Indication des statines chez le sujet diabétique: Recommandations actuelles. D. Nibouche

Documents pareils
Les Jeudis de l'europe

Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

Evaluation du risque Cardio-vasculaire MOHAMMED TAHMI

Activité physique et diabète de type 2

LES FACTEURS DE RISQUE

Nouvelles lignes directrices sur les lipides mieux cibler pour mieux traiter

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.»

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND

Le VIH et votre apparence physique

Le VIH et votre cœur

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT!

PREMIERE CAUSE DE MORTALITE: /an

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement

Pour la prévention des maladies cardiovasculaires dans le diabète, le taux d'hba1c cible recommandé est <7,0% (<53 mmol / mol).

Risque Cardiovasculaires au cours des Vascularites et des pathologies inflammatoires chroniques

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Système cardiovasculaire - CV CV111 CV110. aliskirène Rasilez

Un diabète de type 2. Vers un programme Sport Santé pour les personnes vivant avec. Atelier animé par :

PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE DU PATIENT DYSLIPIDÉMIQUE ARGUMENTAIRE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

FORMATION CONTINUE. L obésité abdominale NUMÉRO 19

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

Ac#vité Physique et Diabète

APRÈS L'ACCIDENT CORONAIRE

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours

DEFICIENCES METABOLIQUES ET ACTIVITES PHYSIQUES ADAPTEES. OBESITE DIABETE I et II (M. AMATO)

CARDIOLOGIE. Conférences scientifiques

ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2. Docteur R.POTIER

Diabète et hypoglycémies

HDL bas haut risque, HDL haut faible risque?

Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition

Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir?

6 novembre Modifier son style de vie pour améliorer la dyslipidémie? et pour diminuer le risque cardiovasculaire

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

Ordonnance collective

Primeurs en cardiologie I

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques

Marche à suivre pour importer votre base de données Guide santé CV MC ) (Réservé à l usage de Clinemetrica)

Femmes, prenez soin de votre cœur! LIVRET DE PREVENTION

Le diabète de type 2 ou diabète non insulinodépendant

Dr Pierre-François Lesault Hôpital Privé de l Estuaire Le Havre

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

AMERICAN COLLEGE OF SPORTS MEDICINE ET ASSOCIATION AMÉRICAINE DU DIABÈTE ÉNONCÉ DE PRINCIPE CONJOINT *

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

Tout ce qu il faut savoir pour comprendre le cholestérol et l alimentation lipidique Les questions que l on se pose

Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse

UN ENNEMI DU CŒUR ET DES ARTÈRES

Diabète au quotidien. ABC LifeScan, collection «Mon quotidien»

RELPAX. hydrobromure d élétriptan

Fiche de synthèse. Learn. Les points essentiels pour l accompagnement d un patient diabétique. Parcours : Prise en charge du diabète à l officine

Le diabète en France L épidémie silencieuse du XXI ème siècle. Optimiser la prise en charge du diabète afin de limiter son expansion et son coût

CANRISK. Questionnaire canadien sur le risque de diabète. Guide de l utilisateur à l intention des pharmaciens

RISQUE CARDIOVASCULAIRE et INFECTION PAR LE VIH

Diabète. Entretenez votre capital santé!

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé

Recommandations SFC/ALFEDIAM sur la prise en charge du patient diabétique vu par le cardiologue

16/04/03 Confidentiel

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

Le diabète en pédiatrie

maladies des artères Changer leur évolution Infarctus du myocarde Accident vasculaire cérébral Artérite des membres inférieurs

Guide de prise en charge du diabete de type 2 pour l afrique sub-saharienne. Fédération Internationale du Diabète Region Afrique

Équipe de rédaction Josiane Perreault, Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et Labrador

Les dyslipidémies, leurs prises en charge, et l éducation thérapeutique du patient à l officine.

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

1.3 Recherche de contaminants au cours de la production de Saccharomyces boulardii

GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Diabète de type 2

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 7 janvier 2009

ALD 8 DIABÈTE DE TYPE 2

Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez Mise à jour

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques

L INSUFFISANCE CARDIAQUE

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE

CAHIER SPÉCIAL Nathalie Ferron

GUIDE AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Artériopathie oblitérante des membres inférieurs

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

chez le diabétique de type 2 : la peur de l hypoglycémie

J. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1)

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Données de Pharmacovigilance et les NOACs. Haleh Bagheri

Farzin Beygui Institut de Cardiologie CHU Pitié-Salpêtrière Paris, France. Probability of cardiovascular events. Mortalité CV

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

éviter UNE RÉCIDIVE APRÈS UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

RAPPORT D ORIENTATION. Développement de la prescription de thérapeutiques non médicamenteuses validées

Chapitre 1. Risque cardiovasculaire de la Polyarthrite Rhumatoïde

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

CENTRE DU DIABETE CLINIQUE SAINT-JEAN. Centre de traitement multidisciplinaire pour personnes diabétiques

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Recommandations sur le traitement du diabète de type 2

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

Vous avez subi une ICT.

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

Transcription:

Indication des statines chez le sujet diabétique: Recommandations actuelles D. Nibouche

Risque de 1 er IDM avant l âge de 40 ans ETUDE INTERHEART Le risque le plus élevé de faire un 1er IDM avant 40 ans touche la population Yusuf S et al. Lancet. 2004;364:937 52

Risque de 1 er IDM avant l âge de 40 ans ETUDE INTERHEART Le risque le plus élevé de 1er IDM avant 40 ans touche la population arabe Yusuf S et al. Lancet. 2004;364:937 52

Le diabète : une maladie évolutive Suceptibilité génétique Diagnostic du diabète Facteurs environnementaux Nutrition Obésité sédentarité microangiopathie macroangiopathie Insulin-résistance HDL-C Triglycérides Athérosclérose HTA ITG hyperglycémie Rétinopathie Néphropathie Neuropathie Maladie coronaire/idm AOMI AVC Amputation décès HDL-C = high-density lipoprotein cholesterol; Adapted from Brown WV. Diabetes Obes Metab. 2000;2(suppl 2):S11-S18.

Une évolution en 2 étapes: Anomalies lipidiques quantitatives du sujet diabétique 1 ère étape: insulinorésistance de la production des VLDL du catabolisme des HDL hypertriglycéridémie du taux plasmatique de HDL chol. 2 ème étape: déficit relatif en insuline Diminution du catabolisme lipo. riches en TG. (chylomicrons, VLDL,LDL) aggravation de l hypertriglycéridémie. Diminution du catabolisme des LDL VLDL, IDL, LDL du risque d oxydation et de la glycation des lipoprotéines

Anomalies lipidiques qualitatives du sujet diabétique Enrichissement des lipoprotéines VLDL, LDL, et HDL en TG en particulier les LDL denses de petite taille. Augmentation des LDL oxydées. Augmentation de la glycation des apolipoprotéines, notamment apo A1 et apo B

INTERHEART En population générale les F de R classiques ont un pouvoir prédicteur fort. 9 facteurs de risque expliquent 90% des IDM Risque multiplié par Risque attribuable dans la population Tabac 2.27 36.4% Diabète 3.08 12.3% Hypertension 2.48 23.4% ApoB/A1 3.87 54.1% Facteurs psychologiques 2.51 28.8% Activité physique 0.72 25.5% Cons. de fruits et légumes 0.70 12.9% Alcool 0.79 13.9% Obésité abdominale 2.24 33.7% Lancet 2004

Incidence (%) Le risque d IDM chez le diabétique est aussi élevé que chez le non diabétique présentant un antécédent d IDM 50 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0 IDM Fatal & non-fatal chez des subjects avec et sans diabète de type 2 Pas IDM antérieur IDM antérieur 7-year incidence of fatal and non-fatal MI in 1,373 non-diabetic and 1,059 diabetic subjects (p<0.001) No T2DM T2DM Haffner et al. N Engl J Med 1998;339:229 34

Diabète de type 2 : Mortalité UKPDS

Cible LDL: objectif principal

L'athérosclérose Monocyte LDL Sélectine E, sélectine P VCAM-1, ICAM-1 OxLDL MCP-1 Intima M-CSF Autres déclencheurs de l'inflammation Activation et division des macrophages Migration des cellules musculaires lisses Media Libby et al. Circulation. 2002;105:1135-1143; Newby et al. Cardiovasc Res. 1999;41:345-360

CARDS

Recommandations

Recommandations ESC 2011

Recommandations sur les cibles thérapeutiques ESC 2011

Recommandations de l ACC/AHA 2013

Nouvelles directives de l ACC/AHA pour le traitement du cholestérol, publiées en novembre 2013 Directives 2013 de l ACC/AHA pour le traitement du cholestérol sanguin visant à réduire le risque de maladie cardiovasculaire athérosclérotique chez l adulte : rapport du groupe d étude de l American College of Cardiology/America Heart Association sur les directives de pratique clinique. Stone NJ, et al.j Am Coll Cardiol 2013 Nov 7. Publié en ligne avant l impression

Contexte 1. Directives du NCEP ATP III mises à jour pour la dernière fois en 2004 2. Collaboration entre le NHLBI et l ACC/AHA pour élaborer des directives de pratique clinique destinées à l évaluation du risque cardiovasculaire, aux modifications de l hygiène de vie dans la réduction du risque CV, surpoids et obésité chez l adulte, et à la prise en charge du cholestérol sanguin. 3. En novembre 2013, l ACC et l AHA ont publié de nouvelles directives pour le traitement du cholestérol sanguin visant à réduire le risque cardiovasculaire et d athérosclérose chez l adulte. 4. L ACC et l AHA ont établi leurs nouvelles recommandations sur les éléments d information rassemblés lors des essais cliniques randomisés (ECR).

Les directives distinguent quatre groupes de patients pour lesquels les statines sont bénéfiques Groupe 1 MCAS clinique MC, AVC et maladie artérielle périphérique, tous d origine athéroscléreuse présumée Groupe 2 C-LDL 190 mg/dl (~5 mmol/l) MCAS : maladie cardiovasculaire athérosclérotique MC : maladie coronarienne C-LDL : cholestérol des lipoprotéines de faible densité Stone NJ, et al.j Am Coll Cardiol 2013 Nov 7. Publié en ligne avant l impression

Les directives distinguent quatre groupes de patients pour lesquels les statines sont bénéfiques Groupe 3 Diabète sucré + âgés de 40 à 75 ans + taux de C-LDL entre 70 et 189 mg/dl Groupe 4 Risque de MCAS 7,5 % Pas de diabète + âgés de 40 à 75 ans + taux de C-LDL entre 70 et 189 mg/dl MCAS : maladie cardiovasculaire athérosclérotique MC : maladie coronarienne C-LDL : cholestérol des lipoprotéines de faible densité Stone NJ, et al.j Am Coll Cardiol 2013 Nov 7. Publié en ligne avant l impression

Choix thérapeutique des quatre groupes de patients pour lesquels les statines sont bénéfiques Adultes de > 21 ans et candidats à un traitement par statine MCAS clinique Non Oui Âgé de 75 ans - Statine d intensité élevée (statine d intensité modérée si non candidat à une statine d intensité élevée) Âgé de > 75 ans ou si non candidat à une statine d intensité élevée - Statine d intensité modérée Taux de C-LDL 190 mg/dl Oui Statine d intensité élevée (Statine d intensité modérée si non candidat à une statine d intensité élevée) Non Diabète* Non Oui Statine d intensité modérée Estimation du risque de MCAS sur 10 ans 7,5 % Statine d intensité élevée Statine d intensité élevée Devrait réduire le taux de C-LDL de 50 % Statine d intensité modérée Devrait réduire le taux de C-LDL de 30 à < 50 % Estimation du risque de MCAS sur 10 ans selon des équations de cohortes combinées 7,5 % Risque de MCAS sur 10 ans* Non Statine d intensité modérée à élevée Le bénéfice de la prévention des MCAS d un traitement par statine peut être moins manifeste dans d autres groupes. Prendre en considération les autres facteurs influençant le risque de MCAS, ainsi que le rapport bénéfice/risque, les effets indésirables potentiels, les interactions médicamenteuses et la préférence du patient pour un traitement par statine. Oui *Patients âgés de 40 à 75 ans et présentant un taux de C-LDL entre 70 et 189 mg/dl. Stone NJ, et al.j Am Coll Cardiol 2013 Nov 7. Publié en ligne avant l impression

Groupe 3 Diabète sucré Statine d intensité modérée Diabète* Estimation du risque de MCAS sur 10 ans 7,5 % Statine d intensité élevée *Patients âgés de 40 à 75 ans et présentant un taux de C-LDL entre 70 et 189 mg/dl.

Groupe 3 Diabète sucré Âgé de 75 ans - Statine d intensité élevée (statine d intensité modérée si non candidat à une statine d intensité élevée) MCAS clinique Âgé de > 75 ans ou si non candidat à une statine d intensité élevée - Statine d intensité modérée

Intensité des statines Statine d intensité élevée Devrait réduire le taux de C-LDL de 50 % Statine d intensité modérée Devrait réduire le taux de C-LDL de 30 à < 50 %

Les directives précisent les doses de statines Traitement d intensité élevée du C-LDL de 50 % Traitement d intensité modérée du C-LDL de 30 à 50 % Atorvastatine (40) à 80 mg 10 (20) mg Rosuvastatine 20 (40) mg (5) 10 mg Simvastatine 20 à 40 mg 10 mg Traitement d intensité faible du C-LDL de < 30 % Pravastatine 40 (80) mg 10 à 20 mg Lovastatine 40 mg 20 mg Fluvastatine XL 80 mg Fluvastatine 40 mg 2 x/j 20 à 40 mg Pitvastatine 2 à 4 mg 1 mg En gras : statines et doses évaluées dans le cadre d ECR. En italique : statines et doses approuvées par la FDA (États-Unis), mais n ayant pas été évaluées dans le cadre des ECR pris en considération. *À administrer aux patients ne tolérant pas les traitements d intensité modérée à élevée. Si le patient est d origine asiatique, la dose de statines prescrite devra peut-être être modifiée. Stone NJ, et al. J Am Coll Cardiol 2013 Nov 7. Publié en ligne avant l impression

Les directives préconisent l utilisation d un nouveau calculateur de risque de MCAS Le risque (%) de MCAS sur 10 ans (IM non fatal, décès par MC, ou AVC fatal/non fatal) se calcule sur la base de paramètres simples : Facteur de risque Sexe (homme ou femme) Âge (ans) Race (afro-américain ou blanc/autre) Taux de cholestérol total (mg/dl) Taux de C-HDL (mg/dl) PAS (mmhg) Traitement de l hypertension (oui ou non) Diabète (oui ou non) Tabagisme (oui ou non) PA : pression artérielle C-HDL : cholestérol des lipoprotéines de haute densité PAS : pression artérielle systolique Goff DC Jr, et al. J Am Coll Cardiol. 2013 Nov 7. Publié en ligne avant l impression

ASCVD Risk Estimator

Les directives préconisent qu un traitement sans statine est réservé aux personnes présentant une réponse insuffisante au traitement par statine Aucun élément probant ne justifie l administration de routine de traitements sans statine pour davantage les événements de MCAS. Les patients des groupes pour lesquels les statines sont bénéfiques doivent recevoir une statine d intensité maximale tolérée. Avant d envisager l ajout d un médicament ne faisant pas partie de la famille des statines, il convient d insister une nouvelle fois sur l importance de l adoption d une bonne hygiène de vie et l observance du traitement par statine. Envisager l ajout d un (ou plusieurs) hypolipidémiant(s) ne faisant pas partie de la famille des statines, de préférence des médicaments ayant entraîné une des MCAS dans le cadre d ECR, et si le bénéfice apporté par la des MCAS est supérieur aux EI potentiels. Envisager une monothérapie sans statine uniquement si le patient présente une intolérance totale aux statines. Stone NJ, et al.j Am Coll Cardiol 2013 Nov 7. Publié en ligne avant l impression

L indication des fibrates et de la niacine ne doit se faire que pour traiter une dyslipidémie (hypertriglycéridémie).