Chapitre VIII - Lapa do Boquete, site-référence : la couche VIII
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- Benjamin Brunelle
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1 Chapitre VIII - Lapa do Boquete, site-référence : la couche VIII La couche VIII Stratigraphie (géologique et culturelle) La couche VIII est formée d'un sédiment carbonaté blanc alterné de lentilles argileuses brun foncé, riches en matière organique (fig. 72). Elle peut atteindre localement une épaisseur de 10 cm, imbriquant plusieurs lentilles. La couche est décapée par micro-niveau stratigraphique ; elle a fourni en abondance des vestiges archéologiques, principalement lithiques mais aussi des structures de foyer anthropiques. D après Ribeiro et al. [1996], les assemblages de combustion présents dans les niveaux inférieurs de la couche (carrés J/K 11-12), étaient entourés de cercles de plaques de calcaire ou bien réalisés dans des fosses circulaires peu profondes, à l intérieur desquelles ont été retrouvés des instruments osseux et lithiques retouchés, brûlés, ainsi qu un instrument passif, en calcaire, du type casse-noix (quebra-côco), probablement pour les noix de palmier. Des ossements d animaux (cervidé, tatou et poisson), ainsi que des restes de végétaux sauvages font partie de l ensemble carbonisé. L étude fine de ces structures a pu mettre en évidence trois foyers proches les uns des autres. De plus, l étude des pièces retrouvées dans les fouilles et aux alentours immédiats a permis de vérifier la cohérence diachronique de l ensemble : les raccords des pièces présentes, dans le foyer même et à proximité, permettent d affirmer qu il s agit d'un matériel peu perturbé après abandon. Un seul raccord entre pièces de niveaux différents (inférieur et moyen) a été réalisé ; mais ceci résulte probablement d une légère déclivité du terrain. Le matériel, en général, ne présente pas d'inclinaison verticale ou oblique, ni même une perturbation naturelle montrant les pièces lourdes en dessous des plus légères. Figure 72 - stratigraphie de la Lapa do Boquete : paroi nord du Sondage 1 [dessin MHN-UFMG]. Pour résumer, d après Prous [1991a], la base de la couche VIII contient une industrie bien 163
2 Chapitre VIII - Lapa do Boquete, site-référence : la couche VIII soignée, de nombreux vestiges alimentaires ainsi que des grandes structures de combustion. Elle est datée de à BP. Enfin, la couche IX, la plus profonde fouillée à Boquete, est formée d'argiles rouges, d âge pléistocène, dans lesquelles on retrouve une grande quantité de petits blocs calcaires aux bords légèrement arrondis. Vers le fond de la grotte, ce sédiment est souvent repris en brèche au milieu des coulées de calcite. Vers l entrée de l abri, ce matériel contient quelques silex taillés et des restes de faune. La fouille de cette couche s'est révélée stérile en occupation humaine pléistocène [Prous 1991a] Datations Les dates de à BP, peuvent être considérées cohérentes pour le niveau (tabl. 12). Les dates de ±80 et 9710 ±80 apparaîssent comme trop jeunes, ce qui peut être expliqué par un égouttement de calcite [Fogaça 2001 : 96]. Ainsi, l intervalle BP paraît acceptable pour le niveau moyen. Les dates , pour la base de la couche, paraissent en accord avec l ensemble. 14 Strate Datation C Laboratoire Datations calibrées VIII moyen ±232 CDTN 1003 VIII moyen c ±80 BETA VIII moyen 9710 ±80 BETA à 8610 av. J.-C. VIII moyen ±140 CDTN 3114 VIII base ±300 CDTN 1084 VIII base ±170 CDTN 2403 Tableau 12 - Les datations de la couche VIII : ont été réalisées par le Laboratoire de Minas Gerais et par le Beta, USA Industrie lithique : Présentation quantitative et qualitative du matériel Comme nous l avons annoncé plus haut, notre intérêt initial était d'appréhender les occupations les plus récentes du bassin du Peruaçu, celles du passage aux horticulteurs/céramistes. Cependant, notre champ d intérêt s est élargi, car l avancement de l étude démontre que pour mieux saisir ces dernières populations, il fallait comprendre l'ensemble des occupations. Boquete est le site-référence de notre étude car il est bien daté (38 échantillons examinés par deux laboratoires) et bien étudié sous plusieurs de ses aspects : qu il s agisse de sa géomorphologie [Piló 1989 ; Moura 1997 ; J. Rodet et M. J. Rodet 2001 ; J. Rodet et al. 2003a, 2004a, 2004b, 2004c, 2005], de sa sédimentologie [Moura 1997], de sa botanique [Resende 1994 ; Resende et Cardoso 1996, 1997 ; Freitas 2002a, 2002b, 2002c], de ses peintures rupestres [Baeta 1994], de ses sépultures [Prous et Schlobach 1997]. C est pourquoi il se devait d'être examiné pour l'ensemble de ses niveaux. Cette démarche permettra plus tard de rapprocher d'autres séries moins bien datées, et pour lesquelles il y a moins de données. Cette "étude-test" s'appuie sur une tranchée (carrés JK 11-12), très riche en vestiges lithiques. Ce choix est justifié par l analyse fine des structures de combustion [Ribeiro et al. 1996], qui confirme, entre autres, qu il s agit d une couche en place. Soulignons cependant l existence, pour la couche VIII, d'études technologiques de l industrie lithique [Fogaça et Lima 1991 ; Prous et al ; Fogaça 2001]. En conséquence, mais aussi pour une question de temps, nous en avons utilisé les résultats pour l étude des restes bruts de débitage, n'analysant que les outils. Il aurait été pertinent d'analyser les nucléus, mais lors de notre séjour au Brésil pour étudier les collections, ces pièces étaient absentes des séries accessibles. Pour cette raison, nous avons dû nous contenter des observations et dessins de nucléus des auteurs cités ; notre apport a consisté en la mesure et la description morphologique plus précises des derniers négatifs présents sur ces nucléus, en précisant une limite induite par la source des données : les dessins et/ou les schémas diacritiques. 164
3 Chapitre VIII - Lapa do Boquete, site-référence : la couche VIII Ainsi, ce chapitre comprend la présentation et la synthèse des données déjà produites, complétées de nos propres études et analyses. D après Fogaça et Lima [1991], une partie importante du matériel fouillé dans ces niveaux a subi l action du feu (30% environ, mais pas de quantification précise). Probablement d origine anthropique, ces actions se manifestent par la formation de cupules thermiques ou par la fragmentation de la pièce. Ces phénomènes, à plusieurs reprises, ont rendu illisibles les pièces trop fragmentées, notamment les petits éclats de retouche (inférieurs ou égaux à 2 cm, selon leur axe de débitage). Ces éclats trop fragmentés sont écartés de l étude. On remarque une certaine constance dans les proportions relatives des produits de débitage (les auteurs ne fournissent pas de précision quant au nombre) : les nucleus totalisent 1 % des pièces comptées, les éclats corticaux et semi-corticaux représentent 0,9%, les éclats de plein débitage représentent 12,6 % et les petits éclats non corticaux, inférieurs ou égaux à 2 cm, totalisent 54 % (éclats écartés de l étude non inclus). Les fragments qui ne fournissent pas d information technologique sont exclus de l étude (30,1 % des pièces) Etude morpho-technologique Présentation de l outillage Vingt-sept outils ont été retrouvés dans les niveaux de la couche VIII (tabl. 13) : 25 outils retouchés (unifacial, bifacial, outil simple), 2 outils sur bruts de débitage. Niveau Quantité Type d outil S upérieur 2 retouche unifaciale et bifaciale Moyen 2 retouche unifaciale Inférieur/base 9 retouche unifaciale VIII général 14 outil simple/brut de débitage Total 27 Tableau 13 - effectif de l'outillage de la couche VIII Les outils retouchés 26 outils retouchés correspondent globalement à 5 grandes catégories : - 6 éclats plats et peu épais, moyens à grands, support d outil unifacial (près de 10 cm) ; - 2 éclats moyens à grands, épais, support d outil unifacial (près de 10 cm) - 3 éclats petits à moyens, peu épais, support d outil unifacial (près de 4 cm) ; - 14 éclats petits à moyens (et fragments d éclat) retouchés marginalement, support d outil simple (retouché unifacialement et bifacialement) ; - 1 outil bifacial, réalisé à la pression. 1 - éclat moyen à grand, allongé, plat et/ou peu épais, support d outil unifacial (Planche 1) : dans cette catégorie, sont réunis les outils de taille moyenne à grande (près de 10 cm), peu épais (environ 2 cm), à tranchants complètement travaillés par une série d enlèvements directs : 5 outils. La description des pièces se justifie pour souligner les points communs ainsi que leur assemblage. Les analyses technologiques réalisées sur chacune, sont basées sur nos observations complétées par celles de Fogaça [2001]. - Pièce (M8) : éclat allongé (8,2 x 3,8 x 1,3), de plein débitage (absence de cortex), 165
4 Chapitre VIII - Lapa do Boquete, site-référence : la couche VIII profil légèrement convexe, talon éliminé par des enlèvements (point de contact visible sur la face inférieure), probablement débité à la percussion directe dure. La pièce a été retrouvée complètement fragmentée par le feu (plusieurs fragments ont été raccordés). La surface supérieure est façonnée par une série d enlèvements directs, rasants, envahissants, couvrants, rarement réfléchis. Les retouches directes viennent ensuite, renforçant la forme plan-convexe peu épaisse, déjà installée depuis le début de la chaîne opératoire. Le bord droit, de 7,7 cm d extension : semi-abrupt (proche de 70 ), rectiligne, aménagé par une série d enlèvements peu profonds, quelques fois rasants, envahissants, pouvant atteindre jusqu à 1,8 cm (faisant penser à la percussion directe tendre). Ces négatifs sont recoupés dans leurs parties proximales par un deuxième rang, cette fois-ci plus court, rectiligne, scalariforme ou sub-parallèle, légèrement plus profond, avec des rides parfois bien marquées. Ce dernier rang de retouche détermine l angle du tranchant (70 ) ainsi que son aspect rectiligne. Cette retouche occupe le bord sur une grande longueur (7,5 cm). Enfin, une série d égratignures occupe toute la longueur du tranchant. Le bord gauche, 8,0 cm : plus abrupt ( proche de 85 ). L aménagement consiste en une série de négatifs longs, plus rarement envahissants (entre 1,1 et 1,7 cm), larges, plus discrètement réfléchis. Un second rang est installé, plus petit, large. Parfois, ces deux rangs de négatifs se superposent : les négatifs plus petits sont sur les plus grands, d autres fois les plus grands recoupent les plus petits (par exemple, dans la partie proximale du tranchant). Tout au long du bord, les égratignures sont liées très probablement à l utilisation. Le bord distal, en forme d ogive, est réalisé en deux temps : enlèvements allongés, envahissants, en partie étroits ("lamellaires"), rasants suivis d une série des égratignures déjà observées. Ces enlèvements peuvent être réalisés par percussion directe tendre (63 ). La face inférieure montre que l éclat était un peu plus large, mais légèrement : dans la partie distale, on observe encore les lancettes. Notons l'absence des parties légèrement convexes qui devaient exister près des bords. L'intérieur de la pièce possède cet aspect huileux du contact avec le feu, renforcé par les craquelures et les cupules thermiques. Sur la partie proximale, les négatifs situés à la place du talon ainsi que ceux localisés sur les côtés droit et gauche de ce secteur, ont un autre aspect, plus proche du mât. - Pièce 4356 (M20) : l'outil de silexite fine, est réalisé sur éclat allongé, peu épais de plein débitage, détaché à la percussion directe dure (8,0 x 4,0 x 1,8 cm). Le talon a été éliminé. La pièce montre des stigmates de contact thermique (rubéfaction). Toute la partie supérieure est rubéfiée et brillante sauf quelques négatifs envahissants, larges, situés dans la portion mésiale et distale du bord droit, et d'autres à l extrémité distale du bord gauche. Ces derniers sont longs, parallèles et "lamellaires". La surface inférieure est aussi brillante, sauf là où on peut noter des négatifs inverses. Ces observations permettent d affirmer que la pièce a été retravaillée après l exposition à la chaleur. La morphologie de la pièce est plan-convexe, peu épaisse. Il est possible d observer encore les vestiges de quelques enlèvements réalisés avant le débitage du support. Le volume de l outil est mis en place à partir d une série d enlèvements de façonnage et de retouche, réalisés après le détachement de l éclat. Le bord droit porte une première série de négatifs, directs, longs, plus rarement envahissants (1,0 à 1,6 cm), larges, peu profonds, parfois réfléchis. On note que cette phase a été réalisée en deux fois, car certains négatifs se superposent entre eux. La face inférieure est incomplète car rétrécie par ces enlèvements. Ensuite, un rang de négatifs de retouche, très marginaux, scalariformes, peut être observé principalement sur la partie méso-proximale du bord. Ceux-ci ne régularisent pas les légers denticulés laissés par le contre-bulbe de façonnage ; au contraire, ils renforcent ces denticulés (utilisation?). 166
5 Chapitre VIII - Lapa do Boquete, site-référence : la couche VIII Le bord gauche : plus abrupt en général (proche de 80 ), présente une retouche (plus au moins courte, envahissante, large, parfois rebroussée) ; suivie par une série de petites retouches, courtes, scalariformes ou semi-parallèles, continues. Sur la surface inférieure du support, on note quatre négatifs courts et profonds. Enfin, le support a dû avoir une dimension plus grande (plus large, plus allongée) : il a été rétréci principalement par les aménagements réalisés sur son tranchant droit. - Pièce (VIII supérieur), il s agit d un éclat moyen en silexite, allongé, fracturé par l action thermique dans les parties supérieure et inférieure. Le volume du support, au moment de l abandon, est 7,0 x 2,9 x 1,7 cm, mesuré dans l axe du débitage. Les opérations techniques réalisées sur ce support se distinguent légèrement des deux autres. D après Fogaça [2001 : 202], le support est un éclat long, au profil arqué à extrémité distale abrupte suggérant un outrepassage (l éclat a traversé toute la longueur de la surface de débitage et a retiré une portion importante de l extrémité opposée du plan de percussion). Le talon est lisse, partiellement éliminé par la dégradation thermique, détaché à la percussion directe dure. La face supérieure est en grande partie détruite par l action du feu. Néanmoins il est possible d observer dans la partie méso-proximale deux séries d enlèvements : les plus longs ne dépassent jamais la moitié de la pièce, suivis des enlèvements marginaux, courts. Sur les tranchants méso-distaux, il est encore possible d observer quelques enlèvements de façonnage plus larges, interrompus par les fractures thermiques. Il semble que le bord gauche est plus abrupt que le droit. - Pièce (VIII inférieur) : l'outil est réalisé en silexite. Il s agit d un éclat moyen, allongé, plat/aplati, légèrement arqué, fracturé par l action thermique (volume proche de 7,8 x 3,6 x 1,1 cm, dans l axe de débitage). La face inférieure indique que l éclat est incomplet. Autour d un négatif diagonal à l axe du débitage de l éclat, détaché avant l enlèvement du support, s installe une série de retouches, directes, courtes, parallèles et sub-parallèles. Pour le tranchant droit : la partie méso-distale du tranchant est atteinte par le feu, principalement dans la face inférieure, mais aussi dans la face supérieure, partie proximale (raccord avec un fragment). Les négatifs dessinent un tranchant proche de 67 ; ils sont plutôt larges et courts. Pour la partie proximale du bord, ils envahissent légèrement (1,9 cm pour le plus grand d entre eux), plus ou moins rasants, très légèrement réfléchis. Cette partie mésoproximale a une coloration différente du reste de la pièce (plus sombre). Pour la partie distale du tranchant gauche, les retouches rasantes, semi-parallèles, courtes et larges (par exemple, 0,5 x 0,6 cm), sont de la même couleur rougeâtre et dessinent un bord proche de 62. Le tranchant gauche : une série de retouches courtes, larges (0,9 x 1,2 cm pour la plus grande), semi- parallèles, délinéant un tranchant semi-abrupt (proche de 75 ), plutôt rectilignes sur toute la longueur du bord (proche de 7 cm). Dans la partie distale, le tranchant est arrondi à partir d une série d enlèvements parallèles, rasants, longs et étroits - "laminaires" (1,2 cm). Une série d égratignures s'observe tout au long des bords. L analyse tracéologique démontre une utilisation ; cependant il a été impossible de définir le type de mouvement ou la nature de l utilisation. - Pièce ( VIII/IX) : éclat allongé en grès silicifié (rosé, très caractéristique de la couverture crétacée du bassin du Peruaçu), légèrement déjeté de l axe de débitage. Son volume est mesuré à partir de sa longueur morphologique : volume proche de 9.1 x 5.9 x 1.4 cm. Le support est un éclat de plein débitage, allongé, peu épais, avec talon lisse (2,1 x 1 cm), légèrement fracturé, point d impact visible (percussion directe dure). 167
6 Chapitre VIII - Lapa do Boquete, site-référence : la couche VIII Autour d un grand négatif détaché avant l enlèvement de l éclat support, s organise une série 168
7 Chapitre VIII - Lapa do Boquete, site-référence : la couche VIII de retouches, qui transforme et délinée le tranchant de l éclat. Les retouches sont directes, courtes, plus ou moins larges, peu envahissantes. Dans le secteur méso-distal, les enlèvements sont plus longs (1,2 à 1,4 cm), formant un angle rasant proche de 50. Le tranchant droit se situe dans le secteur plus épais de la pièce. Sur la portion méso-proximale, les retouches sont directes, courtes, larges, parfois réfléchies (1,0 à 1,2 cm), parallèles, dessinant un bord légèrement arrondi proche de 50. Sur la partie mésiale de ce même tranchant, les enlèvements sont plus longs (1,2 à 1,4 cm) et moins rasants (60 ). Le tranchant gauche porte une séquence de négatifs directs, courts (0,5 cm), parallèles, qui confèrent un bord rectiligne à la pièce d'angle proche de 50 [Fogaça 2001 : 189]. La tracéologie a indiqué une utilisation sur bois. - Pièce : éclat allongé, peu épais, en grès rosé, fragmentée (6.5 x 3.6 x 2.1 cm). Le talon témoigne d'un support détaché à la percussion dure. Quelques négatifs ont été réalisés avant le détachement de la pièce. Autour de ces négatifs, deux séries de négatifs se succèdent : une première d'enlèvements plutôt larges, suivie d'une deuxième plutôt courts. Ces derniers sont présents sur les tranchants en général. Une cassure en languette supérieure est observée dans la partie distale de l'objet. 2 - éclat moyen à grand, épais, support d outil unifacial (fig. 74) : 2 outils font partie de cette catégorie. Ce sont des éclats aux dimensions proches de 10 cm, robustes ( entre 3,0 et 4,0 cm d épaisseur), de morphologie trièdre. - Pièce (J9, position stratigraphique exacte indéfinie) : éclat moyen, épais (7,7 x 6,4 x 3,1 cm dans l axe de débitage), réalisé sur support en silexite à grains moyens à grossiers avec des incrustations de matière siliceuse de qualité différente. Une "pellicule brillante" couvre toute la pièce, donnant à la matière un aspect lustré. L outil est confectionné sur éclat robuste, détaché à la percussion directe dure, comme le montre le talon large, lisse, à bulbe bien formé avec quelques petites rides au sommet du bulbe. Les transformations de l éclat en outil, sont réalisées après le détachement du support. Le travail de façonnage et de retouche a dégagé un tranchant utilisable assez important, qui occupe toute la longueur droite, distale et une petite portion du bord gauche. Le reste du bord gauche a été utilisé brut de débitage. Sur le côté gauche de la pièce, un grand négatif est détaché avant l enlèvement du support, parallèle à l axe du débitage de l éclat. Il forme avec la face inférieure un angle de 67, dont on observe des égratignures tout au long de son développement (5,1 cm, assez rectiligne). Dans la partie distale de ce côté, quelques négatifs de retouche délignent un bord plus abrupt (80 ). Le tranchant droit est façonné principalement en deux rangs d enlèvements. Quelques négatifs, longs, larges (2,7 x 2,5 cm) globalement peu profonds, rarement réfléchis, sont recoupés dans leur partie proximale par une série d enlèvements de retouche, écailleux, réfléchis, abrupts (85 ), délinéant un tranchant convexe. Enfin, la portion distale est bien arrondie à partir d une série de retouches directes et inverses (angle proche de 86 ). Les transformations de la face inférieure se réduisent à cet endroit précis : un grand négatif inverse, large, rebroussé, recoupé par une série de petits négatifs courts, écailleux, réfléchis, a été réalisé probablement pour renforcer le tranchant. Selon l examen tracéologique, la pièce a été utilisée pour travailler le bois. - Pièce 1414 (VIII inférieur/base, L10). Il s'agit d'un éclat complètement altéré par le contact thermique, deux grands fragments sont raccordés. Le feu atteint au moins la moitié de la face supérieure, la déstructuration de la matière est signalée par la présence des innombrables 169
8 Chapitre VIII - Lapa do Boquete, site-référence : la couche VIII négatifs de cupules thermiques. 170
9 Chapitre VIII - Lapa do Boquete, site-référence : la couche VIII L outil est confectionné sur un gros éclat en silexite foncée, de granulométrie moyenne, détaché à la percussion directe dure. La première tentative de détachement de l éclat a échoué : il est possible d observer, à droite du talon, un bulbe bien formé. La deuxième tentative est parvenue à son but ; l éclat, dans l axe morphologique, mesure 10 x 6,7 x 3,6 cm. L aménagement de la pièce consiste en la mise en place de deux séries de négatifs : façonnage et retouches. On note deux bords parallèles, plus ou moins convexes, façonnés et retouchés, reliés entre eux par la partie distale, qui forme un troisième tranchant retouché (90 ). La partie proximale a préservé le talon (2,3 x 0,6 cm), lisse, avec abrasion de la corniche, ainsi qu une partie d une ancienne surface débitée. Le tranchant gauche (10,7 cm) est formé de deux rangs d enlèvements (proche de 70 ) : les plus anciens sont plus ou moins longs (3,1 X 4,0 cm et 1,8 x 1,2 cm), deux d entre eux sont larges et profonds, rebroussés. Des petits enlèvements, ressemblant aux égratignures d utilisation, sont observés sur la partie méso-distale de ce bord (78 ). Le tranchant droit (8,9 cm d extension), d'angle proche de 80, plus abrupt que le premier, est également égratigné. Un grand négatif de façonnage, large et profond, rebroussé, sculpte le tranchant (2,0 x 5,0 cm de largeur). Puis une série de retouches directes, courtes, écailleuses, assez souvent réfléchies, occupe la majorité du tranchant et contribue à son aspect convexe. De même, sur la face inférieure, est installée une série de grignotages. Enfin, sur le bord distal, les retouches scalariformes, réfléchies, ont crée un bord rectiligne abrupt (3,4 cm d extension). Soulignons que la pièce a été retravaillée après son contact au feu, dans les côtés gauche et droit, et aussi dans la partie distale. Ceci peut être vérifié car les gros enlèvements de façonnage viennent recouper la surface thermique. On observe l'inverse, c'est-à-dire l intrusion de cupules dans le grand négatif qui part du talon, et sur quelques négatifs du tranchant gauche distal, ce qu'indiquent des enlèvements avant la brûlure. La tracéologie montre une utilisation masquée, pas de données sur le mouvement ou le matériel travaillé [Alonso 1997]. 3 - éclat petit à moyen (peu épais), support d outil unifacial (fig. 74) : 3 outils forment cette catégorie. Ils appartiennent aux niveaux inférieur et moyen. Les éclats, au moment de leur abandon, ont une longueur proche de 4 cm. Les supports sont bien transformés après détachement. - Pièce (VIII inférieur K9) : l outil est réalisé sur un support qui, au moment de l abandon, présentait un volume moyen, proche de 4,1 x 3,7 x 2,2 cm (axe morphologique). Il est débité en silexite de granulométrie fine, de couleur brunâtre modifiée par l action thermique : 50 % de la face inférieure est détruite par le feu. D après Fogaça [2001 : 201], le support est la portion mésiale d un éclat qui était beaucoup plus grand au départ. La face supérieure présente une surface lisse au centre, parallèle à la face inférieure (mais pas dans le sens de l axe de débitage du support) probablement antérieure au débitage de l éclat. Cette surface est partiellement réduite à partir de deux séries d enlèvements centripètes, qui ne suivent pas une organisation selon un sens horaire ou anti-horaire. Les négatifs de la portion proximale ont une coloration différente du reste de la pièce. Deux séquences clairement observées, délinéent un tranchant sub-circulaire : la première occupe tout le périmètre de la pièce, les angles sont proches de 60. Ces négatifs ont leur portion proximale recoupée par un deuxième rang d enlèvements (retouche) qui occupent, eux aussi, toute la longueur du tranchant. La tracéologie n a pas identifié d utilisation. - Pièce 2444 (VIII moyen K10) : le support est un éclat de taille moyenne, peu épais, 171
10 Chapitre VIII - Lapa do Boquete, site-référence : la couche VIII mesurant au moment de l abandon, 4,2 x 3,9 x 1,8 cm (axe morphologique). La face supérieure présente une surface centrale autour de laquelle se structurent deux rangs d enlèvements. Le premier, effectué dans le sens horaire (dimension proche de 1,3 à 1,6 cm), a laissé des contre-bulbes bien marqués. Ils forment avec la face inférieure, un angle proche de 70. Une deuxième séquence, dans le même sens que la première, plus courte, est visible sur quelques secteurs des tranchants. Enfin, une série d égratignures est observée dans la partie distale du bord droit. L examen tracéologique n a pas pu retrouver de microtraces d utilisation. - Pièce (L10) : éclat peu épais (4,7 x 3,1 x 1,7 cm), réalisé sur la silexite très fine (noir brillant) homogène. L outil est confectionné dans la partie méso-distale d un éclat qui a dû être plus grand au départ. La face supérieure est formée par une série d enlèvements plus ou moins centripètes, envahissants, dont quelques-uns peuvent être antérieurs au débitage du support. Ces enlèvements ont façonné le volume en délinéant des tranchants plutôt convexes pour les bords gauche et droit (angles variant de 75 à 70 ). Les retouches sont principalement observées dans la partie distale : directe, courte, continue, écailleux ; quelques-unes atteignent aussi la face inférieure [Fogaça 2001 : 207]. On note deux enlèvements en coche clactonienne. 4 - éclat moyen (et fragment d éclats) faiblement transformé (unifacialement et bifacialement), support d outil simple (fig. 75) : 14 outils composent cette catégorie. Il s agit d éclats et fragments, de taille petite à moyenne, de morphologie très variée. Sept exemplaires sont réalisés sur éclat entier, d'environ 2 à 7 cm de longueur dans l'axe technologique. La largeur est de 1,5 à 5 cm environ pour une épaisseur moyenne de 2 cm. Les six autres outils ont comme support les parties proximales, mésiales ou distales d éclat. Les supports peuvent être de plein débitage, dont on n observe aucun vestige cortical ou de début, de débitage, dont on note des zones corticales plus ou moins importantes sur la face supérieure. Quelques enlèvements vont transformer des secteurs spécifiques des pièces. En général, un premier rang va façonner le volume de la zone choisie (envahissant ou long). Ensuite, une série d enlèvements directs, courts, parallèles ou sub-parallèles (qui peuvent aussi résulter d une utilisation) plutôt marginaux, vont dégager des tranchants rectilignes, concaves ou convexes. Une variante de cette catégorie sont les pièces retouchées sur les deux surfaces (4 éclats) : trois sont entières, la quatrième est sur fragment d éclat. Pour les éclats entiers, la longueur dans l axe du débitage est située, entre 4,2 et 6 cm ; la largeur entre 2,9 et 5,9. Les transformations de la face supérieure peuvent être très localisées ou au contraire, peuvent atteindre toute la portion d un des tranchants (comme c'est le cas pour l outil sur fragment d éclat B fig ). Une première série d enlèvements façonne le secteur choisi avec des enlèvements longs, parfois larges, et qui peuvent occuper une bonne partie de cette surface supérieure. Ensuite, un rang de retouches directes, courtes, parallèles ou scalariformes va délinéer des tranchants arrondis, plus ou moins convexes. Pour la face inférieure, les enlèvements peuvent être plus ou moins courts, suivis d une série d égratignures. Globalement, ils occupent une zone spécifique de l éclat, plus rarement, ils sont observés en deux secteurs. 5 - outil bifacial façonné/retouché à la pression (fig. 74): une seule pièce remplit cette catégorie. Il s agit d un fragment de pointe de jet. La pièce se situe dans la partie supérieure de la stratigraphie, mais le niveaux n'a pas de date directe. Il se situe entre le VIII moyen (10120 BP) et VII base (9520 BP). 172
11 Chapitre VIII - Lapa do Boquete, site-référence : la couche VIII - Pièce (VIII Supérieur K11) : l objet est réalisé dans une silexite grisâtre de granulométrie fine, très homogène. Malgré les cassures qui ont emporté les parties proximales 173
12 Chapitre VIII - Lapa do Boquete, site-référence : la couche VIII et la toute dernière partie distale de la pièce, il est possible encore de classer l objet dans une forme triangulaire, bifaciale, légèrement dissymétrique (0,6 cm d épaisseur pour la partie distale). Le type de support ainsi que son mode de percussion n'ont pas pu être déterminés. La forme du support est réalisée à partir de retouches par pression, directes alternées entre les surfaces supérieure et inférieure. L aménagement des surfaces est constitué principalement de deux rangs d enlèvements : un premier qui façonne l objet en cherchent le volume désiré. Pour cela, il est possible d observer un ou deux négatifs incomplets, envahissants, rasants et larges. Ces enlèvements sont suivis d une série de détachements parallèles, assez réguliers, moins larges, à la fois envahissants et couvrants. Les bords sont bien marqués par la régularité déterminée par ce type de technique de détachement. L outil est brûlé et fragmenté, cependant la cause de son abandon a été vraisemblablement l enlèvement raté qui occupe une bonne partie d une des surfaces : d'après Pelegrin (comm. pers.), l onde de choc est allé très loin et très profondément, emportant beaucoup trop de matière Les outils bruts de débitage Deux pièces sont comptées dans cette catégorie d objets (pas de dessin) ; leurs bords ont été utilisés (confirmation par l examen tracéologique). 1) Pour l outil le plus grand (près de 8,5 x 6,2 cm, dans l axe morphologique), sans cortex, on note un tranchant assez développé (proche de 6 cm) utilisé brut, pour couper du bois. 2) La deuxième pièce, plus petite (3,4 x 3, 2 x 1,1 cm), et un éclat de plein débitage, détaché à la percussion directe dure. Une partie de la face supérieure, présente des cupules thermiques. Le tranchant utilisé présente un émoussé. La tracéologie a démontré une utilisation de grattage d os L analyse technologique Les matières premières utilisées Les deux roches utilisées sont la silexite (grains fin et moyen) et le grès, avec un usage largement dominant de la silexite. Ces matières sont présentes aux alentours du site, sous forme de blocs ou de galets de rivière (rayon de 5 km). On note l'absence de blocs non débités dans l abri, ce qui peut indiquer qu il n y a pas d'intention systématique de disponibilité d'une réserve de matières premières. Seule, la présence de nucléus peut indiquer (peut-être) un stockage [Fogaça 2001]; cependant, ces nucléus ne correspondent pas à toutes les catégories d outils observées dans les niveaux. Par ailleurs, le cortex observé sur les vestiges indique un approvisionnement par des nodules roulés en surface, plus rarement provenant de la rivière. Enfin, une variété très fine de silexite, rare dans l ensemble des industries du Boquete, est particulièrement présente dans le niveau VIII [Fogaça 2001]. Cette matière a été utilisée pour fabriquer une partie importante des outils retouchés, lesquels présentent en général des stigmates de contact avec le feu (30% de la collection est atteinte par le feu : principalement les éclats de façonnage et de retouche ), parfois même des enlèvements post-contact. La question posée est de savoir si cette matière très fine correspond à un faciès naturel de la roche ou, au contraire, à un traitement thermique intentionnel. D autre part, cette matière, très homogène et fine, a pu être disponible à un moment spécifique (lors des premières occupations) et donc les premiers groupes ont pu disposer d'un 174
13 Chapitre VIII - Lapa do Boquete, site-référence : la couche VIII choix immédiat et abondant, ce que les groupes qui leur ont succédé n'ont peut-être pas eu ; et ceci, même si les premiers groupes avaient une connaissance limitée du secteur, car la matière première a pu être facilement repérée. C'est ainsi que dans les vieux remplissages lithifiés des parois d'abris (anciens méga-conduits de grottes recoupés par l'érosion), on observe des amalgames sédimentaires incluant des blocs de silexite de qualité très variable (Abri do Pimpo, Abri do Malhador,...). Enfin, du fait que les blocs initiaux sont absents du site, il est difficile de connaître précisément les critères morphologiques et volumétriques choisis au début de la chaîne opératoire Les nucléus Quatorze pièces font partie de cet ensemble. Comme déjà souligné, lors de notre mission d'étude de cette collection au Brésil, les nucléus étaient absents de l ensemble analysé. De ce fait, nous empruntons à Fogaça et Lima [1991], Prous et al. [1992] et Fogaça [2001], l'analyse des nucléus. Les auteurs utilisent une classification basée sur la forme des supports dans leur états d'abandon (conique, globulaire, pyramidal, etc.) au lieu d'une classification en rapport avec la méthode de taille ; et comme mesure, le poids et le volume au lieu d'une mensuration en centimètres. Dans un premier temps, les nucléus seront décrits à partir de l'analyse des auteurs (on conserve leur typologie), en les classant par niveau, avant que, dans un deuxième temps soient exposés les principaux résultats de leur étude. Enfin, nous présenterons les mensurations, établies à partir des dessins et donc restent approximatives, et des derniers enlèvements, puis la description des schémas diacritiques, pour finalement, rapprocher les outils des nucléus du niveau Les descriptions Niveau inférieur (fig. 76 et 77) Nucléus "type conique" : - Pièce (L10) : le nucléus est réalisé probablement en silexite ; le volume est proche de 3 x 3 cm. Les effets de l action thermique sont observables sur le plan de percussion lisse, marque d'une grande cupule thermique. Le nucléus conserve une petite zone corticale sur l extrémité inférieure, opposée au plan de frappe. Les négatifs d'enlèvement correspondent aux séquences de renfort et/ou nettoyage de bord [Fogaça 2001 : 311]. Notre lecture : il s'agit d'un nucléus à séquence unipolaire, à partir d'un seul plan de frappe. Les enlèvements utilisent la plus grande hauteur de la surface de débitage (dimension d'environ 3 x 2 cm). Le cortex dans le secteur opposé au plan de frappe montre la dimension du support. - Pièce (J9) : pas d illustration. La pièce est probablement réalisée en silexite. La matière première présente des impuretés (nodules). L action thermique a fragmenté la pièce en deux morceaux. A partir d un seul plan de percussion, une série d enlèvements courts et larges, assez souvent réfléchis, a été réalisée. Le poids de la pièce est de 42 g. La pièce est une "variation" de type conique, elle est semi-conique [Fogaça 2001]. Notre lecture : nucléus à séquence unipolaire à partir d'un plan de frappe. - Pièce (J9) : probablement réalisée en silexite. Volume proche de 3,9 x 4,9 cm. L action thermique a produit de petites cupules sur la surface de percussion. Après une série d enlèvements qui occupent toute la longueur du nucléus, une deuxième séquence de négatifs 175
14 Chapitre VIII - Lapa do Boquete, site-référence : la couche VIII réfléchis, mal contrôlée, a pratiquement détruit la surface de débitage en éliminant l angle formé avec le plan de percussion [Fogaça 2001 : 314]. 176
15 Chapitre VIII - Lapa do Boquete, site-référence : la couche VIII Notre lecture : nucléus à deux séquences unipolaires à partir d'un plan de frappe ; puis une séquence d'enlèvements ratés a détruit la surface de débitage. Les négatifs mesurent environ 3 cm de longueur et ne présentent pas d accident. - Pièce (M 8/9) : probablement en silexite. Volume proche de 6,9 x 8,5 cm. La roche présente des impuretés sur le plan de frappe et sur la surface de percussion. Une partie de la surface de l objet conserve des zones corticales, surtout sur le flanc opposé à la surface de détachement d éclat [Fogaça 2001 : 315]. Figure 77 - nucléus : il s'agit d'un nucléus cortical de dimension moyenne [d'après Fogaça 2001]. Notre lecture : il s'agit d'un nucléus à deux ou trois séquences unipolaires organisés à partir d'un unique plan de frappe. Une partie des négatifs offre une longueur proche de 6 cm. La présence de cortex dans la surface de débitage et dans la surface opposée au plan de frappe, démontre que le bloc n'a pas été beaucoup plus grand au départ. Nucléus "type globulaire": - Pièce (K9) : réalisée probablement en silexite. Le volume est proche de 4,2 x 3,6 cm. Les trois plans de percussion correspondent à un négatif d enlèvement de débitage (il est possible que la pièce était beaucoup plus grande). Les plans de percussion ont été exploités diachroniquement, en profitant des négatifs de chacune des séquences de débitage. Les négatifs sont longs, larges ou étroits [Fogaça 2001 : 311]. Notre lecture : il s agit du nucléus le plus organisé de la collection. On note de séquences unipolaires et bipolaires réalisées à partir de deux plans de frappe opposés, avec quelques enlèvements séquentiels. Les négatifs sont longs et étroits (longueur proche de 2,2, 2,5 et 3, cm ). En conséquence, pour une partie, des éclats détachés de ce nucléus présentent sur leur face supérieure des négatifs d enlèvement de sens opposés entre eux. Nucléus "type pyramidal": - Pièce 3133 (J9) : réalisée probablement en silexite. De dimension très réduite, le nucléus, lors de l abandon, mesure environ 1,1 x 1,3 cm. Pièce confectionnée sur petit éclat épais. Le plan de percussion exploité est installé sur le talon de l éclat. La morphologie pyramidale est le résultat de la méthode de débitage et ne correspond pas à la forme originale du support [Fogaça 2001 : 313]. Notre lecture : nucléus sur éclat exploité à partir des séquences unipolaires à partir d'au moins trois plans de frappe. Les surfaces de débitage semblent dissymétriques. Les derniers éclats provenant de ce nucléus sont très réduits, mesurant environ 0,7 x 0,6 cm. Niveau moyen (fig. 78) Nucléus "type conique": - Pièce (J9) : réalisée probablement en silexite. Nucléus de dimension moyenne 177
16 Chapitre VIII - Lapa do Boquete, site-référence : la couche VIII (proche de 6,3 x 9,2 cm). L action thermique a beaucoup altéré une des surfaces de débitage. La roche présente des nodules [Fogaça 2001 : 311]. Notre lecture : nucléus à séquences unipolaires organisées à partir d'un large plan de frappe. 178
17 Chapitre VIII - Lapa do Boquete, site-référence : la couche VIII Les derniers éclats ont une dimension proche de 5,3 x 4,2 cm et 2,4 x 2,3 cm, probablement détachés après abrasion du front du plan de frappe, car, d'après le dessin, sur les bords du nucléus, on note une abrasion constante. Nucléus "type cylindrique" : - Pièce (M-20?) : produit de dimension proche de 5,0 x 4,2 ou 3,6 x 5 cm. La pièce préserve une zone corticale à l'opposé des plans de percussion et sur les flancs. Il existe deux plans de percussion adjacents, lisses. Les surfaces de frappe ont été partiellement utilisées. On note l action thermique [Fogaça 2001 : 316]. Notre lecture : nucléus à séquence unipolaire organisé à partir d'un plan de frappe. Les zones corticales indiquent que le bloc n'a pas été beaucoup plus grands. Un des négatifs mesure environ 4,7 x 2,7 cm (longueur, largeur). Les négatifs ne sont pas réfléchis. Nucléus "type parallélépipède" : - Pièce : de dimension réduite, proche de 4,5 x 1,5 cm. La pièce conserve une importante zone corticale sur un des flancs, non débités. L action thermique a fracturé la moitié d'un des trois plans de percussion principal. Les négatifs sont courts et larges, assez souvent réfléchis [Fogaça 2001 : 311]. Notre lecture : nucléus à séquences d'enlèvements unipolaires (peut-être bipolaire aussi) réalisés à partir d'un plan de frappe. Au moins un des derniers négatifs mesure environ 4 cm. - Pièce : nucléus de petite dimension, proche de 2,3 x 3,3 cm. L action thermique a détruit en grande partie les surfaces de percussion et un des plans de frappe. La matière présente des impuretés (nodules). Le nucléus a été peu exploité par rapport au volume de matière disponible. Les négatifs sont longs et larges [Fogaça 2001 : 315]. Notre lecture : nucléus peu organisé, exploité à partir de plusieurs plans de frappe. Nucléus "type pyramidal" : - Pièce (K9) : nucléus de dimension proche de 7,3 x 7,8 cm. Un des plans de frappe correspond à un négatif d éclat. A partir de deux plans de percussion, les enlèvements tendent à converger assymétriquement (plus courts sur une des surfaces). Les négatifs sont réfléchis [Fogaça 2001 : 312]. Notre lecture : nucléus à séquences unipolaires et bipolaires (courtes et longues), organisés autour de deux plans de frappes principaux (peut-être trois). Les surfaces de débitages sont dissymétriques, ce qui correspond à des produits non stéréotypés. Les derniers négatifs mesurent environ 3,7 x 2,9 et 5,2 x 4,0 cm. Niveau Supérieur Nucléus "type conique" : - Pièce (M8) pas d illustration : volume très réduit (poids = 13 g) sur lequel on observe un seul plan de percussion d'où sont partis plusieurs enlèvements qui englobent toutes les surfaces de percussion. Les négatifs sont longs et étroits, ou courts et larges. Les éclats sont en partie réfléchis. Les effets de l action thermique sont observés sur le plan de percussion [Fogaça 2001]. Il s'agit probablement du même type de nucléus précédent : à partir d'un plan de frappe sont détachées une ou deux séquences unipolaires. - Pièce (N20) : dans un volume d'environ 4,8 x 4,1 cm (hauteur, largeur), légèrement cortical, a été installé un plan de frappe à partir duquel toute la surface du bloc a été exploitée (fig. 79). 179
18 Chapitre VIII - Lapa do Boquete, site-référence : la couche VIII Les enlèvements sont courts et larges, très rarement réfléchis. Le cortex résiduel est préservé dans l extrémité opposée au plan de percussion [Fogaça 2001 :316]. Il s'agit probablement de la silexite. Notre lecture : le nucléus présente une méthode de taille à 2 séquences unipolaires (courtes et longues) organisés autour d'un plan de frappe lisse. Nucléus "type parallélépipède" : - Pièce (J11) pas d illustration : petit nucléus (proche de 1,9 x 2,1 cm). La pièce présente 4 plans de percussion, lisses, qui englobent le support. Nucléus très exploité à partir de deux plans principaux et opposés. Deux autres plans ont été créés à partir d'enlèvements provenant des plans principaux. Présence d accidents réfléchis, ainsi que de cupules de contact thermique [Fogaça 2001 : 317]. Il s'agit d'un nucléus à séquences unipolaires et bipolaires. Puis, nous pouvons résumer les principales conclusions : D après Fogaça [2001 : 328], "les morphologies des nucleus résultent de méthodes de débitage et de stratégie d exploitation des pièces". De ce fait, il a classé les nucléus en : conique, parallélépipédique, pyramidal, globulaire, cylindrique et discoïdal : Les nucléus coniques peuvent posséder un ou deux plans de percussion, mais ceux à un seul plan dominent. Ceux à double plan ont toujours le deuxième adjacent au premier, formant ainsi une surface unique de laquelle partent les enlèvements. Les négatifs tendent à converger vers la surface opposée (exemple : , , ). Il y a une exploitation totale des surfaces de débitage des pièces [Fogaça 2001 : 328]. Les nucléus cylindriques : un ou deux plans de percussion, parfois ce sont les caractéristiques de départ du support qui donnent la morphologie cylindrique (éclat cortical robuste, peu exploité). D autres pièces, plus caractéristiques du groupe, présentent un plan de percussion principal duquel diverge la majorité des enlèvements ; néanmoins ces enlèvements ne convergent pas vers le pôle opposé. Ces nucléus possèdent des zones corticales planes, préservées des enlèvements axiaux, et un plan de percussion lisse [Fogaça 2001 : 330]. 180
19 Chapitre VIII - Lapa do Boquete, site-référence : la couche VIII Nucléus discoïdal : possède le plus grand nombre de plans de percussion (minimum 3), obliques ou orthogonaux entre eux. La principale caractéristique de ce groupe est l exploitation intense d'un des plans de débitage. Enfin, les surfaces de percussion sont lisses ou corticales. Les nucléus globulaires : possèdent un, deux ou trois plans de frappe, sans aucune hiérarchisation entre eux. Les surfaces sont totalement exploitées. Les nucléus de forme parallélépipédique : présentent deux à quatre plans de percussion (prédominance de deux plans). Il y a toujours un plan principal, plus exploité, au détriment des autres. De cette exploitation résulte une forme allongée avec faces abruptes. Quelquefois, la forme en parallélépipède, résulte de la morphologie originale du support. Les plans de frappe sont majoritairement lisses. Les surfaces de débitage sont partiellement ou totalement exploitées ; celles partiellement exploitées conservent toujours une zone corticale ou une surface naturelle de plaquette ? Les nucléus pyramidaux : présentent un ou deux plans de frappe (une seule pièce avec 3 plans, ). Il y a une exploitation d un plan préférentiel, mais les plans de frappe orthogonaux, même moins systématiques, confèrent aux pièces leur morphologie polyédrique irrégulière. Sans exception, les plans de frappe sont lisses. Les surfaces de débitage sont partiellement exploitées (présence de cortex pièces , , ) [Fogaça 2001 :329]. Ensuite on conclut que, les observations effectuées sur les informations produites par Fogaça [2001] ainsi que les observations sur les dessins, permettent, dans un premier temps, de mettre en évidence les tendances générales des méthodes de taille. Ensuite, il est possible de tenter un rapprochement entre les schémas diacritiques des nucléus et les supports de l outillage du niveau En synthèse, 1) La méthode : l'ensemble des informations montre que la méthode de taille est peu élaborée, mais assez souvent avec une hiérarchisation de plan de frappe. Le nucléus non pas de préparation spéciale. L'unique technique est la percussion directe dure. Il s'agit d'une dominance de la méthode à séquence unipolaire, plus rarement bipolaire, courte et longue, organisée autour d'un plan de frappe lisse (voir plus). En général, les produits ne sont pas stéréotypés. Cependant on note une recherche de produits de longueur d'environ 5 à 2 cm (dans l'état d'abandon du nucléus). Nous ne connaissons pas les dimensions des blocs au départ et la bibliographie consultée ne parle pas de la présence d'éclats d'entame ou sousentame, pour qu'on puisse s'en faire une idée. Toutefois, quelques nucléus présentent de cortex dans le secteur opposé au plan de frappe, parfois dans la surface de débitage, ce qu'indique qu'ils n'ont pas été beaucoup plus grands. 2) Il y a un contraste entre les supports d'outils retouchés (unifaciaux) et les dimensions des négatifs sur les nucléus. Le peu d outils retouchés qui ont des dimensions proches des négatifs de nucléus (catégorie des unifaciaux réalisés sur éclats, petit ou moyen, peu épais), sont des supports intensivement transformés, donc plus grands au départ. Enfin, les outils les plus grands de la collection sont ceux qui ont des retouches marginales avec peu ou aucun façonnage. Leurs dimensions sont bien supérieures à celles enregistrées sur les nucléus. Ces données indiquent donc qu il n y a pas de rapport entre les instruments les plus grands et les plus complexes de la série (grattoirs, unifaciaux, ) et les nucléus de la couche VIII, au moins dans l'état d'abandon retrouvés. Cela dit, nous ne croyons pas que ces nucléus étaient beaucoup plus grands, d'autant plus que ceux qui présentent du cortex montrent qu'il s'agit de 181
20 Chapitre VIII - Lapa do Boquete, site-référence : la couche VIII petits blocs recherchés pour l'enlèvements d'éclats moyens à petits, qui, comme nous le verrons, ont servi comme de support aux outils simples et bruts de débitage. 3) Il faut maintenant faire le rapprochement entre les nucléus, les outils simples, et les outils sur brut de débitage. En effet, ces deux catégories d outils peuvent être mises en rapport avec les nucléus : on note pour les supports d'outils simples une longueur entre 2 et 6 cm et une largeur qui varie de 1,5 à 5,0 cm. Les faces supérieures présentent parfois du cortex ; les négatifs sont dans le même sens, plus fréquemment en diagonale ou sub-parallèles au débitage du support. Les talons sont lisses, parfois avec abrasion de la corniche. Pour les restes bruts de débitage, la pièce la plus petite est comprise entre 3,4 et 3,2 cm. La face supérieure ne présente pas de cortex ; un seul négatif, dans le sens du débitage du support, est observé. Le rapprochement entre ces deux types d'outils et les schémas inscrits sur les surfaces de nucléus correspondent. Enfin, concernant la classification des nucléus établie par Fogaça [2001], conique, discoïdal, etc., on note que quand il manque d'élaboration dans la méthode de taille ou encore de l'absence de plan de frappe préférentiel les nucléus tendent à une forme globuleuse, si le débitage est assez avancé [Inizan et al 1995]. Cela indique que la forme du nucléus est plutôt le résultat de la méthode utilisée. Il est donc préférable de les classer par rapport aux séquences des enlèvements que par rapport à la forme qu'ils ont au moment de l'abandon, car, en réalité, tous ces "types" de nucléus sont en fait des variantes d'une ou deux méthodes : séquences unipolaires à partir d'un plan de frappe préférentiel voir deux (nucléus bipolaires), ou encore méthode sans aucune organisation dont c'est la morphologie du bloc que guide les détachements. En résumé, nous rejoignons Fogaça [2001 : 335] pour dire que ces nucléus ne dévoilent aucune complexité technique spéciale. Ils résultent de solutions simples pour l'obtention de supports similaires (exploration périphérique résultant en nucléus coniques ou cylindriques, par exemple). Cette recherche de nucléus peu sophistiqués peut être justifiée par la nécessité constante de production d outils simples, peu systématisés ou les restes bruts de débitage, immédiatement utilisables, sans adéquation du support à des concepts prédéterminants. Néanmoins, on note une recherche d'un certain type de tranchant, parfois abrupt, d'autre fois fin et très coupant. Précisons que la majorité des nucléus présente les critères d un débitage peu organisé [Inizan et al. 1995]. Il s agit de blocs avec deux surfaces de débitage qui s opposent, complétées parfois d une troisième, perpendiculaire, et d'enlèvements débités sur l épaisseur du volume. Les accidents du type rebroussé sont assez fréquents. Cependant, pour une autre partie de nucléus, quelques critères laissent penser à une conception de débitage plus organisée : hiérarchisation des surfaces de débitage, entourées de négatifs d enlèvement centripète, négatifs sans ou avec peu d accident. Enfin, un des nucléus laisse supposer son utilisation comme outil. Deux méthodes, peu élaborées, peuvent être proposées pour ces pièces : 1) pas de morphologie spécifique ou de préparation spéciale, ou encore de hiérarchisation de surface. Le choix de plan de frappe est fait à partir de la morphologie du support et de l angle approprié. Ces pièces tendent à une forme globuleuse, conique ou discoïdale. La méthode de taille est peu élaborée, sans enlèvement prédéterminé ou prédéterminant. Différentes séquences unipolaires sont observées sur les surfaces : unipolaire courte ou longue, centripète. 182
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