Section 1. Relations monétaires et financières internationales. Grille d analyse L interdépendance des agrégats. Chapitre 5



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Chapitre 5 Relations monétaires et financières internationales 1 Plan Grille d analyse : l interdépendance des agrégats Les régimes monétaires depuis Bretton Woods Les institutions de Bretton Woods et les autres institutions L endettement des PVD La crise financière 2 Section 1 Grille d analyse L interdépendance des agrégats 3 1

Equilibres en économie fermée 1/4 Le revenu est la somme de la consommation, de l investissement, des dépenses gouvernementales Y = C + I +G 4 Equilibres en économie fermée 2/4 Le revenu disponible est égal au revenu moins les impôts Yd = Y - T soit Y = Yd +T 5 Equilibres en économie fermée 3/4 L'épargne est la différence entre le revenu disponible et la consommation S = Yd - C = Y -T - C ou encore: Y = S + T + C 6 2

Equilibres en économie fermée 4/4 Y = C + I +G = S + T + C I +G = S + T G - T = S - I 7 Équilibre en économie ouverte 1/3 Y + IM = C + I +G + EX comme Y =S + T + C S + T + IM = I + G +EX 8 Équilibre en économie ouverte 2/3 Balance des transactions courantes : TC = EX - IM. Si KE : entrées de capitaux, KS : sorties de capitaux et R : variation des réserves (R négatif signifie une augmentation des réserves), EX - IM = KS - KE + R 9 3

Équilibre en économie ouverte 3/3 (S - I) - (G - T) = EX - IM = KS -KE R 10 Équilibre mondial 1/3 (S - I) = (G - T) L'épargne mondiale excédentaire finance le déficit budgétaire "mondial" (ou l'excédent budgétaire mondial finance l'investissement non financé par l'épargne). 11 Équilibre mondial 2/3 EX = IM ou EX - IM = 0 La balance commerciale (ou la balance courante) du monde est nécessairement équilibrée. En conséquence tous les pays ne peuvent être excédentaires ou déficitaires en même temps. L'excédent des uns a pour exacte contrepartie le déficit des autres. 12 4

Équilibre mondial 3/3 KE = KS ou KE - KS = 0 Les entrées de capitaux des uns sont les sorties des autres 13 Balance courante des Etats-Unis (en milliards de dollars) 100 0-100 -200-300 -400-500 -600-700 -800-900 1980 1982 1984 100 0-100 -200-300 -400-500 -600-700 -800-900 1980 1986 1988 1982 1986 1990 1984 1992 1994 1990 1992 1988 1996 1996 1994 1998 2002 2000 2000 2008 2004 2006 2002 2004 2006 2010 2010 2008 14 Évolution de la balance courante des États-Unis (depuis 1980 (en pourcentage du PIB) 1 1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 0-1 -2-3 -4-5 -6-7 15 5

Déficits courants (en milliards de dollars) 600 China Germany Japan Arabie S. +Koweit United States La crise a réduit les «imbalances» 400 200 0-200 -400-600 -800 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 G20 de Séoul: Mieux surveiller les déséquilibres de balance courante en vue des les réduire 16 Réserves officielles de la Chine (devises, milliards de dollars) 2648 2399 1946 1528 140 142 155 166 212 286 403 610 1073 819 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 sept. 2010 17 Section 2 Les régimes monétaires depuis Bretton Woods 18 6

Rappel du système de Bretton Woods Un système de monnaies convertibles et de change fixe ancré sur le dollar, convertible en or (réservé aux Etats) défendu par les autres pays du système Par des interventions sur le marché des changes Et l aide éventuelle du FMI 19 Le système de change de Bretton Woods -1% Parité (1$ = t) +1% 20 La crise du système de Bretton Woods Déficit de la balance commerciale américaine impliquant l émission de dollars Tensions sur le marché des changes et de l or Baisse de la couverture en or 21 7

La chute des réserves d or américaines 22 Le dilemme de Triffin Robert Triffin Soit les États-Unis mènent une politique interne équilibrée mais la création de monnaie internationale est insuffisante. Soit les États-Unis fournissent le Monde en dollars. Mais ils doivent accepter un déficit de leur balance courante ou exporter des capitaux. 23 Jean-Marc Siroën@copyright2010 REI La création des Droits de Tirages Spéciaux (DTS) Décidée à la conférence annuelle du FMI de Rio en 1967. Amendement aux statuts du FMI en 1969 Actifs de réserve : 1 DTS pour 1/35 d'once d'or Créés et détruits ex nihilo sur simple décision (majorité de 85 %) Circulent entre les banques centrales, le FMI et la Banque des Règlements Internationaux. Première allocation de DTS à partir de 1970 pour un montant de 10 milliards de DTS L allocation de DTS accroit la liquidité dans un Monde sur-liquide 24 8

La fin du système de Bretton Woods http://www.youtube.com/watch?v=irzr1qu6k1o Le 15 août 1971, suppression totale de la convertibilité du dollar en or. Taxe de 10% à l importation restituée à l exportation. Accords de Washington marge de fluctuation de 2,5%. Dévaluation du dollar À partir de 1973, flottement du dollar. Janvier 1976 : Accords de la Jamaïque, 2 amendement aux statuts du FMI entérinant la fin des accords de Bretton Woods 25 Nature des régimes de change fin avril 2010 Pays n'ayant pas de monnaie officielle distincte (Equateur, Salvador, Montenegro, ): 12 Caisse d'émission (currency board) : 13 (Bulgarie, HK, Estonie, Lituanie ) Parité fixe : 44(zone-franc, MC2, Maroc ) Flottement dirigé (règles, cibles, bandes) : 52 (Chine, Bolivie, Iran, Tunisie, Russie, Singapour ) Flottement : 38 (Argentine, Brésil, Mexique, Roumanie,) Flottement libre: 30 (Australie, Canada, RU, Euro, USA, Suisse, Japon, Turquie, Suède, Pologne ) 50 $ monnaies d'ancrage 28 15 composite 7 autres 26 Les conséquences du flottement des monnaies Préserver l autonomie des politiques monétaires et la Préserver l autonomie des politiques monétaires et la libre circulation des capitaux (triangle de Mundell) Libre circulation des capitaux qui permet une réallocation de l épargne des pays excédentaires (Japon, Chine) vers les pays déficitaires (Etats-Unis) Forte volatilité des taux de change 27 9

Caractéristiques de la mondialisation financière 1. Mobilité internationale des capitaux 2. Dérégulation des institutions et marchés financiers 3. Innovations et nouveaux acteurs 4. Intégration des marchés (globalisation) 28 Qu'attend(ait)-on de la globalisation financière? Meilleure allocation du capital? Attendu Rentabilité marginale du capital décroissante avec le stock de capital : plus grande rentabilité du capital dans les pays les moins capitalistiques Cycle de vie : épargne des pays «matures» (développés) placée dans les pays «jeunes» (en développement) Constaté Paradoxe de Lucas Peu de placements des fonds de pension dans les pays en développement En 2007, le déficit courant des pays avancés était de 460 milliards de dollars alors que l'excédent des pays émergents et en développement était de 630 milliards 29 Qu'attend(ait)-on de la globalisation financière? Meilleure allocation du risque? Attendu Plus grande diversification des placements : risque spécifique aux pays Localisation du risque dans les institutions les plus aptes à l assumer Plus grande dilution des chocs Constaté Mauvaise estimation des risques des portefeuilles diversifiés. La globalisation réduit le risque spécifique Arbitrage risque/rentabilité biaisé en faveur de la rentabilité (mode de rémunération) Plus grande transmission des chocs 30 10

Plus de marché et plus d'état Plus de marché Désintermédiation Titrisation Dérégulation Références aux prix de marché (fair value, ) Plus d État Marchés alimentés par les titres de la dette publique Émergence des fonds souverains Banques centrales : PDR et États, «sauveurs» en dernier ressort 31 Paradoxe du flottement : l augmentation des réserves officielles mondiales (Milliards de DTS 1,1 = 1DTS) PED Pays avancés 1927 2019 1540 1633 1375 1240 1016 1118 691 740 882 1115 1467 1502 1501 1882 2542 2768 3520 3685 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 (mars) 32 La financiarisation du taux de change Transactions journalières sur le marché des changes (milliards de $) Avril, enquête triennale 3324 3981 1934 590 880 1150 1527 1239 1989 1992 1995 1998 2001 2004 2007 2010 Banque des 33 Règlements Internationaux 11

Part des monnaies dans les transactions sur le marché des changes 2001 2004 2007 2010 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 $ Yen autres Sur 200% En avril, enquête triennal (moyenne journalière) Autres : notamment monnaies suisse, nordiques, Australie, HK, Singapour BRI 34 Localisation des transactions sur le marché des changes 2001 2004 2007 2010 40 35 30 25 20 15 10 5 0 BRI 35 Part du dollar dans les réserves mondiales (en %) 75 70 65 60 55 50 45 40 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 30/06/2010 FMI 36 12

Conséquences de la domination du dollar pour les États-Unis Couverture «gratuite» contre les risques de change : prime de compétitivité Dette libellée en dollars (faible risque de solvabilité, taux d intérêts débiteurs faibles) Forte autonomie de la politique monétaire (désintérêt pour le taux de change, variable d ajustement) 37 La création de l euro Création : janvier 1999 Seize pays Forte dépréciation de l euro par rapport au dollar depuis 1999, puis rebond Environ 26% des réserves mondiales (juin 2010) Belgique, Allemagne, Irlande, Grèce, Espagne, France, Italie, Chypre, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Autriche, Portugal, Slovénie, Slovaquie, Finlande MC2 : Danemark+3 Etats baltes 38 L'instabilité des changes cours www.ecb.int/stats/exchange/eurofxref/html/eurofxref-graphusd.en.html 39 13

Section 3 Les institutions de Bretton Woods et les autres organisations 40 Les institutions de Bretton Woods Le Fonds Monétaire International La Banque Mondiale Le siège de ces deux organisations est situé à Washington D.C. 41 Le FMI 187 pays membres. Les organes dirigeants du FMI sont le Conseil des gouverneurs, le Comité monétaire et financier international et le Conseil d'administration. Directeur général : Dominique Strauss-Kahn (Fr.). Environ 2.400 personnes de diverses provenances. 42 14

Les fonctions du FMI La surveillance L'aide financière L'assistance technique 43 FMI : Les organes de Direction 1/2 Conseil des gouverneurs : ministres des finances ou des gouverneurs; Assemblée annuelle du FMI et de la Banque mondiale. Comité monétaire et financier international : 24 gouverneurs qui représentent des pays ou groupes de pays correspondant à ceux qui siègent au Conseil d'administration. Deux réunions par an. 44 FMI : Les organes de Direction 2/2 Conseil d'administration. 24 administrateurs représentant les 184 pays membres du FMI. Responsable de la conduite des affaires courantes de l'institution (3 séances officielles par semaine). Huit administrateurs représentent un seul pays : Allemagne, Arabie Saoudite, Chine, États-Unis, France, Japon, Royaume-Uni et Russie. Directeur général. Le Directeur général est directeur des services du FMI et préside le Conseil d'administration qui le nomme (un Européen, traditionnellement). Sommet de Séoul (novembre 2010) : - Les pays européens céderont 2 sièges - Élection de tous les administrateurs 45 15

20 15 10 5 0 Les quotes-parts (réforme de septembre 2006) 17,09 6,12 5,99 4,95 4,95 3,65 3,25 2,94 2,74 2,38 2,13 1,93 1,43 1,41 1,33 0,87 Les Etats-Unis disposent de 16,74% des droits de vote Pas de représentation de l UE ou de l euroland 25% des quotas doivent être versés en devises ou DTS Détermine les droits de vote (100+tranches de quotas) Majorité de 85% pour certaines décisions qui confère un droit de veto aux États-Unis chaque pays membre peut emprunter jusqu à 100 % de sa quote-part annuellement et 300 % au total. Les limites peuvent être plus élevées dans des circonstances exceptionnelles. Révision tous les 5 ans Environ 325 milliards de US$ (au 31 mars 2009) 46 Réforme des quotes-parts G20 de Londres (avril 2008) votée en août 2010 majorité de 85% Mise en œuvre avant janvier 2011 Nouvelle formule de calcul des quotes-parts : moyenne pondérée en fonction du PIB (50 %), du degré d ouverture de l économie (30 %), des variations économiques (15 %) et des réserves officielles de change (5 %) ; Triplement des voix de base (100 actuellement) G20 de Séoul (nov. 2010) À adopter en 2012 Plus de 6% des pays développés et/ou surreprésentés aux pays émergents, en développement ou sous représentés. Doublement des quotas 47 Les DTS Les membres du FMI peuvent utiliser les DTS entre eux, avec 16 détenteurs «institutionnels» de DTS ou avec le FMI Le DTS est l'unité de compte du FMI La valeur du DTS est fixée chaque jour sur la base d'un panier de quatre grandes monnaies : le dollar, l'euro, la livre sterling et le yen Le FMI a alloué 21,4 milliards de DTS. La deuxième allocation a eu lieu en 1981. 48 16

La troisième allocation de DTS Sommet de Londres (avril 2009) : troisième allocation 250 Mds US$. 100 Mds aux pays émergents et PED et 18 aux pays à bas revenu (septembre 2009). 4 amendement aux statuts du FMI : allocation spéciale de DTS pour égaliser la part cumulée des DTS par rapport aux quotas ( 29,32%) Nouvelles liquidités dans un monde sur liquide après la création monétaire post-crise? 49 La composition des DTS Calcul de la valeur du DTS en US dollars (4/10/2010) Taux de change (/$) Euro 0.4100 1.36890 0.561249 Japanese yen 18.4000 83.30000 0.220888 Pound sterling 0.0903 1.58260 0.142909 U.S. dollar 0.6320 1.00000 0.632000 1.55704 4/10/2010: 1DTS 1,557 US$ 50 Jean-Marc Siroën@copyright2010 REI Les principaux prêts du FMI Facilités pour la réduction de la pauvreté et la croissance Pays à faible revenu Prêts concessionnels (inclus dans l aide au développement) Programmes de 3 ans Conditionnalité après revues intermédiaires (inclus la gouvernance) Remboursement : 5 annuités maximum après 5 années. Accords de confirmation (General Resource Account, GRA) Tous les pays membres Prêts non concessionnels 12 à 24 mois Conditionnalité «traditionnelle» (essentiellement budgétaire) Remboursement 4 ans maximum 51 17

Montant des principaux crédits FMI (en milliards de DTS) GRA Purchases PRGF 80 70 60 50 40 30 20 10 0 Aug 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000 1999 1998 1997 1996 1995 1994 1993 1992 1991 1990 1989 1988 1987 1986 1985 1984 Source 52 : FMI General Resources Account sept. 2009 ; milliards de DTS 31,5 Montant de l'accord Crédits utilisés (30/09/09) 13,7 0 0 11,4 11,0 10,5 7 7,6 6 7,2 6,9 3,4 2,6 1,7 1,5 1,4 1,0 0,7 0 0,7 0,2 0,6 0,2 53 General Resources Account sept. 2010 ; milliards de DTS UndrawnBalance Outstanding 32 19 0 14 7 0 10 8 98 2 3 5 2 11 2 2 0 0 11 11 11 11 10 22 54 18

Le FMI post G-20 de Londres (avril 2009) ; milliards de dollars Vente d'or 6 Or : pour les pays pauvres DTS 250 DTS :100 milliards pour les pays émergents et en développement accord d'emprunt 500 Associer l ensemble du G20 Financement bilatéral immédiat 250 Accords généraux d emprunt (AGE) et des Nouveaux accords d emprunt (NAE) : emprunts du FMI auprès de certains pays membres 55 Le fonds européen de stabilité financière (FESF) Mai 2010 (crise grecque) ; 750 milliards mobilisables Refinancer des États membres de la zone euro en difficulté Prêts ou lignes de crédits garantis apportées par l ensemble des États membres de la zone euro Chaque État membre octroie une garantie proportionnelle à sa quote-part dans le capital libéré de la Banque centrale européenne (BCE), augmentée de 20 % (compenser l Etat défaillant. Crise irlandaise: vers un «Mécanisme européen de stabilité en 2013 = FESF + possibilité de restructuration 56 Pourquoi le FMI? Après-guerre/1971 : soutenabilité du système de Bretton Woods 1973-1982 :??? 1982-1994 : prêter aux PED sur-endettés 1995-2002 prêts aux pays émergents en crise financière (Asie, Russie, Brésil, Argentine, ) Post-2000 : désendettement des pays émergents auprès du FMI 2005-2008:???? 2009 - : G20 de Londres, retour à sa fonction initiale de stabilisation macroéconomique? Prêteur en dernier ressort? 57 19

Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement Robert Zoellick Conseil des gouverneurs (idem FMI) 24 administrateurs (Allemagne, États-Unis, France, Japon, Royaume-Uni + 19 pays membres élus) Le Directeur général est un Nord-Américain (actuellement Robert Zoellick) 187 pays membres (=FMI) Environ 10 000 employés (dont 8000 à Washington) 58 La Banque Mondiale Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) : 187 Association internationale de développement (IDA) : 170 Société financière internationale (SFI) : 182 L'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) : 175 Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI):144 5 organisations Un pays doit être membre du FMI pour pouvoir s affilier à la Banque. Un pays ne devenir membre de l IDA, de l'ifc et de la MIGA que s il est déjà membre de la BIRD. 59 Prêts Banque Mondiale Public Privé Non concessionnel BIRD SFI Concessionnel IDA - Prêt concessionnel : taux d intérêt inférieur au taux de marché. L écart équivaut à un «don». 60 20

Fonctions de la Banque Mondiale Banque dont les actionnaires sont les États (ce qui détermine les droits de vote) Accorde des prêts au secteur public à des taux d intérêt «faibles» La SFI accorde des prêts au secteur privé L IDA accorde des prêts concessionnels ou dons (pas d intérêt mais commissions) La BIRD emprunte sur les marchés financiers à des taux d intérêt faibles (obligations cotées AAA) En fait bénéficier les pays qui n ont pas accès à ces marchés, ou à des conditions défavorables 61 Jean-Marc Siroën@copyright2010 REI FMI vs Banque mondiale FMI Intervient en cas de crise Prêts en devises pour assurer la solvabilité des pays Assurer le financement des importations, le remboursement de la dette publique, les interventions sur le marché des changes Banque Mondiale Prêts pour le développement Développement des infrastructures ou programmes publics Opérations de politique de développement (ex-prêts ou crédits d ajustement) : «financement extérieur à décaissement rapide pour aider les pays à réorienter l action publique et à réaliser des réformes institutionnelles». 62 Les autres banques de développement Les Banques régionales de développement (banque inter-américaine; banque asiatique; banque africaine) La Banque européenne d investissement (BEI) La Banque européenne de Reconstruction et de Développement (BERD) 63 21

Les autres organisations Le G-7/G-8 Le G-20 La Banque des Règlements internationaux (BRI) 64 Le G-7/G-8 Le sommet des chefs d État et de gouvernement Forum interministériel 65 Le G20 Création en décembre 1999 Forum informel destiné à promouvoir le dialogues entre pays développés et émergents sur les questions monétaires et financières internationales. Ministres des finances et gouverneurs des banques centrales de 19 pays (+ UE): G8+Argentine, Australie, Brésil, Chine, Inde, Indonésie, Corée, Mexique, Arabie-Saoudite, Afrique du Sud, Turquie. 66 22

Sommet du G-20 de Pittsburgh 24-25 septembre 2009 G-20 FMI Premier forum de coopération économique internationale Accord sur des objectifs partagés des politiques Met en place des politiques de moyenterme; les membrestravaillent ensemble pour évaluer les implications collectives des politiques nationales sur le niveau et le modèle de croissance mondiale. Identifient les risques potentiels pour la stabilité financière. Considèrent et s entendent sur les actions à mettre en oeuvre pour atteindre les objectifs communs. Aide les Ministres des Finances et les Gouverneurs de la banque centrale dans l'évaluation mutuelle de la compatibilité des politiques suivies par les pays du G-20. Analyse des événements économiques mondiaux. Canada : juin 2010, Corée : novembre 2010. Puis annuellement : France : 2011 Fin du G-8? 67 Jean-Marc Siroën@copyright2010 REI Sommet du G-20 de Toronto 26-27 juin 2010 Soutien à Bâle III (ci-dessous) Supervision (Financial Stability Board) Prévention du risque systémique «Revue par les pairs» 68 Conseil de stabilité financière (CSF) Financial Stability Board (FSB) Succède au Forum de stabilité financière (FSF) créé en 1999 (G7) Décidé au G20 de Washington, créé en avril 2009 To coordinate at the international level the work of national financial authorities and international standard setting bodies and to develop and promote the implementation of effective regulatory, supervisory and other financial sector policies. It brings together national authorities responsible for financial stability. Banques centrales G20+Esp. Certains ministères et organes nationaux de régulation financière Organisations internationales : BCE, BRI, UE, FMI, OCDE, Banque Mondiale, Comité de Bâle Autres comités de normalisation : assurance (IAIS), comptables (IASB),. 69 23

Banque des Règlements Internationaux Bank for International Settlements Fondée en 1930, installée à Bâle «Banque des banquiers centraux» ; actuellement 55 institutions + BCE Veille à la stabilité financière (G-10) Algeria, Argentina, Australia, Austria, Belgium, Bosnia H., Brazil, Bulgaria, Canada, Chile, China, Croatia, Czech Republic, Denmark, Estonia, Finland, France, Germany, Greece, Hong Kong, Hungary, Iceland, India, Indonesia, Ireland, Israel, Italy, Japan, Korea, Latvia, Lithuania, Macedonia,Malaysia, Mexico, Netherlands, New Zealand, Norway, Philippines, Poland, Portugal, Romania, Russia, Saudi Arabia, Serbia, Singapore, Slovakia, Slovenia, South Africa, Spain, Sweden, Switzerland, Thailand, Turkey, United Kingdom,United States, plus the European Central Bank. 70 Fonctions de la BRI Forum pour faciliter les échanges de vues et les processus de prise de décision entre banques centrales et au sein de la communauté financière et prudentielle internationale ; Centre de recherche économique et monétaire ; Contrepartie pour les banques centrales dans leurs transactions financières ; Agent ou mandataire (trustee) pour les opérations financières internationales. 71 Le comité de Bâle sur la supervision bancaire La BRI assure le secrétariat du Comité de Bâle A la suite de l'accord de 1988, les pays du G-10 ont adopté des règles qui obligent les banques internationales à disposer, en 1992, de fonds propres «réglementaires» au moins égaux à 8% des risques pondérés (Bâle 1 : ratio COOKE) En juin 1999, une procédure de révision (Bâle 2) a été engagée. Elle s'applique depuis 2004 (ratio McDonough ) Fonds propre réglementaire : inclut dette «subordonnée» (ordinaire) ; CoreTier 1 : actions et bénéfices mis en réserve 72 24

Ratios Mc Donough Concernent les banques et les institutions financières (assurances, organismes de crédit), mais aussi les compagnies financières (holdings) à la tête d un groupe à dominante bancaire. risques de crédits (85%) + de marché (5%) + opérationnels (10%)) Le taux est de 2% pour le Core Tier 1 73 Risque de crédit Risque de crédit : risque qu'un débiteur fasse défaut ou que sa situation économique se dégrade au point de dévaluer la créance. Pondération du montant total de la créance par la qualité du débiteur. 74 Risque de marché Risque de perte ou de dévaluation sur les positions prises suite à des variations des prix (cours, taux) sur le marché ; produits de taux (obligations, dérivés de taux), actions, change, matières premières. 75 25

Risque opérationnel Risque de perte liée à des processus opérationnels, des personnes ou des systèmes inadéquats ou défaillants ou à des événements externes. " lignes métiers " (business line) ; pondération sur le revenu brut " moyen. 76 Vers Bâle III Augmentation du ratio de solvabilité Core Tier 1 de 2% à 4,5% «Matelas de protection» de 2,5%, d'ici 2019 Les fonds propres «durs» devront représenter 7% 77 Section 4 Endettement et financement des pays en développement 78 26

A l origine de la dette (années 1970) Abondance de liquidités et taux d intérêts faibles Concurrence inter-bancaire pour accorder des prêts aux États (notamment pétroliers) Besoin de financement des infrastructures et des entreprises publiques 79 La dette des PED Origine (70s) Abondance de liquidités et taux d intérêts faibles Concurrence interbancaire pour accorder des prêts aux États (notamment pétroliers) Besoin de financement des infrastructures et des entreprises publiques Déclenchement (Mexique, 1982) Durcissement de la politique monétaire américaine provoquant : La hausse des taux d intérêt La hausse du dollar Récession du début des années 1980 Echec des projets de développement Chute du prix des matières premières et du pétrole 80 La perpétuation de la crise Mauvaise maîtrise des dépenses publiques (Amérique latine) Persistance du sous-développement (Afrique) Crises financières impliquant le recours à la dette (Asie) Semi-échecs des «politiques d ajustement structurel» 81 27

Sortie de la crise de l endettement des PED? Rétablissement spectaculaire des pays émergents et certains PED dans les années 2000 : Meilleures politiques macro-économiques Hausse du prix des matières premières et des recettes d exportation Forte croissance mondiale Meilleure résistance des pays émergents à la crise de 2007-2009 82 Une poursuite apparente de l endettement Low and middle income (milliards de US $) 4000 3500 3000 2500 2000 1500 1000 2340 2505 2654 3222 3458 500 0 586,7 1351 1980 1990 2000 2005 2006 2007 2008 Banque 83 Mondiale Mais une plus grande solvabilité ratio réserves/dette externe (low & middle income) 140 120 100 80 60 40 20 0 1976 1978 1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 84 GDF Banque Mondiale 28

et une forte réduction relative dette/exportations biens et services 250 200 150 100 50 0 2007 2005 2003 2001 1999 1997 1995 1993 1991 1989 1987 1985 1983 1981 85 avec une réduction relative du service de la dette Service de la dette/exportations biens et services 30 25 20 15 10 5 0 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000 1999 1998 1997 1996 1995 1994 1993 1992 1991 1990 1989 1988 1987 1986 1985 1984 1983 1982 1981 Service de la dette =remboursement du principal et des intérêts 86 GDF Banque Mondiale Le traitement de la dette 87 29

Réduction de la dette (Principal forgiven; milliards US$) 16,0 12,4 9,8 6,9 6,1 6,0 5,0 5,1 4,9 3,9 3,5 0,9 1,8 2,2 0,6 0,8 1,5 2,0 3,2 2,3 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000 1999 1998 1997 1996 1995 1994 1993 1992 1991 1990 1989 88 GDF Banque Mondiale Les alternatives à la dette dans le financement des PVD Les investissements directs L aide au développement Les revenus de l immigration 89 Les flux d investissements directs (pays d accueil, milliards de $) Monde PVD 2099 1770 1459 985 1114 630 565 176 184 732 291 330 434 565 630 478 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 90CNUCED 30

Le stock d IDE à l intérieur (PED; milliards $) 1990 2000 2009 4 893 2 893 370 1 756 1 472 999 539 514 151 118 58 151 PVD Asie Amérique latine Afrique CNUCED, World Investment Report, 2010 91 Les flux d investissements directs (pays d origine, milliards de $) Monde PED 2268 1929 1411 920 893 1101 537 566 50 45 120 127 229 292 296 229 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 92 Le stock d IDE à l extérieur (PED; milliards $) 2691 1990 2000 2009 1945 863 613 643 145 204 67 58 20 44 102 PED Asie Amérique latine Afrique CNUCED, World Investment Report, 2010 93 31

11,50 10,91 9,58 2,39 2,04 1,71 1,33 1,17 0,70 0,62 0,41 0,35 Évolution de l'aide publique au développement des pays du C.A.D. (% RNB) 0,32 0,28 0,22 0,23 0,25 0,26 0,33 0,31 0,28 0,31 94 Aide publique au développement pays du C.A.D. (milliards $ ; 2008) USD billion Net ODA in 2008 - amounts 30 26,84 121.48 25 20 15 13,98 10 6,99 6,87 5 4,86 4,78 4,73 3,96 2,95 2,80 0 95 Aide publique (en % du RNB 2008, C.A.D.) 0,97 0,98 0,80 0,82 0,88 0,59 0,48 0,42 0,43 0,43 0,44 0,45 0,38 0,39 0,30 0,32 0,32 0,27 0,19 0,19 0,21 0,22 Sweden Luxembourg Norway Denmark Netherlands Ireland Belgium Spain Finland UK Austria Switzerland France Germany Canada Australia New Zealand Portugal Italy Greece Japan USA 96 32

Destination de l aide publique au développement (pays du CAD; 2008) Milliards de US$ APD/RNB Egypte Kenya Chine Pakistan Congo Ouganda Mozambique Turquie Bangladesh Inde Tanzanie Soudan Viet Nam Ethiopie Afghanistan Irak 1 348 1 360 1 489 1 539 1 610 1 657 1 994 2 024 2 061 2 108 2 331 2 384 2 552 3 327 4 865 9 870 Kiribati Guyana Congo Vanuatu Sierra Leone Rwanda Malawi Mozambique Palau Sao Tomé et P, Marshall Guinée-Bissau Salomon Micronésie Burundi Liberia 13,94 14,48 15,59 16,16 19,17 21,06 21,50 22,86 23,37 26,33 27,26 31,18 35,08 35,88 43,89 184,99 97 Destination de l aide publique au développement (pays du CAD; 2007-08 ; % de APD) 98 USA Iraq 12,9 Afghanistan 7,2 Sudan 3,1 Egypt 2,7 Ethiopia 2,3 Colombia 2,1 Pakistan 1,6 Kenya 1,5 Palestinian 1,4 Uganda 1,3 Jordan 1,3 South Africa 1,2 Nigeria 1,2 Liberia 1,0 Georgia 1,0 France Iraq 4,5 Cameroon 4,2 Mayotte 3,7 Morocco 3,1 Tunisia 2,0 China 2,0 Turkey 2,0 Congo, Rep. 1,8 Senegal 1,8 Lebanon 1,7 Algeria 1,7 Viet Nam 1,6 Egypt 1,5 Mali 1,5 Burkina Faso 1,2 CAD Iraq 7,5 Afghanistan 2,8 China 2,1 Indonesia 2,0 India 1,8 Viet Nam 1,4 Sudan 1,4 Tanzania 1,3 Ethiopia 1,2 Cameroon 1,1 Egypt 1,1 Bangladesh 1,0 Mozambique 1,0 Nigeria 0,9 Palestinian 0,9 L importance croissante des «remittances» ( payées, milliards de dollars) 254 294 31 34 40 42 52 57 62 71 73 78 85 212 184 144 163 96 116 GDF Banque 99 Mondiale 33

Remittances (2008 ; % GDP) 50 36 31 27 26 25 24 24 22 22 20 18 17 15 15 Bosnia H. Jamaica El Salvador Jordan Haiti Honduras Nepal Guyana Kyrgyz Lebanon Samoa Lesotho Moldova Tonga Tajikistan 100 34