Donner le goût du Québec et de la Gaspésie

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1 Donner le goût du Québec et de la Gaspésie Mémoire présenté par la Table de concertation bioalimentaire de la Gaspésie à la Commission parlementaire de l'agriculture, des pêcheries, de l'énergie et des ressources naturelles 24 août 2011

2 Comité de rédaction Administrateurs de la TCBG [Secteur de la commercialisation] Audrey Simard, directrice générale, Gaspésie Gourmande [Secteur de la production agricole] Charles Edmond Landry, directeur régional, Fédération de l Union des producteurs agricoles de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine Coordination de la TCBG Johanne Michaud, coordonnatrice Coordonnées Table de concertation bioalimentaire de la Gaspésie 172 boulevard Perron Est New Richmond (Québec) G0C 2B0 Téléphone : , poste 219 Télécopieur : Courriel : tcag@globetrotter.net 2

3 Table des matières TABLE DES MATIÈRES... 3 QUI SOMMES-NOUS?... 5 LA TABLE DE CONCERTATION BIOALIMENTAIRE DE LA GASPÉSIE... 5 LA TABLE DE CONCERTATION BIOALIMENTAIRE DE LA GASPÉSIE ET LE LIVRE VERT... 7 DISTINGUER NOS PRODUITS ALIMENTAIRES... 8 LES MARQUES DE COMMERCE RÉGIONALES & ALIMENTS DU QUÉBEC... 8 LA VALORISATION DU CAPITAL HUMAIN DU SECTEUR CULTURE CULINAIRE RENFORCER NOTRE CAPACITÉ CONCURRENTIELLE LES CIRCUITS COURTS : UN COUTEAU À DOUBLE TRANCHANT? ÉDUQUER LE CONSOMMATEUR & UNE MÊME RÈGLEMENTATION POUR TOUS? REVOIR LE MODÈLE D AFFAIRES DOMINANT EN AGRICULTURE VALORISER L ENVIRONNEMENT ET LE TERRITOIRE DU QUÉBEC L ADAPTATION DE LA LÉGISLATION LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE RECOMMANDATIONS ANNEXES CONSEIL D ADMINISTRATION DE LA TCBG PLANIFICATION STRATÉGIQUE DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE DE LA GASPÉSIE

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5 Qui sommes-nous? La Table de concertation bioalimentaire de la Gaspésie Active en Gaspésie depuis plus de 12 ans, la Table de concertation bioalimentaire de la Gaspésie a pour mission de mobiliser les forces des intervenants afin d optimiser la performance de la filière bioalimentaire de la Gaspésie. Pour y arriver, notre organisation s est donné comme rôle d animer la filière bioalimentaire de la région et d être responsable des dossiers clés que cette dernière lui confie. Au nombre des dossiers clés qui lui sont confiés, on retrouve entre autres l élaboration de la planification stratégique du secteur et sa mise en œuvre ainsi que la promotion du dynamisme du secteur bioalimentaire gaspésien. La relève agricole, le développement de la filière petits fruits, la performance des entreprises de transformations gaspésiennes, le renouvellement de l entente spécifique pour notre région, l importance du maillage entre le secteur agricole et le secteur des pêches, etc. sont des exemples d autres dossiers sur lesquels nous travaillons et qui contribuent concrètement au développement du secteur. Contrairement à la majorité des Tables de concertation agroalimentaire du Québec (TCAQ) 1, il ne relève pas de la TCBG de promouvoir les produits régionaux. Il en revient plutôt à l organisme Gaspésie Gourmande de promouvoir et de soutenir le développement de la mise en marché des produits bioalimentaires gaspésiens et d'associer une image de qualité à ces produits 2. Nos deux organisations se complètent et travaillent en étroite collaboration sur différents dossiers. La TCBG est régie par un conseil d administration composé de 17 personnes représentant les principaux maillons de la filière bioalimentaire. Certains maillons ne sont pas présents sur le conseil d administration. C est entre autres le cas du secteur de la distribution et de la restauration. Ils sont cependant interpellés à siéger à des comités de travail ad hoc, ce qui a pour conséquence d enrichir les travaux de la TCBG et de les faire rayonner bien davantage. En effet, de sorte à travailler de façon plus pointue sur différents dossiers relevant d enjeux propres à notre région, la TCBG se dote au besoin de comités de travail. Six comités de travail sont actuellement actifs. Ces derniers ont été créés puis mandatés par le conseil d administration de la TCBG. Chaque comité doit se doter d un plan d action annuel et a l obligation de rendre compte de ses activités au conseil d administration. Les comités actifs sont les suivants : Planification stratégique du secteur, Relève, Communication, Petits fruits, Biomasse énergétique et Transformation. 1 Les TCAQ sont aussi appelées «tables de concertation régionale». 2 Cette dynamique de travail n est présente qu au Bas-St-Laurent et en Gaspésie. 5

6 Membre du Réseau des Tables de concertation agroalimentaires du Québec (TCAQ), la TCBG est une alliée incontournable du gouvernement du Québec dans le dossier du développement du bioalimentaire, et ce, depuis plus de 12 ans déjà. À l instar des autres tables de concertation régionale, notre organisation consiste en un formidable outil qui permettra assurément une mise en œuvre plus efficace de la politique bioalimentaire étant donné que nous sommes très bien positionnés pour déployer des stratégies régionales en concertation avec les différents acteurs du milieu 3. 3 Notez que l organisme Gaspésie Gourmande est également membre du Réseau des TCAQ. 6

7 La Table de concertation bioalimentaire de la Gaspésie et le Livre vert La TCBG salue le projet de politique bioalimentaire qui a été présenté en juin dernier. C est d ailleurs avec satisfaction que nous avons constaté que plusieurs recommandations soulevées dans le mémoire que nous avons présenté dans le cadre de la CAAAQ ont modelé le projet de cette politique. Aussi, nous avons agréablement été surpris de constater que plusieurs orientations et objectifs de notre planification stratégique sectorielle rejoignent ceux du projet de politique 4. Une démonstration que la vision des intervenants du secteur bioalimentaire de notre région et celle du gouvernement concernant le développement du bioalimentaire se rejoignent. Afin d apporter notre contribution à ce grand projet de société qui vise à donner le goût du Québec, un comité de rédaction d un mémoire a été mis en place par le conseil d administration de notre organisation. Nous profitons donc de cette tribune qui nous est offerte pour vous faire connaître nos commentaires et préoccupations envers ce projet de politique de sorte qu il donne également le goût de la Gaspésie! 5 4 Nous joignons en annexe un tableau synthèse présentant notre planification stratégique sectorielle Notez que ce mémoire a été présenté à tous les membres du conseil d administration de la TCBG. 7

8 Distinguer nos produits alimentaires Les marques de commerce régionales & Aliments du Québec Étant en Gaspésie, il est clair que nous sommes sensibles à la reconnaissance des marques de commerce régionales 6. Nous souhaitons en effet leur reconnaissance, parce que nous sommes intimement convaincus de leur portée, pour les régions qu elles identifient certes, mais également pour tout le Québec. Sans mettre en doute la pertinence des valeurs et objectifs d Aliments du Québec, nous tenons simplement à émettre une opinion, à soulever un point de vue. Il est vrai que les différentes tendances semblent toutes venir avec un logo qui les identifie, et qu à un certain moment, le consommateur risque de ne plus s y retrouver. Ceci dit, la réponse à cela, à notre avis, n est pas un logo unique pour autant. En effet, une des tendances majeures en alimentation n est-elle pas la traçabilité, donc l identification de la provenance des produits? Et n est-ce pas exactement ce que font les marques de commerce régionales, en plus de mettre en évidence la diversité et la richesse culturelle du Québec? Nous croyons fermement qu il revient aux entreprises de décider de quelle façon elles identifient leurs produits et donc, de «l étiquette» qu elles apposent sur leurs produits (Aliments du Québec ou Gaspésie Gourmande par exemple). Cette décision d entreprise est prise en fonction du marché desservi ainsi que de la niche de marché visé. Aussi, nous croyons que les différentes marques de commerce régionales et nationales devraient parler d une même voix, en s harmonisant, par exemple, aux mêmes critères. Aliments du Québec devrait également apparaître, face aux marques de commerce régionales, comme une organisation «marraine» et non dans une dynamique de concurrence tel que nous le percevons en ce moment. Aliments du Québec reconnaîtrait ainsi officiellement les logos des marques de commerce régionales sur son site Web par exemple. Nous sommes profondément convaincus de la portée et de l importance de ces marques de commerce régionales pour les régions du Québec, et nous croyons fortement que de respecter les couleurs et le travail accompli par chacun, est beaucoup plus rentable, à long terme, que de tenter d harmoniser et d uniformiser les spécificités régionales sous un seul et même logo. N est-ce pas là, d ailleurs, le propre de la spécificité? Les campagnes promotionnelles pourraient ainsi être élaborées en fonction de cette réalité et avoir encore plus d impact. Une meilleure concertation avec les régions lors de l établissement des différentes campagnes promotionnelles ministérielles ne pourrait être que plus bénéfique et profitable pour tout le monde. 6 Il existe une dizaine de marques de commerce régionales à l échelle du Québec. 8

9 Nous comprenons et concevons très bien que la plus grande part des marchés se situent dans les grandes chaînes et concernent alors une certaine catégorie d entreprises. Il est normal qu une grande partie des sommes d'argent et des énergies leur soient consacrées. Cependant, cela n empêche pas de considérer également les plus petites entreprises, qui développent en ce moment le terroir québécois, qui répondent au marché non négligeable des boutiques spécialisées et de la restauration et qui interpellent les touristes et toutes les autres manifestations diplomatiques où nous avons, justement, à nous présenter comme «Québécois» face à d autres sociétés (ce que nous ne pouvons pas faire avec des produits québécois de masse, comme la sauce VH, par exemple ). Ces entreprises, en plus de participer à l identité culturelle des Québécois, participent directement à l économie des régions et à l occupation dynamique du territoire, et c est dans le rôle du gouvernement, d une politique verte et d une organisation telle qu Aliments du Québec de non seulement les reconnaître, mais de les aider à se développer et à atteindre les compétences marketing nécessaires pour être concurrentielles sur les marchés. Aliments du Québec pourrait même, éventuellement, compter dans son équipe une personne directement affectée aux régions, en relation avec les TCAQ par exemple ou encore avec les organismes tels que Gaspésie Gourmande. Notez que nous ne voulons pas ici prétendre que les plus petites entreprises ne sont pas considérées par le gouvernement et Aliments du Québec. Cependant, force est de constater que la nouvelle campagne Toujours le bon choix s adresse plus directement aux grandes chaînes, ce que nous comprenons. Nous voulons seulement nous assurer que toute la gamme et la diversité des produits et des marchés seront considérées dans les priorités et campagnes promotionnelles ministérielles, pour les raisons évoquées ci-haut. Nous proposons aussi que le gouvernement québécois utilise des moyens incitatifs, voire même coercitifs, pour que les épiceries proposent plus de produits régionaux aux consommateurs (avec encore une fois une préoccupation pour les petits producteurs), mais nous sommes d avis que de telles mesures doivent faire partie d une stratégie globale pour qu elles ne se fassent pas au détriment des plus petits producteurs. Ce que nous entendons par là, c est que nous devons nous assurer que ces derniers soient bien outillés pour y répondre, tant au niveau de leur organisation commerciale (prise de commandes, approvisionnement, distribution) qu en volume de production. De telles mesures, bien menées, pourraient être très porteuses. Le réseau des hôtels, restaurants et institutions (HRI) devrait également être visé, peut-être même avant les grandes chaînes, en projet pilote. 9

10 La valorisation du capital humain du secteur Le produit comme pierre angulaire de la politique? Oui, nous y souscrivons, mais il importe également de valoriser le travail de ces hommes et de ces femmes qui œuvrent au sein des entreprises du secteur. Ce sont eux, après tout, qui sont derrière les produits que nous consommons. Sur le terrain, nous sommes à même de constater qu il y a là un manque à combler et c est d ailleurs la raison pour laquelle la valorisation du capital humain du secteur est l un des enjeux de notre planification stratégique sectorielle. Bref, la distinction de nos produits alimentaires passe indubitablement par la valorisation, en amont, du savoir-faire des acteurs qui travaillent au jour le jour pour donner le goût du Québec. Culture culinaire Plus que jamais, il devient important de s attarder aux origines de la cuisine québécoise, et de faire connaître aux Québécois la richesse et la diversité de leur culture culinaire. Non pas pour demeurer dans un certain conservatisme, mais bien pour continuer d évoluer en connaissant nos racines, en sachant bien d où l on vient. C est important, encore une fois, dans notre rencontre avec les autres sociétés, mais également dans la définition de notre identité et pour l évolution de notre culture. L intérêt que les consommateurs portent envers la cuisine est devenu un véritable phénomène de société. À travers le tourbillon d informations, de trucs, de recettes, donnés par les chefs-vedettes ou blogueurs spontanés, il importe de faire connaître aux Québécois les origines de leur gastronomie, afin que cette donnée importante influence elle aussi les habitudes culinaires d aujourd hui et de demain. Malgré un engouement exceptionnel pour la cuisine en ce moment, peu de gens semblent l aborder dans sa dimension sociale, historique, identitaire, voire politique. Nous aimerions que les Québécois se donnent la vision de cuisiner davantage la cuisine d ici, et de se procurer les produits de chez nous. Cela nous donnera envie de découvrir la cuisine d ailleurs en raison de notre connaissance de la cuisine d ici. C est une question de partage, qui commence par un sentiment de fierté. Nous pensons que là aussi, une politique nationale doit porter une telle vision. Dans cet esprit, il devient important, également, de préserver le terroir, et de s assurer de pouvoir produire, dans une certaine mesure, certains produits ou certaines recettes qu on utilise peut-être moins aujourd hui. Il faut être vigilant, en tant que société, de s assurer que la règlementation ne tue pas notre terroir. Bien sûr, il faut réglementer et assurer la santé de la population, mais il faut également se pencher sur des solutions qui assureront un compromis à l intérieur de l importante dualité que représentent la salubrité, et la survie de certains produits et recettes. 10

11 Renforcer notre capacité concurrentielle Les circuits courts : un couteau à double tranchant? Nous aimerions seulement soulever une nuance, dans la façon d utiliser la notion de «circuits courts». Nous savons que la définition d un circuit court au Québec fait l objet d un large consensus et que cette dernière reconnait un maximum d un intermédiaire entre le consommateur et le producteur. Cependant, par «circuits courts», le consommateur peut également entendre «la distance qui sépare le producteur du consommateur». Notre expérience nous permet en effet de constater ce phénomène. La distinction est fort importante et c est à ce niveau que la notion de «circuits courts» peut devenir un couteau à double tranchant pour une région comme la nôtre. En fait, il est clair que ce ne sont pas les Gaspésiens qui arriveront à faire vivre complètement les entreprises bioalimentaires de notre région, et c est pourquoi les marchés extérieurs sont si importants pour nous (ainsi que pour bien d autres régions du Québec). Par marchés extérieurs, nous entendons bien sûr les marchés d exportation, mais également les centres urbains, comme Québec et Montréal. Malgré les centaines de kilomètres qui séparent un producteur de Gaspé et un consommateur de Montréal par exemple, il n y a très souvent qu un seul intermédiaire entre ce producteur et ce consommateur. La logique de «circuits courts» est ainsi respectée tout comme un produit qui provient d une région plus près des grands centres. Bref, nous trouvons important que dans le message véhiculé, les produits des régions éloignées comme la nôtre ne deviennent pas péjoratifs justement en raison de leur éloignement. Nous ne craignons pas ce phénomène pour les produits marins, mais bien pour toutes les autres gammes. Pour ce qui est du nombre d intermédiaires, nous sommes tout à fait d accord de mettre en place des mesures qui encouragent les formes de marché qui permettent un contact direct (ou presque) entre le producteur et son client. Cependant, dans une stratégie globale de mise en marché pour les producteurs, les deux formes (circuits courts et circuits longs) peuvent et même doivent coexister. En effet, certains marchés ne peuvent être couverts de façon efficace sans avoir recours à plusieurs intermédiaires (circuits longs). C est une bonne décision d entreprise que de le faire à un certain moment. Encore une fois, tout est affaire de nuance et de contexte, et différentes mesures doivent coexister pour une diversité saine des formes de commercialisation et des types de produits accessibles aux consommateurs. 11

12 Éduquer le consommateur & une même règlementation pour tous? Les normes environnementales et sanitaires qui encadrent la production agricole et la transformation alimentaire au Québec sont très strictes, et ce, dans un souci de salubrité et de santé publique. Cependant, plusieurs pays importateurs au Canada et donc au Québec ne sont pas si sévères. Cette réalité fait en sorte que des produits étrangers, soumis à des normes de production ou de fabrication moins sévères, se retrouvent sur les mêmes tablettes que les produits d ici, et ce, souvent à moindre coût. Il devient difficile pour nos entreprises de demeurer compétitives. Nous sommes conscients qu il peut être difficile pour une instance provinciale d intervenir à ce niveau, mais il serait nécessaire de revoir le cadre législatif de certaines lois de concert avec le gouvernement fédéral. Aussi, nous aurions tout avantage à sensibiliser le consommateur concernant les différences entre les méthodes de production et de transformation locales et étrangères. De notre avis, la promotion des produits québécois est une chose, l éducation des consommateurs concernant les modes de production rigoureux d ici, les normes de salubrité très strictes du Québec, etc. qui ajoutent de la valeur (dans les deux sens du terme) à nos produits est tout autre. Dans ces deux cas, des stratégies et des messages différents sont nécessaires. En révélant davantage au consommateur les bonnes pratiques de production et de transformation alimentaire des entreprises québécoises comparativement aux pratiques de production et de transformation de certains pays étrangers, les produits québécois et gaspésiens, gagneront en notoriété et se retrouveront sans doute davantage dans le panier d épicerie du consommateur puisque ce dernier aura été sensibilisé à la qualité des produits locaux et du coup, sera davantage prêt à payer plus cher pour un produit de chez nous. À ce sujet, il ne faut cependant pas croire que la partie est gagnée. Un sondage réalisé pour le compte de Financement agricole Canada en mars démontre que 53 % des Québécois sont prêts à payer plus cher pour un produit local. Il est cependant difficile d évaluer dans quelle proportion cette intention de payer plus cher pour des denrées locales se traduit en de réels achats. Notre expérience terrain nous porte à croire que cela représente une petite proportion des consommateurs, bien en deçà de 53 %. L importance d éduquer le consommateur à la valeur exceptionnelle des produits québécois prend alors tout son sens. 7 Le sondage a été mené du 8 au 10 mars derniers, auprès de 2015 Canadiens, membres du groupe de discussion Angus Reid. 12

13 Revoir le modèle d affaires dominant en agriculture Notre organisation a récemment fait les constats suivants : À l échelle régionale, le revenu moyen annuel des entreprises agricoles est de $, tandis qu il est de $ au Québec; Ces entreprises n utilisent pas ou très peu les différents services et programmes offerts, soit pas manque d intérêts, de connaissances ou qu ils ne répondent tout simplement pas aux critères de ces programmes; L âge moyen des producteurs est plus élevé que la moyenne québécoise; Plus de 50 % des entreprises de la région font des productions sous ASRA, ce qui fait en sorte que les modifications apportées par la FADQ va affecter bon nombre d entre eux; L accroissement et l amélioration des compétences entrepreneuriales de nos producteurs et transformateurs représentent un véritable défi dans notre région; Nous avons connu au cours des dernières années de nombreux abandons d entreprises (entreprises de production bovine et laitière entre autres) consommatrices de services et qui utilisaient d importantes superficies agricoles de notre région; Les nouvelles entreprises ayant vu le jour au cours des dix dernières années dans notre région sont de petites tailles, elles sont majoritairement en production fruitière ou maraîchère, elles utilisent de petites superficies et n ont pas nécessairement beaucoup d argent à investir dans leur entreprise; Cette réalité fait en sorte que nous sommes en perte considérable de superficies cultivées, faute de preneurs. Ce qui nécessairement a un impact très important sur l occupation dynamique de notre territoire; Aussi, ces nouvelles entreprises consistent souvent en une activité secondaire pour le promoteur. Leur revenu moyen est évalué à environ $ par année; Ces nouveaux promoteurs sont toutefois relativement bien formés. Certes, ces constats nous indiquent qu il est important de favoriser l expansion ou le maintien de nos plus grosses entreprises agricoles, mais ils nous amènent aussi à réfléchir au modèle d affaires dominant en agriculture dans notre région. Selon nous, il est essentiel de revoir ce modèle d affaires afin d assurer une plus grande utilisation du territoire agricole. Bref, revoir le modèle d affaires pour assurer la pérennité de l agriculture en Gaspésie ainsi que l occupation dynamique de notre territoire. Cette révision du modèle d affaires passe entre autres par la réalisation de l inventaire des modèles d affaires possibles et des exemples d utilisation du territoire agricole qui fonctionnent bien ailleurs au Québec et dans le monde. La mise en place d une fiducie foncière qui souhaite acheter des blocs de terre aux Îles-de-la-Madeleine est inspirante. La 13

14 création d un consortium d entreprises pourrait également être une solution à envisager. Le développement en filière semble également être un modèle d affaires pouvant répondre aux problématiques régionales. Cette révision doit également faire ressortir la nécessité de mettre en place des modèles d affaires en lien avec la géographie de la Gaspésie (pédologie, climat, morcellement, cohabitation, etc.). Nous croyons aussi que la multifonctionnalité de l agriculture doit faire partie intégrante de cette réflexion. Convaincus que ces constats et cette nécessité de revoir le modèle d affaires dominant en agriculture ne sont pas propres à la Gaspésie et que d autres régions font face aux mêmes défis, nous avons cru essentiel de traiter ce point dans le présent mémoire. Dans le cadre de la politique bioalimentaire québécoise, cette réalité doit être prise en compte et des mesures doivent être mises en place pour permettre à des régions comme la nôtre de rectifier le tir afin d assurer une agriculture dynamique ici en Gaspésie, mais aussi aux quatre coins de la province. 14

15 Valoriser l environnement et le territoire du Québec L adaptation de la législation Dans le livre vert, il est question de modifier certaines lois. Parmi celles-ci, nous retrouvons notamment la Loi sur la mise en marché des produits agricoles, alimentaires et de la pêche ainsi que la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles. Concernant la Loi sur la mise en marché des produits agricoles, alimentaires et de la pêche, celle-ci a assurément permis de structurer l organisation de la mise en marché des produits agricoles au Québec et de permettre aux différents acteurs de la chaîne [de la production à la consommation] de se parler, de devenir des partenaires d affaires. La mise en marché de la pomme de terre ou encore celle de la pomme en est un bel exemple. Différents mécanismes existent dans cette loi afin de concerter les intervenants de la filière, par exemple les chambres de coordination. Nous croyons important d utiliser à son plein potentiel ces différents outils. Peut-être le gouvernement devrait faire en sorte que les intervenants s assoient davantage ensemble et qu il prenne les moyens qui s imposent pour que cela se concrétise. De plus, il importe de souligner que l organisme gouvernemental qui est attitré à superviser cette loi, soit la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec, joue efficacement son rôle depuis de nombreuses années. Quant à la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles, il ne fait pas de doute qu elle contribue à assurer la pérennité de l agriculture chez nous, en Gaspésie, ainsi que dans l ensemble des régions du Québec et il est essentiel qu elle continue à agir ainsi pour les années à venir. Soulignons qu année après année, le territoire agricole du Québec diminue. L appétit démesuré pour l étalement urbain de la part de nos municipalités et villes fait en sorte que pratiquer l agriculture devient de plus en plus contraignant. À l intérieur de cette loi, soulignons qu il y a des mécanismes efficaces permettant la consultation et la concertation des intervenants. Dans notre région, par exemple, des travaux intéressants furent réalisés sur la caractérisation de la zone agricole dans deux MRC et des projets d article 59 concertés furent déposés. Nous avons aussi été l hôte d un des huit projets pilotes visant l élaboration d un plan de développement de la zone agricole. Bref, ces deux lois ont très bien servi le secteur bioalimentaire au cours des dernières années et nous souhaitons simplement souligné qu il importe que le gouvernement demeure prudent dans les modifications qu il souhaite y apporter. 15

16 Les changements climatiques et le développement durable Les changements climatiques inquiètent et entraînent leur lot de problèmes, cela va de soi. Cependant, serait-il possible de voir aussi ces changements comme une opportunité et s y préparer, en adaptant certaines cultures, en soutenant certains producteurs pour qu ils puissent développer une expertise qui leur servira dans quelques années? Que ce soit au niveau des productions qui changeront, ou encore des insectes qui seront plus nombreux et différents, il faut se pencher maintenant sur cette question, faire preuve de vision et tenter de se préparer le mieux possible pour ne pas subir ces changements, mais bien les vivre le mieux possible. 16

17 Recommandations Pour conclure, en vue de la mise en place d une politique bioalimentaire québécoise, voici ce que recommande la TCBG au gouvernement du Québec : De reconnaître l importance des différentes marques de commerce régionales et leur complémentarité face aux marques de commerce nationales; De mettre en place des moyens incitatifs, voire même coercitifs, pour que les épiceries proposent plus de produits régionaux aux consommateurs et que le réseau HRI s approvisionne davantage en produits québécois; De mettre en place des moyens pour valoriser la profession de producteur et de transformateur, avec une attention particulière à la profession de producteur agricole; D être prudent dans la promotion du concept de «circuits courts» afin que le consommateur ne confonde pas le nombre d intermédiaires entre le producteur et le consommateur et la distance entre le producteur et le consommateur et ainsi éviter qu une mauvaise compréhension de ce concept porte préjudice aux produits des régions éloignées puisqu ils doivent nécessairement être exportés sur les marchés de Québec et Montréal; De mettre en place des moyens d éduquer le consommateur à la valeur réelle et exceptionnelle des produits québécois pour que celui-ci soit plus enclin à payer plus cher pour un produit de chez nous; De revoir le cadre législatif de certaines lois entourant l innocuité et la salubrité des aliments de concert avec le gouvernement fédéral pour ainsi assurer une équité entre les produits d ici et leur équivalent provenant de pays étrangers et qui sont souvent à moindre coûts; De reconnaître que différents modèles d entreprises agricoles peuvent exister et faire en sorte que l application des mesures et programmes reflète cette réalité; De reconnaître la nécessité de revoir le modèle d affaires dominant en agriculture et d accompagner les régions comme la nôtre dans cette révision afin de permettre une agriculture bien vivante aux quatre coins de la province en plus d assurer l occupation dynamique du territoire; De demeurer prudent dans les modifications à apporter à certaines lois qui ont somme toute bien servi le secteur bioalimentaire québécois au cours des dernières années; 17

18 D investir davantage dans l approche filière qui est le modèle privilégié de développement du secteur bioalimentaire au Québec, de travailler plus étroitement avec les régions et leur donner de réels pouvoirs afin qu elles puissent adapter les stratégies et mesures gouvernementales aux réalités et aux besoins qui leurs sont propres. Tout comme les autres TCAQ, la TCBG est une alliée de premier ordre du gouvernement du Québec pour le développement du bioalimentaire régional, et ce, depuis plus de 12 ans. En faisant appel à l expertise de nos organisations, la mise en œuvre de la future politique bioalimentaire québécoise n en sera que facilitée. En effet, conformément à notre mission qui est de favoriser la concertation entre les intervenants afin d optimiser le développement bioalimentaire régional, nous serons de réels agents facilitateurs pour la réussite de ce projet de société que souhaite lancer le gouvernent afin de donner le goût du Québec. 18

19 Annexes Conseil d administration de la TCBG [Secteur des représentants gouvernementaux] (3) Louis Bigaouette, dir. régional, MAPAQ Marcel Roussy, dir. régional, MAPAQ pêche Bruno Bélanger, dir. régional, FADQ [Secteur de la production agricole] (4) Éric Dubé, président, UPA GÎM [Vice-président] Charles E. Landry, dir. régional, UPA GÎM [Secrétaire-trésorier] Donald Roussy, producteur, UPA GÎM Billy Budd, producteur, UPA GÎM [Secteur des pêches, de la mariculture et de l aquaculture] (2) Sièges vacants pour l instant [Secteur des organismes d aide au développement des entreprises] (2) Magda Arsenault, conseillère, CLD MRC de Bonaventure Richard Marin, dir. général, SADC Gaspé-Nord [Secteur coopératif] (1) Jean-Guy Mazerolle, dir. général, CDR GÎM [Secteur de la transformation] (1) Siège vacant (il sera comblé à l AGA de cet automne) [Secteur de la commercialisation] (1) Audrey Simard, dir. générale, Gaspésie Gourmande [Secteur de la gouvernance régionale] (1) Sophie Fortier, agent de dév. et de concertation, CRÉGÎM [Secteur des postes cooptés] (2) Patrick Golliot, coordonnateur, Projet agroforestier, CLD MRC Haute-Gaspésie [Président] Frédéric Delarosbil, président, syndicat de la relève UPA GÎM 19

20 Planification stratégique du secteur agroalimentaire de la Gaspésie (Référence page suivante) 20

21 Planification stratégique du secteur agroalimentaire de la Gaspésie Le secteur agroalimentaire est un secteur phare en Gaspésie, évoluant dans une dynamique d occupation du territoire. Il contribue au développement durable de la région grâce à sa forte notoriété, au caractère différencié et diversifié de ses produits et à la prospérité de ses entreprises. ENJEUX Rentabilité, compétitivité et pérennité des entreprises agroalimentaires Reconnaissance et notoriété des produits agroalimentaires Capital humain : un investissement pour le développement du secteur agroalimentaire Valorisation du secteur auprès de la société, des décideurs et des institutions qui en assument la gouvernance Meilleure cohésion de l ensemble des acteurs par des relations d affaires et des alliances stratégiques ORIENTATIONS STRATÉGIQUES Renforcer, développer et diversifier les entreprises agroalimentaires Accroître la reconnaissance et maintenir la notoriété des produits agroalimentaires Consolider et valoriser le capital humain du secteur agroalimentaire Mobiliser les ressources nécessaires pour promouvoir et soutenir le secteur agroalimentaire Développer et consolider les liens entre l ensemble des acteurs du secteur agroalimentaire ainsi qu avec celui des pêches-aquaculture et tisser des relations d affaires avec les autres secteurs socioéconomiques OBJECTIFS 1. Accroître la rentabilité des entreprises de production et de transformation par l amélioration des revenus, de la productivité et de l efficacité ainsi que par la réduction des coûts 2. Accroître et améliorer les compétences entrepreneuriales des producteurs/transformateurs 3. S adapter rapidement aux changements et aux nouvelles tendances 4. Renforcer les productions existantes en plus d identifier et de développer de nouvelles productions à valeur ajoutée 1. Valoriser les produits agroalimentaires et accroître leur popularité auprès des acheteurs et des consommateurs 2. Assurer la constance de la qualité des produits et des services offerts par les entrepreneurs 1. Valoriser les emplois et les possibilités de carrière du secteur afin de maintenir la main-d œuvre qualifiée dans la région 2. Valoriser la profession d agriculteur et d agricultrice 3. Faciliter l établissement de la relève en favorisant le transfert des entreprises existantes 1. Sensibiliser les décideurs locaux à l importance économique et sociale du secteur agroalimentaire de la région 2. Travailler en partenariat à établir des stratégies de soutien aux activités agroalimentaires 1. Favoriser la communication entre les acteurs du secteur agroalimentaire (producteurs, transformateurs, distributeurs-détaillants, restaurateurs) 2. Assurer des liens d affaires entre les acteurs du secteur afin de développer et valoriser les produits de la région 3. Assurer des alliances stratégiques et des liens d affaires entre le secteur pêcheaquaculture et celui de l agroalimentaire 4. Accroître l offre agrotouristique en région

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