MEDEF Actu-Eco - n 205 Semaine du 18 au 22 mai 2015

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+ MEDEF Actu-Eco - n 205 Semaine du 18 au 22 mai 2015 FRANCE SOMMAIRE 1. Croissance du PIB en 2014 : +0,2%, avec un recul des investissements et une contribution négative des échanges extérieurs 2. Comptes des entreprises en 2014 : nouvelle dégradation des marges 3. Comptes des ménages en 2014 : hausse du pouvoir d achat, remontée du taux d épargne 4. Comptes des administrations publiques en 2014 : pas d amélioration des comptes, arbitrages au détriment des investissements 5. Financement des ETI et des grandes entreprises en mai 2015 : allongement des délais de paiement clients, interruption de la détente des marges bancaires 6. Créations d entreprise en avril 2015 : -0,9% (+1,9% hors microentrepreneurs) 7. Prix à la consommation en avril 2015 : +0,5% sur trois mois, +0,1% sur un an INTERNATIONAL 8. Tendances récentes des marchés : légère dépréciation de l euro à 1,11$ MEDEF Actu-Eco semaine du 18 au 22 mai 2015 1

1. Croissance du PIB en 2014 : +0,2%, avec un recul des investissements et une contribution négative des échanges extérieurs La publication, par l INSEE, du Compte de la Nation pour l année 2014 s accompagne de la publication des comptes définitif 2012 et «semi définitif» 2013, qui ont donné lieu à de sensibles modifications de la croissance du PIB :. +0,2% en 2012 au lieu de +0,4% dans l estimation précédente ;. +0,7% en 2013 au lieu de +0,3% dans l estimation précédente. Pour 2014, la croissance suggérée par les comptes trimestriels (+0,4%) a été révisée à la baisse : +0,2%, soit une augmentation du PIB de +0,8% en valeur, pour atteindre 2 132 milliards d euros. L INSEE souligne que «cette révision provient du cumul de révisions modérées sur les différentes composantes du PIB». En son état actuel, le compte 2014 fait apparaître, par rapport à 2013 : - une accélération de la consommation des ménages (+0,6%, après +0,4% en 2013) : rebond des dépenses en biens manufacturés (inflexion des achats d automobiles, accélération des dépenses en biens d équipement), décélération des dépenses de services (information et communication notamment), chute des dépenses d énergieeau- déchets - une nouvelle baisse de l ensemble des investissements (-1,2%, après -0,6%), qui résulte de deux évolutions contraires :.amplification du recul des investissements des ménages (logement) et net repli de ceux des administrations publiques (matériels de transport, génie civil, bâtiments) ;.progression des investissements des entreprises (+2%, après +0,5% en 2013) ; - une contribution négative des échanges extérieurs à la croissance, après une contribution nulle en 2013, du fait d une accélération plus rapide des importations (biens d équipements, produits pharmaceutiques), que celle des exportations, (dynamisme dû principalement aux produits manufacturés, et aux services aux entreprises). En termes de production, les évolutions sont contrastées selon les grands secteurs : - nouvelle baisse dans la construction (-2,1%, après -0,5%) ; - net repli dans le secteur énergétique (-3,5%, après +0,7%) ; - hausse dans l industrie manufacturière (+0,3%, après -0,5%) ; - progression dans les services principalement marchands (+1,2%, après +0,6%). Croissance du PIB et de ses principales composantes 2014 montant en 2014 2012 2013 2014 évolution en volume (%) (100=2007) (mds d euros courants) PIB +0,2 +0,7 +0,2 102,3 2 132,4 Consommation des ménages -0,3 +0,4 +0,6 103,5 1 139,0 Consommation des administrations +1,6 +1,7 +1,5 111,2 515,9 dont: consommation collective +1,4 +1,9 +0,8 108,4 182,4 Formation brute de capital fixe, dont : +0,2-0,6-1,2 94,1 462,5 - entreprises non financières -0,2 +0,5 +2,0 101,2 258,1 - ménages (logement) -2,1-1,5-5,3 78,6 105,2 - administrations publiques +1,8 +0,1-6,9 92,1 78,6 Exportations (biens et services) +2,5 +1,7 +2,4 110,7 611,8 Importations (biens et services) +0,7 +1,7 +3,8 112,8 651,1 MEDEF Actu-Eco semaine du 18 au 22 mai 2015 2

2. Comptes des entreprises en 2014 : nouvelle dégradation des marges * Selon les comptes de la Nation récemment publiés par l INSEE, quatre faits marquants ressortent des comptes 2014 des sociétés non financières : Evolution des principaux ratios des comptes des sociétés non financières (% de la valeur ajoutée) en % de la valeur ajoutée 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Rémunération des salariés 63,1 63,5 65,2 65,4 65,3 66,0 66,3 67,2 dont: salaires et traitements bruts versés 47,8 48,2 49,5 49,8 49,5 50,0 50,0 50,7 cotisations sociales employeurs 15,3 15,3 15,7 15,6 15,8 16,1 16,3 16,6 Impôts sur la production 5,1 5,1 5,6 4,9 5,1 5,3 5,6 5,7 dont : impôts sur la production nets de subventions 3,5 3,4 3,8 3,0 3,5 3,7 4,0 3,3 EBE 33,5 33,1 30,9 31,6 31,2 30,2 29,7 29,4 Revenus distribués nets (versés-reçus) 6,3 6,2 6,5 5,7 5,4 4,9 4,5 4,7 dont dividendes nets (versés-reçus) 4,3 4,1 4,4 3,4 3,2 2,6 2,0 2,2 Intérêts nets (versés-reçus) 3,5 4,5 4,3 2,8 2,4 3,5 2,7 1,7 Impôts sur le revenu 4,5 4,7 2,5 3,2 3,5 3,5 3,7 3,8 Epargne brute (autofinancement) 19,4 16,8 16,7 18,9 18,2 16,4 16,8 17,3 profit net avant amortissement* 25,7 23,0 23,3 24,6 23,6 21,3 21,3 22,0 Investissement (FBCF) 22,6 23,3 21,5 22,1 22,7 22,7 22,8 23,1 PO 24,9 25,0 23,7 23,6 24,4 24,9 25,6 26,1 dont : PO nets de subventions 23,3 23,4 22,0 21,8 22,9 23,3 24,1 23,8 Taux d'autofinancement 85,8 72,1 77,7 85,6 80,3 72,3 73,7 74,9 / (*) profit distribuable après impôt (autofinancement + revenus distribués versés-revenus distribués reçus) avant amortissements - la baisse en niveau de l EBE en 2014 pour la troisième année consécutive (-0,6%), alors que les comptes trimestriels suggéraient une stabilisation. Ce qui explique le nouveau recul du taux de marge à 29,4% de la valeur ajoutée, le plus bas depuis 1985. C est la conséquence d une progression des rémunérations beaucoup plus rapide que celle de la valeur ajoutée (+1,7% contre +0,3%), liée à la fois à la masse des salaires versés et aux cotisations sociales employeurs. D où l augmentation de 0,9 point de la part des rémunérations (67,2%, dont 50,7% pour les salaires et traitements bruts versés) ; - le fort impact du CICE (Crédit d Impôt pour la Compétitivité et l Emploi), qui explique la hausse de 8,7 milliards des subventions aux sociétés non financières entre 2013 et 2014 (+52%), et la chute de -16,8% des impôts sur la production nets de subventions 1. Hors prise en compte de ces dernières, les impôts sur la production ont augmenté de 2,5% en 2014, nettement plus que la valeur ajoutée 1 - Par convention, le CICE est enregistré en comptabilité nationale comme une subvention aux entreprises Compte tenu à la fois du CICE et de la hausse de la fiscalité directe (plus modérée qu en 2013), le taux de prélèvements obligatoires (nets de subventions) sur les sociétés non financières s est réduit de 24,1% à 23,8% de la valeur ajoutée, taux le plus élevé depuis 2001, hors mis celui de 2013. Hors CICE, il se serait alourdi de 25,6 à 26,1%, au plus haut depuis 1985 ; - la remontée des revenus distribués (meilleurs résultats en 2013 qu en 2012), qui restent inférieurs de 20% à ceux de 2007-2008. Ils représentent 4,7% de la valeur ajoutée, niveau le plus bas depuis 2001 (hors mis 2013); - la remontée du taux d autofinancement à 74,9% (73,7% en 2013), grâce à une progression de l épargne brute des sociétés (autofinancement) plus forte que celle de leurs investissements, à la faveur d un allègement important de la charge nette d intérêt (intérêts versés intérêts perçus) lié à la baisse des taux. MEDEF Actu-Eco semaine du 18 au 22 mai 2015 3

34,0 33,5 33,0 32,5 32,0 31,5 31,0 30,5 30,0 29,5 29,0 Taux de marge des socités non financières (% de la valeur ajoutée) 29,4 99 Taux d'autofinancement des socités non financières (épargne brute / investissement, %) 94 89 84 79 74 69 74,9 * Sur plus longue période, deux remarques peuvent être faites sur la séquence 2007-2014 :. des entreprises mises à mal par 7 années de crise. Valeur ajoutée : +7,7% ;. Rémunérations: +14,8% ;. EBE : -5,4% ;. Profit distribuable : -8% ;. PO : +13,1% (+10% nets de subventions) ; +15 +10 +7,7 Evolution cumuluée entre 2007 et 2014 (%, euros courants, sociétés non financières) +14,8 +13,1 +10,0 +5 0-5 -10-5,4-8,0.l absurdité du discours sur l excès des dividendes au cours des dernières années:.revenus distribués nets (versés reçus) : - 20% (-11% pour les seuls revenus distribués versés) ;.dividendes nets (versés reçus) : -45% (- 14% pour les seuls dividendes versés). MEDEF Actu-Eco semaine du 18 au 22 mai 2015 4

3. Comptes des ménages en 2014 : hausse du pouvoir d achat, remontée du taux d épargne * Selon les comptes nationaux annuels, le revenu disponible brut des ménages (RDB) a progressé, en 2014, de +1,1% en valeur, après +0,7% en 2013. Parallèlement, le prix de la dépense de consommation finale 1 est resté stable, d où un gain de pouvoir d achat du RDB en 2014 de +1,1%, qui compense les pertes enregistrées en 2012 et 2013. Compte tenu de la croissance de la population et de la structure des ménages, le pouvoir d achat par unité de consommation 2 a augmenté de +0,7%, après trois années consécutives de baisse. Trois facteurs expliquent l augmentation du pouvoir d achat du RDB : le dynamisme des prestations sociales en espèces et des revenus d activité, le ralentissement des impôts. +3,5 +3,0 +2,5 +2,0 +1,5 +1,0 +0,5 0-0,5-1,0-1,5 +3,0 Evolution du pouvoir d'achat du RDB des ménages (%) ensemble des ménages par unité de consommation +2,3 +1,6 +1,0 +1,2 +1,1 +0,6 +0,7 +0,3 +0,2-0,1-0,4-0,4-0,6-0,9-1,4 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 * Dans le détail, par type de revenus en valeur : - décélération des prestations sociales : +2,3% (2,8% en 2013), décélération qui concerne toutes les grandes branches (famille, chômage, maladie, vieillesse), à l exception de quelques prestations (RSA, allocations aux adultes handicapés, bourses étudiantes) ; - accélération de la masse salariale brute reçue par les ménages (secteurs public et privé): +1,6% (+1% en 2013), accélération qui reflète une modeste amélioration de l emploi (+0,3%, après -0,2%), alors que le salaire moyen par tête a progressé comme en 2013 (+1,2%). Hausse de la masse salariale nette de +1,3% (+0,5% en 2013) ; - baisse du revenu mixte des entrepreneurs individuels 3 : -1,2% (-1% en 2013) ; - baisse des revenus de la propriété : -4,5% (- 1,2% en 2013 et -4,1% en 2012), baisse imputable notamment à celle des intérêts perçus et du rendement des assurances-vie. En revanche, augmentation des dividendes perçus (+4%, après +3,4% en 2013 et -10,6% en 2012) - décélération des impôts courants sur le revenu et le patrimoine : +1,4% (+4,3% en 2013). 1 - Cette stabilité des prix en 2014 résulte de deux mouvements contraires : baisse des prix de nombreux produits manufacturés (biens d équipement notamment) et des hydrocarbures, accélération des prix de certains services (restauration, construction), suite au relèvement du taux réduit de TVA de 7 à 10%. 2 - Système de pondération attribuant un coefficient à chaque membre du ménage. Le nombre de personnes est ramené à un nombre d'unités de consommation (UC): 1 UC pour le premier adulte du ménage ; 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus ; 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans, selon la pondération retenue par l OCDE 3 - Rémunération du travail effectué par le propriétaire et éventuellement les membres de sa famille, et son profit en tant qu'entrepreneur. MEDEF Actu-Eco semaine du 18 au 22 mai 2015 5

* Résultat de la progression en valeur du RDB de +1,1% et de la consommation de +0,6%, l épargne des ménages a augmenté de +4,3%, soit un redressement du taux d épargne de 0,4 point, à 15,1% du revenu disponible brut, après quatre années de baisse graduelle. Cette croissance du taux d épargne en 2014 s explique totalement par celle de l épargne financière (+0,8 point). La baisse de l épargne non financière (épargne logement) est à relier au fort recul des investissements des ménages. Taux d épargne et taux d investissement des ménages % RDB 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Taux d'épargne brute 15,1 15,0 16,2 15,8 15,6 15,1 14,7 15,1 dont : taux d'épargne financière 4,4 4,2 7,1 6,5 6,1 5,6 5,3 6,1 Taux d'investissement (logement) 10,7 10,6 9,1 9,2 9,3 9,2 9,0 8,6 * Le revenu disponible brut ne couvre pas l ensemble des ressources des ménages qui consomment des biens et services au-delà de leurs dépenses directes de consommation, dont le coût est pris en charge par la collectivité (éducation, santé, allocation logement ). D où le calcul d un revenu disponible ajusté qui englobe ces dépenses, et qui a été plus dynamique que le RDB en 2014 (+1,3% au lieu de +1,1%), du fait de la hausse de +2,1% des transferts sociaux en nature, comme en 2013. MEDEF Actu-Eco semaine du 18 au 22 mai 2015 6

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 4. Comptes des administrations publiques en 2014 : pas d amélioration des comptes, arbitrages au détriment des investissements * Les comptes des administrations publiques pour l année 2014 mettent en évidence : o une hausse de la dépense du même ordre qu en 2013 (+1,6% contre +1,8%), 2 fois plus forte que celle du PIB en valeur (+0,8%) pour atteindre 1 226 milliards d euros (57,5% du PIB). Hors CICE (enregistré comme une dépense en comptabilité nationale), la hausse aurait été de +0,9%. o un alourdissement des prélèvements obligatoires de 0,2 point (44,9% du PIB), compte tenu de la compensation partielle de la hausse des taux de TVA et de cotisations vieillesse par la montée en charge du CICE. Avec 958 milliards d euros, les prélèvements obligatoires représentent 84% des recettes publiques totales. o un quasi maintien du déficit public (-4% du PIB, après -4,1% en 2013) du fait d une hausse des recettes plus forte que celle des dépenses. La très modeste «amélioration» en niveau de 1,6 milliard d euros est imputable essentiellement aux administrations locales (+4,1 milliards) et à un moindre degré aux organismes de sécurité sociale (+0,6 milliard). En revanche, le solde des administrations centrales s est dégradé (-3,1 milliards), du fait de «recettes fiscales trop peu dynamiques pour compenser le coût de la mise en œuvre du CICE». o un alourdissement de la dette de 3,3 points (95,6% PIB), pour atteindre 2 038 milliards d euros (+84 milliards d euros), ainsi répartis :.administrations centrales : 80,1% (dont Etat : 79%) ;.administrations locales : 9,2% ;.administrations de Sécurité sociale : 10,6%. 0-1 Déficit public (% du PIB) 100 90 Dette des administrations publiques au sens de Maastricht (% du PIB) 95,6-2 -3-4 -5-6 -4,0 80 70 60-7 -8 50 % PIB Recettes dont: PO* dépenses Déficit** Dette** 2007 49,7 42,1 52,2-2,5 64,4 2008 49,8 41,9 53,0-3,2 68,1 2009 49,6 41,0 56,8-7,2 79,0 2010 49,6 41,3 56,4-6,8 81,7 2011 50,8 42,6 55,9-5,1 85,2 2012 52,0 43,8 56,8-4,8 89,6 2013 52,9 44,7 57,0-4,1 92,3 2014 53,5 44,9 57,5-4,0 95,6 2014 (mds d euros) 1 141,6 957,7 1 226,4-84,8 2 037,8 *taux de PO calculés hors crédits d impôts **au sens du Traité de Maastricht MEDEF Actu-Eco semaine du 18 au 22 mai 2015 7

* Par sous-secteur, les évolutions sont contrastées : i/administrations centrales: creusement du solde entre 2013 et 2014, de -68,7 à -71,8 milliards d euros o accroissement de +1,4% de la dépense recouvrant :.une augmentation de +0,6% des rémunérations (baisse des effectifs au Ministère de la Défense, création de postes dans l enseignement scolaire) ;.une progression de +11,4 milliards d euros des subventions sur rémunérations (CICE, emplois d avenir, contrats uniques d insertion) ;.une hausse de +2% des prestations sociales ;.une baisse de -5,9% des investissements (moindres livraisons de matériels militaires), après -3,1% en 2013. o progression de +0,9% des recettes, hausse de +0,6% des impôts et cotisations sociales, résultant d évolutions contraires : augmentation des taux intermédiaire et normal de la TVA (+3,8 milliards, dont 2,8 milliards transférés aux organismes de sécurité sociale) et hausse de +1 milliard de la contribution au service public de l électricité ; baisse de -1,8 milliard des impôts directs (IR affecté par deux mouvements inverses : plafonnement du quotient familial, exonération des revenus modeste ; IS marqué par la suppression de l imposition forfaitaire annuelle), recul de -0,2 milliard des impôts sur le capital neutralisé par une augmentation de la fiscalité des revenus de la propriété (prélèvement de 0,7 milliard sur les fonds d épargne gérés par la CDC). ii/ Administrations locales : nette amélioration du solde, de -8,5 à -4,5 milliards d euros o baisse de -0,3% de la dépense, la chute des investissements de près de 10% faisant plus que compenser la forte augmentation des dépenses de fonctionnement (+3,9% pour les rémunérations) et des prestations sociales (+2,5%). o hausse de +1,4% des recettes qui ne doit pas masquer l alourdissement de +2,5% de la fiscalité locale (+3,1 milliards) : augmentation par les départements des taux des droits de mutation à titre onéreux -DMTO-, transfert des recettes de la TICPE (taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques) de l Etat vers les régions dans le cadre des réformes de la formation professionnelle et de l apprentissage. Contrepartie de cette hausse des taxes affectées, l Etat a réduit ses transferts aux collectivités (baisse de -1,4 milliard d euros des dotations globales de fonctionnement). iii/ Administrations de sécurité sociale : modeste amélioration du solde (-8,5 milliards après -9,1 milliards en 2013) : o décélération des prestations sociales (+2,3%, après +2,8% en 2013) : gel des pensions de retraite de base et complémentaires, revalorisation modérée des prestations familiales (désinflation), moindre progression des dépenses d indemnisation chômage (évolution moins défavorable de l emploi), dépenses d assurance maladie maîtrisées (exécution de l objectif national des dépenses d assurance maladie -ONDAM- légèrement inférieure à l objectif voté). o décélération des recettes sociales (+2,4%, après +2,9% en 2013), malgré une accélération de la masse salariale privée (+1,5% après +1,2% sur le champ mesuré par l ACOSS). MEDEF Actu-Eco semaine du 18 au 22 mai 2015 8

Principales dépenses et recettes des administrations publiques en 2014 Administrations centrales Administrations locales Administrations de sécurité sociale mds 2014 / mds 2014 / mds 2014 / euros 2013 (%) euros 2013 (%) euros 2013 (%) Ensemble des administrations publiques * mds 2014 / 2013 (%) euros Total des dépenses 494,8 +1,4 251,5-0,3 575,0 +2,3 1 226,4 +1,6 Dépenses de fonctionnement 169,4-0,1 129,3 +2,6 95,8 +1,7 394,5 +1,2 dont consommations intermédiaires 30,6-3,4 48,7 +0,3 26,4 +0,6 105,7-0,7 dont rémunérations des salariés 136,7 +0,6 77,8 +3,9 63,7 +2,2 278,2 +1,9 Intérêts versés 39,9-2,3 5,4-0,3 5,5 +0,1 50,5-1,7 Prestations sociales (espèces et nature) 94,7 +2,0 24,6 +4,2 438,5 +2,3 557,8 +2,4 Transferts courants entre administrations 68,0-1,3 3,6 +3,0 12,8 +2,0 0,0 /// Autres transferts et subventions 97,5 +9,5 40,6 +0,2 13,9 +4,7 141,9 +7,0 Acquisitions nettes d'actifs non financiers 25,2-6,2 48,0-9,8 8,5 +1,8 81,7-7,6 dont formation brute de capital fixe 24,7-5,9 45,5-9,6 8,4 +1,8 78,6-7,3 Total des recettes 423,0 +0,9 247,0 +1,4 566,5 +2,4 1 141,6 +1,9 Impôts et cotisations sociales 368,4 +0,6 128,4 +2,5 522,3 +2,6 1 019,1 +1,9 Recettes de production 24,2 +1,2 42,0 +2,3 19,7 +0,2 85,9 +1,5 Revenus de la propriété 9,0 +9,0 2,7 +0,9 3,6-2,1 15,0 +5,5 Autres transferts 21,3 +1,3 73,9-1,0 21,0-0,2 21,6 +0,5 Besoin de financement -71,8-4,5-8,5-84,8 / (*) Transferts consolidés entre les 3 sous-secteurs, d où des dépenses et recettes de l ensemble des administrations inférieures à la somme des dépenses et recettes de chacun des trois sous-secteurs MEDEF Actu-Eco semaine du 18 au 22 mai 2015 9

mai-08 nov.-08 mai-09 nov.-09 mai-10 nov.-10 mai-11 nov.-11 mai-12 nov.-12 mai-13 nov.-13 mai-14 nov.-14 mai-15 mai-08 nov.-08 mai-09 nov.-09 mai-10 nov.-10 mai-11 nov.-11 mai-12 nov.-12 mai-13 nov.-13 mai-14 nov.-14 mai-15 mai-08 nov.-08 mai-09 nov.-09 mai-10 nov.-10 mai-11 nov.-11 mai-12 nov.-12 mai-13 nov.-13 mai-14 nov.-14 mai-15 mai-08 nov.-08 mai-09 nov.-09 mai-10 nov.-10 mai-11 nov.-11 mai-12 nov.-12 mai-13 nov.-13 mai-14 nov.-14 mai-15 5. Financement des ETI et des grandes entreprises en mai 2015 : allongement des délais de paiement clients, interruption de la détente des marges bancaires Selon la dernière enquête réalisée par l AFTE et Coe-Rexecode en mai 2015, les trésoriers des ETI de 500 salariés ou plus et des grandes entreprises font état : o d une situation de trésorerie d exploitation jugée un peu plus difficile ; o d une tendance à l allongement des délais de paiement des clients, même si le solde d opinions a cessé sa hausse ce mois-ci ; o d une interruption de la détente des marges appliquées sur les crédits bancaires ; o d une recherche de financement toujours jugée aisée, même si la tendance à l amélioration s est interrompue. +20 +15 +10 +5 0-5 -10-15 -20-25 Situation de la trésorerie d'exploitation (solde d'opinions, %) Moyenne 2005-2013 +45 +40 +35 +30 +25 +20 +15 +10 +5 Délais de paiement clients (solde d'opinions, %) Moyenne 2005-2013 -30 0 +70 +60 Evolution des marges de crédits bancaires (solde d'opinions, %) +20 +10 Recherche de financement (solde d'opinions, %) +50 0 +40-10 +30-20 Moyenne 2005-201 +20 Moyenne 2005-2013 -30 +10-40 0-50 -10-60 -20-70 Source : AFTE / Coe-Rexecode MEDEF Actu-Eco semaine du 18 au 22 mai 2015 10

avr.2008 oct.2008 avr.2009 oct.2009 avr.2010 oct.2010 avr.2011 oct.2011 avr.2012 oct.2012 avr.2013 oct.2013 avr.2014 oct.2014 avr.2015 avr.2008 oct.2008 avr.2009 oct.2009 avr.2010 oct.2010 avr.2011 oct.2011 avr.2012 oct.2012 avr.2013 oct.2013 avr.2014 oct.2014 avr.2015 6. Créations d entreprise en avril 2015 : -0,9% (+1,9% hors microentrepreneurs) * Les créations d entreprises, tous types d entreprises confondus, se sont repliées de - 0,9% en avril 2015, après avoir progressé de +1,5% en mars (données corrigées des variations saisonnières). Hors microentrepreneurs, elles ont progressé de +1,9%, après +1,4% le mois précédent. * En moyenne mobile sur les trois derniers mois connus (février, mars, avril 2015), l ensemble des créations d entreprise s est contracté de -4,1% par rapport aux trois mêmes mois de l année précédente, pour s établir à 43 833 unités. Hors microentrepreneurs, les créations se sont, en revanche, accrues de +8,7% sur un an, atteignant 24 364 unités, plus haut niveau depuis décembre 2008. 60 000 55 000 50 000 45 000 40 000 35 000 30 000 25 000 20 000 Créations d'entreprise y compris microentrepreneurs (moyenne mobile sur trois mois, données CVS-CJO) 43 883 Créations d'entreprise hors microentrepreneurs 29 000 (moyenne mobile sur trois mois, données CVS- 28 000 CJO) 27 000 26 000 25 000 24 364 24 000 23 000 22 000 21 000 20 000 19 000 Par grande famille d activité, toujours en moyenne mobile sur trois mois, ce repli des créations d entreprise sur un an se retrouve dans tous les grands secteurs à l exception des services marchands : o -19% dans la construction ; o -14,4% dans l industrie (-16,6% pour la seule industrie manufacturière) ; o -8,5% dans le commerce. Dans les services marchands (plus d une création sur deux), les créations d entreprise ont progressé de +1,3%. Dans le détail, cette hausse recouvre des évolutions contrastées selon les sous-secteurs : de -8,1% dans les services aux ménages à +55,9% dans les transports et l entreposage. MEDEF Actu-Eco semaine du 18 au 22 mai 2015 11

Créations d entreprises y compris autoentrepreneurs (moyenne février, mars, avril 2015) Données cvs, % Evolution sur un an Répartition TOTAL DES CREATIONS -4,1 - Industrie, dont -14,4 4,8 Industrie manufacturière -16,6 4,1 Construction -19,0 12,4 Commerce -8,5 18,9 Services marchands, dont : +1,3 51,8 Transports et entreposage +55,9 3,8 Hébergement et restauration -1,2 5,4 Information et communication +2,7 5,1 Activités financières et d'assurance +16,8 3,0 Activités immobilières -3,8 3,1 Soutien aux entreprises -1,0 21,8 Services aux ménages -8,1 9,6 Enseignement, santé, action sociale +5,9 12,4 MEDEF Actu-Eco semaine du 18 au 22 mai 2015 12

avr.-08 oct.-08 avr.-09 oct.-09 avr.-10 oct.-10 avr.-11 oct.-11 avr.-12 oct.-12 avr.-13 oct.-13 avr.-14 oct.-14 avr.-15 7. Prix à la consommation en avril 2015 : +0,5% sur trois mois, +0,1% sur un an * En données brutes, l indice des prix à la consommation a légèrement progressé en avril 2015 : +0,1%, après +0,7% en mars. En données corrigées des variations saisonnières, il s est accru de +0,2%, après avoir stagné au mois précédent. Cette évolution se retrouve dans toutes les grandes catégories de biens et services, à l exception de l alimentation où les prix ont stagné : o +0,1% pour les produits manufacturés ; o +0,2% pour les services ; o +0,4% pour l énergie. Hors tarifs publics (électricité, gaz, tabac, etc.) et produits à prix volatils (produits pétroliers, produits laitiers, viandes, etc.), c est-à-dire l inflation sous-jacente, les prix se sont accrus de +0,1% en avril 2015. +4,0 +3,5 +3,0 +2,5 +2,0 +1,5 +1,0 +0,5 0,0-0,5-1,0 Evolution sur un an de l'indice des prix à la consommation (%, données CVS) Sous-jacent Total +0,4 +0,1 * Entre janvier et avril 2015, les prix ont progressé de +0,5% (+2,2% l an), après s est replié de -0,5% en octobre 2014 et janvier 2015. Cette hausse des prix se retrouve dans toutes les catégories de biens et services, à l exception, là encore de ceux dans l alimentation (+0,7% pour les seuls produits frais), qui ont stagné : o +0,3% pour les services, dont -0,2% pour les services de santé, -0,1% pour les loyers et +0,8% pour les transports et les télécommunications ; o +1% pour les produits manufacturés, dont - 0,8% pour les produits de santé et +5,1% pour l habillement et chaussures ; o +2,4% dans l énergie, dont +5,4% pour les seuls produits pétroliers. * Sur un an, après deux mois consécutifs de baisse et une stagnation en mars, les prix se sont accrus de +0,1%. L indice des prix sous-jacent a, quant à lui, progressé de +0,4%. MEDEF Actu-Eco semaine du 18 au 22 mai 2015 13

Evolution des prix à la consommation (%, avril 2015) sur un mois sur trois mois sur trois mois annualisée sur un an Total +0,2 +0,5 +2,2 +0,1 Sous-jacent +0,1 +0,4 +1,8 +0,4 Energie, dont : +0,4 +2,4 +10,0-3,3 Produits pétroliers +0,6 +5,4 +23,6-8,0 Alimentation, dont : +0,0 +0,0 +0,0 +0,3 Produits frais -0,1 +0,7 +2,7 +6,3 Produits manufacturés, dont : +0,1 +1,0 +4,1-0,9 Habillement et chaussures +0,0 +5,1 +21,9-0,4 Produits de santé -0,0-0,8-3,0-2,8 Services, dont : +0,2 +0,3 +1,2 +1,3 Loyers +0,1-0,1-0,5 +0,8 Services de santé -0,0-0,2-0,6 +0,4 Transports et télécommunications +0,4 +0,8 +3,3 +1,2 MEDEF Actu-Eco semaine du 18 au 22 mai 2015 14

8. Tendances récentes des marchés : légère dépréciation de l euro à 1,11$ 1,0 Taux de rendement des obligations d'etat à 10 0,9 ans (%) 0,91 0,8 0,7 France 0,6 0,63 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 Allemagne 0,0 2,0 1,9 1,8 1,7 1,6 1,5 1,4 1,3 1,2 1,1 1,0 Taux de rendement des obligations d'etat à 10 ans (%) Italie Espagne 1,9 1,8 1,17 1 euro =... dollar 1,15 1,13 1,11 1,09 1,07 1,05 1,11 125 Indice boursier CAC 40 (100 = 2008) 120 115 110 105 100 116 Indice boursier Eurostoxx 50 (100 = 2008) 114 112 110 108 106 104 102 100 98 96 175 173 171 169 167 165 163 161 Indice boursier Standard and Poor's(100 = 2008) MEDEF Actu-Eco semaine du 18 au 22 mai 2015 15

Cours des matières premières hors pétrole et métaux précieux 194 (100 = 1988) euros 190 186 182 178 174 170 166 162 158 dollars 70 Prix du baril de pétrole brut Mer du Nord (brent) dollars 64,7 60 58,2 50 euros 40 200 195 190 185 180 175 170 165 160 Cours des matières premières alimentaires (1988 = 100) dollars euros 185 180 175 170 165 160 155 150 Cours des matières premières industrielles (1988=100) euros dollars 225 Cours des matières premières métaux communs (1988=100) euros 215 205 195 185 dollars 1300 Cours de l'once d'or (en dollars) 1250 1200 1150 1210,5 175 1100 Contact : cdefleuriau@medef.fr Rédaction achevée le 21 mai 2015 MEDEF Actu-Eco semaine du 3 au 7 novembre 2014