Contexte conjoncturel



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Tendances régionales Les entreprises en Languedoc-Roussillon Contexte conjoncturel Indicateur du Climat des Affaires Un indicateur du climat des affaires permet une lecture rapide et simplifiée de la situation conjoncturelle. Il résume par une variable synthétique l évolution des soldes d opinion qui présentent des évolutions similaires dans le temps. En hausse, il traduit une amélioration du climat conjoncturel ; en baisse, sa dégradation. 100 = moyenne de longue période 130 Industrie 130 Services Marchands 120 110 100 90 80 70 60 120 110 100 90 80 70 60 ICA Languedoc-Roussillon ICA France ICA Languedoc-Roussillon ICA France Contexte national 2 1 0 PIB, croissance trimestrielle en % et climat des affaires 120 100-1 -2 Evol trimestrielle PIB en % (en estompé = prévisions INSEE) (échelle gauche) Climat des affaires BDF Industrie (échelle droite) Climat des affaires BDF Services (échelle droite) 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 80 60 Après le léger redressement de 2013, le climat des affaires s est à nouveau tassé en 2014 dans tous les grands secteurs de l économie française. L activité est ainsi restée éloignée de son niveau moyen de longue période, notamment dans le secteur de la construction qui a connu une année 2014 particulièrement difficile. Ce ralentissement global de l économie réelle trouve sa source dans les difficultés consécutives à la crise financière ; il témoigne également des freins structurels à la relance de l activité en termes de compétitivité. Par ailleurs, la croissance de la Zone Euro n a pas été suffisante pour que nos partenaires économiques tirent vers le haut notre activité. En 2014, le PIB progresserait au même rythme qu en 2013 (+0,4 %). Seul le troisième trimestre a été marqué par un sursaut (+0,3 %), les autres trimestres étant restés atones. La contribution au PIB de la demande intérieure hors stocks serait de 0,3 % en 2014 après 0,5 % en 2013. La faible croissance de la consommation des ménages s est maintenue (+0,3 % en 2014 comme en 2013) malgré la progression du pouvoir d achat des ménages (+1,2 % en 2014) liée au ralentissement des prix à la consommation (+0,5 %). L investissement des entreprises est resté en repli (-0,2 % après -0,6 % en 2013) malgré les premiers effets du crédit d impôt compétitivité emploi. L investissement des ménages a nettement reculé (-6,3 %) en raison de l attentisme sur le marché de l immobilier neuf. La variation de stocks a contribué positivement (+0,3 point), contrairement au commerce extérieur (-0,2 point). Sur les 11 premiers mois de 2014, le solde des échanges extérieurs de marchandises est resté nettement déficitaire, mais est un peu moins négatif qu en 2013 : la légère progression des exportations se cumule au léger recul des importations, sous l effet simultané du regain de croissance de nos partenaires commerciaux, du recul du prix du pétrole et de la baisse récente du taux de change de l euro. L emploi total s est stabilisé en 2014, entraînant une hausse du taux de chômage (10,4 % après 10,1 % en 2013) en raison de l augmentation de la population active. Les prix à la consommation ont peu progressé : +0,5 % en variation annuelle, après +0,9 % en 2013. Au cours de l année 2014, l inflation s est ralentie progressivement, sous l effet du recul des prix de certains produits alimentaires et manufacturés, et plus nettement du fait du repli des prix des produits pétroliers. En réaction à la faiblesse de l inflation la BCE a instauré des opérations de refinancement et de rachat de titres adossés à des crédits à l économie, et plus récemment des mesures d assouplissement quantitatif incluant l acquisition de titres de dette publique. Tous les graphiques de ce document sont réalisés à partir des données collectées par la Banque de France. Reproduction autorisée en citant la source.

Les entreprises En Languedoc-Roussillon Industrie 15% 1 5% 3, 1, 0,8% 0, 9,6% Invest. 11,3% Synthèse Nouvelle progression modérée du chiffre d affaires, perspectives attentistes En 2014, l activité industrielle poursuit sa croissance, avec une progression du chiffre d affaires de +3., légèrement en-deçà des attentes. Pour 2015, le sentiment général s oriente plutôt vers la stabilité. L appauvrissement des carnets, place les entreprises dans un environnement d incertitude, comme en témoigne la dégradation de l ICA régional industrie au dernier trimestre 2014. En dépit d anticipations très pessimistes en fin d année dernière, l investissement industriel a progressé. L emploi profite momentanément de cette légère embellie. Services marchands Maintien de l activité et perspectives favorables 6% - 4,3% 0, 0, -1,3% Globalement, l activité des services marchands s est maintenue mais s est avérée nettement inférieure aux prévisions. Les volumes d affaires de l ingénierie et de l hôtellerie se sont tassés alors que l activité a augmenté dans le nettoyage, les transports et l informatique. Les exportations ont poursuivi la progression entamée en 2013. Les effectifs du secteur se sont légèrement repliés à l inverse des anticipations. Dans l ensemble, les entreprises estiment que leurs marges sont en léger recul. Les investissements ont également diminué. Les prévisions font état d une progression de l activité avec un fort développement à l export dans l ingénierie et l informatique. L emploi devrait rester stable. Construction -5% -3, -0, -1,5% -1,5% -1-15% -13,8% -2-25% -3-29, -35% Production totale Invest. Commerce de gros 8% 6,6% 6% 2,6% - -1,7% -2, - Dont Export Contraction de l activité, anticipations légèrement positives Les prévisions tablant sur une stabilisation de l activité en 2014 ne se sont pas réalisées. La construction enregistre, dans l ensemble, un nouveau de repli d activité sur des marchés peu dynamiques et très concurrentiels. La baisse de l activité a été progressive dans le Bâtiment même si un léger rebond s est fait sentir au dernier trimestre avec la fin des chantiers signés en début d année. Dans les Travaux Publics, la contraction redoutée a bien eu lieu mais d une ampleur plus grande que prévue. La rentabilité d exploitation s est de nouveau dégradée. Les effectifs se sont contractés à l exception des travaux publics où ils se sont stabilisés. Le repli de l intérim s est amplifié. Dans ce contexte assez déprimé, les investissements affichent un net recul. Pour 2015, le manque de visibilité perdure et un très léger tassement de l activité est envisagé. Pour une majorité d entreprises, l année 2015 s annonce encore difficile. Malgré la montée en charge des grands chantiers régionaux, le faible renouvellement des carnets à l approche des échéances électorales et le manque de visibilité, devraient peser sur l activité, au moins au premier semestre. Rebond de l activité avant un retour à la stabilité Le chiffre d affaires des entreprises interrogées dans le secteur du commerce de gros s est contracté cette année, conséquence d un premier semestre particulièrement peu dynamique. La progression attendue de +0.9%, ne s est pas réalisée. Les prévisions tablent sur un nouveau rebond de +2.6% de chiffre d affaires attendu. Les exportations en 2014 n ont pas eu l effet d entrainement escompté. L export s inscrit en recul de -. Une reprise du négoce à l étranger est attendue pour 2015 avec un chiffre d affaires prévu à l export en progression de +6.6%. Banque de France Les entreprises en Languedoc-Roussillon Page 2 sur 15

Les entreprises En Languedoc-Roussillon Industrie Rappel du contexte conjoncturel régional 2014 Production passée et prévisions 40 30 20 10 0-10 -20-30 déc.-10 déc.-11 déc.-12 déc.-13 déc.-14 Variation sur m-1 Prod prev Tendance Après un premier semestre encore erratique, la production industrielle a renoué avec une dynamique de croissance continue, conformément aux attentes affichées par les chefs d entreprise en fin d année 2013. Les industries agro-alimentaires représentent toujours la branche la plus dynamique. Néanmoins, cette année les autres produits industriels enregistrent une progression qui confirme le redressement amorcé en 2013. La poursuite de cette croissance a été revue à la baisse en tout début d exercice et les prévisions s orientent plutôt vers une stabilité pour l année 2015. Situation des carnets et des stocks de produits finis (soldes d opinion CVS) 25 20 15 10 5 0-5 -10-15 -20-25 déc.-10 déc.-11 déc.-12 déc.-13 déc.-14 niv stocks niv carnets Globalement, les carnets de commandes sont restés de très bon niveau tout au long de l année. La contraction constatée en décembre est expliquée par le report assez généralisé des commandes avant les arrêtés comptables. De façon récurrente ces trois dernières années, et toujours dans un but de présentation comptable, les stocks sont volontairement maintenus au plus bas en fin d exercice. Banque de France Les entreprises en Languedoc-Roussillon Page 3 sur 15

Les entreprises En Languedoc-Roussillon Industrie Le chiffre d affaires Évolution et prévisions du chiffre d affaires HT par branches 1 8% 6% - - 3, 0,8% Ens. De l'industrie 1,7% -2,5% Autres produits indus. 5,5% 4,8% Ind. Alimentaires 2,3% 4, Equip. Electr. Et Electro. 8,5% 3, Mat. De transport Les entreprises semblent avoir réagi au contexte un peu tendu de ces dernières années par un démarchage actif de nouveaux marchés, tant géographiques que commerciaux, et font face à un accroissement de leur activité. Conformément aux prévisions, la progression du chiffre d affaires dans l industrie en 2014 est assez bien répartie entre les différentes branches, eu égard à leur importance relative en terme d effectifs. Les industries agro-alimentaires restent cependant la branche la plus dynamique (+5.5%). Le redressement amorcé en 2013 dans la branche des autres produits industriels (branche prépondérante en effectif régional), s est confirmé (+1.7%). Cela reste toutefois un peu en-dessous des attentes en raison de l absence de reprise dans le secteur de la construction et dans le secteur public ainsi que de mauvaises performances dans la filière textile en fin d année. Les filières les plus porteuses sont les industries chimiques, métallurgiques et les industries du bois. Les équipements électriques, électroniques et autres machines enregistrent une progression de +2.3%, plus faible qu attendu en raison d un nouveau recul des équipements électriques. La forte progression dans les matériels de transport, branche très peu représentée dans l industrie régionale, repose essentiellement sur un rattrapage du recul enregistré en 2013. Des anticipations très pessimistes dans les filières ayant leurs débouchés dans la construction génèrent une baisse globale attendue dans les autres produits industriels et une stabilité globale dans l industrie. Évolution et prévision du chiffre d affaires export par branches 4 32, 35% 3 25% 2 15% 8,8% 14, 1 7,3% 5, 4, 4,8% 5% 3, 2,9% -5% -3,3% -1 En 2014, conformément aux attentes, l export reste moteur de croissance du secteur (+5.). L évolution des exportations s avère toujours favorable dans les industries agroalimentaires, tandis qu elle ressort en dessous des attentes dans les équipements électriques, électroniques et autres machines. Les autres produits industriels enregistrent une progression conforme aux prévisions avec, une belle progression de l export dans les produits métalliques et la chimie, une pause dans l industrie du bois et papier et l industrie textile, tandis que les produits caoutchouc et plastique restent peu dynamiques à l étranger. En 2015, l ensemble des branches envisage un nouveau développement à l export, hormis cette fois dans les autres produits industriels, pénalisés par les faibles performances pressenties dans le textile et surtout dans la réparation et installation de machines et équipements. Banque de France Les entreprises en Languedoc-Roussillon Page 4 sur 15

Les entreprises En Languedoc-Roussillon Industrie Investissements Évolution et prévisions des investissements 3 19,3% 2 9,6% 11,3% 1 7, -1-2 -19,8% -3-34,5% -4 Total Dont équipements Dont immobilier En 2014, l investissement total progresse de +9.6% en dépit de prévisions en retrait de -4.6% en fin d année dernière. L investissement immobilier s inscrit en recul comme prévu mais l investissement d équipement, connaît cette année une progression importante (+19.3%). Les entreprises investissent certes pour renouveler et en même temps moderniser leur outil, mais surtout pour accroitre leurs capacités productives face à l obtention de nouveaux marchés ou pour développer de nouveaux produits plus porteurs. Des investissements immobiliers, en projet sur 2015, ainsi qu une poursuite des investissements d équipements, orientent une nouvelle fois les investissements totaux à la hausse. Évolution et prévisions des effectifs totaux et dans chaque branche (Variation pondérée par les effectifs ACOSS-URSSAF) - 1, 0, Ens. De l'industrie 0,7% -0,3% Autres produits indus. 1, 0,6% Ind. Alimentaires 0,7% 1, Equip. Electr. Et Electro. 1,7% -0,3% Mat. De transport L amorce d investissements de capacité, constatée en 2013, confirmée et amplifiée en 2014, a non seulement généré du chiffre d affaires mais également des recrutements, alors qu aucune amélioration n était attendue. Cette évolution positive de l emploi est d autant plus notable qu elle concerne l emploi stable. Comme prévu par les chefs d entreprises, le recours à l intérim s affaiblit à nouveau (- 4. et -9.7% l an passé). Les entreprises limitent toujours plus le recours à l intérim, trop couteux, dans le but d améliorer leurs marges et donc leur compétitivité. Pour 2015, de nombreuses décisions d investissement à venir affichent clairement pour objectif la rationalisation et l automatisation des process de fabrication afin d accroitre l efficacité tout en limitant les recrutements. Les prévisions affichent donc à nouveau une stabilité, voire un léger recul des effectifs, toujours accompagné d un recul plus marqué de l intérim (-12.), dans un souci constant d amélioration de la rentabilité, jugée derechef un peu faible. Banque de France Les entreprises en Languedoc-Roussillon Page 5 sur 15

Les entreprises En Languedoc-Roussillon Industrie Rentabilité (Soldes d opinion pondérés par les effectifs ACOSS-URSSAF) 10 9, 24, 8 6 54, 40, 4 2 36, 37, La rentabilité brute d exploitation, jugée trop faible l année précédente, s est peu améliorée en 2014. Seulement 36% des entreprises interrogées indiquent que leur rentabilité a progressé et 4 qu elle est restée stable, tandis que 6 des entreprises tablaient sur une amélioration et 3 sur une stabilité. Ce constat est la conséquence d une dégradation importante des marges dans les autres produits industriels alors qu on espérait à l inverse une amélioration sensible dans cette branche. La rentabilité dans les industries agro-alimentaires progresse encore cette année, celle des équipements électriques, électroniques et autres machines se stabilise. En revanche, une amélioration est attendue à nouveau pour 2015. 9 des entreprises tablent sur une stabilité ou une progression de leur rentabilité. Et cela concerne la quasitotalité des filières. Augmentation Stabilité Diminution Banque de France Les entreprises en Languedoc-Roussillon Page 6 sur 15

Languedoc-Roussillon Services Marchands Rappel du contexte conjoncturel régional 2014 Activité passée et prévisions 40 30 20 10 0-10 -20 déc.-10 déc.-11 déc.-12 déc.-13 déc.-14 Variation sur m-1 Actv prev Tendance Dans une conjoncture toujours incertaine, l activité des services marchands est restée stable (+0, pour 3,8% prévus) avec des évolutions contrastées suivant les secteurs. Certaines branches ont continué à subir le marasme du bâtiment ou ont été impactées défavorablement par les mauvaises conditions climatiques alors que d autres ont bénéficié du démarrage des grands chantiers régionaux ou du redressement de l activité à l export entamé depuis 2013. Dans un contexte de vive concurrence, les entreprises ont cherché à préserver leurs marges et à compenser l augmentation de la TVA en pratiquant des hausses tarifaires modérées. Globalement, les effectifs se sont légèrement repliés, les investissements ont reculé et des tensions ont pesé sur les trésoreries suite à l allongement des délais de règlement clients. Les perspectives font état d une progression des volumes d affaires (+4,3%) avec un fort développement à l export dans l informatique et l ingénierie. Toutefois, ces anticipations restent prudentes dans la plupart des branches en raison de l absence de visibilité. L emploi devrait rester stable, soutenu par des embauches dans l informatique, les agences d intérim et les transports dans une moindre mesure. Transports routiers 3% - - - 2, 2, 1,9% 1,9% Le chiffre d affaires du secteur transports a progressé (+2,) avec toutefois un recul de l export et de fortes disparités selon les marchandises transportées. Les conditions climatiques défavorables de l été ont entraîné un repli des livraisons de fruits et légumes et le marasme persistant dans le bâtiment a impacté défavorablement les carnets de commandes. Cependant, la demande publique est venue rééquilibrer l activité grâce au démarrage des grands travaux régionaux (doublement de l autoroute A9 autour de Montpellier et Nîmes, ligne à grande vitesse vers l Espagne). La concurrence exacerbée, dont celle des pays de l Est et des entreprises hors région, a encore tiré les prix vers le bas et resserré les trésoreries. Les délais de paiement se sont allongés mais la suppression de l éco-taxe, la baisse du prix des carburants et la mise en place de modes d organisation plus rationnels ont limité la compression des marges. Les investissements se sont un peu redressés après un fort recul en 2013. Malgré l absence de visibilité ressentie par la profession, une progression des chiffres d affaires (+1,9%) et des effectifs (+1,9%) est attendue. Banque de France Les entreprises en Languedoc-Roussillon Page 7 sur 15

Languedoc-Roussillon Informatique 1 12,8% 1 1 8% 6% 4,5% 2, 0,6% Ingénierie 8% 6,8% 6% - - -1,7% -6% -8% -6,7% -7,3% -1 Services Marchands Cette branche dynamique des services marchands a connu à nouveau une progression (+2,), toutefois inférieure aux prévisions (+5.). Dans un contexte de vive concurrence, les sociétés ont poursuivi le développement de nouvelles applications et recherché des marchés dans le monde entier. L activité a été soutenue par les renouvellements de contrats. L investissement a reculé (-36%). Les délais clients se sont rallongés, les trésoreries ont parfois été fragilisées mais les marges ont été préservées. Les effectifs se sont accrus (+0,6%) mais à un niveau inférieur à celui prévu. L année 2015 s annonce plus favorablement orientée : progression des chiffres d affaires (+12,8%) avec un fort développement à l export (+31,1 %), qui devrait générer des emplois. (+4,5%). Les prévisions d investissement sont en légère hausse (+ 2,4 %). Contrairement aux prévisions (+9,8%) et pour la première fois depuis 2011, l ingénierie enregistre en 2014 un repli de son activité (-6,7%). La demande publique s est tassée au premier semestre en raison de la période électorale et de nombreuses réponses aux appels d offres sont restées en suspens. La demande à l export a soutenu les volumes d affaires (+9,) mais dans une moindre mesure par rapport à l an dernier. Les trésoreries ont subi des tensions suite à l allongement des délais de paiement. Les investissements ont reculé (-14,8%). L ingénierie est le secteur qui a perdu le plus d emplois (-7,3%). La recherche de nouveaux marchés devrait se poursuivre, notamment à l export puisque la branche prévoit une augmentation de 34,7 % de la demande extérieure. Les investissements devraient cependant rester en repli (-5,8%) ainsi que les effectifs (-1,7%). Intérim 3% 1, 3,6% 3, 2,9% Malgré une conjoncture incertaine, l activité des agences d intérim a légèrement progressé en 2014 (+1,), confirmant les anticipations. A l inverse de la dégradation attendue, l intérim (effectifs stables des agences) a connu le nombre de recrutements le plus important (+3,). Par ailleurs, malgré la forte baisse de la demande émanant du bâtiment, le démarrage des deux gros chantiers régionaux de l A9 et du LGV a permis de limiter la diminution des effectifs missionnés (-14,). Les entreprises clientes ont de plus en plus tendance à embaucher des salariés en CDD ou à opter pour la sous-traitance au lieu de recourir aux agences d intérim. Un regain d activité est attendu en 2015, avec les retombées des gros chantiers publics. Une forte augmentation des investissements est prévue (+63,6%). Banque de France Les entreprises en Languedoc-Roussillon Page 8 sur 15

Languedoc-Roussillon Services Marchands Nettoyage 7% 6% 5% 3% - - 6,5% Hôtellerie 4, -1, -1,6% L activité de la branche nettoyage a enregistré une progression plus forte que celle attendue (+6,5%) grâce à une recherche intensive de nouveaux marchés, soit sur des créneaux plus rentables, soit sur des zones géographiques hors région. Les politiques tarifaires ont été très serrées pour faire face à la concurrence mais le secteur a réussi à conserver ses marges. Les entreprises ont poursuivi leurs investissements en 2014 (+39,3%) mais n envisagent pas de le faire en 2015 (-40,). Les effectifs, qui avaient connu une forte progression en 2013, ont diminué (-1,) alors que l activité a connu une augmentation supérieure à celle attendue. Les entreprises tentent de préserver leurs marges face à un contexte concurrentiel très serré. Les tendances sont optimistes concernant les volumes d affaires puisque la majorité des dirigeants envisage de réaliser une hausse de chiffres d affaires (+4,). - - - - 0,5% -0,9% -1, -2, A l inverse des anticipations, l activité a marqué le pas (-0.9%) par rapport à 2013. La saison touristique a été tronquée par de fortes intempéries en juillet et en arrière-saison. La clientèle étrangère a été nettement moins présente. Les réservations se font de plus en plus à la dernière minute en fonction des conditions météorologiques et la baisse du pouvoir d achat des vacanciers est ressentie par la majorité des professionnels, contraints de pratiquer des prix promotionnels pour assurer la fréquentation. Les trésoreries sont estimées satisfaisantes mais les investissements ont été reportés. Comme l an passé, l hôtellerie n a pas réussi à conforter ses effectifs (-2,). Les embauches saisonnières ont eu lieu plus tardivement qu à l habitude. Malgré un manque de visibilité, les établissements misent sur la stabilité (+0,5%) mais prévoient un nouveau recul de leurs investissements (-21,3%) et de leurs effectifs (-1,). Hôtellerie de plein air 2014/2013 1,7% 0, - -2,3% - Nombre de nuitées En 2014, le chiffre d affaires est resté stable, bien en deçà des +5. attendus. Et en 2015, les chefs d entreprises prévoient une évolution défavorable d un point de chiffre d affaires. Ces résultats, un peu mitigés, sont toutefois meilleurs que ceux affichés par l hébergement traditionnel, puisque l ensemble de la filière enregistre un recul global de -0.9%. Le nombre de nuitées est en retrait de -2.3%. Le prix de la nuitée est donc mathématiquement en progression. Malgré un comportement de la clientèle tendant à privilégier des réservations tardives à de meilleurs tarifs, il semble que les investissements réalisés sur les emplacements équipés aient porté leurs fruits en matière de marges. Toutefois, malgré des intentions favorables en fin d année dernière, les dépenses d investissement sont à nouveau de bien moindre importance et 4 des entreprises interrogées ont diminué leurs investissements cette année. Aucune reprise n est attendue en matière d investissement pour l année à venir. L évolution des effectifs est de +1.7% en 2014 mais les chefs d entreprise ne prévoient pas de recrutements supplémentaires en 2015. Banque de France Les entreprises en Languedoc-Roussillon Page 9 sur 15

Languedoc-Roussillon CONSTRUCTION La production totale Évolution et prévisions de la production totale (Variation pondérée par les effectifs ACOSS-URSSAF) 3% - - - 1,8% 0,7% -0, -0,8% -2, -2,6% -2,8% -3, -3, -3,5% BTP Bâtiment dont GO dont SO TP Après le fléchissement constaté en 2013, le BTP enregistre, dans l ensemble, un nouveau repli de l activité sur des marchés peu dynamiques et très concurrentiels. La meilleure tenue des Travaux Publics a permis de limiter la contraction de la production totale. Les situations demeurent très contrastées selon les entreprises interrogées. Les conditions générales de marché sont restées inchangées : marchés peu dynamiques et très concurrencés, nette diminution de la demande publique ou privée, carnets dans l ensemble peu garnis et se renouvelant difficilement, niveaux de prix faibles et marges réduites voire inexistantes, allongement des délais de paiement (solvabilité des clients incertaine), trésoreries tendues. La tendance s inverserait pour 2015 dans le bâtiment avec une très légère progression envisagée seulement dans le second œuvre, malgré le manque de visibilité dû à la période électorale et à la faiblesse des carnets de commandes. Évolution de la rentabilité 2014/2013 (En nombre de réponses) 10 8 6 4 49% 29% 25% 59% Sous l effet d une vive concurrence et de prix nécessairement revus à la baisse pour s adapter au marché, mais aussi de hausses du coût des matières premières, les marges ont de nouveau diminué. Contrairement aux espérances, 51 % des entreprises interrogées estiment la rentabilité d exploitation stable ou en hausse contre 69% l an passé. C est dans le gros œuvre que les marges ont le plus souffert. 2 2 16% Augmentation Stabilité Diminution En 2015, pour 59% des entreprises, les marges faibles ou inexistantes vont finir par se stabiliser. Seulement 16% d entre elles, majoritairement dans le gros œuvre, espèrent une reconstitution des marges. Banque de France Les entreprises en Languedoc-Roussillon Page 10 sur 15

Languedoc-Roussillon CONSTRUCTION Évolution et prévisions des effectifs totaux et intérimaires (Variation pondérée par les effectifs ACOSS-URSSAF) - - - 0, -0,3% -0,8% -1, -1,5% -1,5% -1,5% -2, -2,6% -3,9% BTP Bâtiment dont GO dont SO TP Dans ce contexte, et comme prévu, les effectifs se sont de nouveau contractés sur l ensemble des branches sauf dans les Travaux Publics où ils sont restés stables. Les baisses annoncées ont toutefois été plus importantes que prévues, notamment dans le second œuvre. Les situations demeurent très hétérogènes d une entreprise à l autre. Les effectifs sont ajustés à l activité grâce à des variables classiques: non reconduction des CDD, baisse du nombre d intérimaires et des heures supplémentaires. Afin de conserver des marges, et malgré la volonté de préserver l emploi en obtenant des chantiers moins rémunérateurs, certaines entreprises n ont eu d autre choix que de compresser la masse salariale en réduisant les effectifs permanents ou en ayant recours au chômage partiel. De plus, la pression concurrentielle est restée forte de la part d entreprises employant de la main d œuvre «bon marché» venue des pays de l UE en plus grande difficulté. Dans un contexte de très légère baisse, voire de stagnation de l activité, l emploi devrait continuer à se dégrader en 2015, dans tous les compartiments, avec une nouvelle contraction du recours à l intérim, notamment dans les Travaux Publics. Investissements Évolution et prévisions des investissements physiques totaux (Variation pondérée par les effectifs ACOSS-URSSAF) 1-1 -2-3 -4 1,6% -7,3% -13,8% -18,8% -21, -19, -28,9% -28, -29,5% -33, BTP Bâtiment dont GO dont SO TP Conformément aux prévisions et après avoir enregistré un manque certain de dynamisme l an passé, le niveau des investissements s est de nouveau réduit, notamment dans le Gros œuvre. Compte tenu des incertitudes concernant l activité, peu d entreprises ont réalisé des investissements importants. Les programmes engagés ont concerné essentiellement des investissements de renouvellement, et quelques investissements de capacité incontournables (véhicules notamment). Dans le bâtiment, ce sont les plus petites entreprises qui ont le moins investi alors que dans les TP ce sont les entreprises moyennes. Il n est pas prévu d inversement de tendance pour 2015, loin de là et le recul de l investissement devrait être encore plus important aussi bien dans le bâtiment (en particulier dans le SO) que dans les Travaux Publics. Il semble que les prévisions d investissements soient d emblée minimalistes car dans l ensemble, une baisse de l activité est attendue pour l année prochaine hormis pour le second œuvre. Banque de France Les entreprises en Languedoc-Roussillon Page 11 sur 15

Languedoc-Roussillon Commerce de Gros Le chiffre d affaires Évolution et prévisions du chiffre d affaires total (Variation en % pondérée par le chiffre d affaires) 5% 4, 3% 2,6% 1,5% - -1,3% - -1,7% -2, Agro-alim. Equipts indus. L activité du négoce de gros en 2014 ressort globalement à -1.7%. Les deux compartiments enregistrent une baisse de leur chiffre d affaires de -1.3% pour la branche agro-alimentaire et -2. pour les produits industriels, en deçà des attentes. Les chefs d entreprises avaient anticipé une contraction dans la branche agro-alimentaire mais elle s est avérée plus importante que prévu, conséquence conjuguée d un recul d activité et d un tassement des prix de vente dans certaines filières, en particulier dans les produits agricoles bruts et les fruits et légumes. Néanmoins un bon second semestre et des carnets de commandes convenables en fin de période génèrent des prévisions à nouveau à la hausse mais seulement à partir du deuxième trimestre 2015. Dans cette attente, les stocks sont maintenus au plus bas. Au sein des produits industriels : si les biens domestiques s avèrent toujours dynamiques (+2.7%), et les équipements industriels connaissent cette année une belle progression (+2), les biens intermédiaires (qui constituent plus du 1/3 du secteur) enregistrent quant à eux une baisse sensible de leur chiffre d affaires (-7.5%), pâtissant non seulement d un nouveau recul des débouchés dans la construction mais également d une contraction des prix de vente dans les produits tels que les combustibles, les carburants, les produits chimiques. Toutefois, la bonne consistance des carnets d ordre en fin d année 2014 autorisent des prévisions positives d activité (+), justifiées par une augmentation des ventes à l export. L export (Variation en % pondérée par le chiffre d affaires) 15% 1 5% -5% -1-15% -2-25% -3 9, 6,6% 2,9% 6, -2, -25,5% Agro-alim. Equipts indus. Le recul de l export en 2014 (-) semble expliquer en partie la contraction globale du secteur. Ce chiffre est cependant à relativiser au regard d une année 2013 bien au-dessus des attentes. Un tassement avait d ailleurs été anticipé par les chefs d entreprises avec un ralentissement plus marqué dans les produits industriels. La bonne tenue à l export des produits agroalimentaires n a pas été suffisante pour maintenir une évolution d ensemble positive. En 2015, les chefs d entreprise interrogés anticipent une relance des exports, expliquant le rebond général du secteur attendu. Cette relance devrait être plus importante dans les produits industriels que dans les produits agro-alimentaires. Banque de France Les entreprises en Languedoc-Roussillon Page 12 sur 15

Languedoc-Roussillon Commerce de Gros La rentabilité (En nombre de réponses) 10 8 6 4 38% 38% 15% 6 Les entreprises témoignent d une dégradation de leur rentabilité en 2014 : 76% évoquent une stabilité ou une diminution de leur rentabilité. Les prévisions sont légèrement plus optimistes : 85% envisagent une stabilité ou une augmentation de leur rentabilité en 2015. 2 2 2 Augmentation Stabilité Diminution Le commerce de vins en Languedoc-Roussillon 1 9% 8% 7% 6% 5% 3% 8,8% 3,9% 3, 1, Dont Export Le chiffre d affaires du commerce de gros de vins a progressé de +3. en 2014 et de +8.8% à l export, confirmant ainsi la bonne tenue de la filière régionale. Les prévisions, tout en restant prudentes, sont favorablement orientées, et toujours plus dynamiques à l exportation. La hiérarchie des destinations reste inchangée : derrière l Europe, qui apparaît toujours comme la destination principale des exportations, on trouve l Asie et notamment la Chine à égalité avec les États Unis dans le négoce de vin en général et pour les vins du Languedoc-Roussillon en particulier. Ont été citées également cette année, l Afrique et l Australie. 17% des entreprises ayant répondu à l enquête affichent une activité dans l œnotourisme, chiffre quasi-stable comparé à 2013, mais des projets sont à l étude pour 2015 dans un certain nombre d autres entreprises. Banque de France Les entreprises en Languedoc-Roussillon Page 13 sur 15

Bilan 2014/2013 et prévisions 2015/2014 En % Taux de couverture Variations Prévisions INDUSTRIE totaux.. 45. 1.2 0.0 3.2 0.8 SERVICES MARCHANDS totaux.. 33. -1.3 0.2 0.0 4.3 CONSTRUCTION totaux.. 22. -1.5-1.5 Production totale -3.0-0.2 COMMERCE DE GROS totaux.. 53. 1.5 1.1-1.7 2.6 Banque de France Les entreprises en Languedoc-Roussillon Page 14 sur 15

Méthodologie Cette enquête rapide a été réalisée par la Banque de France auprès d un échantillon représentatif composé cette année de 1247 entreprises ou établissements du Languedoc-Roussillon appartenant à l industrie, aux services marchands, à la construction et au commerce de gros. Les questions portent sur l activité, les effectifs, la rentabilité, la politique d investissement et les prévisions sous forme d estimations. À ce titre, cette étude demeure une enquête de tendance qui permet d appréhender les principales évolutions de l année écoulée et de cerner les grandes orientations de l exercice en cours. Ind Alimentaires : Industries Alimentaires Mat. de transport : Matériel de transport TERMINOLOGIE Equip. Electr. et Electro.:Équipement électrique et électronique Autres produits indus. Autres. : Autres Produits industriels 1. Textile-habillement chaussures 2. Bois-papier imprimerie 3. Industrie chimique 4. Industrie pharmaceutique 5. Caoutchouc, plastiques, autres produits minéraux non métalliques 6. Métallurgie et fabrication produits métalliques 7. Autres industries manufacturières, réparation, installation «Aucune représentation en reproduction, même partielle, autre que celles prévues à l'article L. 122-5 2 et 3 a du code de la propriété intellectuelle ne peut être faite de la présente publication sans l'autorisation expresse de la Banque de France ou, le cas échéant, sans le respect des modalités prévues à l'article L. 122-10 dudit code». Retrouvez LA CONJONCTURE EN RÉGION, TENDANCES RÉGIONALES Sur le site Internet de la Banque de France www.banque-france.fr - Rubrique "Statistiques et enquêtes" Si vous souhaitez être averti de la mise en ligne mensuelle de notre publication par l'envoi d'un message électronique, nous vous remercions de nous envoyer un courriel à l'adresse suivante : Montpellier.SAR@banque-france.fr En précisant votre nom, la dénomination et l'adresse de votre entreprise. Banque de France Les entreprises en Languedoc-Roussillon Page 15 sur 15