L unification de Lakatos et de Kuhn par la psychologie sociale La science est une croyance rationnelle 1 Le programme de recherche de Lakatos Le programme de recherche de Lakatos est formé de trois composantes : Le noyau dur : Il possède l ensemble des énoncés très généralistes qui sont infalsifiables au sens de Popper. Et cela sur décisions des protagonistes. Le glacis protecteur ou ceinture protectrice : C est l ensemble des énoncés qui sont soumis à la falcification. Ces énoncés complètent le noyau, sont sous-jacents à la description initiale ou des énoncés d observations (base empirique). Les heuristiques : celle négative maintient inchangé le noyau et la positive élabore et développe des hypothèses de la ceinture protectrice. Il y a deux types de programmes de recherches : Un programme est progressif s il permet de prédire des faits nouveaux. Dans le cas contraire, il ne protège plus le noyau dur, il est alors «dégénérescent». Dans ce cas, le programme de recherche est remplacé par un autre programme de recherche. Lakatos considère que le programme de recherche est remplacé par un autre plus progressif. Le programme de recherche de Lakatos a une portée normative et positiviste. Dans notre cas, seule la portée positiviste nous intéresse, c'est-à-dire le coté description de l évolution des sciences. 2 Le prolongement du programme de recherche Soit les supra-théories composées de plusieurs théories elles-mêmes composées de plusieurs sousthéories. Nous pouvons y voir le phénomène d englobement du réductionnisme. Par exemple, la théorie de la gravitation de Newton est un cas particulier de la relativité générale d Einstein. Les chercheurs lorsqu ils construisent une théorie ont tendance à avoir une théorie qui possède des sous-théories. Ces sous-théories sont modifiées et non la théorie. Si on est bloqué au niveau des sous-théories, on modifie les théories, et ainsi de suite, si on est bloqué au niveau des théories, on modifie les supra-théories. Donc, les chercheurs dans leurs démarches scientifiques vont d abord modifier la ceinture souple et vont considérer les couches internes (Ceinture dure, ceinture souple, noyau dur) comme infalsifiables. Lorsque le chercheur est bloqué, il passe à la ceinture dure, et ainsi de suite, s il est bloqué il passe au noyau souple. Par exemple, le passage du géocentrisme à l héliocentrisme ne remet pas en cause l existence des planètes. Or, cette existence est un présupposé pour ces deux modèles. Donc, l existence des
planètes peut être considéré comme un noyau dur et les deux modèles géo et héliocentrique comme des noyaux souples. Nous pouvons prendre comme exemple plus complet, un noyau dur la relativité générale, ensuite, dans le noyau souple le modèle cosmologique standard (big bang). Ce modèle peut être considéré comme intégré à la relativité mais il possède aussi ses propres postulats de base comme la constante cosmologique. Donc, une couche externe peut posséder ses propres axiomes mais aussi une base qui est une théorie qui l englobe. De même, dans le modèle standard, il y a différentes hypothèses qui peuvent être modifiées comme l âge de l univers ; on se trouve alors dans la ceinture dure. Dans ce modèle modifié de Lakatos, il n y a pas de changement de programme de recherche. Les chercheurs ont trois possibilités soit ils résolvent la problématique, soit ils vont remettre en cause les théories des couches internes de façon progressive, soit, dernière solution, ils abandonnent la recherche. 3 La dynamique du programme de recherche par la psychologie sociale Nous pouvons considérer la science comme une croyance rationnelle pour les scientifiques. Ainsi, la dynamique scientifique évolue en partie avec des effets analogues aux croyances, à la perception et aux prises de décisions. a) La psychologie sociale Rationalité limitée : Prise de décision basée sur la construction d un modèle simplifié ne retenant que les caractéristiques essentielles des problèmes, en laissant de coté leurs complexités.
En d autre terme la rationalité limitée fait ressortir l approche analytique c'est-à-dire que les scientifiques se concentrent sur un nombre limité de variables car ils ne peuvent pas les analyser en même temps. De plus, nous devons introduire la notion d habitus. Dans ce contexte, il s agit de l ensemble des connaissances acquises par le scientifique soit dans sa formation, soit de façon professionnelle (expérience). Si nous lions les deux concepts nous aboutissons au fait que les scientifiques abordent les problèmes qu ils observent par leurs habitus. Les phénomènes de blocages (résistance au changement) : L escalade de l engagement : lorsque que le scientifique élabore une théorie, il y met du travail et de l énergie donc un important investissement émotionnel. Par conséquent, plus il aura travaillé sur une théorie, moins il acceptera que sa théorie soit caduc. Ainsi, il aura tendance à modifier certaines variables de sa théorie (ceinture protectrice) et à garder les fondements de sa théorie (noyau dur). La défense du groupe d appartenance : Dans ce cas-là, nous nous trouvons dans une défense de courant, qui souvent évoque les notions d orthodoxe et d hétérodoxe. Le but devient principalement la défense de son courant. Cela peut être dû à des causes externalistes (causes extérieures au monde scientifique) ou des causes internalistes (causes intérieures au monde scientifique). Dans ce cas, le blocage vient de l effet de confirmation, c'est-à-dire que le groupe aura tendance à prendre les faits qui corroborent ses visions et à considérer les faits contradictoires comme insignifiants. Conservatisme : Durant sa formation scientifique le chercheur acquiert des connaissances avec une vision de son domaine, des règles, qu il considère comme vraies voire immuable. Or, remettre en cause ce que l on a appris, demande une remise en cause de son habitus. Adopter une approche différente, demande un certain effort. Une deuxième approche du conservatisme est qu un travail nouveau peut remettre en cause le statut social d un autre, donc, le blocage se produit en évitant que le travail soit diffusé ou approfondi. Il est à noter trois choses, la première étant que l effet de confirmation s applique aussi à l escalade de l engagement. La deuxième est que plus un domaine scientifique est proche du champ social (religion, politique.) dans le sens bourdien, plus il est sujet à l effet de confirmation et à l effet de défense du groupe d appartenance. La troisième est internaliste ; plus les concepts métaphysiques sont présents dans la recherche scientifique, plus l effet de confirmation peut être présent. Tous ces facteurs ont tendance à être bloquants car ralentissant la production scientifique fiable et au pire donnant une production scientifique fausse. Le phénomène accélérant : Le principal facteur accélérant (on exclut les facteurs technologiques), c est «l intérêt» de la recherche. La cause peut être économique comme par exemple la recherche sur la création de médicament, ou la cause peut être philosophique par exemple la recherche de la grande unification, l équation ultime, mais aussi politique. L intérêt d une recherche provoque l utilisation plus grande du capital humain et financier, donc, plus l intérêt est grand, plus les ressources financières et humaines seront grandes, et par conséquent, la probabilité de résoudre le problème sera grand.
On peut rajouter comme facteurs, les facteurs éducatifs c'est-à-dire la quantité d étudiants qui font des études scientifiques. Plus les étudiants sont nombreux, plus le nombre de futurs chercheurs sera important. Comme deuxième facteur, on doit rajouter la qualité de l enseignement. Un enseignement de qualité permet aux étudiants d avoir tous les outils pour attaquer un problème. b) L intégration dans le modèle modifié de Lakatos Le chercheur ou le groupe de chercheur, lors de la construction de la théorie, va suivre la procédure du rasoir d Ockham qui est de chercher la solution de simplicité pour résoudre un problème. Au fur et à mesure que la solution n est pas trouvée, les hypothèses de solutions deviennent de plus en plus complexes et il apparait alors que le programme de recherche de Lakatos est un noyau dur dans l hypothèse et une ceinture de protection. Par conséquent, les chercheurs en produisant une théorie provoquent la création de nouvelles ceintures. Mais il y a une deuxième dynamique ; en voulant résoudre le problème, on essaye de modifier les ceintures antérieures c est-à-dire modifier les théories considérées comme vraies précédemment et servant de postulat de base aux premières hypothèses. Il y a donc une remise en cause graduelle des couche internes jusqu à la résolution du problème. Le phénomène de remise apparait quand la communauté scientifique se sent bloquée pour résoudre le problème. Elle doit donc pour passer à la couche interne la plus proche pour espérer résoudre le problème. Ceci sous-entend que la communauté ou le chercheur a réussi à vaincre la résistance au changement. Il faut signaler que plus le sentiment de blocage est important (lassitude mentale), plus la remise en cause est importante, c'est-à-dire que l on va de plus en plus vers les couches
antérieures profondes. Mais plus on va vers les couches antérieures, plus la résistance changement de l habitus est important. au Maintenant, pour compléter nous devons intégrer le phénomène accélérant qui est «l intérêt» du problème. Plus l intérêt est important, plus les ressources humaines et financières seront importantes. Donc, plus l intérêt est faible et plus la recherche d une solution pour un problème risque d être abandonnée. Au contraire, plus l intérêt est grand, moins il a le risque d être abandonné. En conclusion, dans le modèle de Lakatos modifié, il y a une double dynamique de la production scientifique, une qui bloque par la résistance au changement et l autre qui accélère par «l intérêt». Mais un troisième facteur est à prendre en compte, la complexité du problème. 4 La complexité et la science Dans notre cas on se tourne vers les apports de Kuhn. Kuhn décrit l évolution scientifique en deux phases : normale et de révolution. Dans la phase normale, il y a une période d accumulation des connaissances (une continuité), mais au fur et à mesure, il y a un essoufflement qui aboutit à un blocage et pour finir, un changement de paradigme soit une discontinuité, c'est-à-dire une révolution scientifique. Selon Kuhn un paradigme est un contenu théorique que personne ne remet en cause (infalsifiable) : -Un ensemble de normes pour la recherche soit un ensemble de méthodes d observation et d analyse des observations. -Comment interpréter les observations ce qui est lié à la vision du monde que produit le paradigme. Dans cette partie, nous allons prendre en compte la complexité des problèmes. Nous pouvons considérer un problème comme complexe selon deux définitions. On parlera de complexité absolue lorsque l hypothétique solution à une structure logique complexe a un nombre d entités importantes mais aussi peut avoir une solution non-intuitive, c est-à-dire originale par rapport à la norme. On parlera de complexité relative lorsque la complexité de la difficulté pour résoudre un problème est donnée par les moyens dont dispose le chercheur pour résoudre ce problème. Posons que toute théorie est une solution à un problème. Or, dans l ensemble des sciences les problèmes sont de différentes difficultés. Nous pouvons prendre un exemple : De façon totalement arbitraire, considérons qu il y a 5 classes de problèmes classés selon leurs difficultés (très facile, facile, moyen, difficile, très difficile) Pondérons les difficultés des problèmes dans l ensemble de la science ou dans un domaine scientifique. Probabilité=Pr Pr(très facile)=0.10 Pr(facile)=0.30 Pr(moyen)=0.30 Pr(difficile)=0.20 Pr(très difficile)=0.10
Les chercheurs auront tendance à suivre le principe du rasoir d Ockham. Ils vont chercher des solutions simples, par conséquent, les problèmes les plus faciles seront résolus en premier. Dans ce cas-là, il y a accumulation des connaissances et au fur et à mesure, les problèmes se complexifient. Donc, il y a une baisse du rythme de l accumulation des connaissances. Mais il faut prendre en compte un autre phénomène qui est le phénomène de décomplexification des problèmes. C est l ensemble des facteurs qui permettent de rendre les problèmes plus faciles à résoudre. Le premier facteur de décomplexification intervient lorsque la résolution d un problème donne une solution ou une partie de la solution à un autre problème. Par conséquent, un problème complexe se simplifie, par exemple, la découverte d un mécanisme de défense chez une espèce de bactérie peut être recherchée sur d autres espèces de bactéries pour comprendre leurs systèmes de défenses. Le deuxième facteur de décomplexification, ce sont les mathématiques : l utilisation d outils mathématiques permet de simplifier les problèmes formels. Le troisième facteur de décomplexification peut être aussi dû aux facteurs technologiques. On peut parler de collecte de données et d analyse de données. Au niveau de la collecte de données, on peut par exemple citer les microscopes ou les télescopes. Ils permettent de collecter des informations pouvant orienter la recherche. Le traitement des données avec le phénomène de décomplexification par l ordinateur permet en particulier de faire des simulations et résoudre des calculs complexes impossibles à résoudre au niveau de l intellect humain. Nous pouvons dire en résumé que la résolution de problèmes est un mécanisme qui permet d augmenter la vitesse d accumulation des connaissances. Mais cette dynamique est liée à l accès à l information car si on n a pas connaissance du problème résolu, alors, on ne peut utiliser cette connaissance pour résoudre notre propre problème. Donc, les facteurs influant la prise de connaissance des informations et permettant de résoudre ses problématiques ont une influence sur la dynamique scientifique. Nous pouvons dire qu il y a une double dynamique avec une complexification de la science au sens absolu mais aussi un phénomène de décomplexification. En cas d augmentation du phénomène de complexification, la complexité relative baisse pour permettre une augmentation de la vitesse d accumulation de connaissances. En cas de baisse du phénomène de complexification, il y a une augmentation de la complexité relative et donc une baisse la vitesse de l accumulation de connaissances. Il est à noter que la complexité relative à tendance à augmenter directement à cause de la complexité absolue car les facteurs de décomplexification sont de plus en plus complexe à comprendre et à appliquer. C est pour cela que l on observe la nécessité d avoir de plus en plus d hyperspécialistes dans un domaine.
Il faut aussi considérer que les facteurs de décomplexification des connaissances sont aussi sujets aux facteurs d intérêt comme la facilité à l accès aux informations adéquates ou l investissement dans des superordinateurs mais aussi connaissent des facteurs de blocages. 5) Les déterminants de la dynamique des sciences (Synthèses) Les trois déterminants de la dynamique sont les phénomènes de blocage, accélérants et de complexifications. Ces différents facteurs influent sur l accumulation des connaissances. Complexité absolue Augmentation Phénomène de décomplexification Augmentation Baisse Complexité relative Complexité relative Vitesse d accumulation des connaissances Vitesse d accumulation des connaissances Phénomènes accélérants (A) Augmentation Phénomènes bloquants (B) Augmentation Baisse Vitesse Vitesse d accumulation des d accumulation connaissances connaissances A B des B A Vitesse d accumulation connaissances des Vitesse d accumulation connaissances de Baisse A B B A Nous pouvons schématiser les déterminants de la vitesse de l accumulation des connaissances par une flèche soit les phénomènes de blocages (B), accélérant (A) et de complexifications (C) et la complexité relative (CR)
6) Le paradigme de Kuhn et le programme de Lakatos Mais ces trois déterminants ne permettent pas d expliquer le phénomène de discontinuité de la science et la révolution et paradigme kuhniens. Pour cela il faut revenir au programme modifié de Lakatos. a) La discontinuité La discontinuité est un phénomène de décomplexification, en particulier lorsqu il y a résolution d un problème qui permet de résoudre d autres problèmes. Si on se place dans une approche réductionniste, une théorie fondamentale englobe une théorie moins fondamentale, celle-ci étant une conséquence de la théorie la plus fondamentale. Par conséquent, selon où se déroule la résolution du problème qui produit ou modifie une théorie, celle-ci a un impact sur les théories qu elle englobe. Pour une meilleure compréhension nous devons revenir au programme modifié de Lakatos.
Lorsqu il y a modification d une théorie de la ceinture, cela supérieure. Par exemple : impacte la théorie de la ceinture Pour les symboles ce sont les théories de la ceinture souple impactées par la théorie sousjacente de la ceinture dure modifiée. Pour les symboles ce sont les théories des ceintures dure et souple impactées par la théorie sous-jacente du noyau souple modifié. Pour les symboles ce sont les théories des ceintures dure et souple du noyau souple impacté par la théorie sous-jacente du noyau dur modifié. La notion d impact à deux conséquences : la résolution de problème ainsi que l amélioration de la précision dans les résultats. Par exemple, le modèle gravitationnel de Newton permet de décrire la trajectoire de toutes les planètes sauf de Mercure. L arrivée de la relativité générale permet de résoudre le problème de Mercure mais aussi de prédire avec plus de précision les trajectoires des autres planètes. Donc, l impact d une discontinuité dans le domaine scientifique est dû à deux choses : la position de la discontinuité dans le modèle modifié de Lakatos mais aussi le pouvoir de décomplexification de la solution (Facteur de positionnement). b) La paradigme de Kuhn Selon Kuhn un paradigme est un contenu théorique que personne ne remet en cause (infalsifiable) : -Un ensemble de normes pour la recherche soit un ensemble de méthodes d observation et d analyse des observations. -Comment interpréter les observations ce qui est lié à la vision du monde que produit le paradigme Si on repart sur le modèle modifié de Lakatos, ceci correspond à deux choses : - La première étant la modification du noyau dur, ceci a pour conséquence que toute les théories englobées par la super-théorie du noyau dur sont toutes touchées. -Deuxièmement, la nouvelle super-théorie a un fort pouvoir de décomplexification. La première conséquence est de changer la vision du monde car les postulats de base ont changé et la deuxième est de permettre de résoudre plus facilement des problématiques, donc, de revenir à la science normale. Le mélange de ces deux conséquences est la création de normes de recherche et d interprétation des observations. Nous pouvons en déduire qu il doit exister des changements de noyaux sans une forte décomplexification. Dans un domaine scientifique il y a en général plusieurs noyaux, par exemple, dans la physique où il y a deux paradigmes avec la physique quantique et la relativité générale. Or, ceci permet de déboucher sur des théories composites dont les postulats de bases viennent des deux paradigmes. L évolution scientifique pour les révolutions va soit jusqu à la modification d un ou des deux paradigmes voire la fusion des deux paradigmes dans un paradigme plus fondamental.
8) Conclusion La révolution scientifique où apparait un nouveau paradigme n est donc qu un type de discontinuité qui modifie le noyau central ou crée un nouveau noyau plus central. Nous pouvons analyser la relation entre Lakatos et Kuhn de deux façons : soit comme nous l avons vu, le phénomène de continuité et de discontinuité scientifique s inscrit dans le programme ou programme modifié de Lakatos. Soit on peut considérer le programme de Lakatos, atomiste de la dynamique scientifique, car il consiste à décrire l approche psychologique de la science. Au contraire, Kuhn a plutôt une approche holistique, une vue d ensemble où l on observe plutôt les phases d accumulations et de blocages de la production scientifique. Lorsqu on parle de révolution scientifique au sens de Kuhn, étant donné que Kuhn a basé son analyse sur la physique, les révolutions kuhniennes ne peuvent apparaitre que dans un développement réductionniste de la science. Au final il y a 5 facteurs qui permettent la dynamique scientifique : les phénomènes de blocages, accélérants, de décomplexification, de complexité relative et de positionnement. Bibliographie -Introduction à la pensée scientifique moderne de Pierre Sagaut -Comportements organisationnels de Stephen Robbins et Timothy Judge -Méthodologie des programmes de recherche : Présentation, évaluation et pertinence pour les sciences de gestion de Julie Tixier et Thomas Jeanjean -Science de la science, réflexitivité de Pierre Bourdieu Jean-Gabriel Koehren