH/EO 2 n du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC

7- Les Antiépileptiques

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation

DIPLOME DE CHIRURGIE ORALE

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

La maladie de Still de l adulte

La prise en charge de votre épilepsie

Aspects réglementaires du don et de la transplantation des organes. Mohamed Arrayhani - Tarik Sqalli Service de Néphrologie CHU Hassan II - Fès

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale

Conduite à tenir devant des œdèmes chez l enfant. Véronique OYHARCABAL Centre Hospitalier de la Côte Basque

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière Saint-Gély-du-Fesc

Transcription:

VG, la référence pour le nouveau concours! UE - Derniers tours unités d enseignement médical Collection dirigée par L. LE MEDECINE INTERNE Nathalie SHEHWARO Editions Vernazobres-Grego 99 bd de l Hôpital 7503 PARIS - Tél. : 0 44 24 3 6 www.vg-editions.com Sept. 203 - ISBN : 978-2-883-0978-0

Préface : L ECN marque la fin de l externat et le début de l exercice de la médecine et donc de la prise en charge des patients. C est un concours exigeant qui fait appel à un nombre très important de connaissances. Cet apprentissage nécessite des capacités de synthèse et de hiérarchisation ce qui implique avant tout de savoir raisonner. Montaigne disait «mieux vaut une tête bien faite qu une tête bien pleine». En médecine et particulièrement en médecine interne, plus que les connaissances c est la capacité de raisonnement qui permet au praticien d aboutir à un diagnostic en particulier dans les cas difficiles. Dans ce recueil de fiches, Nathalie Shehwaro réalise un important travail, qui permettra, à l étudiant, au moment final de la préparation du concours, de réaliser la synthèse et l assemblage de l ensemble de ses connaissances. Dr Yves ALLENBACH CCA en médecine interne Remerciements : J'en profite pour adresser mes remerciements : - A ma mère, mon soutien indéfectible merci d avoir toujours cru en moi - A ma sœur, pour ta présence si précieuse - A mon papa, qui j espère, est fier de moi - A Muriel qui est plus qu'une grande sœur pour moi - A Amel, pour ton amitié, nos longues discussions, nos doutes, nos joies - A Audrey, pour nos longues soirées à la BU - A Alenka, pour tout ton soutien - Au Dr Jean Nicolas Cornu pour ses conseils et ses encouragements pendant la préparation de l ECN - Au Dr ALLENBACH pour sa relecture - Au Pr Jacques BODDAERT et à tous les médecins qui m ont transmis leur passion de la médecine, leur savoir et l envie d apprendre! Nathalie 2 2

SOMMAIRE UE QS INTITULE SUJET ECN OBJECTIF DE LA QUESTION PAGE HP HP Méthodologie - 4 95 Polyradiculonévrite aiguë inflammatoire (syndrome de Guillain-Barré). 4 02 Sclérose en plaques. 2 4 4 Psoriasis. 7 8 7 82 Réaction inflammatoire : Aspects biologiques et cliniques. Conduite à tenir. Hypersensibilités et Allergies chez l enfant et l adulte : aspects physiopathologiques, épidémiologiques, diagnostiques et principes de traitement 4 Maîtriser les réflexes QCM des réponses ECN Le + : avoir les réflexes de réponses pour les dossiers de partiels restés sous forme de questions ouvertes Diagnostiquer un syndrome de Guillain-Barré. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. Diagnostiquer une sclérose en plaques. Argumenter l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. Décrire les principes de la prise en charge au long cours. Diagnostiquer un psoriasis. Argumenter l attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. Expliquer les principaux mécanismes et les manifestations cliniques et biologiques de la réaction inflammatoire - Connaître les complications d un syndrome inflammatoire prolongé. Argumenter les procédures diagnostiques devant un syndrome inflammatoire. Expliquer la physiopathologie des réactions d hypersensibilité : allergique et non allergique. Expliquer l épidémiologie, les facteurs favorisants et l évolution des principales hypersensibilités de l enfant et de l adulte : alimentaire, respiratoire, cutanée, médicamenteuse et peranesthésique, venins d hyménoptères. Expliquer les principales manifestations cliniques et biologiques et argumenter les procédures diagnostiques. Argumenter les principes du traitement et de la surveillance au long cours d un sujet hypersensible, en tenant compte des aspects psychologiques. 7 2 9 29 35 43 UE ECN+ Médecine interne - 3

7 83 7 83 7 84 Hypersensibilités et Allergies cutanéomuqueuses chez l enfant et l adulte. Urticaire Hypersensibilités et Allergies cutanéomuqueuses chez l enfant et l adulte. dermatites atopique Hypersensibilité et Allergies respiratoires chez l enfant et chez l adulte. Asthme, rhinite 7 85 Déficit immunitaire. 4 7 86 Fièvre prolongée 0 7 88 Pathologies auto-immunes : aspects épidémiologiques, diagnostiques et principes de traitement. 0 0 Expliquer la physiopathologie de l urticaire et des dermatites atopique et de contact. Diagnostiquer une hypersensibilité cutanéomuqueuse aiguë et/ou chronique chez l enfant et chez l adulte. Argumenter l attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. Identifier le caractère professionnel d une dermatose allergique : démarche diagnostique étiologique, éviction du risque. 55 62 3 3 Expliquer la physiopathologie de l asthme et de la rhinite. Diagnostiquer une hypersensibilité respiratoire chez l enfant et chez l adulte. Diagnostiquer un asthme de l'enfant et de l'adulte. Identifier les situations d'urgence et planifier leur prise en charge. Argumenter l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. Décrire les principes de la prise en charge au long cours. Identifier le caractère professionnel d une allergie respiratoire : démarche diagnostique étiologique, éviction du risque. Argumenter les principales situations cliniques et/ou biologiques faisant suspecter un déficit immunitaire chez l'enfant et chez l'adulte. Savoir diagnostiquer un déficit immunitaire commun variable. Connaître les principales causes d une fièvre prolongée et savoir développer l enquête étiologique. Expliquer l épidémiologie, les facteurs favorisants et l évolution des principales pathologies auto-immunes d organes et systémiques. Interpréter les anomalies biologiques les plus fréquentes observées au cours des pathologies auto-immunes. Argumenter les principes du traitement et de la surveillance au long cours d une maladie autoimmune. 69 77 89 92 4

7 89 7 90 Connaître les principaux types de vascularite systémique, les organes cibles, les outils diagnostiques et les moyens thérapeutiques Lupus érythémateux disséminé. Syndrome des anti-phospholipides. 7 9 Artérite à cellules géantes 0 7 92 Polyarthrite rhumatoïde. 0 7 97 7 206 Transplantation d organes : aspects épidémiologiques et immunologiques; principes de traitement et surveillance; complications et pronostic; aspects éthiques et légaux. Pneumopathie interstitielle diffuse. 7 207 Sarcoïdose. 0 7 27 Amylose 2 8 279 HP HP Maladies Inflammatoires Chroniques de l Intestin (MICI) chez l adulte et l enfant Immunoglobuline monoclonale. 3 Connaître les principales causes d une fièvre prolongée et savoir développer l enquête étiologique. 00 Diagnostiquer un lupus érythémateux disséminé et un syndrome des anti-phospholipides. 7 Décrire les principes du traitement et de la prise en charge au long cours. Diagnostiquer une maladie de Horton, une pseudo-polyarthrite rhizomélique, une maladie de Takayasu. 30 Argumenter l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. Diagnostiquer une polyarthrite rhumatoïde. Argumenter l'attitude thérapeutique 39 et planifier le suivi du patient au long cours. Expliquer les aspects épidémiologiques et les résultats des transplantations d'organe et l'organisation administrative. Argumenter les aspects médicolégaux et éthiques liés aux transplantations d'organes. L exemple de la transplantation 5 rénale : expliquer les principes de choix dans la sélection du couple donneur-receveur et les modalités de don d'organe. Argumenter les principes thérapeutiques, et les modalités de surveillance d'un sujet transplanté rénal. Diagnostiquer une pneumopathie interstitielle diffuse. 64 Diagnostiquer une sarcoïdose. Décrire les principes du traitement et 78 de la prise en charge au long cours. Diagnostiquer une amylose de type AA ou AL. Citer les principaux organes pouvant 89 être impliqués dans le développement de l amylose. Diagnostiquer une maladie de Crohn et une recto-colite hémorragique 93 Diagnostiquer une immunoglobuline monoclonale 202 UE ECN+ Médecine interne - 5

6 6

METHODOLOGIE Maitriser les réflexes QCM des réponses ECN Le + : avoir les réflexes de réponses pour les dossiers de partiels restés sous forme de questions ouvertes HP HP X - REFLEXES QCM Dossiers QCM : Les dossiers QCM en médecine interne concerneront les pathologies transversales associant plusieurs spécialités. La difficulté sera de distinguer de quelle type de maladie autoimmune le patient est atteint. La clinique ainsi que les examens paracliniques (dont les anti-corps) seront donc pour ce nouvel ECN être la clé de ce type de dossier. Dossiers de partiels restés sous forme ouverte : Les pathologies traitées en médecine interne sont pour la plupart des maladies chroniques nécessitant une prise en charge au long cours. Il s agit de prendre en charge le patient dans sa globalité afin de garantir le traitement le plus adapté et la meilleure qualité de vie possible. Pour les dossiers de partiels restés sous forme ouverte il faut penser à être systématique dans vos réponses afin de n oublier aucun aspect de la prise en charge. Ces quelques plans de réponses sont applicables à la plupart des maladies chroniques rencontrées. Bien sûr, ces réflexes et mots-clés sont là pour vous permettre de gagner du temps, mais ils doivent être adaptés au patient et à la maladie du cas clinique proposé. Eviter de vous disperser et de lister une grille de mots-clés en oubliant votre sens de la logique : C est avant tout votre raisonnement face au problème posé par le cas clinique qui doit guider vos réponses : les questions fermées et précises présentes aux ECN depuis quelques années en témoignent. Face à une question à réponses fermées, je vous conseille si vous hésitez entre plusieurs réponses de privilégier : La plus grave (qui risque de tuer votre patient) La plus fréquente Celle qui peut avoir un impact (diagnostic, thérapeutique) dans la prise en charge Ensuite, adaptez-vous au cas clinique. Bon courage à tous dans la préparation du concours! 7 UE ECN+ Médecine interne - 7

2 ENQUETE ETIOLOGIQUE Devant toute question de prise en charge diagnostique, penser à aux axes étiologiques suivants: Causes infectieuses : Bactériennes : dont BK Virales : VIH, VHB, VHC, EBV, CMV Parasitaires : paludisme, toxoplasmose, leishmanioses Fungiques : candidoses, aspergilloses Causes vasculaires : Artérielles : AAA Veineuses : phlébites/ep Cardiaques Causes inflammatoires : Connectivites Vascularites Granulomatoses Causes tumorales : Solides Hémopathies Paranéoplasiques Causes médicamenteuses et toxiques Causes métaboliques Causes traumatiques Causes dégénératives Causes idiopathiques Causes allergiques Causes liées à la grossesse 3 PRISE EN CHARGE D UNE MALADIE CHRONIQUE Prise en charge multidisciplinaire, globale, personnalisée éventuellement en centre spécialisé de référence (notamment pour certaines maladies auto-immunes rares) Au long cours Annonce diagnostique au cours d un entretien spécialisé Favoriser la prise en charge en réseaux de soins centrés autour du patient Préciser les objectifs du traitement Le traitement médicamenteux doit toujours être : Etiologique : o De la poussée o De fond Symptomatique Penser aux traitements préventifs (vaccins ) 8 8

4 MESURES NON MEDICAMENTEUSES ASSOCIEES Les mesures non médicamenteuses sont aussi importantes que le traitement médicamenteux et font partie intégrante de la prise en charge de toute maladie chronique : Règles hygiéno-diététiques : Notamment régime et mesures associées aux corticoïdes Mesures environnementales (éviction d un allergène) Traitements et activités contre-indiquées Eviter l automédication Education thérapeutique Information au patient sur : Les bénéfices et les risques de la maladie et des traitements Les situations d urgence avec la conduite à tenir Les signes annonciateurs de poussée Associations de patients (indispensable au cours des maladies chroniques) Rééducation (afin de limiter le handicap) : Kinésithérapie Ergothérapie Prise en charge psychologique : Médicamenteuse et non médicamenteuse (psychothérapie) Prise en charge sociale : Financière : ALD 30 00% Professionnelle : Aménagement de poste, Arrêt de travail lors des poussées, travail en milieu spécifique Prise en charge du handicap : Dossier à évaluer par la MDPH Aides humaines, techniques Aménagement du domicile Conduite automobile : Evaluation de l aptitude à conduire par la commission départementale du permis de conduire 5 GROSSESSE ET MALADIE CHRONIQUE Toute grossesse chez une patiente présentant une maladie chronique est une grossesse à risque. La prise en charge doit donc toujours être très encadrée : Avant la grossesse : La patiente doit être sous contraception efficace (notamment avec la présence des immunosuppresseurs) Grossesse programmée Evaluer la possibilité d envisager une grossesse au cours d une consultation préconceptionelle : 9 UE ECN+ Médecine interne - 9

o Pour la mère : maladie équilibrée? État général? o Pour l enfant : risques spécifiques liés à la maladie? Information de la patiente sur : o Les risques de la grossesse sur la maladie - Au cours de la grossesse : décompensation? Poussée? - A long terme : aggravation de la maladie? o Les risques de la maladie pour la grossesse (prématurité? malformations?) Si une grossesse est envisageable : Prise en charge multidisciplinaire en collaboration avec un gynéco-obstétricien spécialisé Evaluer les traitements : o Arrêt et remplacement des traitements tératogènes o Traitements autorisés : adaptation des doses? Suivi rapproché pendant toute la grossesse Accouchement : voie basse autorisée? Post-partum : Reprise des traitements Modalités d allaitement selon les traitements (CI de l allaitement maternel si traitements passent dans le lait) 6 CORTICOTHERAPIE Traitement essentiel au cours des maladies inflammatoires. Item à connaître par cœur! Soyez systématiques afin de ne rien oublier : -Prescription type de corticoïdes : Identification de la patiente Date Identification du médecin ALD 30. CORTANCYL 50 mg/jour per os, en comprimés En prise le matin à jeun soit mg/kg/j 2. Supplémentation potassique : Diffu-K gélule x 2/j 3. Supplémentation en vitamine D et calcium : Orocal D3 4. Biphosphonate : Fosamax 70 mg/semaine En prise le matin à jeun avec grand verre d eau peu minéralisée avant le petitdéjeuner, sans s allonger pendant 30 minutes Pour mois Cachet, signature Règles hygiéno-diététiques associées à la corticothérapie : - Régime normocalorique équilibré - Peu salé - Hyperprotidique - Evitant les sucres à index glycémique élevé - Exercice physique régulier - Prévention de l anguillulose maligne si voyage aux Antilles : ivermectine 0 0