La gestion de patrimoine, levier d efficience des EPS



Documents pareils
Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins

CPOM Guide méthodologique d élaboration et de suivi des contrats pluriannuels d objectifs et de moyens en Ile-de-France

La Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes. Le Ministre des finances et des comptes publics

Points de vigilance. Marc PILLON, Conseiller technique 14/02/ Journée patrimoine immobilier

AVIS. Sur la stratégie immobilière des Hospices civils de Lyon (HCL).

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ. Organisation

«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.»

Valorisation des patrimoines. Conseil et accompagnement stratégique

CONGRES HOPITECH AMIENS OCTOBRE 2012

ARMEN VAGUE 1 Segment véhicules en coût complet 25 juin 2012

Procédures d achat en milieu public et privé

DOSSIER DE PRESSE OUVERTURE DU NOUVEL HOPITAL DE CANNES. Service Communication Tel Fax a.helbert@ch-cannes.

Renforcer la fonction achats en établissement de santé

Présentation du Programme PHARE

Pour une gestion active du patrimoine

Les Marges de Manœuvre Financières des Collectivités s Locales

B - La lecture du bilan

Le budget Présentation par M. Pascal BOLO, Adjoint aux Finances. Conseil Municipal du

Le compte administratif 2012 de la Région Alsace. Avis

AVIS DU CESER Séance plénière du 14 novembre 2014

Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes

AVIS. Sur la gestion immobilière des centres hospitaliers régionaux universitaires (CHRU)

Commune de Bourcefranc-le- Chapus: Audit financier. Conseil Municipal du 22 juillet 2014

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE

Immobilier : le point sur la stratégie de rénovation des bâtiments à Genève

REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES

Associations Dossiers pratiques

Yannick Le GUEN. Sous-directeur du pilotage de la performance des acteurs de l offre de soins

Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart

Section Gestion comptable publique n

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

«Politique des ARS pour les seniors»

Restructuration du Centre Hospitalier Intercommunal Robert Ballanger REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES. Un projet à partager

PIERRE PLUS CILOGER. Société Civile de Placement Immobilier classique diversifiée à capital variable. Immobilier d entreprise

DEBAT D ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2015

PREPARATION A L EXAMEN PROFESSIONNEL DE SECRETAIRE ADMINISTRATIF DE CLASSE EXCEPTIONNELLE EPREUVE DE LA NOTE OPERATIONNELLE

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants

METHODES D EVALUATION

ARMEN vague 3 PC en coût complet Livrable court

Croissance soutenue et résultats solides en 2012 *** Accor s engage dans un plan de transformation profond pour accélérer sa croissance

Dexia, le partenaire du développement

Immobilier public. L immobilier au service du secteur public Valorisez votre patrimoine

La télémédecine en action : 25 projets passés à la loupe. Un éclairage pour un déploiement national

SERVICE PATRIMOINE CONSULTATION POUR DEMANDE DE DEVIS

Le financement de l entreprise

TUTOJRES 2014 Retour d'expérience Datacentre du CC IN2P3,

REGLES D IMPUTATION DES DEPENSES Fiche de gestion financière

DOSSIER DE GESTION. Sommaire

BUDGET PRIMITIF 2015 PRESENTATION. Conseil Municipal du 19 JANVIER 2015

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu

Conjuguez immobilier d entreprise et démarche environnementale

La preuve par. Principaux enseignements du bilan des PRT et. du recensement des projets télémédecine 2013

Glossaire. de l assurance complémentaire santé(1) pour vous accompagner. Frais d accompagnement. CMU Tiers payant ...

Evaluation du financement et du pilotage de l'investissement hospitalier

Sécurisation du patrimoine immobilier associatif et levier de financement d'investissement

Référentiel métier de Directeur des Soins en établissement et en institut de formation mars 2010

DEPARTEMENT DES INSTITUTIONS ET DES RELATIONS EXTERIEURES

Création d une plateforme mutualisée de soins associée à une offre touristique

LE BACCALAUREAT PROFESSIONNEL GESTION ADMINISTRATION Janvier 2012 Page 1

LE SYSTÈME GOODS-TO-PERSON ADAPTÉ À LA LOGISTIQUE DE DÉTAIL : MODULAIRE, FLEXIBLE ET ÉVOLUTIF AUTOMATISATION DE LA PRÉPARATION DE COMMANDES

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

Présentation au conseil municipal 16 décembre Débat. d Orientation. Budgétaire 2015

Réforme du crédit à la consommation. Statut des enseignants chercheurs. Point sur les États généraux de l outre-mer

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon

Aide à l installation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires en zones médicalement sous équipées

Anticiper. Définir. mesurer. optimiser DE GAMMA - ARCOLE RH DE GAMMA. arcole rh. Gestion de la Paie et des Ressources Humaines

LE SYSTÈME GOODS-TO-PERSON ADAPTÉ À LA LOGISTIQUE DE DÉTAIL : MODULAIRE, FLEXIBLE ET ÉVOLUTIF AUTOMATISATION DE LA PRÉPARATION DE COMMANDES

Premier banquier de l immobilier

performance environnementale Synthèse Décembre 2013 Analyse de la demande de bureaux «verts» EN ile-de-france

Dossiers méthodologiques DURANTON Consultants. Maîtriser la gestion du parc automobile

«Regroupement de crédits : halte aux idées reçues» C O N F E R E N C E D E P R E S S E, 1 7 d é c e m b r e

FAITS MARQUANTS DU 1 er TRIMESTRE 2008

Projet de santé. Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale :

CADASTRE DU LOGEMENT SOCIAL. Avis du Comité permanent des Sociétés de Logement de Service public de l'union des Villes et Communes de Wallonie

Plan d actions 2011/2014

Maître de cérémonie Christian Fillatreau, Président du Cluster TIC Aquitaine

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule.

PAYS BEAUME-DROBIE FINANCES INTERCOMMUNALES COMMUNAUTÉ DE COMMUNES

Comité syndical 29 avril 2015 à Janzé

Auditabilité des SI Retour sur l expérience du CH Compiègne-Noyon

LE FINANCEMENT. MSPD Eric Fretillere Conseil Régional de l Ordre des Médecins d Aquitaine CDOM 47Page 1

Le nouveau tableau de bord de gestion

DCG session 2008 UE6 Finance d entreprise Corrigé indicatif DOSSIER 1 - DIAGNOSTIC FINANCIER

COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE

en quelques mots 1

APPEL A PROJETS «ITINERAIRES DE DECOUVERTE DANS LE VIGNOBLE ALSACIEN»

LA NOUVELLE PLATE-FORME LOGISTIQUE DE L AP-HM DOSSIER DE PRESSE NOVEMBRE 2010

Conférence de presse «Bientôt le nouvel hôpital» - Toulon - Lundi 4 avril Sommaire. 1 > Relever les défis de la santé du futur...

Maîtriser les mutations

PÉRENNISER LA PERFORMANCE

La dévolution du patrimoine aux établissements d enseignement supérieur. Contribution à la mission de contrôle du Sénat

Compte Qualité. Maquette V1 commentée

17DEPARTEMENT DES VOSGES

Ususphère en quelques mots

Groupement d'achat UNI-HA SSI: sécurisation pragmatique, efficiente et homogène des SI de Sante en partenariat avec l'asip Sante et les FSSI

SOMMAIRE RÉSULTATS SEMESTRIELS 2011 PRÉAMBULE 2 PERFORMANCE COMMERCIALE 6 RÉSULTATS CONSOLIDÉS 9 STRUCTURE FINANCIÈRE 13 SQLI EN BOURSE 18

Sommaire. Loi du 13 juillet 1989 portant création d un établissement public dénommé «Parc Hosingen» (telle qu elle a été modifiée)...

Transcription:

La gestion de patrimoine, levier d efficience des EPS Promouvoir la performance globale des établissements publics de santé Yannick Le Guen Sous-Directeur du pilotage de la performance des acteurs de l offre de soins à la DGOS HOPITECH Amiens, le 3 octobre 2012 Le Patrimoine hospitalier en mutation : la performance au service du soin. DGOS-PF1 2012 Crédits photographiques : J. Grison

L'alpha et l'omega de la performance La performance : une approche globale : La performance économique intégrant la qualité et la sécurité des soins Jusqu à la responsabilité environnementale, sociale et sociétale (définition de l OMS) Promue par la T2A, accentuée par les exigences de la société, puis les difficultés économiques La démocratie sanitaire a favorisé le développement de la culture de qualité dans les établissements, La T2A a accéléré la diffusion de méthodes et de raisonnements économiques Les crises financières et les difficultés budgétaires accroissent les exigences de performance de la dépense de santé Structuration de la DGOS, des agences, des ARS et des établissements autour de la notion de performance : De référent à référent Diffuser une culture, des outils, des modes de régulation 2

La pression financière rend plus indispensables les sujets d optimisation Les accroissements corrélatifs de l investissement et de l endettement des EPS : => rappel des cycles d investissement en lien direct avec les plans d aide nationaux (Plan Hôpital 2007, PRISM, Hôpital 2012 ) de 2006 à 2010 avec un pic d investissement en 2008-2009 => effet de levier des plans incitant au recours à l emprunt et à l endettement des établissements Conséquences sur la gestion - Sélection accrue des investissements - Gestion de la dette «serrée» - Aide à la recherche de gains supplémentaires (Programme Phare), d optimisation de gestion et des organisations pour améliorer la CAF nette 3 - Gestion du patrimoine (valorisation, cession)

La gestion de patrimoine composante de l efficience de gestion des établissements Les thématiques traitées par le bureau PF1 à la DGOS (efficience de gestion des EPS) : L investissement > Suivi des plans, revues de projets, dimensionnement, ROI, DRPI Le suivi des la situation financière des EPS > Suivi des plans, revues de projets La gestion de la dette > Evolution des textes, accompagnement à la renégociation, dispositif de démultiplication La réglementation budgétaire et comptable La comptabilité analytique hospitalière (CAH) > Objectif de mise en œuvre d une comptabilité analytique propre à l immobilier et de tableaux de bord spécifiques à la gestion patrimoniale La fiabilisation des comptes (le haut de bilan, la réglementation des actifs de la M21 ) 4 Les achats hospitaliers (PHARE, ARMEN )

Un lien indissoluble entre les sujets Investissement Endettement Patrimoine Gestion, adaptation et valorisation 5

La nécessité d intégrer les approches Ne pas penser l investissement sans l exploitation : Dimensionner les investissements en fonction des activités (adéquation fonctionnelle des locaux) Dimensionner les investissements en fonction des moyens financiers de l établissement, y compris ses capacités de remboursement Penser le patrimoine de l acquisition à la cession Eviter la sédimentation chronique des surfaces Faire évoluer les bâtiment en fonction des activités Intégrer des approches économiques (outils, référentiels : Aelipce, horizon maintenance, OPHELIE ) et s efforcer de récupérer des marges de manœuvre Prendre en compte la notion de soutenabilité : le financement sain est devenu vital Soutenabilité des emprunts (amortissement financier VS amortissement technique) Soutenabilité de l exploitation des bâtiments Raisonner en termes de coûts et de ressources : 6 Le patrimoine est une ressource majeure pour la prise en charge des patients et le travail des personnels Son coût doit être intégré et proportionné aux besoins

De la conception à la gestion La bonne définition des besoins Intégrer les évolutions de prise en charge : l accroissement de la prise en charge par le 1 er recours, le développement de l ambulatoire (médical et chirurgical), la réduction de l activité d hébergement au bénéfice des plateaux techniques, l évolution connue des normes (Grenelle de l Environnement, accessibilité handicapés, etc.) Faire prévaloir les options qui optimiseront le fonctionnement et répondront aux besoins des utilisateurs Le bon dimensionnement Utiliser des outils et se comparer à d autres établissements ou a des standards : plutôt la borne basse définie par l ANAP Viser un taux de rendement du programme SDO/SU compris entre1,55 et 1,60 par projet Intégrer l évolutivité de la structure / évolution des bâtiments et de l activité Eviter : - Un schéma directeur exclusivement orienté sur des reconstructions à neuf exclusivement - Des tranches fonctionnelles et des tranches conditionnelles qui n en sont pas 10

Dans un contexte contraint quelles sont les sources de financement? les établissements ne dégagent peu ou pas assez de ressources pour leur permettre de financer des investissements lourds La visibilité actuelle laisse présager que les aides du niveau national mais également du niveau régional tendront à diminuer fortement Recherche les sources de financement des nouveaux projets d investissement strictement dimensionnés et optimisés dans leur organisation - Augmenter la part d autofinancement des établissements Rôle des pouvoirs publics - Faciliter et sécuriser l accès aux banques pour recourir à l emprunt - Valoriser le patrimoine quand cela est possible par des cessions 7

Dans un contexte contraint, quels sont les leviers? Sélectionner et optimiser l investissement (projet de modernisation, restructurant, optimisant les organisations dont le dimensionnement est optimisé et répondant à un besoin identifié) Bonne gestion du patrimoine immobilier (investissement courant / maintenance / exploitation) Augmenter la capacité d autofinancement Gains d efficience / optimisations et valorisation Limiter le recours à l emprunt et gérer la dette 8

La nécessité d une sélection accrue des investissements et d une gestion optimisée de l exploitation et de la dette EPS Patrimoine existant Des outils à disposition des établissements pour la sélection des investissements Grille d'indicateurs DGOS-ANAP Outil Aelipce ANAP Retour sur investissement RSI Les investissements doivent être sélectionnés selon 3 critères : Investissements courants (maintien & Investissements nouveaux? 1. réponse à un besoin identitfié 2. juste dimensionnement 3. soutenable financièrement 9

De l entrée à la sortie du patrimoine Promouvoir la performance globale des établissements publics de santé Magali Tribodet Sous direction du pilotage de la performance des acteurs de l offre de soins à la DGOS Bureau de l efficience des établissements de santé publics et privés (PF1) HOPITECH Amiens, le 3 octobre 2012 Le Patrimoine hospitalier en mutation : la performance au service du soin. DGOS-PF1 2012 Crédits photographiques : J. Grison

Le renouvellement immobilier : de l entrée à la sortie du patrimoine Entrée dans le patrimoine Achats Dons et legs Constructions Phase de gestion du patrimoine Quelle sortie? Les effets de la contrainte économique : Sélectivité accrue des projets d investissement Nécessité de développer des politiques d optimisation dans la gestion du patrimoine Incite aux démarches de valorisation 2

Assurer la fluidité du cycle patrimonial Sélectionner et optimiser l investissement Bonne gestion du patrimoine immobilier Augmenter la capacité d autofinancement Gains d efficience / optimisations et valorisation Limiter le recours à l emprunt et gérer la dette 3

Les difficultés à garantir cette fluidité du cycle patrimonial o o o Les murs de l Hôpital Un outil de travail, dont la modularité doit être recherchée, en fonction de l évolution des prises en charge à 20 ans dont la sécurité des personnes et la qualité de soins doivent être garantis 1) Un investissement cyclique et contraint Un investissement soumis à des cycles / plans d aide nationaux Les plans H2007 et 2012 ont permis de moderniser et de remettre aux normes une partie des hôpitaux Une courbe de l endettement qui suit celle des investissements Dans un contexte de mise en place de la T2A, mettant en exergue des situations financières parfois difficiles La nécessité de concilier les investissements courants (nécessaires pour maintenir en bon état et aux normes son immobilier) et les investissements structurants, voire restructurants (reconstruction d un site, extension, regroupement d activités ) 2) La difficulté des valorisations Contraintes historiques et architecturales Problèmes liés à l évaluation Existence d acquéreurs solvables? 4

Une sélection accrue des projets d investissement Soutenabilité financière Pertinence pour le patient Besoin justifié Pertinence économique Projet dimensionné Les critères de sélection des projets d investissement au niveau national et des ARS sont les suivants : Le projet d investissement doit répondre à un besoin identifié sur le territoire de santé et son activité doit être justifiée Le projet doit être dimensionné selon les bornes basses des référentiels de l ANAP et conçu de manière à optimiser les organisations des soins et les circulations, les consommations d énergie Le projet doit être soutenable financièrement et présenter des gains et efforts d efficience significatifs. Les différentes sources de financement doivent être recherchées pour limiter le recours à l emprunt (ex : cessions, locations ). 9

Sélection de projets adossés à des projets médicaux porteurs Avant tout, il convient de s interroger sur la nécessité d investir : S assurer des besoins avérés pour la population en prenant en compte l évolution attendue des modes de prise en charge : on se projette à horizon 2020-2050 avec o l accroissement de la prise en charge par le 1 er recours, o le développement de l ambulatoire au sens large (médical et chirurgical), o la réduction de l activité d hébergement au bénéfice des plateaux techniques, o l évolution connue des normes (Grenelle de l Environnement, accessibilité handicapés, etc.) Etablir le bilan des investissements réalisés sur le territoire au cours des 10 dernières années Justifier que l offre existante n est plus adaptée aux besoins 6

Le lien entre investissement et exploitation Un juste dimensionnement intégrant les contraintes d exploitation et de maintenance (1/2) 2 exigences : - dénombrer au plus juste les espaces de travail nécessaires puis, - dimensionner de manière adéquate les différents secteurs (viser un taux de rendement du programme SDO/SU compris entre1,55 et 1,60 par projet ) Le dimensionnement des secteurs d activité doit retenir la borne basse du référentiel de l ANAP (sauf justifications) - Le référentiel se fonde sur la compacité architecturale des projets - Le référentiel donne à titre indicatif des surfaces par secteur d activité. - Si des dépassements sont réalisés sur certains secteurs, des diminutions devront être trouvées sur d autres. - La diminution des surfaces totales de l établissement par rapport à l existant est un objectif systématique 7

Le lien entre investissement et exploitation Un juste dimensionnement intégrant les contraintes d exploitation et de maintenance (2/2) Les options architecturales devront permettre l évolutivité de la structure et l adaptation constante des locaux à l évolution de l activité. Il faut éviter : - Un schéma directeur exclusivement orienté sur des reconstructions à neuf exclusivement - Des tranches fonctionnelles et des tranches conditionnelles qui n en sont pas Les options architecturales devront permettre l optimisation du fonctionnement de l établissement et l évolutivité de la structure pour autoriser l adaptation constante des locaux à l évolution de l activité et des pratiques professionnelles - Standardisation des espaces - Regroupement des plateaux techniques blocs chirurgie réglée, ambulatoire, obstétrical, urgences, proximité réanimation - Regroupement des laboratoires ou de l imagerie. - Différenciation des flux patients, personnel, visiteurs, logistique - Des unités de soins entre 25 et 32 lits 8

Les liens entre projet architectural et création de valeur et équilibres financiers de l établissement Le financement de l investissement doit être sain. - PGFP à l équilibre validé par l ARS - Durée d emprunt < ou égale à la durée d amortissement - Durée d amortissement cohérente avec la nature des travaux réalisés (construction neuve < 30 ans, restructuration < 20 ans) - Encours de dette long terme / capitaux permanents < 50% - VAN positive : Les projets de mise aux normes ou les projets liés à la sécurité doivent être réalisés car sans eux, l'établissement devrait fermer. Les valeurs de la VAN ou du TRI importent peu. Les ressources disponibles pour le financement doivent être consacrées en priorité à ces types d'investissement. D'ailleurs il ne s'agit que de charges reportées puisque l'établissement n'aurait pas dû fonctionner en n'étant pas conforme aux normes de sécurité. L investissement doit améliorer la productivité de l établissement. La valorisation est aussi déterminée par les choix des investissements et la qualité du bâti. 9

Durée de vie des bâtiments et sortie du patrimoine La durée de vie des bâtiments dépend : du niveau de maintenance et d entretien du bien immobilier des matériaux utilisés pour al construction (durée de vie des bâtiments modulaires sera sans doute différente de celle des bâtiments traditionnels ) des évolutions réglementaires 10

Durée de vie des bâtiments et sortie du patrimoine Restructuration Déclassement Cession Démolition Des choix de gestion : Garder le bien dans le patrimoine : restructuration Transférer le bien dans le patrimoine privé : déclassement de Aliéner : cession 11

Les valorisations, source de refinancement des hôpitaux Le top ten des cessions hospitalières en 2010 et 2011: Rang Nom EPS Total 2010 et 2011 Produits de cession 2010 Produits de cession 2011 1 Hospices civils de Lyon 64 187 888,06 27 740 935,83 36 446 952,23 2 APHM 25 475 627,71 15 557 030,00 9 918 597,71 3 ASSISTANCE PUBLIQUE AP-HP 19 523 731,22 11 928 355,11 7 595 376,11 4 CENTRE HOSPITALIER LA ROCHELLE 12 845 065,00 12 831 865,00 13 200,00 5 CENTRE HOSPITALIER DE CARNELLE 12 607 700,00 6 300 000,00 6 307 700,00 6 CH W MOREY CHALON S/SAONE 12 029 641,40 15 949,40 12 013 692,00 7 CENTRE HOSPITALIER DE GONESSE 9 171 532,00 4 598 741,00 4 572 791,00 8 CHU COTE DE NACRE - CAEN 8 776 360,99 3 614 675,97 5 161 685,02 9 HOP UNIVERSITAIRES DE STRASBOURG 8 168 722,88 5 828 772,00 2 339 950,88 10 CHI LES HOPITAUX DU LEMAN 8 029 649,19 7 431 432,44 598 216,75 TOTAL 180 815 918,45 95 847 756,75 84 968 161,70 TOTAL CESSION DE TOUS LES EPS 335 283 450,85 176 392 280,36 158 891 170,49 PART DES CESSIONS DU TOP 10 DANS L'ENSEMBLE DES CESSIONS 54% 54% 53% 12