"Réduction des pertes et du gaspillage alimentaire"

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Transcription:

"Réduction des pertes et du gaspillage alimentaire" Table ronde des enseignes de la grande distribution le 29 novembre 2016 à Nantes Date d'envoi 14 février 2017

À QUELLE QUESTION DU GRAND DÉBAT SE RAPPORTE VOTRE CAHIER D'ACTEURS? Question 1 Quels mode de vie? Question 2 Quels paysages? Question 3 Quels accès à l'énergie? Question 4 Quelles innovations? Logotype de l'organisme (champ facultatif) LES AUTEURS ET CONTRIBUTEURS (Champ obligatoire) Nantes Métropole, sur la base de la Table Ronde "Réduction des pertes et du gaspillage alimentaire" qui s'est tenue le 29 Novembre 2016 à la CCI Nantes St-Nazaire et de l'article de Plein Ouest, l'e-mag, paru le 19/12/16. Avec la contribution des enseignes U, Leclerc, Intermarché, Auchan et Carrefour, la DRAAF et l Ademe. PAGE 01

VOTRE CONTRIBUTION EN TEXTE OU EN IMAGES (Nous vous remercions de vous limiter à 4 pages maximum de texte ou 10 000 caractères). Le 29 novembre dernier, dans le cadre du Grand Débat sur la Transition Energétique et du programme Zero déchets Zero gaspillage, Nantes Métropole et la CCI Nantes St Nazaire, en partenariat avec l ADEME et la DRAAF, ont invité 5 enseignes de la grande distribution à partager leurs pratiques dans le domaines des pertes alimentaires, parce qu'aujourd'hui elles représentent dix millions de tonnes de produits en France. Dans ce gâchis, chaque acteur de la chaîne alimentaire, de la production à la consommation, a sa part de responsabilité Longtemps pointé du doigt pour la nourriture jetée, la distribution a multiplié les actions ces dernières années. Des avancées dues à des raisons économiques, des préoccupations écologiques et à l impulsion donnée aussi par les pouvoirs publics. Avec la loi du 11 février 2016, les grandes surfaces ont désormais l interdiction de rendre impropres à la consommation les invendus encore consommables. Les magasins de plus de 400 m2 ont de même une obligation de don alimentaire à une ou plusieurs associations. Une réduction de 22 % du gaspillage en 3 mois La volonté de faire bouger les choses a été démontrée à travers l opération "La distribution engagée contre le gaspillage alimentaire", lancée par l ADEME en 2016. "10 grandes et moyennes surfaces de 5 enseignes ont été accompagnées par l ADEME pour dresser un état des lieux de leurs pertes alimentaires, mettre en place des actions correctives, puis observer les résultats obtenus", explique Samy Guyet, ingénieur Entreprises de l ADEME Pays de la Loire. Cette opération s est appuyée sur un audit classique sur site, croisé avec une analyse des données des magasins. "La démarche a démontré qu à travers des actions souvent simples et peu coûteuses, il a été possible de réduire le gaspillage de 22 % en 3 mois sur les 10 magasins, précise Samy Guyet. Si l ensemble de la grande distribution obtenait ces résultats, elle réduirait son gaspillage alimentaire de 300 000 tonnes par an, soit une économie de 700 M." Ce volume n est pas encore atteint, mais la logique "anti-gaspi" s amplifie, et ce, à de multiples niveaux, comme l ont illustré les enseignes présentes. La sensibilisation des équipes et des partenaires plus largement, en fait partie. PAGE 02

Selon Christophe Jolivet (AUCHAN), il est essentiel de rassembler autour du sujet. "Pour s inscrire dans le zéro gâchis, il s agit entre autres de sensibiliser les parties prenantes, collaborateurs, clients, partenaires, etc., et de former les équipes terrain aux bons gestes, qu il s agisse d améliorer la commande, l implantation rayons ou le tri optimal des déchets. Un défi pour des supermarchés, qui emploient jusqu à 1000 salariés, commente le directeur d Auchan Saint-Herblain. Pour animer la démarche, au cœur du projet du magasin depuis 5 ans, un groupe de travail RSE réunit des responsables et collaborateurs de chaque service, avec une communication régulière sur les avancées et les moyens pour réduire notamment les pertes alimentaires." Pour le dirigeant, "il faut que cette idée se diffuse de manière active et avec envie. Elle doit être vécue comme un challenge quasi ludique et non une obligation." La création de comités anti-gaspi Cette approche existe également chez Carrefour. "Nous avons mis en place une équipe de 15 coachs pour nos hyper, indique Frédéric Portos, directeur Anti-Gaspi Anti-démarque chez Carrefour France. Ces experts-produits apportent le bon sens et les bonnes pratiques à des équipes souvent prises par le rythme du commerce." L enseigne a également créé des comités anti-gaspi, qui se réunissent toutes les semaines au niveau des magasins. Objectif : suivre la feuille de route, en identifiant les décalages. "Dans le commerce où nous avons souvent 1 000 choses à faire, le sujet doit être remis en permanence sur le haut de la pile. Les comités anti-gaspi y contribuent, en donnant à nos équipes des démarches plus assurées", précise Frédéric Portos. "A cela s ajoute la volonté d entraîner le plus possible les clients dans cette dynamique. Des messages de rappel, par exemple, les invitent à reposer en caisse ou au rayon d origine les denrées qu ils ne veulent finalement pas acheter." Outre la sensibilisation, la grande distribution repense en profondeur ses modes d organisation (prise de commandes, stockage, vente, etc.). Jean Leroyer, dirigeant du Super U Nantes Dalby, a observé ces mutations. "En 30 ans, le management d un magasin s est profondément transformé. Aujourd hui, la société a de nouvelles préoccupations que l on doit intégrer", dit-il. En 2013, dans le cadre du Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, avec l aide d un prestataire conseil, l enseigne s est engagée à plusieurs niveaux, notamment sur l amélioration du processus de travail. "Nous avons travaillé, par exemple, à optimiser les assortiments : un faible pourcentage des références peut générer une part importante du gaspillage alimentaire, précise Jean Leroyer. Nous avons donc ajusté nos commandes et nos référencements." Parmi d autres actions (sensibilisation des clients, du personnel, dons, réalisation d un guide des bonnes pratiques ), l enseigne a de même sensibilisé les fournisseurs afin d allonger les dates limites de consommation (DLC) et d utilisation optimale (DLUO) de 223 produits. PAGE 03

Ecouler les produits en fin de vie Autre objectif que s est fixé la distribution : favoriser l écoulement des produits en fin de vie ou "inaptes" à la vente. Sur ce terrain, Intermarché a exploré diverses pistes. Tout en agissant sur l éco-conception des produits, l enseigne s emploie à gérer au mieux les produits en fin de date. Trois jours avant la fin de vie, les produits frais sont ainsi stickés en rouge et vendus à prix réduit. Le distributeur a été à l origine également de l apparition des denrées "moches". "C est un point de vente indépendant qui a pris cette initiative en 2014, avec des impacts qu on n attendait pas, relate Franck Daguin, administrateur région de l enseigne. L idée était d introduire dans le circuit de vente des produits n ayant pas le calibrage demandé mais des qualités nutritives identiques, avec des décotes tarifaires. 1,2 tonne de fruits a été ainsi valorisée en 2014." Cette année, 1 800 magasins de l enseigne sensibilisent leurs clients à l achat de produits "moches". A cela s ajoutent les dons de produits en fin de date aux associations d aide alimentaire. "Cinq ans après le début de cette démarche, ce sont 28 bases logistiques, 64 unités de production et 2100 points de vente Intermarché et Netto qui donnent aujourd hui l'équivalent de 9 millions de repas en 2015." Des terrains qu explore aussi Leclerc depuis plusieurs années : "J ai pris conscience du gaspillage en 2008, en abordant le bilan carbone suite au Grenelle de l Environnement. On s est rendu compte dans notre magasin que nous achetions et produisions trop de produits qui finissaient à la poubelle. On marchait sur la tête!", réagit Thomas Pocher, adhérent Leclerc Templeuve, PAGE 04

président du Comité anti-gaspi de l enseigne. En 2009, la grande surface a donc commencé le don ponctuel de produits approchant la date de péremption, et décidé d en démarquer certains. Visées : faire profiter les clients de promotions et réduire des pertes alimentaires coûteuses. "Jeter a un prix : entre 100 et 250 par tonne de déchets alimentaires à traiter", rappelle le responsable. Aujourd hui, Leclerc a poussé plus loin ses démarches. Après avoir généralisé le don alimentaire aux associations l équivalent d un repas tous les 8 tickets de caisse -, l enseigne est parvenue à "revaloriser" certaines denrées (fruits, légumes ), en les transformant pour obtenir des soupes ou des jus. "Ce modèle a donné naissance à la marque "Bon et Bien". Co-création entre notre magasin, McCain et Randstad, cette initiative vise à lutter contre le gaspillage alimentaire à un niveau agricole et à créer des emplois locaux, explique Thomas Pocher. Démultiplier les ateliers Bon et Bien, en favorisant l écoulement de ce type de produits, est désormais notre challenge." Autant d exemples, et de réflexions en marche, qui montrent que le secteur a désormais dit "STOP" au gâchis. Quelques propositions des enseignes collectées lors de la rencontre : - Communiquer et valoriser les résultats : * Présenter, dans les chiffres du magasin, les performances de tri et le % de pertes alimentaires ; * Sensibiliser les clients et les administrés («intègrer les clients dans nos démarches», «réunion avec les associations de consommateurs») - Faire connaître les acteurs engagés et leurs actions : * Organiser un salon régional de l anti-gaspillage toutes enseignes, pour le grand public ; * Reconnaissance des associations du don alimentaire, construire un annuaire des acteurs locaux, leurs spécifivités, les solutions concrètes. - Solutions techniques pour les petits gisements de pertes alimentaires : * Mutualiser la collecte des invendus vers l aide alimentaire, toutes enseignes, avec indicateurs normés et publiés («exemple de l Angleterre, mutualisation de la logistique pour apporter des services aux associations, assurer une continuité du don et respecter les conditions sanitaires»). PAGE 05

- Réflexion pour revoir / prolonger les dates de consommation (DLC, DLUO), par famille (code des usages) - Discussion de l ensemble de la chaîne, producteur, industriel, transport, distributeur, consommateur. Illustrations : + dessin (voir lien de téléchargement WeTransfer) Infographie : http://presse.ademe.fr/2016/11/infographie-etude-gaspillage-alimentaireet-grande-distribution.html INDIQUEZ ICI VOS COORDONNÉES PRÉCISES, pour que nous puissions vous contacter (champs obligatoires) PAGE 06