RAPPORT ENQUETE NATIONALE DE PREVALENCE DES INFECTIONS NOSOCOMIALES 2009 EQUIPE OPERATIONNELLE D HYGIENE 1
Coordonnateur de l enquête : Dr Liguori Géraldine (pharmacien) Enquêteurs : Dr Soubirou Sandrine (médecin) Dr Marchand Catherine (médecin) Dr Myriam Sepulveda (médecin) Mme Joannah Tivenin (interne) Mme Dantin Charlemise (cadre de santé) Mme Lydia Besube (IDE EOH) Mme Glevarec (IDE) Mme Jennyfer Marques (IDE) Mme Denoyelle (IDE) Mme Régis Lydi (IDE) Dr Liguori Géraldine (pharmacien) 2
I - INTRODUCTION L enquête nationale de prévalence des infections nosocomiales a eu lieu en France pendant la période du 12 novembre au 17 décembre 2009. Elle a pour objectif principal de mesurer, un jour donné, dans l établissement, la prévalence des infections nosocomiales et celle des traitements antibiotiques. L enquête s est déroulée à Colson le jeudi 10 Décembre 2009. Toutes les unités de soins intra-hospitalières ainsi que les unités de soins psychiatriques des 3 Ilets ont participé. II ORGANISATION ET MISE EN PLACE DE L ENQUETE Suite à la décision du CLIN, l'enquête s est déroulée sur une seule journée : le jeudi 10 Décembre 2009 à partir de 9h. Cependant pour faciliter l organisation (en période de fin d année et faisant face à un nombre limité d enquêteurs disponible ce jour établi) quelques services ont été audités le Vendredi 11 décembre en ne tenant compte que des données patients présent dans le service le jeudi 10 décembre. Tous les patients entrant à partir de minuit le jour de l enquête jeudi 10 décembre ont été exclu. Les services enquêtés sont : CABANIS, CHARCOT, CLEREMBAULT, ESQUIROL, MAGNAN, MOREL, PAVLOV, PINEL, REGIS, UAO, USP 3 ILETS Dans chaque service, un correspondant d hygiène ou une autre personne désignée par le cadre de santé procède au recueil des données en collaboration avec un membre de l EOH ou du CLIN. II RESULTATS Au total 292 dossiers patients ont été analysés répartis sur 11 services. Le sexe ratio H/F est de 2.69 La moyenne d âge est de 47, 39. Les âges s échelonnent de 13 à 87 ans. SERVICE FEMMES HOMMES < 65 ANS > 65 ANS 3 ILETS 7 4 10 1 3
CABANIS 9 16 24 1 CHARCOT 9 25 29 5 CLEREMBAULT 9 15 6 18 ESQUIROL 7 19 24 2 MAGNAN 7 25 27 5 MOREL 10 24 26 8 PAVLOV 7 22 24 5 PINEL 9 20 23 6 REGIS 5 26 30 1 UAO 0 17 17 0 TOTALE 79 213 240 52 292 292 Aucun patient n a subi d intervention chirurgicale dans les 30 jours précédents l enquête. Aucun patient été exposé à un dispositif invasif (cathéter vasculaire, central veineux ) le jour de l enquête Aucun patient n étaient porteur d une sonde urinaire le jour de l enquête ou dans les 7 jours précédent l enquête. Nous n avons pas noté pour l ensemble des dossiers patients étudiés de présence d infection nosocomiale active acquise dans l établissement ou dans un autre établissement. Selon les recommandations du guide méthodologique du CCLIN Sud Ouest : seules les infections nosocomiales actives le jour de l enquête seront comptabilisées, c'est à dire les infections nosocomiales non guéries. Ce sont celles dont le traitement anti infectieux (antibiotiques, antifongiques..) par voie générale n'est soit pas encore instauré, soit toujours en cours. Le jour de l'enquête, on retiendra donc les infections affirmées cliniquement et/ou microbiologiquement. Un suivi de 48 ou 72 heures pourra être nécessaire pour obtenir les résultats des examens para cliniques en cours le jour de l'étude et de nature à confirmer (ou infirmer) l infection. Les résultats ont été transmis au CCLIN SUD OUEST Au cours de l'enquête, 292 personnes étaient hospitalisées. 0 infections ont été décelées. 0 patients étaient concernés, certains présentant plusieurs sites d'infection simultanément. La prévalence des patients infectés était de 0%. La prévalence des infections nosocomiales était de 0%. Résistance à la méticilline des Staphylococcus aureus : 4
Méticilline S : 0 Méticilline R : 0 La prévalence des IN à Staph. aureus Méti R est de 0%. Répartition par sites des IN acquises. N % Infections urinaires 0 0.0 Pneumopathies 0 0.0 Sites opératoires (ISO) 0 0.0 - dont ISO superficielles 0 0.0 - dont ISO profondes 0 0.0 Septicémies 0 0.0 Infections sur cathéter (KT) 0 0.0 - dont IN sur KT locales 0 0.0 - dont IN sur KT septicémiques 0 0.0 Autres* 0 0.0 TOTAL 0 100.0 Prévalence des IN sur cathéter (KT) : Parmi les patients présents, 0 étaient cathétérisés. 0 infections sur cathéter ont été recensées. La prévalence des IN sur cathéter est de 0.0%. Répartition par sites des IN acquises classées Autres*. % des IN N Totales Autres Voies respiratoires 0 0.0 0.0 Ostéoarticulaires 0 0.0 0.0 Peau - Tissus mous 0 0.0 0.0 ORL - Oeil 0 0.0 0.0 Digestives 0 0.0 0.0 Génitales 0 0.0 0.0 Cardiovasculaires 0 0.0 0.0 Système nerveux 0 0.0 0.0 Autres 0 0.0 0.0 TOTAL 0 0.0 100.0 5
Prévalence des ISO : Le jour de l'enquête, 0 patients étaient en soins post-opératoires. Parmi eux, 0 étaient infectés. Ainsi, la prévalence des patients infectés en post-opératoire était de 0%. Le nombre d'infections du site opératoire (ISO) était de 0, La prévalence des ISO était de 0%. Prévalence des infections sur sonde : Le jour de l'enquête, 0 patients étaient sondés parmi les 292 personnes hospitalisées. Parmi les sondés, 0 infectés urinaires sur sonde ont été recensés. Ainsi, la prévalence du sondage urinaire était de 0%, La prévalence des infectés urinaires sur sonde était de 0%. Répartition des germes responsables d'in acquises. SITE D'INFECTION ISO URINAIRE BACTERIEMIE PNEUMO KT Autr e ANAEROBIES 0 0 0 0 0 0 BACILLES GRAM - Acinetobacter IMI-S 0 0 0 0 0 0 Acinetobacter IMI-R 0 0 0 0 0 0 Acinetobacter Autre 0 0 0 0 0 0 Citrotrobacter 0 0 0 0 0 0 Enterobacter 0 0 0 0 0 0 E. coli 0 0 0 0 0 0 Klebsiella 0 0 0 0 0 0 Proteus 0 0 0 0 0 0 P. aeruginosa 0 0 0 0 0 0 Pseudomonas (autres) 0 0 0 0 0 0 Serratia 0 0 0 0 0 0 Autres BG - 0 0 0 0 0 0 BACILLES GRAM + 0 0 0 0 0 0 COCCI GRAM + S. aureus méti S 0 0 0 0 0 0 S. aureus méti R 0 0 0 0 0 0 Staph. à coagulase - 0 0 0 0 0 0 Entérocoques 0 0 0 0 0 0 Autres Cocci Gram + 0 0 0 0 0 0 COCCI GRAM - 0 0 0 0 0 0 6
MYCOBACTERIES 0 0 0 0 0 0 LEVURES ou CHAMPIGNONS Aspergillus 0 0 0 0 0 0 Candida albicans 0 0 0 0 0 0 Autres levures ou champignons 0 0 0 0 0 0 PARASITES 0 0 0 0 0 0 VIRUS 0 0 0 0 0 0 Profil microbiologique des IN. Au total, 0 micro-organismes ont été identifiés. Les bacilles Gram négatifs représentaient 0.0% des germes. Les cocci Gram positif représentaient 0.0%. Les champignons et levures représentaient 0.0%. II - INFECTIONS NOSOCOMIALES (IN) IMPORTEES. Prévalence des infections importées. Le nombre de patients porteurs d'une IN présumée acquise dans un autre établissement que celui où se déroulait l'enquête est de 0. Taux de prévalence des patients infectés : 0%. Répartition par sites des infections acquises dans un autre établissement. N % Septicémies 0 0.0 Urinaires 0 0.0 Pneumopathies 0 0.0 Site opératoire 0 0.0 - dont ISO superficielles 0 0.0 - dont ISO profondes 0 0.0 IN sur cathéter 0 0.0 - dont locales 0 0.0 - dont septicémiques 0 0.0 Autres 0 0.0 TOTAL 0 100.0 7
III - DISCUSSION - Suspicion infection nosocomiale acquise dans un autre établissement. 1 seul dossier patient au service MOREL (femme de 37 ans) comportait un traitement antibiotique de la famille des sulfamides BACTRIM comprimé posologie 4 cp/j pour suspicion d une infection urinaire. La patiente venait du CHU (suspicion d infection acquise dans un autre établissement) et un prélèvement urinaire (ECBU) a été réalisé au laboratoire CHU de la Meynard. Le traitement a été initié au CHU de la Meynard. Les résultats du prélèvement Cocci Gram+ ont finalement été revus. La présence de plus de 3 espèces de microorganismes non identifibles (quantité > 10 5 ) a confirmé l absence d infection et la possibilité de contamination de paillasse. Les signes cliniques de la patiente n étaient pas évocateurs d une infection : absence de température > 37.8 C. Le traitement anti-infectieux a été suspendu suite à avis médical par le médecin de Colson. Le dossier de cette patiente ne sera pas recensé en tant qu infection nosocomiale dans le cadre de cette enquête car la suspicion d infection n est pas confirmée microbiologiquement. - Arrêt de traitement anti infectieux Nous pouvons également noter pour 2 dossiers de patient, l arrêt de traitement anti infectieux le jour même de l enquête soit le 10 décembre 2009. Il s agissait de traitement probabiliste pour prévenir d infection sur plaies cutanées. Aucun prélèvement n a été réalisé. Homme 52 ans (service PINEL) : traitement initié au CHU de la Meynard en prévention d une infection sur plaie apparue au pied. Traitement AUGMENTIN 1 g X 3/j pendant 7 j du 4 10 décembre 2009. Absence de fièvre et autres signes cliniques évocateurs d infection. Homme 19 ans (service REGIS) : traitement initié au CH de Colson en prévention d une infection sur furoncle. Traitement AUGMENTIN 1 g X 3/j pendant 7 j du 4 10 décembre 2009. Absence de fièvre et autres signes cliniques évocateurs d infection. Les dossiers de ces 2 patients ne seront pas recensés en tant qu infection nosocomiale dans le cadre de cette enquête car le traitement anti infectieux par voie générale a été stoppé le jour de l enquête. 8
IV CONCLUSION Cette analyse nous a permis de noter l absence d infections nosocomiales ce jour donné. Nous devons cependant toujours rester vigilants et continuer à améliorer notre système de surveillance et de prévention du risque infectieux, pour la sécurité des patients et du personnel. Cependant nous pouvons nous interroger sur la poursuite de traitement anti infectieux initié dans un autre établissement. Nous ne disposons pas systématiquement du résultat final du prélèvement qui a été réalisé dans l autre établissement. D autre part, certains traitements anti infectieux par voie générale ont été initiés à titre préventif (dans notre établissement ou dans un autre établissement) sans prélèvement biologiques au préalable (ECBU, hémocultures ), en l absence de signes cliniques (fièvre, écoulement au niveau de la plaie..). Nous devons donc insister et faire un rappel sur la bonne utilisation des antibiotiques uniquement pour les cas qui le nécessitent et après un diagnostic très précis et exhaustif. Il faut limiter l utilisation abusive des antibiotiques. Au niveau de notre établissement, nous devons améliorer notre support de prescription des antibiotiques en imposant un antibiogramme pour les antibiotiques de réserve. 9