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Transcription:

Article de fond rédigé par nos partenaires américains mise à jour sur les cycles économiques L économie mondiale tiraillée entre reflation et déflation En dépit des risques, l économie mondiale restera sans doute sur la voie d une croissance modérée et d une inflation faible. Dirk Hofschire, CFA l Vice-président principal, Recherche sur la répartition de l actif Lisa Emsbo-Mattingly l Directrice, Recherche sur la répartition de l actif Joshua Lund-Wilde l Analyste de recherche, Recherche sur la répartition de l actif Caitlin Dourney l Analyste, Recherche sur la répartition de l actif POINTS À RETENIR Malgré les pronostics divergents depuis 2008 annonçant soit une inflation extrême soit une débâcle déflationniste, l économie mondiale est restée sur une trajectoire de croissance modérée et d inflation faible. À notre avis, les forces réflationnistes et les pressions déflationnistes continueront à s annuler respectivement presque entièrement, et la croissance se poursuivra en s améliorant légèrement. Deux risques menacent cet équilibre : des pressions inflationnistes de fin de cycle si la croissance des salaires est plus rapide que prévu aux États-Unis, et un choc déflationniste si la Chine ne parvient pas à stabiliser la croissance. Les forces réflationnistes sont alimentées par l expansion de milieu de cycle des États-Unis qui est toujours soutenue par l amélioration du marché de l emploi et les perspectives prometteuses du revenu réel des consommateurs. La hausse probable des taux directeurs de la Réserve fédérale pourrait attiser la volatilité du marché, justifiant alors une diminution des positions. L équipe de recherche sur la répartition de l actif de Fidelity emploie une méthode de répartition de l actif qui analyse les tendances dans le cadre de trois horizons temporels : tactique (court terme), cycle économique (moyen terme) et séculaire (long terme). Ce rapport mensuel s attache en particulier aux fluctuations de la phase du milieu du cycle économique et à l influence que ces changements sont susceptibles d avoir sur les perspectives des diverses catégories d actif. DANS CE NUMÉRO / BULLETIN

Dans le sillage de la crise financière mondiale de 2008, les investisseurs se sont trouvés confrontés à deux risques totalement opposés et persistants qui menacent l économie mondiale. Le premier est que les liquidités abondantes découlant politiques monétaires très accommodantes à l échelle mondiale finissent par déclencher une explosion de l inflation. Le second est que la faible croissance économique et l endettement élevé entraînent une débâcle déflationniste. Plusieurs années se sont écoulées et aucun de ces scénarios extrêmes ne s est concrétisé. En fait, l économie mondiale a progressé dans un contexte de projections d inflation limitées à une étroite fourchette et d inflation modérée, dans lequel les forces réflationnistes et les pressions déflationnistes se sont en grande partie mutuellement annulées (voir le tableau 1). Perspectives de notre scénario de base Même si aucun de ces scénarios opposés ne s est manifesté, il demeure que les tendances actuelles de l économie mondiale peuvent se classer en deux groupes : les forces réflationnistes et les pressions déflationnistes. Tendances réflationnistes : Pratiquement partout dans le monde, les politiques monétaires sont encore extrêmement accommodantes. Les pays développés en général connaissent des améliorations cycliques (voir la section «Économie mondiale» en page 6). Le marché de l emploi des États-Unis continue à s améliorer et les perspectives demeurent souriantes pour les consommateurs (voir la section «Consommation et emploi» en page 5). Tableau 1 Projections d inflation aux États-Unis Depuis la crise financière, les projections d inflation pour les États-Unis fluctuaient généralement dans une étroite fourchette. Rendements nominaux à 10 ans moins rendements des TIPS à 10 ans (%) 3,0 % 2,5 % 2,0 % 1,5 % 1,0 % 0,5 % Projections d inflation implicite 0,0 % 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Source : TIPS (Bons du Trésor américain indexés sur l inflation). Sources : Réserve fédérale, Haver Analytics et Fidelity Investments (ERRA), au 24 juillet 2015. La zone euro connaît une vigoureuse expansion de milieu de cycle, étayée par des conditions de crédit favorables, une hausse de la consommation des ménages et une politique monétaire expansionniste (voir la section «Europe» en page 6). Tendances déflationnistes : L économie de la Chine continue à ralentir, alourdie par une capacité excédentaire exacerbée et une baisse de rentabilité des sociétés (voir la section «Chine» en page 6). Si plusieurs des marchés émergents ont enregistré un bond de la croissance du crédit du secteur privé ces dernières années, ils doivent à présent composer avec un plus grand fardeau de la dette alors que, par ailleurs, la croissance de leur PIB nominal (c est à dire leur capacité à rembourser leur dette) a nettement diminué. Rares sont ceux qui ont la volonté et la capacité de propulser la demande mondiale afin de soutenir le commerce mondial par le biais d une augmentation des importations. Étant donné les contraintes à long terme qui pèsent sur les consommateurs américains, dont le vieillissement de la population, la croissance des dépenses à la consommation sera sans doute très loin du sommet atteint lors des phases expansionnistes antérieures (voir la section «Consommation et emploi» en page 5). Aux États-Unis, la force du dollar et les faibles prix pétroliers sont des forces déflationnistes considérables. À notre avis, ces forces continueront à s annuler mutuellement en grande partie, permettant à l économie mondiale de se maintenir sur la voie d une croissance modérée à moyen terme. On peut en déduire que les perspectives économiques seront celles d une phase plutôt de milieu de cycle avec notamment : Une inflation relativement faible. Une légère amélioration de l économie mondiale menée par celle des pays développés. Un resserrement de la politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed), mais de façon graduelle. En ce qui concerne la répartition de l actif, ces perspectives signifient : Un accroissement de la volatilité sur le marché Les positions devront être moins importantes Il faudra privilégier les actions, en particulier dans le cas des marchés développés Il faudra diversifier le risque au moyen d obligations de qualité supérieure de longue durée Premier risque : la croissance des salaires aux États-Unis est plus rapide que prévu Nous sommes d avis que le marché de l emploi américain se raffermira encore avec une légère augmentation de l inflation des salaires, mais il est possible que l augmentation des salaires se fasse plus rapidement que selon notre pronostic ou celui du marché. Depuis le début de l année, le taux d embauche est demeuré 2

L ÉCONOMIE MONDIALE TIRAILLÉE ENTRE REFLATION ET DÉFLATION relativement le même alors que le taux de création de nouveaux emplois est monté en flèche (voir le tableau 2). Ces statistiques laissent supposer que les sociétés éprouvent de la difficulté à trouver du personnel qualifié pour combler leurs nouveaux postes, et suggèrent que les lacunes persistantes du marché de l emploi pourraient surtout découler de facteurs structurels, comme une divergence entre les compétences de la main d œuvre et les besoins des employeurs. Si les entreprises peinent à trouver des travailleurs qualifiés, une augmentation plus fréquente des salaires pourrait être incontournable. Un taux de croissance des salaires plus rapide est une épée à double tranchant : il en résulte une hausse des dépenses à la consommation, mais c est également la principale source des pressions inflationnistes de base sur l économie des États-Unis. Des poussées inattendues de l inflation de base pourraient inciter la Fed à adopter des hausses de taux d intérêt plus rapides et plus musclées que celles qu envisagent actuellement les investisseurs. En outre, les salaires constituent la principale dépense des sociétés américaines, ce qui signifie qu une croissance des salaires plus rapide est susceptible de nuire aux marges bénéficiaires donc, par ricochet, à la croissance des bénéfices. Une accélération de l inflation, une détérioration du cycle des profits et un resserrement de l accès au crédit seraient révélateurs d une intensification des pressions de fin de cycle dans l économie américaine. Pour en savoir davantage sur le contexte qui sous-tend l évolution salariale, voir la mise à jour sur les cycles économiques du mois de mai «The Implications of Mounting Wage Pressures in the U.S.» (disponible en anglais seulement). Tableau 2 Nouveaux emplois et taux d embauche Du fait que le taux de création d emploi augmente et que le taux d embauche reste stable on peut déduire que les entreprises ont de la difficulté à trouver du personnel qualifié. 6 % 5 % 4 % 3 % 2 % 1 % 0 % 2000 2001 2002 Taux d embauche Taux de nouveaux postes 2003 2003 2004 2005 2006 2006 2007 2008 2009 2009 2010 2011 2012 2012 2013 2014 2015 Les données portent sur les emplois privés. Sources : Bureau of Labor Statistics, Haver Analytics et Fidelity Investments (ERRA), au 31 mai 2015. À en juger par le comportement des différentes catégories d actif au cours des cycles passés, l intensification des pressions de fin de cycle pourrait avoir d importantes répercussions sur la répartition de l actif, notamment : Une augmentation encore plus forte de la volatilité du marché boursier Une baisse des rendements absolus dans toutes les catégories d actif La dégradation du rôle prépondérant des catégories d actif cycliques (actions, titres à revenu fixe sensibles au crédit) L amélioration de la performance des titres résistant à l inflation (produits de base, TIPS (Bons du Trésor américain indexés sur l inflation) L amélioration de la performance relative des obligations à court terme et des liquidités Deuxième risque : choc déflationniste de la Chine Nous pensons que l escalade progressive des incitatifs politiques de la Chine apportera une certaine stabilité à sa croissance, mais dans le cadre d un ralentissement à moyen terme. Toutefois, ces perspectives pourraient changer si les forces déflationnistes à l œuvre dans la Chine de l après-boom se révèlent trop puissantes et entraînent une contraction de l économie et une instabilité financière en bonne et due forme. Les perspectives de la Chine sont analysées plus en détail dans la mise à jour sur les cycles économiques du mois de juin «China s Economy: Stuck in the Cyclical Mud» (disponible en anglais seulement). Après avoir enregistré une croissance d environ 10 % par an pendant plusieurs décennies, nous croyons que l économie de la Chine connait désormais une décélération de la croissance et que sa croissance réelle est bien inférieure au taux de croissance officiel du PIB de 7 % 1. La difficile transition vers un ralentissement de la croissance est d autant plus ardue pour la Chine qu elle coïncide avec la fin d un cycle où les marchés du crédit, de l immobilier et du placement ont explosé, laissant l économie chinoise aux prises avec une capacité industrielle excédentaire et un grave déséquilibre financier. Les autorités ont réagi en adoptant des incitatifs monétaires grandissants et d autres mesures, mais plusieurs indicateurs pointent vers les difficultés de l économie réelle à s adapter à cette conjoncture de politique plus accommodante. Bien que le gouvernement encourage le crédit bancaire, la demande de prêts est tombée à son plus bas niveau en au moins dix ans, ce qui signifie que les mécanismes traditionnels de transmission de politique se sont détériorés (voir le tableau 3). Entre-temps, les sorties de capitaux étrangers se sont multipliées depuis quelques trimestres à cause des craintes entourant l économie et la baisse des taux d intérêt, ce qui représente un exode de centaines de milliards de dollars 2. 1 Sources : Bureau national des statistiques de la Chine, Haver Analytics et Fidelity Investments (ERRA), au 30 juin 2015. 2 Fonds monétaire international, Haver Analytics et Fidelity Investments (AART), au 30 juin 2015. 3

Si l économie chinoise ne parvient pas à se stabiliser, les répercussions à l échelle mondiale seront beaucoup plus dramatiques que le ralentissement et les résultats décevants de l économie actuelle. Premièrement, les industries d exportation des partenaires commerciaux asiatiques de la Chine, comme la Corée du Sud et le Japon, seraient contrariées par des obstacles encore plus graves. Deuxièmement, la Chine étant parmi les principaux consommateurs de produits de base, la situation nuirait davantage aux prix de ces produits et aux pays qui en sont producteurs, dont le Brésil et l Australie. En outre, une éventuelle instabilité financière de la Chine pourrait avoir un impact aux quatre coins du globe. Si une détérioration de la conjoncture provoquait une hémorragie de capitaux encore plus grave, les régulateurs chinois pourraient être dans l incapacité de soutenir la valeur du renminbi en puisant dans leurs réserves en devises étrangères, ou se refuser à le faire. Une dévaluation monétaire constituerait un choc déflationniste considérable pour l économie mondiale. Si la Chine ne parvient pas à stabiliser son économie, les répercussions sur la répartition de l actif risquent d être importantes, notamment : Aversion du risque sur les marchés financiers mondiaux et volatilité encore plus forte Les titres à la tenue défensive, et en particulier les Bons du Trésor à long terme, afficheraient sans doute une meilleure tenue Les placements susceptibles d être les plus affectés sont ceux liés à l économie chinoise, y compris à ses proches partenaires commerciaux d Asie, ceux liés aux prix et aux producteurs de produits de base et les actions des marchés émergents Les actions américaines de secteurs plus défensifs, axés sur l économie locale, pourraient procurer de meilleurs résultats relatifs Scénarios possibles Scénario de base : milieu de cycle Tableau 3 Demande de prêts en Chine La demande de crédit s est effondrée, compromettant l efficacité des mesures d assouplissement. Niveau de l indice 90 1 er risque : inflation Croissance supérieure aux prévisions des salaires américains Pressions de fin de cycle Inflation de base en hausse mais encore faible Légère amélioration de l économie mondiale menée les pays développés La Fed évoque un resserrement graduel 2 e risque : déflation Chine incapable de stabiliser la croissance Conjoncture mondiale fragile 85 80 75 70 Demande de prêts en Chine 65 60 Oct. 2004 Juin 2005 Fév. 2006 Oct. 2006 Juin 2007 Fév. 2008 Oct. 2008 Juin 2009 Fév. 2010 Oct. 2010 Juin 2011 Fév. 2012 Oct. 2012 Juin 2013 Fév. 2014 Oct. 2014 Juin 2015 Incidences de l inflation sur la répartition de l actif Baisse des rendements absolus Baisse de la surperformance cyclique Les titres résistant à l inflation sont avantagés Incidences sur la répartition de l actif Volatilité accrue du marché Des positions moins importantes sont justifiées Favorables aux actions, des marchés développés surtout Diversification à l aide des durées Incidences de la déflation sur la répartition de l actif Éviter le risque Les titres défensifs sont favorisés Préférence pour les actions américaines Sources : Banque populaire de Chine, Haver Analytics et Fidelity Investments (ERRA), au 30 juin 2015. Source : Fidelity Investments (ERRA) 4

L ÉCONOMIE MONDIALE TIRAILLÉE ENTRE REFLATION ET DÉFLATION Le point sur le cycle macro-économique Par rapport aux attentes du marché, les données récemment publiées aux États-Unis étaient moins décevantes, en partie grâce à la stabilisation des secteurs axés sur l étranger qui a suivi le brusque ralentissement provoqué par la vigueur du dollar, le fléchissement de la conjoncture extérieure et le plongeon des prix pétroliers. L expansion de milieu de cycle continue à être alimentée par un vigoureux contexte local, étayé par les perspectives prometteuses du revenu réel des consommateurs américains. Secteurs économiques américains Emploi et consommation. Les conditions concernant les consommateurs américains continuent à s améliorer de façon tangible. Des tendances contraires à long terme (dont le vieillissement de la population) ont nui aux dépenses de consommation par rapport aux cycles antérieurs, mais les obstacles cycliques se dissipent. Les dépenses de consommation aux États Unis font l objet d une analyse plus complète dans la mise à jour sur les cycles économiques du mois de juillet «U.S. Consumer: Outlook Bright But Not Off to the Races» (disponible en anglais seulement). Les consommateurs tirent parti de bilans nettement améliorés, de la reprise du marché de l emploi et d une légère augmentation des salaires. Au mois de juillet, les nouvelles demandes de prestations d assurance-chômage ont atteint un plancher inégalé depuis plusieurs décennies. Les progrès du marché du travail, l inflation modérée et la vigueur du dollar continuent à soutenir le pouvoir d achat et le potentiel de revenu réel des consommateurs américains. Habitation. L amélioration des indicateurs avancés est une autre preuve que le marché de l habitation gagne tranquillement du terrain. Les ventes de résidences unifamiliales ont dépassé le ralentissement du premier trimestre, attribuable aux conditions hivernales, et elles affichent actuellement un taux de croissance à deux chiffres, en comparaison à l année dernière 1. Tout permet de croire que ce regain de la demande se poursuivra compte tenu des fondamentaux sous jacents volonté grandissante des banques à octroyer des prêts hypothécaires, augmentation du nombre d hypothèques, solidité du marché de l emploi, augmentation du nombre de ménages et facilité d accession à la propriété (voir le tableau A). L offre d unités unifamiliales est demeurée relativement limitée malgré l augmentation de la demande. Les perspectives du secteur de l habitation sont excellentes, soutenues par le raffermissement du marché de l emploi, la reprise dans la formation de ménages, des taux 1 Les données comprennent les ventes de maisons unifamiliales neuves et existantes. Sources : National Association of Realtors, Census Bureau, Haver Analytics et Fidelity Investments (ERRA), au 30 juin 2015. d intérêt hypothécaires encore peu élevés et l assouplissement des conditions de crédit. Inflation. Les pressions inflationnistes demeurent faibles, mais elles affichent une légère tendance haussière. Si la chute des prix des produits de base a comprimé l inflation globale, qui frise 0 % sur un an, l inflation de base (alimentation et énergie exclues) s est mise à augmenter au taux annualisé de 2,3 % au cours des six derniers mois 2. Nous pensons que la longue période de repli du marché de l emploi fera grimper les salaires et le prix des services, entraînant une faible augmentation de l inflation de base jusqu à la fin de l année. Bien que la rémunération horaire ne témoigne pas encore d une accélération de la croissance des salaires, d autres mesures, dont l étude sur les aspirations salariales des consommateurs et l indicateur de croissance des salaires de la Fed d Atlanta, pointent vers un début d inflation des salaires 3. La progression des salaires alimente une faible hausse de l inflation, mais les pressions inflationnistes de fin de cycle ne sont toujours pas manifestes. 2 Bureau of Labor Statistics, Haver Analytics et Fidelity Investments (ERRA), au 20 juin 2015. 3 Sources : University of Michigan, Réserve fédérale d Atlanta et Fidelity Investments (ERRA), au 30 juin 2015. Tableau A Évolution de la formation de ménages aux États-Unis Par le passé, l augmentation dans la formation des ménages a entraîné une hausse de la construction domiciliaire. Sur un an (en milliers) 2 500 2 000 1 500 1 000 500 0 Changement dans la formation des ménages 1990 1991 1992 1993 1995 1996 1997 1998 2000 2001 2002 2003 2005 2006 2007 2008 2010 2011 2012 2013 2015 Les données indiquées correspondent aux moyennes sur 12 mois par rapport à l année antérieure. Sources : Census Bureau, Haver Analytics et Fidelity Investments (ERRA), au 30 juin 2015. 5

Sociétés et crédit. En ce qui concerne les sociétés et le marché du crédit aux États-Unis, la conjoncture demeure généralement solide. Les conditions de crédit sont favorables et certains signes indiquent que, après un ralentissement notable au cours du premier trimestre, l activité industrielle se stabilise. Les investissements manufacturiers et commerciaux ont rétréci face à un secteur de l énergie affaibli et un dollar américain renforcé, mais l expansion de milieu de cycle se poursuit grâce à la grande disponibilité du crédit et une excellente rentabilité des sociétés non énergétiques. Économie mondiale Chine. Avec le repli de la croissance au terme d une expansion cyclique, la Chine est confrontée à un excédent de crédit et une surcapacité qui ont attisé les pressions déflationnistes. Les prix de production ont diminué au cours des trois dernières années, affichant au mois de juin un recul de près de 5 % sur un an 1. La production industrielle patauge et la rentabilité a diminué. L économie de la Chine est toujours marquée par une décélération de la croissance mais des mesures d assouplissement de plus en plus fermes contribuent à stabiliser la situation à court terme. Europe. Le progrès cyclique de l Europe se poursuit, favorisé par l amélioration des conditions monétaires de la situation du crédit, une hausse de la consommation des ménages et la dissolution des craintes déflationnistes. La crise grecque a peu entravé la progression économique du reste de la zone euro, où le niveau de confiance des consommateurs et des entreprises est demeuré supérieur aux creux enregistrés en 2014, où la demande de prêts continue à augmenter et où les marchés de l emploi se raffermissent graduellement. La politique monétaire accommodante, la baisse de l euro et un cycle de crédit sain demeurent d importantes forces positives qui soutiennent la relance de milieu de cycle de la zone euro. Japon. Soutenue par de considérables mesures d assouplissement monétaire, l économie japonaise reprend le dessus, mais de façon inégale. La consommation se raffermit et le niveau de confiance 1 Bureau national des statistiques de la Chine, Haver Analytics et Fidelity Investments (ERRA), au 30 juin 2015. des consommateurs a augmenté au cours des sept derniers mois 2, mais la croissance des salaires reste timide. Par ailleurs, le ratio stocks/expéditions est élevé à cause d une demande extérieure atone, y compris celle de la Chine. Le Japon connaît un début de cycle hésitant tandis que les autorités ont renouvelé les incitatifs monétaires et que les bénéfices de sociétés sont avantagés par la baisse du yen. Sommaire mondial. L économie mondiale est toujours sur la voie d une croissance lente et stable, où les forces réflationnistes et déflationnistes s équilibrent. Les indicateurs avancés des 40 principales économies à travers le monde permettent de croire que ce progrès graduel se poursuivra; en effet, environ 60 % de ces pays ont enregistré une hausse de leurs indicateurs avancés sur six mois 3. Ce progrès est essentiellement le fait des économies développées dont près de 90 % affichent une augmentation de leurs indicateurs avancés, attribuable à la baisse des prix des produits de base, au fléchissement des devises et à des taux d intérêt extrêmement faibles 4. En revanche, c est une conjoncture de fin de cycle ou des pressions de récession qui se retrouvent dans de nombreux marchés émergents, en particulier ceux qui sont exportateurs de produits de base et affectés par la baisse des prix dans ce secteur. On observe également un fléchissement de la croissance dans les grands pays développés exportateurs de produits de base, comme le Canada et l Australie. L expansion mondiale s enlise, mais de meilleures conditions dans plusieurs des principales économies développées favorisent une légère amélioration des perspectives économiques. 2 Bureau du Cabinet du Japon, Haver Analytics et Fidelity Investments (ERRA), au 31 mai 2015. 3 Sources : Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Foundation for International Business and Economic Research (FIBER), Haver Analytics et Fidelity Investments (ERRA), au 31 mai 2015. 4 Sources : Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Foundation for International Business and Economic Research (FIBER), Haver Analytics et Fidelity Investments (ERRA), au 31 mai 2015. Perspectives / conséquences sur la répartition de l actif La phase d expansion de milieu de cycle de l économie américaine qui dure depuis plusieurs années a sans doute été prolongée par une conjoncture économique mondiale modérée qui a tempéré la croissance et les pressions inflationnistes locales. À notre avis, l inflation restera relativement faible et bégnine. Comme nous l avons dit plus haut, nous prévoyons qu une hausse des taux de la Fed attisera la volatilité du marché et il serait alors judicieux de miser sur des positions réduites, contrairement à la démarche habituelle en début de cycle. Compte tenu du risque encore important que constitue le repli de la Chine, nous continuons à privilégier les marchés boursiers développés d Europe et des États-Unis, plutôt que les titres tributaires des perspectives économiques des marchés émergents, du secteur des produits de base notamment. 6

L ÉCONOMIE MONDIALE TIRAILLÉE ENTRE REFLATION ET DÉFLATION Structure du cycle économique Le Japon est au début d un cycle de reprise, alors que les États-Unis et l Allemagne restent dans une phase de mi-cycle et la Chine subit une décélération de sa croissance Phases du cycle DÉBUT Reprise des activités (PIB, pressions inflationnistes, emplois, revenus) Début de la hausse du crédit Augmentation rapide des profits Maintien des politiques incitatives Faiblesse des stocks et amélioration des ventes MILIEU Sommet de la croissance Forte augmentation du crédit Sommet de la hausse des profits Neutralité des politiques Hausse des stocks et des ventes (équilibre atteint) FIN Freinage de la croissance Resserrement du crédit Bénéfices sous pression Contraction des politiques Augmentation des stocks et baisse de la croissance des ventes RÉCESSION Diminution des activités Le marché du crédit se contracte Chute des profits Assouplissement des politiques Baisse des stocks et des ventes Pressions inflationnistes Rouge = Élevées CONTRACTION Allemagne É.-U. + Croissance économique Japon REPRISE EXPANSION Chine # Rendement relatif des titres sensibles à la conjoncture économique Vert = Fort Remarque : L illustration ci-dessus sert d exemple hypothétique. Les phases d un cycle ne suivent pas toujours une progression linéaire; de plus, il arrive qu un cycle économique omette une de ces phases ou effectue un retour à une phase antérieure. *Il y a décélération de la croissance quand un pays enregistre une baisse notable de l activité par rapport à son potentiel économique à long terme. Nous avons adopté la définition de «cycle de croissance» pour la plupart des économies en développement comme la Chine; en effet, ces dernières sont portées à démontrer une solide performance tendancielle alimentée par une accumulation rapide des facteurs de production et par des hausses de la productivité; en outre, leur écart par rapport à la tendance semble constituer le facteur qui influence le plus le rendement des actifs. Par ailleurs, nous utilisons la définition classique du terme «récession», qui implique une contraction manifeste de l activité économique, dans le cas des économies développées. Voir les Notes en fin d ouvrage pour plus d information. Source : Fidelity Investments (AART). AUTEURES Dirk Hofschire, CFA l Vice-président principal, Recherche sur la répartition de l actif Joshua Lund-Wilde l Analyste de recherche, Recherche sur la répartition de l actif Lisa Emsbo-Mattingly l Directrice, Recherche sur la répartition de l actif Caitlin Dourney l Analyste, Recherche sur la répartition de l actif L équipe de recherche sur la répartition de l actif (ERRA) mène des recherches d ordre économique, fondamental et quantitatif en vue de procurer des recommandations visant la répartition de l actif aux gestionnaires de portefeuilles et aux équipes de placements de Fidelity. L ERRA effectue l analyse et la synthèse des perspectives de placement provenant des diverses unités de gestion de l actif de Fidelity afin de mettre en lumière les tendances macroéconomiques ainsi que l orientation des marchés financiers et de déterminer leur impact sur la répartition de l actif. L analyste de recherche principal Jordan Alexiev, CFA; les analystes principaux Jake Weinstein, CFA, et Austin Litvak; et l analyste de recherche Ilan Kolet ont également contribué à cet article. Kevin Lavelle, vice-président, Leadership éclairé de Fidelity, et Christie Myers, directrice principale, Leadership éclairé de Fidelity, en ont supervisé la rédaction. 7

2015 FMR LLC. Tous droits réservés. 732684.1.0 À l intention des investisseurs canadiens Réservé aux clients canadiens éventuels. Offert dans toutes les provinces du Canada par Fidelity Investments Canada s.r.i. conformément aux lois sur les valeurs mobilières en vigueur. Avant d investir dans un fonds, veuillez prendre en considération ses objectifs de placement, ses risques, ses frais et ses dépenses. Adressezvous à Fidelity pour obtenir un prospectus ou, s il est disponible, un prospectus simplifié, contenant cette information et lisez-le avec attention. Les opinions contenues aux présentes ont été exprimées à la date indiquée, d après l information disponible à ce moment-là, et sont appelées à changer en tout temps en fonction de l évolution des marchés et d autres facteurs. À moins d indication contraire, ces opinions sont celles des auteurs et ne représentent pas nécessairement le point de vue de Fidelity Investments ou de ses sociétés affiliées. Fidelity décline toute obligation de mettre à jour l information fournie dans le présent document. Parmi les catégories d actifs, les actions sont généralement plus volatiles que les obligations ou les instruments à court terme. Leur valeur peut décliner considérablement à la suite de la dégradation de la situation des émetteurs, du climat politique, de la réglementation, des marchés ou de la conjoncture économique. Bien que le marché obligataire soit également volatil, les titres de créance de moindre qualité, y compris les prêts à effet de levier, offrent habituellement des rendements supérieurs à ceux des titres de qualité, mais présentent un plus grand risque de défaillance ou de fluctuation du cours. Les marchés étrangers peuvent accuser une plus grande volatilité que les marchés des États-Unis, en raison des risques accrus de détérioration de la situation des émetteurs, du climat politique, des marchés ou de la conjoncture économique, facteurs qui sont exacerbés dans le cas des marchés émergents. Les décisions de placement doivent tenir compte des objectifs individuels de l investisseur, de son horizon temporel de même que de sa tolérance au risque. Les titres à revenu fixe comportent également des risques d inflation de même que des risques de crédit et de défaillance tant pour les émetteurs que les contreparties. Tout placement comporte un risque, y compris un risque de perte. Les rendements passés ne sont pas une garantie des rendements futurs. Ni la répartition de l actif ni la diversification ne constituent un gage de profit ou une garantie contre les pertes. Les indices ne font l objet d aucune gestion. Il n est pas possible d investir directement dans un indice. La structure du cycle économique tient compte des étapes généralement parcourues par les cycles économiques à travers l histoire, bien que chaque cycle soit différent; vous trouverez dans le corps de cet article des observations sur la phase en cours. Habituellement, le cycle économique type se déroule de la façon suivante : Durant la phase de début de cycle type, l économie atteint un creux et commence à remonter la pente jusqu à ce qu elle sorte de la récession; la reprise s amorce ensuite avec l intensification de l activité. Cette phase se caractérise par des pressions inflationnistes faibles, une politique monétaire accommodante et une courbe de rendement accentuée. Les catégories d actifs plus sensibles au cycle économique, comme les actions, enregistrent généralement leurs meilleurs résultats au cours de cette phase. Durant la phase de milieu de cycle type, l économie passe de la reprise à l expansion, ce qui se caractérise par une croissance plus généralisée et autonome, mais à rythme plus modéré. Les pressions inflationnistes commencent habituellement à s intensifier, la politique monétaire se resserre et la courbe de rendement s aplatit légèrement. Les catégories d actifs sensibles au cycle économique continuent à tirer profit de l essor de l économie, mais leur avantage relatif s amenuise. Durant la phase de fin de cycle type, l expansion économique parvient à maturité, les pressions inflationnistes continuent à augmenter et la courbe de rendement finit par s aplatir voire, s inverser. Avec le temps, l économie se contracte et entre en récession; la banque centrale met alors un terme aux mesures de resserrement pour adopter une politique monétaire d accompagnement. En général, ce sont les catégories d actifs moins sensibles au cycle économique qui affichent la meilleure tenue pendant cette phase, en particulier à la veille ou au début de la récession. Si vous recevez ce document par l intermédiaire de Fidelity Financial Advisor Solutions (FFAS), il est offert aux investisseurs professionnels, aux promoteurs de régimes, aux investisseurs institutionnels et aux épargnants par Fidelity Investments Institutional Services Company, Inc. Si vous recevez ce document par l intermédiaire de Fidelity Personal & Workplace Investing (PWI), Fidelity Family Office Services (FFOS), ou Fidelity Institutional Wealth Services (IWS), il est offert par l intermédiaire de Fidelity Brokerage Services LLC, membre du NYSE et de la SIPC. Si vous recevez ce document par l intermédiaire de National Financial ou de Fidelity Capital Markets, il est réservé à l usage institutionnel. Les services de compensation et de garde de titres sont assurés par National Financial Services LLC, membre du NYSE et de la SIPC. 8