COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE



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Transcription:

COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE SOMMAIRE LE MARCHÉ DU COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE... 2 LA RÉGLEMENTATION DU COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE... 5 L'ACTIVITÉ DU COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE... 6 LES POINTS DE VIGILANCE DU COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE... 9 EN SAVOIR PLUS SUR CE SECTEUR... 12 1

LE MARCHÉ DU COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE Étroitement lié au marché de l agriculture, le secteur du commerce de matériel agricole connaît de fréquentes fluctuations. La croissance de son chiffre d affaires dépend donc fortement de la conjoncture agricole. Après plusieurs années de morosité, les professionnels du secteur ont bénéficié d une recrudescence des investissements agricoles. Le chiffre d affaire des distributeurs a donc augmenté sous l effet conjugué d une hausse du volume d activité et, dans un moindre mesure, de celle des prix du matériel agricole. En effet, ayant bénéficié d une croissance de leurs revenus, les agriculteurs ont réalisé des investissements de productivité répondant aux impératifs de rentabilité grandissant. Cependant, ce dynamisme cache des disparités : alors que de nombreux secteurs clés de l agriculture ont connu une conjoncture exceptionnelle stimulant les ventes d agroéquipements, d autres ont été confrontés à des difficultés les conduisant à réduire leurs investissements. En outre, on observe des mutations profondes dans les modes d acquisition des équipements agricoles. Confrontés à la fluctuation de leurs revenus, aux prix élevés des machines agricoles et aux incertitudes des réformes de la PAC, les agriculteurs sont de plus en plus séduits par la mise en commun de matériels et par la location qui offre l avantage de s affranchir des coûts de maintenance tout en réduisant le poids de l endettement. Tendances La demande des agriculteurs devrait s essouffler sous l effet de la diminution des prix des produits agricoles, de l augmentation des coûts de production (engrais, produits phytosanitaires ), de la réorientation des aides de la PAC (dont une diminution des aides aux céréaliers), ainsi que du durcissement de l accès au crédit. 2

Les distributeurs qui sauront développer et adapter leur offre aux nouvelles exigences du monde agricole en terme de productivité (plus de puissance) et de développement durable (instauration de nouvelles normes) résisteront davantage. L organisation du marché Selon le mode de fonctionnement : - Les concessionnaires bénéficient d un contrat d exclusivité sur un secteur donné, accordé par le constructeur. En contrepartie, ils s engagent à un minimum de ventes et/ou à ne pas vendre de produits concurrents (concessionnaires exclusifs). Ils assurent le stockage, la commercialisation des matériels neufs et d occasion, l approvisionnement en pièces détachées (15 à 30 000 références pour une concession) et le service après-vente. De tailles variables, les concessions restent essentiellement des entreprises à caractère familial implantées en milieu rural, malgré la multiplication des opérations de fusion qui contribuent au déclin des plus petites entreprises. - Les succursales dépendent du constructeur. - Les chaînes de distribution spécialisées (Gamm Vert ) vendent du petit matériel n exigeant aucune spécification. - Les indépendants et les coopératives agricoles peuvent proposer tous les types de matériaux et machines. Généralement, ils sont plutôt orientés sur le petit matériel, l entretien et les réparations. 3

COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE NOMBRE D'ENTREPRISES DU SECTEUR 2013 3 611 (1) CHIFFRE D'AFFAIRES DU SECTEUR (en milliards d'euros) 2011 16,614 Md (2) ÉVOLUTION DU CHIFFRE D'AFFAIRES DU SECTEUR EN VALEUR (indice ICA base 100 en 2005) 2013 2012 2011 2010 2009 2008 146,1 (3) 138,4 123,1 103,4 112,0 128,2 (1) Source : INSEE, démographie des entreprises et des établissements 2013 - champs marchand non agricole, Stocks d'entreprise au 1er janvier 2013. (2) Source : INSEE, ESANE. (3) Source : "Commerce de gros (commerce interentreprises) de matériel agricole" - INSEE, Bulletin statistique. 4

LA RÉGLEMENTATION DU COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE L environnement réglementaire Les contraintes à l installation Aucun diplôme professionnel n est obligatoire, même s il est recommandé d avoir suivi une formation de mécanique agricole. L inscription au Registre du Commerce et des Sociétés et au Registre des Métiers est indispensable si l on veut effectuer les réparations de matériel. Les principaux points de la réglementation professionnelle Les constructeurs de machines agricoles imposent des règles commerciales et de gestion très strictes aux revendeurs et concessionnaires. Les professionnels doivent respecter ces règles sous peine de perdre leur(s) fournisseur(s). Les réglementations européennes jouent un très grand rôle dans l activité du secteur. De plus, les législations nationales se renforcent en matière de contrôle des équipements. La loi de modernisation de l économie (LME) du 4 août 2008 (2008-776) a débouché sur des mesures portant sur les délais de paiement aux fournisseurs. La LME plafonne les délais de paiement à 60 jours à compter de la date d émission de la facture (ou 45 jours fin de mois). Statut juridique et fiscal Rendez-vous dans notre rubrique Les guides pratiques / Mes impôts & taxes pour connaître le taux de TVA qui s applique à votre activité ainsi que le mode d imposition de vos bénéfices. Rendez-vous dans notre rubrique Les guides pratiques / Mon régime social pour connaître le montant des cotisations et des prestations de votre régime social obligatoire. 5

L'ACTIVITÉ DU COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE L installation La valeur du fonds dépend essentiellement de celle des bâtiments, de l outillage pour les ateliers et des stocks. Les investissements La vente de matériel neuf impose le plus souvent la reprise de l ancien matériel, ce qui se traduit par des besoins de capitaux pour le financement du parc de matériel d occasion. Enfin, le développement de la location de machines agricoles impose également des investissements lourds pour la constitution d un parc de location. De plus, en raison du développement de technologies de plus en plus complexes, la profession se préoccupe davantage de la formation et de la qualification de ses salariés, ce qui génère de nouveaux investissements nécessaires à fidéliser les clients sur ce marché ultra-concurrentiel. La gestion Le suivi au quotidien Le professionnel suit l évolution de ses parts de marché par types de machines (tracteurs, vendangeuses ). En ce qui concerne les tracteurs, il compare le nombre de machines vendues sur un exercice avec le nombre d immatriculations sur son secteur. Ce suivi est essentiel dans sa relation avec les constructeurs et lui permet d anticiper l activité de ses ateliers (réparation, maintenance). 6

Les recettes de l activité Les concessionnaires réalisent entre 30 et 80% de leur chiffre d affaires sur la vente de matériel neuf avec leur fournisseur principal. Le reste est réparti entre la revente de matériel d occasion (15 à 25%), les pièces détachées (20 à 40%) et la réparation de matériel en atelier (4,2% en moyenne). Les ventes sont très cycliques, avec des périodes de forte activité revenant tous les 5 à 10 ans selon le type de matériel et très saisonnières, avec des concentrations d activité sur les périodes de récolte ou d ensemencement. Les charges à surveiller Les achats de machines neuves ou d occasion et de pièces détachées doivent être parfaitement maîtrisés. Les salaires et les charges sociales absorbent 80% de la valeur ajoutée. La maîtrise du résultat Le résultat dépend essentiellement d une bonne gestion des charges de personnel, rendue particulièrement difficile du fait de la saisonnalité de l activité. Les entreprises les plus performantes parviennent à couvrir l essentiel de leurs charges fixes grâce aux services pièces détachées et aux prestations de l atelier réalisées pendant les périodes creuses d activité agricole. La gestion financière et les besoins en trésorerie Les fonds propres doivent être élevés (BFR importants) et la gestion de la trésorerie rigoureuse du fait des effets conjugués de la saisonnalité de l activité et du poids des stocks. 7

COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE EVOLUTION DU NOMBRE DE CRÉATION 2013 2012 2011 2010 2009 102 (1) 106 111 129 118 LES RATIOS DE GESTIONS CLEFS Chiffre d'affaires moyen Marge brute Excédent brut d'exploitation Rotation des stocks Crédit clients Crédits fournisseurs Besoin en fonds de roulement 654 K (2) 25,05 % du CA 13,34 % du CA 149 jours de CA 54 jours de CA 74 jours de CA 50 jours de CA (1) Source : Insee, Démographie des entreprises et des établissements - champ marchand non agricole, Créations d entreprises. (2) Source : Moyenne indicative élaborée à partir de données Insee "Données du compte de résultat et bilan pour les personnes physiques", 2009 & 2010. Données exprimées en % et jours de chiffre d'affaires. 8

LES POINTS DE VIGILANCE DU COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE Les principales difficultés du métier Le secteur du commerce de matériel agricole reste très exposé aux évolutions conjoncturelles et structurelles de l agriculture. Ces évolutions entraînent une baisse des investissements qui fragilisent les professionnels du secteur contraints de développer des activités d appoint (location, entretien, réparation ) pour tenter de maintenir leur chiffre d affaires malgré une chute de leur volume de vente. La dépendance aux décisions d investissement des agriculteurs : Le secteur est très dépendant de l activité agricole locale, dans la mesure où les professionnels du secteur ont une mono-clientèle, les agriculteurs, dont les revenus sont aléatoires. La concurrence croissante des loueurs de machines agricoles : En effet, la location ne cesse de gagner des parts de marché à la vente. Dans un contexte économique incertain, cette alternative séduit de nombreux clients désireux de s affranchir des coûts de maintenance et d alléger le poids des dettes. Ainsi, les résultats des loueurs de matériel agricole, en terme de chiffre d affaires, sont nettement supérieurs à ceux des distributeurs. Pour lutter contre cette concurrence, ces derniers développent leurs services et certains décident même de diversifier leur offre en l étendant à la location. 9

Le risque financier : Le poids des investissements (immobilisations, matériel et stocks) étant particulièrement lourd, leur rentabilité est rarement assurée. Les fonds propres doivent être élevés, représentant plus de 50% des capitaux permanents. La mutualisation de l agriculture : En effet, la mutualisation du travail, du capital et du matériel permet de réduire les coûts de production, ce qui conduit les agriculteurs à s associer en groupements agricoles d exploitations ou à s associer à l une des coopératives d utilisation du matériel agricole (CUMA). Ainsi, le partage du matériel au sein de cercles permet aux agriculteurs de réduire leur volume d achat personnel, d éviter les dépenses d entretien et de profiter de matériel récent. Dans ce contexte, les entreprises bien implantés et reconnus, qui disposent de fonds propres importants, qui sont dirigés par de véritables gestionnaires connaissant bien l agriculture, sont les mieux placées pour résister. 10

COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE EVOLUTION DU NOMBRE DE DÉFAILLANCE 2010 2009 2008 2007 2006 40 (1) 32 41 35 49 TAUX DE SURVIE AU- DELÀ DES 5 PREMIÈRES ANNÉES Commerce de matériel agricole Commerce et réparation Moyenne tous secteurs Nc (2) 46,1 % 51,9 % (1) Source : Insee, Défaillances d entreprises. (2) Source : Insee, Taux de Survie à 5 ans pour la génération 2002. 11

EN SAVOIR PLUS SUR CE SECTEUR Les principales organisations professionnelles SEDIMA Syndicat National des Entreprises de Service et de Distribution du Machinisme Agricole 6 boulevard Jourdan 75014 Paris Tel : 01 53 62 87 00 http://www.sedima.fr 12