MÉMOIRE DE FIN D ÉTUDES

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1 UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU Numéro d ordre../.... UNITE DE FORMATION ET DE RECHERCHE EN SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE (U.F.R. S.V.T.) ************************* Département de Biochimie Microbiologie Centre Médical Saint Camille Centre de Recherche en Sciences Biologiques ******************* Alimentaires et Nutritionnelles (CRSBAN) ************************* MÉMOIRE DE FIN D ÉTUDES Présenté par : DANSOU Delali Kokou Maître ès sciences En vue de l obtention du : DIPLÔME D ETUDES SUPÉRIEURES SPÉCIALISÉES (D.E.S.S.) Option : INDUSTRIES AGRO ALIMENTAIRES Thème : DEVELOPPEMENT DE LA CULTURE DE LA SPIRULINE (Spirulina platensis) ET VALORISATION DE CELLE-CI AU BURKINA FASO Soutenu le Devant le jury composé de : Président : Professeur Alfred S. TRAORE Membres : Professeur Augustin P. BERE Professeur Jacques K. SIMPORE Docteur Frédéric ZONGO 1

2 DEDICACE Promotion 2001 / 2002 Je dédie ce mémoire A TOUS LES ENFANTS QUI MEURENT CHAQUE JOUR DE MALNUTRITION EN AFRIQUE. A tous ceux grâce à qui je suis l homme que je suis A ma très chère mère Clémentine et à mon très cher père Jean-marie qui ont tant souffert pour moi, qu ils retrouvent en ce travail l expression de ma profonde piété filiale. A mes frères et s urs adorés car ce travail est aussi le leur. A feu mademoiselle TIEMTORE Fati. Ainsi qu a toute la famille, oncles, tantes, cousins et cousines Retrouvez ici l expression de ma profonde reconnaissance. A s ur Eugène KISITO pour son soutien sans cesse ininterrompu. A mes enseignants, mes collègues et à tous mes amis 2

3 REMERCIEMENTS Ce travail qui entre dans le cadre du projet de promotion de l utilisation de la spiruline dans la prévention et le traitement de la malnutrition protéino-énergétique, a été réalisé grâce à l étroite collaboration entre l Université de Ouagadougou et le Centre Médical Saint Camille. Qu il nous soit donc permis de remercier sincèrement : Le Professeur Alfred S. TRAORE, Président de l Université de Ouagadougou, Responsable de notre formation et Directeur du CRSBAN, pour nous avoir permis d effectuer nos analyses dans son laboratoire. Le Professeur Augustin P. BERE, notre directeur de mémoire, pour avoir fait preuve de rigueur et de beaucoup attention afin que ce mémoire acquière sa dimension scientifique. Le Professeur Jacques K. SIMPORE, Directeur du laboratoire du Centre Médical Saint Camille (CMSC), responsable du projet de production de la spiruline du CMSC, et notre maître de stage pour nous avoir permis de réaliser ce travail et pour son aide, sa grande disponibilité et son attention particulière. Le Docteur Frédéric ZONGO, Responsable technique de la production de la spiruline du CMSC pour son soutien. Le Professeur Aboubackar.S. OUATTARA, le Docteur Jules ILBOUDO, le Docteur Philippe NIKIEMA, le Docteur Cheick A.T. OUATTARA, le Docteur Nicolas BARRO, le Docteur Mamadou DICKO, le Docteur Marcel D. BENGALY, le Docteur Yves TRAORE, le Docteur Paul W. SAWADOGO, tous enseignants au département de biochimie à l Université de Ouagadougou pour leurs conseils et encouragements. Nos remerciements sincères vont aussi : 3

4 A Yolande YTSIEMBOU pour son aide et ses encouragements A Jacqueline KANDO, Lucienne OUEDRAOGO, Aziz TRAORE, Paul KANGUEMBEGA, Alain, Ibrahim, Dieu donné, Abdoulaye, Aly, Yaya, Karou, Constance, Souleyman. Aux étudiants de notre promotion et particulièrement Nicaise ABESSOLO, Christian ZOUZOUHO, Léontine LOMPO, Rostand ABA A, Donatien KABORE, Bertine DABIRE. A mes très chers parents, frères, s urs, oncles, tantes, cousins, cousines : Jean-marie DANSOU, Clémentine DANSOU, Apéti Pierre DANSOU, Ayité Julien ABAGLO,s ur Eugène KISITO, Olivier, Francine, Marthe, Marie-aimée, Sylvie, Ayi. Nous voulons également exprimer toute notre reconnaissance et profonde gratitude aux Frères et S urs gabonais pour leur soutien, et a tous ceux qui de près ou de loin ont apporté leur contribution à ce travail. Nos remerciements vont particulièrement à messieurs les membres du jury et à monsieur le président du jury pour leur disponibilité à juger ce travail. 4

5 PREAMBULE Ce travail fait partie intégrante des objectifs du projet de recherche sur l adaptation et la vulgarisation de la spiruline ( Spirulina platensis ) au Burkina Faso. Projet qui rentre donc bien dans le domaine de la lutte contre la malnutrition protéinoénergétique des enfants et des femmes allaitantes. L objectif général du projet est de contribuer à la promotion de l utilisation de la spiruline dans la prévention et le traitement de la malnutrition protéino-énergétique, et plus spécifiquement à : Mettre au point des techniques simples et fiables de la culture de la spiruline au Burkina Faso ; Produire une quantité suffisante de spirulines pour les études nutritionnelles; Evaluer les apports nutritionnels de cette spiruline dans nos conditions de production ; Apprécier sa valeur nutritionnelle aussi bien chez l animal que chez l homme; Mettre au point des préparations comportant la spiruline pour une utilisation dans l alimentation infantile ; Sensibiliser la population féminine sur l intérêt de cet aliment dans l alimentation infantile en complément des farines ; Vulgariser les techniques de culture de la spiruline pour la création de petites et moyennes entreprises familiales et / ou villageoises ( PME ) ; Contribuer à la formation des étudiants de maîtrise et de 3 ème cycle nutrition. 5

6 LISTE DES ABREVIATIONS ADN : AFNOR : AOCS : CMSC : CREN : CRSBAN : Acide DésoxyriboNucléique. Association Française de NORmalisation. American Oil Chemist s Society. Centre Médical Saint Camille. Centre de REcupération Nutritionnelle infantile. Centre de Recherche en Sciences Biologiques Alimentaires et Nutritionnelles. DESS : FAO : LBTA : PNUD : SMI : UFC : UFR-SVT : Diplôme d Etudes Supérieures Spécialisées. Food and Agriculture Organisation of united nations. Laboratoire de Biochimie et Technologies Alimentaires. Programme des Nations Unies pour le Développement. centre de Santé Maternel et Infantile. Unité Formatrice de Colonies. Unité de Formation et de Recherche en Sciences de la Vie et de la Terre. UPN : VIH : Utilisation Protéique Nette. Virus de l Immunodéficience Humaine. 6

7 LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES 1. LISTE DES TABLEAUX Tableau I : Tableau II : Tableau III : Tableau IV : Tableau V : Tableau VI : Tableau VII : Tableau VIII : Tableau IX : Tableau X : Tableau XI : Tableau XII : Tableau XIII : Tableau XIV : Tableau XV : Tableau XVI : Acides aminés essentiels de la spiruline en gramme pour 100 g de protéines. Principaux acides gras de Spirulina platensis. Teneur en acides nucléiques de quelques aliments. Les vitamines de la spiruline. Les minéraux et oligo-éléments de la spiruline. Rapports d efficacité protéique comparés. Composition d un milieu neuf de culture de la spiruline. Intrants pour le renouvellement du milieu de culture de la spiruline. Synthèse des analyses physico-chimiques effectuées. Gamme de concentration donnant la courbe étalon pour le dosage des sucres totaux. Gamme de concentration donnant la courbe étalon pour le dosage des sucres réducteurs. Quantité d eau nécessaire à la production d un kilogramme de protéine. Composition physico-chimique de la spiruline. Résultats du dénombrement de la microflore de la spiruline. Récapitulatif de coût d acquisition des équipements et des charges de fonctionnement durant une année. Charges d amortissement. 7

8 2. LISTE DES FIGURES Figure 1 : Figure 2 : Figure 3 : Figure 4 : Figure 5 : Figure 6 : Figure 7 : Figure 8 : Figure 9 : Figure 10 : Figure 11 : Figure 12 : Figure 13 : Figure 14 : Figure 15 : Figure 16 : Figure 17 : Figure 18 : Figure 19 : Figure 20 : Spiruline type lonar vue au microscope. Morphologies typiques des Arthrospira. Diagramme des flux pour la culture et la production de la spiruline. Schéma d un bassin de culture de la spiruline. Schéma d une roue à aube. Plan de l unité de production du CMSC. Diagramme de production semi-artisanal de la spiruline. Cinétique de croissance de la spiruline. Evolution du niveau d eau dans les bassins. Evolution de la teneur en eau au cours du stockage. Evolution du ph au cours du stockage. Evolution de l acidité grasse au cours du stockage. Evolution de taux du matières grasses au cours du stockage. Evolution de l indice de formol au cours du stockage. Evolution du taux de sucres réducteurs au cours du stockage. Evolution de la teneur en phycocyanine au cours du stockage. Diagramme de préparation d une farine enrichie en spiruline. Diagramme de préparation de biscuits secs enrichi en spiruline. Diagramme de préparation du yaourt enrichi. Diagramme de préparation du Tédo enrichi. 8

9 SOMMAIRE INTRODUCTION. 00 PRESENTATION DU CADRE DE L ÉTUDE Le Centre Médical Saint Camille (CMSC) Le Centre de Recherche en Sciences Biologiques Alimentaires et Nutritionnelles (CRSBAN).. 00 PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE 1. Définition et description de la spiruline Historique Caractéristiques nutritionnelles Les atouts de la spiruline Aspects biologiques Valeur thérapeutique de la spiruline La spiruline, aliment de complément inespéré La culture de la spiruline Importance de la Spiruline pour le Burkina Faso.. 00 DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE Chapitre I MATERIEL ET METHODES Méthodologie générale de travail Les bassins de culture de la spiruline Description des bassins Préparation du milieu de culture Ensemencement du bassin. 00 9

10 3. Conduite et entretien de la culture Matériel utilisé Procédure Etude de quelques paramètres de production et de croissance Mesure de la concentration en spiruline Mesure du ph du milieu de culture Mesure du niveau d eau des bassins de culture Test de filtrabilité Mesure de l aptitude au lavage de la biomasse Analyses physico-chimiques de la spiruline Détermination du potentiel d hydrogène de la spiruline Dosage de l acidité grasse Dosage de la phycocyanine Détermination du taux d humidité Détermination du taux de cendres Détermination du taux de matières grasses Détermination du taux de protéines totales Détermination de l indice de formol Détermination du taux de sucres totaux Détermination du taux de sucres réducteurs Détermination du taux de fibres brutes Calcul de la valeur énergétique de la spiruline Analyses micro-biologiques de spiruline Examen microscopique direct de la spiruline Numération de la microflore des spirulines Détermination du rendement de production Productivité Coût d investissement Rentabilité Etude de quelques pistes de valorisation Coût de la récupération nutritionnelle par la spiruline d enfants malnutris La spiruline en tant qu aliment de complément

11 Chapitre II RESULTATS ET DISCUSSION Diagramme de production de la spiruline Les paramètres de culture et de croissance de la spiruline Résultats du suivie de la croissance Autres paramètres de culture Composition nutritionnelle de la spiruline Résultats des analyses physico-chimiques Evolution des caractéristiques physico-chimiques et biochimiques La teneur en eau Le ph, l acidité grasse et les matières grasses indice de formol Les sucres réducteurs La phycocyanine Evolution de la flore microbienne de la spiruline Résultats de l examen direct Résultats de la numération de la microflore Evaluation de la rentabilité de production Résultats de productivité Coût d investissement et rentabilité Valorisation de la spiruline Valorisation dans l intérêt de la récupération nutritionnelle d enfants malnutris La spiruline utilisée comme complément alimentaire.. 00 CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 00 ANNEXES 11

12 INTRODUCTION Petit être aquatique de 0.3 mm de long, vieux comme le monde dont le nom scientifique est Arthrospira platensis, la spiruline vit de photosynthèse comme les plantes et prospère naturellement dans les lacs salés et alcalins des régions chaudes du globe. Nourriture traditionnelle des Aztèques du Mexique et des Kanem Bous du Tchad, plus riche en protéine que la viande, la spiruline est maintenant cultivée dans de grandes usines aux USA, en Inde, en Chine, en Thaïlande et aussi de façon semi-artisanale, car on lui découvre toujours plus de qualités intéressantes pour l alimentation et la santé tant pour les Hommes que pour les animaux. (JOURDAN, 1999). Les premières données suffirent à lancer de nombreuses recherches à but industriel durant les années 1970, car les microorganismes ( levures chlorelles, spiruline, certaines bactéries et moisissures ) semblaient alors être la voie la plus directe vers des protéines bon marché, les fameuses single cell proteins. (FALQUET, 2000). En effet, la spiruline constitue un complément alimentaire riche de promesses dans les pays où l alimentation traditionnelle, soit par manque de ressources, soit par ignorance, ne procure pas en quantité suffisante la nourriture équilibrée nécessaire à la santé. En 1996 déjà, FALQUET estimait que la production de la spiruline était particulièrement adaptée aux conditions climatiques et économiques des régions où sévissait la malnutrition. Le Burkina Faso présente des taux élevés de malnutrition protéino-énergetique, avec une proportion d enfant malnutris qui atteint en moyenne 30 % de la population pour la tranche de 0 à 6 ans. Selon l enquête démographique et de santé publique réalisée au Burkina Faso en 1999, la malnutrition protéino-énergetique est la cause de 51 % des décès d enfants de moins de 5 ans et 34 % de ces enfants ont un faible poids pour leur age (PNUD, 1999). A cet effet la spiruline est adaptée pour la récupération ces enfants malnutris au Burkina par le fait que celle ci corrigerait ponctuellement l anémie et la perte de poids selon les résultats de Kaboré en L essentiel des carences alimentaires graves proviennent du manque de trois éléments principaux : vitamine A, fer et iode. Les doses quotidiennes requises pour ses substances sont pourtant très petites, il semble donc que l idée de les ajouter directement à certains aliments comme la farine, l huile, le sucre ou le sel soit une réponse adéquate et bon marché aux problèmes de carences (C.I.N., 1992). Des suggestions dans ce sens pour la lutte contre la malnutrition furent proposées. Notamment la production locale de denrées alimentaires riches en micro nutriments. Ainsi que l encouragement à la production et à la consommation de fruits et de légumes, est bien sûr une excellente initiative. Malheureusement, cette approche est rendue plus ou moins difficile par une série de problèmes pratiques qui vont de la saisonnalité des productions, à la conservation des produits, la fragilité des micro nutriments à la contamination bactérienne et fongique, la fertilité des sols ou même la bio disponibilité des nutriments etc. ( FALQUET, 2000). 12

13 Ainsi une solution durable réside en ce microorganisme aquatique comestible présentant un excellent potentiel en tant que nouvelle production agricole pour les pays en développement comme le Burkina Faso. C est dans ce cadre que le Centre Médicale Saint Camille de Ouagadougou (CMSC) en partenariat avec l université de Ouagadougou initie cette étude. Visant à la valorisation de la micro algue spiruline ainsi que son auto production dans le but d améliorer l apport nutritionnel quotidien des populations et en particulier des enfants malnutris. Les objectifs spécifiques de ce travail sont : le suivi et le contrôle de la production de spiruline au CMSC ; la mise au point des stratégies pour la valorisation de la spiruline au Burkina Faso. Il s agit pour nous d ouvrir des pistes pour une vulgarisation de la culture de la spiruline à petite échelle et à moindre coût en environnement rural. Notre travail présente trois parties : la première partie présente les généralités sur la spiruline et le cadre d étude ; dans la deuxième partie nous parlerons des matériels et des méthodes appliquées pour valoriser la spiruline ; la troisième partie donne les résultats et discussions suivi de la conclusion. 13

14 Présentation du Cadre de l étude 14

15 Le stage que nous avons effectué, a eu pour cadre d étude le Centre médical saint Camille ( CMSC ) de Ouagadougou et le Centre de recherche en sciences biologiques alimentaires et nutritionnelles à l Université de Ouagadougou. 1. Le Centre médical saint Camille ( CMSC ) Le Centre médical saint Camille est un centre de religieux camilliens. Il est situé à Ouagadougou dans la commune du Bogodhogo au secteur 14, sur l avenue Babanghida. Ce centre créé en 1970 par l ordre des camilliens, est un centre privé non lucratif qui comporte : Une maternité où 8300 naissances en moyenne ont lieu chaque année; Un centre de pathologie néonatale qui accueille environ 450 enfants prématurés par an; Un dispensaire, comportant une section adulte et une section pédiatrie, qui reçoit environ 300 malades par jour; Un dispensaire mobile qui sillonne le village de Kossiam; Des services d imageries médicales ( échographie, radiographie ); Un centre de santé maternel et infantile ( SMI ); Un centre de récupération nutritionnelle infantile ( CREN ) qui fait partie intégrante de la SMI; Un service dentaire ( odontologie ); Un dépôt pharmaceutique; Un laboratoire d analyse qui comporte des services de bactériologie, de parasitologie, de biochimie, d hématologie, d immunologie et de biologie moléculaire et qui reçoit près de 150 à 200 prélèvements par jour; Une serre pour la culture de la spiruline qui comporte 4 bassins de 10 m 2 environ. Cette unité de culture de la spiruline a été financé par la Fondation Jean- Paul II pour le Sahel et est sous la direction du père Jacques Simporé, chargé de cours à l université de Ouagadougou et du Docteur Frédéric Zongo, Maître-assistant à l université de ouagadougou. 2. Le Centre de recherche en sciences biologiques alimentaires et nutritionnelles ( CRSBAN ) Crée en 1997, ce centre fait suite au laboratoire de biochimie et technologies alimentaires ( LBTA ) mis en place depuis Le fondateur du CRSBAN, Pr. Alfred S.TRAORE; chancelier Président du conseil de l université de Ouagadougou, axé sur le profil microbiologie et biochimie des fermentations, microbiologie alimentaire biotechnologie avec comme personnel enseignant et de recherche : Pr. Aboubakar S. OUATTARA ( Maître de conférence ), ayant pour profil écologie microbienne; Dr Philippe A. NIKIEMA ( Maître assistant ), profil mycotoxines, épidémiologie moléculaire et nutritionnelle; Dr Cheik A. T. OUATTARA ( Maître assistant ), microbiologie et élimination de déchets agro-industriels, microbiologie alimentaire; Dr Nicolas BARRO ( Maître assistant ), microbiologie appliquée et génie génétique. Le CRSBAN est un centre ambitieux pour le développement du Burkina Faso : 15

16 Par une production scientifique importante; Par la recherche utilitaire. Le CRSBAN est composé d étudiants d origines diverses dont le Burkina Faso, la Côte d ivoire, le Bénin, le Gabon, le Congo, la Centrafrique, le Niger, le Tchad et le Togo. Le CRSBAN est un centre composé de laboratoires de pharmacologie et biochimie clinique, de biochimie et génétique, de nutrition humaine, de microbiologie et biotechnologie, de technologie alimentaire et enfin d un laboratoire de biologie moléculaire. 16

17 Première partie : Synthèse bibliographique 17

18 1. DÉFINITION ET DESCRIPTION DE LA SPIRULINE La spiruline ( Spirulina platensis ) est une algue bleue filamenteuse comme l illustre la figure 1. Elle appartient au phylum des Myxophycophytes, à la classe des Cyanophycées, à l ordre des Nostocales et à la famille des Oscillatoriacées. Riche en protéines et en vitamines, elle est utilisée pour nourrir humains, poissons, crustacés, mollusques, volailles et bétails ( FOX, 1986 ). Figure 1.: Spiruline type lonar vue au microscope (JOURDAN, 1999) Les algues comprennent de à espèces dans le monde, soit 18 % du règne végétal ( KABORE, 2001 ). Mais on ne peut savoir le nombre d espèces avec exactitude, car les taxonomistes ne semblent pas s accorder sur la dénomination et la classification de certaines espèces. Le fait est qu il y a des milliers d espèces différentes, montre la grande diversité de formes et les merveilleux moyens chimiques et mécaniques d adaptation aux différents environnements et aux différentes fonctions qu elles accomplissent dans l écosystème. Sous le terme algues sont regroupés des organismes végétaux extrêmement variés tant par la taille que par la structure cellulaire. Ils vivent tous en milieu aquatique ou humide et sont presque tous pourvus de chlorophylle. Les algues se différencient des autres végétaux par leur appareil végétatif uni ou pluricellulaire dépourvu de racines, de tiges et de feuilles et représenté par un thalle. La chlorophylle est souvent masquée par des pigments surnuméraires donnant ainsi des thalles de couleurs rouge, brune, bleu ou verte. Ces différences permettent de subdiviser les algues en cinq groupes majeurs : les chlorophycées 18

19 ou algues vertes, les cyanophycées ou algues bleues, les phaeophycées ou algues brunes, les rhodophycées ou algues rouges et les bacillariophycées ou diatomées ( FOX, 1986 ). Concernant donc les cyanophycées; Spirulina faisant partie de cette classe, elles ont des cellules de type procaryote; c est à dire sans noyau bien défini, les acides nucléiques étant distribués au hasard dans la cellule. Les pigments porteurs de chlorophylle ne sont pas enclos dans un chloroplaste ; un pigment bleu supplémentaire ( la phycocyanine ) est présent, mais il n y a pas de chlorophylle b. La structure interne de la cellule procaryotique cyanophyte est très différente de celle des autres algues. Elles ressemblent plus étroitement à celle des bactéries, en fait, de nombreux chercheurs, préfèrent les appeler cyanobactéries ou bactéries bleu-vert. Les termes d algue ou de cyanobactérie peuvent donc être utilisés pour dénommer ce petit organisme aquatique. Les cyanobactéries constituent donc le groupe le plus important des bactéries photosynthétiques. Elles présentent des tailles et des formes très diverses. Les cellules de 1 à 10 micromètres de diamètre peuvent être isolées, et peuvent réaliser des colonies de formes variées ou des filaments appelés trichomes. Dans un trichome, les cellules comme chez Oscillatoria, sont en contact étroit ( GUERIN-DUMATRAIT, 1976; LE COINTRE, 2001 ). La spiruline, de son nom scientifique Spirulina platensis ou Arthrospira platensis pour certains auteurs, possède des cellules arrangées en filaments ou trichomes avec ou sans gaine, droits ou enroulés. Les différentes morphologies sont présentées sur la figure 2. Ces filaments, tirebouchonnés de 5 à 7 spires, non ramifiés, long d un quart de millimètre en moyenne et de 10 µm de diamètre, peuvent montrer un mouvement oscillatoire; les trichomes se mouvant vers l arrière et l avant dans son grand axe. Ces organismes se déplacent donc en se vissant dans l eau ( GUERIN-DUMATRAIT, 1976; FOX, 1986 ). Figure 2. Morphologies typiques des Arthrospira 19

20 La reproduction cellulaire se fait par division des cellules dans le trichome puis séparation des trichomes fils; c est une rupture cellulaire. L ADN de la spiruline contient 44 à 53 % de G + C. ( BERGEY et al,1986 ) Aucun mode de reproduction sexuée n est connu, mais il existe apparemment de formes de résistance aux conditions extrêmes: trichomes pourvus d une gaine mucilagineuse épaisse et peut-être des cellules riches en réserves nutritives ( akinètes ). L origine bactérienne de la spiruline, vient des particularités du génophore ou chromosome. Il est formé de fibrilles apparemment nues d acides désoxyribonucléiques non liés à des histones contrairement aux acides désoxyribonucléiques des organismes eucaryotes. Cette parenté aux bactéries est accentuée par l absence dans les cellules de membranes péri nucléaires, de mitochondries et de plastes. Par ailleurs, ces organismes sont apparentés aux algues, plus précisément aux chloroplastes des algues rouges: ils présentent en effet une série de membranes chlorophylliennes, possédant deux systèmes photochimiques comme chez les végétaux. Comme ces deniers, l un de ces systèmes fonctionne en liaison avec la photo oxydation de l eau qui intervient comme réducteur dans leur photosynthèse. La possession de pigments accessoires bleus et rouges les rapproche des algues rouges. La dominante bleu vert de leur couleur leur a valu le nom d algues bleues ( GUERIN- DUMATRAIT, 1976 ). On peut souligner que la quantité de phycocyanine est de 150 mg/g de spirulines sèches d après la notice FLAMENT VERT en 1998 et atteint les 194 mg/g selon SARADA en1999. Les membranes chlorophylliennes constituées par un ensemble de sacs aplatis comparables aux sacs lamellaires des algues et des végétaux supérieurs, forment le chromatoplasme. Son système pigmentaire comporte plusieurs complexes chlorophylliens et différentes protéines pigmentées du groupe des biliprotéines. Ce sont l allophycocyanine, la phycocyanine et la phycoérythrine. La phycocyanine, la phycoérythrine et une partie du complexes chlorophylliens forment les antennes collectrices des photons utilisés après conversion en énergie chimique, dans les réactions d oxydoréductions photosynthétiques. Les caroténoïdes sont aussi très abondants dans ces membranes. Celles-ci possèdent aussi différents autres pigments liés aux réactions photochimiques elles-mêmes ou aux transferts d électrons qui les accompagnent : photo système Ι,plastoquinones, cytochromes, plastocyanines ferrédoxine. Enfin, certaines des membranes internes peuvent posséder, comme chez les autres cyanophycées, des transporteurs d électrons de la chaîne d oxydoréduction respiratoire et être responsables des oxydations terminales de la respiration cellulaire. 2. HISTORIQUE On croit que les algues bleues étaient parmi les premiers êtres vivants sur la terre; qu il y a environ 3,1 milliards d années, l atmosphère terrestre était composée d ammoniac, de méthane, d hydrogène et de vapeur d eau, et que les algues bleues, grâce à leur capacité d assimiler cette atmosphère, en dissociant l eau et libérant l oxygène par photosynthèse, ont fourni l oxygène maintenant présent dans l atmosphère, transformant ainsi un cosmos réduit en un monde oxydé ( FOX, 1986 ). Les algues alimentaires spirulines connues et valorisées à ce jour sont : Spirulina maxima et Spirulina platensis. Toutes deux ont des origines différentes et ont été découvertes dans deux endroits très particuliers du globe. La première; Spirulina maxima est originaire du Mexique et était consommée par les Aztèques du lac Texaco avant la conquête espagnole. Les algues étaient récoltées à la 20

21 surface du lac, séchées au soleil, puis cuites et consommées sous le nom de Tecuitlatl. Depuis 1968, elles sont cultivées près de Mexico dans des bassins semi-naturels d évaporation de la société Sosa Texoco et sur des milieux synthétiques en Thaïlande et au Japon où deux firmes les ont commercialisées, ainsi qu aux Etats-Unis. La seconde espèce qui est celle qui nous intéresse se nomme Spirulina platensis. Il s agit aussi d une espèce sauvage qui fut découverte en 1964 par des membres d une expédition scientifique basée au Tchad. Ces derniers ont en effet constatés que les Kanembous du sud Kanem, écumaient la surface des mares aux environs du lac Tchad, mares riches en carbonates de sodium, à la recherche de la fameuse algue. Il y a environ une trentaine d années, des personnalités et institutions dont l institut Carnegie et l université de Stamford entreprirent des recherches afin de savoir si dans le futur l algue spiruline pourrait être utilisée comme nourriture. Rappelons que des années auparavant, pendant la guerre, le gouvernement japonais avait entrepris de semblables recherches pour nourrir son peuple souffrant du blocus américain ( DELPEUCH, 1976 ). Dans les années 1950, un étrange aliment traditionnel était donc redécouvert au Tchad. Il s agissait de galettes séchées d une teinte vertes tirant sur le bleu, que l on trouvait sur les marchés de la région de Kanem sous le nom de Dihé. L enquête montra que ce Dihé provenait de la biomasse d un micro-organisme unique récolté à la surface des mares fortement alcalines et séchée à même le sable des berges. Ce microorganisme, capable de photosynthèse et se reproduisant rapidement, fut appelé spiruline de par l aspect de filament spiralé qu il présente au microscope. Sa dénomination scientifique est Arthrospira platensis, il s agit d un cyanobactérie. L analyse des propriétés nutritionnelles de la spiruline révéla tout d abord une exceptionnelle teneur en protéines de l ordre de 60 à 70 % du poids sec, elle démontra aussi l excellente qualité de ces protéines ( teneur équilibrée en acides aminés essentiels ) ( FALQUET, 2000 ). Le conseil supérieur d hygiène publique en France a donné en 1984, un avis favorable pour la consommation humaine de toutes les algues spirulines. Depuis, les recherches ont beaucoup évolués et on a trouvé de nombreuses applications possibles de la spiruline, notamment dans le domaine médical. Et depuis 1996 jusqu à ce jour, la micro algue spiruline est cultivée au Burkina Faso. 3. CARACTÉRISTIQUES NUTRITIONNELLES L analyse des propriétés nutritionnelles de la spiruline révéla tout d abord une exceptionnelle teneur en protéines, de l ordre de 60 à 70 % du poids sec, c est à dire deux fois plus que les meilleures sources de protéines végétales ( farine de soja: 35 % de protéines ). Elle démontra aussi l excellente qualité de ces protéines d après FALQUET en CIFERRI et al en 1985 notèrent une teneur de 67 % et les études menées par CLEMENT en 1975 avaient montré que cette teneur pouvait atteindre les 72,4 % de matières sèches. Les protéines de la spiruline sont complètes, car tous les acides aminés essentiels y figurent, comme le montre le tableau I et ils représentent 47 % du poids total des protéines. Parmi ces acides aminés essentiels, les plus faiblement représentés sont les acides aminés soufrés: méthionine et cystéine, qui sont toutefois présents à plus de 80 % de la valeur idéale définie par la FAO ( FALQUET, 1996 ). 21

22 Tableau I. : Acides aminés essentiels de la spiruline en gramme pour 100 g de protéines ( CLEMENT, 1975 ). Teneur en gramme pour Acides aminées essentiels 100g de protéines Isoleucine 6,24 Leucine 8,91 Lysine 4,58 Méthionine 2,65 Phénylalanine 4,53 Thréonine 5,23 Tryptophane 1,60 Valine 6,74 L utilisation des protéines ingérées ou utilisation protéique nette ( UPN ) est déterminée par la digestibilité, c est à dire la proportion d azote protéique absorbée, ainsi que par la composition en acides aminés. La valeur de l UPN est déterminée expérimentalement en calculant le pourcentage d azote retenu lorsque la source de protéines étudiée est le seul facteur nutritionnel limitant. On étudie généralement cette valeur dans différentes situations : croissance active, état adulte, convalescence. La valeur UPN de la spiruline est estimée entre 53 % et 61 % soit 85 % à 92 % de celle de la caséine considérée comme protéine de référence. De même l efficacité protéique de la spiruline ( gain de poids de l animal ou de l individu divisé par le poids de protéines ingérées ), est estimée suivant les auteurs, entre 1,8 et 2,6.Celle de la caséine étant de 2,5, ( FALQUET, 1996; FOX,1986 ). Bien que plusieurs publications donnent une valeur de 5,6 % à 7 % du poids sec en lipides totaux, d autres sources prétendent obtenir 11,5 % de lipides par un meilleur système d extraction. Ces lipides totaux peuvent être séparés en une fraction saponifiable ( 83 % ) et une fraction insaponifiable ( 17 % ) qui contient essentiellement de la paraffine, des pigments, des alcools terpéniques et des stérols. La fraction saponifiable est constituée essentiellement d acides gras en C16 ( acide palmitique ) et d acides mono, di et tri-insaturés en C18. L acide γ linolénique représente à lui seul 40 % soit environ 4 % du poids sec de spiruline. De ce fait, la spiruline peut être considérée comme une des meilleures sources connues d acide γ linolénique après le lait humain et quelques huiles végétales peu courantes. La présence d acide γ linolénique 18: 3 ω 6 est à souligner du fait de sa rareté dans les aliments courants et de sa haute valeur alimentaire présumée. L importance de ces acides gras tient à leur devenir biochimique : ce sont les précurseurs des prostaglandines, des leukotriènes et des tromboxanes qui sont autant de médiateurs chimiques des réactions inflammatoires et immunitaires. Enfin la spiruline a été recommandée comme supplément alimentaire en cas de carences en acides gras essentiels. Ces acides gras sont illustrés dans le tableau II. 22

23 Tableau II. : Principaux acides gras de Spirulina platensis FALQUET,1996 ) Acides gras % des acides gras Palmitique ( 16 : 0 ) 25,8 Palmitoléique ( 16 : 1 ω 6 ) 3,8 Stéarique ( 18 : 0 ) 1,7 Oléique ( 18 : 1 ω 6 ) 16,6 Linoléique ( 18 : 2 ω 6 ) 12 γ - linolénique ( 18 : 3 ω 6 ) 40,1 α - linoénique ( 18 : 3 ω 3 ) traces L insaponifiable renferme des stérols à raison de 2 à 5 % avec comme principaux constituants le cholestérol et de faibles quantités de β sitostérol, de campestérol et de stigmastérol. Certains de ces stérols pourraient être en rapport avec l activité anti microbienne des spirulines. Les alcools triterpéniques représentent 5 à 10 % de l insaponifiable, il s agit essentiellement d α et de β amyrine, ( triterpene pentacyclique ).Les hydrocarbures saturés à longues chaînes représentent une fraction importante de l insaponifiable, environ 25 % ( FALQUET, 1996 ). Les glucides constituent globalement 15 à 25 % de la matière sèche des spirulines. Les glucides simples ne sont présents qu en très faibles quantités. Ce sont le glucose, le fructose et le saccharose. On trouve aussi des polyols comme le glycérol, le mannitol et le sobitol. L essentiel des glucides assimilables est constitué de polymères tels que des glucosannes aminés ( 1,9 % ) et des rhamnosannes aminés ( 9,7 % ) ou encore du glycogène ( 0,5 % ). Du point de vue nutritionnel, la seule substance glucidique intéressante par sa quantité chez la spiruline est le méso-inositol phosphate qui constitue une excellente source de phosphore organique ainsi que d inositol ( 350 à 850 mg/kg de matière sèche ), ( FOX,1986 ). Cette teneur en inositol est environ huit fois celle de la viande de b uf et plusieurs centaines de fois celles des végétaux qui en sont les plus riches. Selon CLEMENT en 1975, les spirulines contiennent environ 4 grammes d acides nucléiques pour 100 grammes de matières sèches. Selon le tableau III, la quantité d acides nucléiques par rapport au poids des spirulines sèches est donc faible en comparaison avec celle obtenue avec d autres micro-organismes tels les levures et les bactéries. Tableau III. : Teneur en acides nucléiques de quelques aliments (FALQUET,1996) Aliments Viande de b uf 1,5 Foie de b uf 2,2 Spiruline 4 6 Levure 23 Acides nucléiques totaux ( % mat. Sèche 23

24 De même d après FALQUET en 1996, en se basant sur une valeur moyenne de 5 % en acides nucléiques, et sans tenir compte de la proportion d ADN, la limite quotidienne de 4 grammes d acides nucléiques représente le contenu de 80 grammes de spiruline sèche. Cette quantité équivaut à environ 8 fois la dose de spiruline recommandée ( 10g ) pour le traitement d un malade sévèrement dénutris ou 16 fois le supplément alimentaire préconisé dans une politique préventive. Le contenu en acides nucléiques de la spiruline ne pose donc pas de problèmes, même à long terme et pour des doses déjà élevées. Parmi les vitamines, le β-carotène, provitamine A représente 80 % des caroténoïdes présents dans la spiruline, le reste étant composé principalement de physoxanthine et de cryptoxanthine ( PALLA et BUSSON, 1969 ). Ces deux derniers étant aussi convertibles en vitamine A par les mammifères. Comme les besoins en vitamine A sont estimés chez l adulte à moins de 1 mg par jour, 1 à 2 grammes de spiruline suffisent largement à couvrir les besoins en vitamine A. D autre part, l absence de vitamine A libre exclut un éventuel risque de surdosage, le β-carotène n étant pas toxique par accumulation au contraire de la vitamine A. On trouve 50 à 190 mg de vitamine E par kilogramme de spirulines sèches, teneur comparable à celle des germes de blé. Les propriétés anti-oxydantes de la vitamine E pour les acides gras insaturés expliquent la bonne conservation de ces derniers dans la spiruline séchée. Bien que moins riche que la levure en vitamine du groupe B ( B12 excepté ), la spiruline constitue pourtant une bonne source de ces cofacteurs Comme l illustre le tableau IV, la spiruline est une excellente source de vitamine Tableau IV. : Les vitamines de la spiruline ( FALQUET,1996 ). Vitamine Teneur ( mg / kg ) B ,5 B ,8 B ,0 B12 1,5 2,0 0,003 Niacine Folate 0,5 0,4 Panthoténate 4, Biotine 0,05 0,1 0,3 C traces Besoin en mg/ jour ( adulte ) Il faut souligner la teneur exceptionnelle en vitamine B12 ( cobalamine ) qui est de loin la vitamine la plus difficile à obtenir dans un régime sans viande, car aucun végétal courant n en contient. La spiruline est 4 fois plus riche que le foie cru, longtemps donné comme meilleure source de vitamine B12 ( FALQUET,1996 ). Par leur haute teneur, comme le montre le tableau V, les minéraux spécialement intéressants dans la spiruline sont le fer, le magnésium, le calcium, le phosphore et le potassium. 24

25 Tableau V. Les minéraux et oligo-éléments de la spiruline.( FALQUET,1996 ). Minéraux spiruline Teneur de la Doses requises pour adulte ( mg/jour ) ( mg/kg ) Calcium Phosphore Magnésium Fer Zinc Cuivre Chrome 2,8 0,5 2 Manganèse Sodium Potassium La très haute teneur en fer est à souligner du fait que les carences en fer sont très répandues ( anémies ), surtout chez les femmes enceintes et les enfants. De plus : Les bonnes sources alimentaires en fer sont rares ( la spiruline a 4 à 7 fois plus que les céréales complètes classées parmi les meilleures sources ) ; Les suppléments de fer habituels sont peu assimilables ( sulfates ferreux ) et peuvent être toxiques. Calcium, phosphore et magnésium sont présents en quantités comparables à celles retrouvées dans le lait. Les quantités relatives de ces éléments sont équilibrées ce qui exclut le risque de décalcification par excès de phosphore. Ainsi de nombreux tests nutritionnels ont prouvé d après FALQUET en 2000, la bio disponibilité de ces micronutriments. La culture de spiruline sert donc ici de non seulement à rendre bio disponible pour l homme des minéraux qui ne l étaient pas forcement, mais aussi de garde fou en cas d erreur de dosage d un élément potentiellement toxique. 4. Les atouts de la spiruline. 4.1 Aspects biologiques. Spirulina platensis, cet étrange aliment traditionnel redécouvert possède non seulement certaines particularités des algues mais aussi celles des microorganismes procaryotes. En effet, s apparentant aux algues, Spirulina présente une série de membranes chlorophylliennes et de pigments accessoires lui permettant de réaliser la photosynthèse comme tous les végétaux. Cet avantage permet à la spiruline de produire non seulement de l oxygène mais aussi de la matière organique à partir de la lumière et d une nutrition minérale. 25

26 Par ailleurs, Spirulina platensis est affilié aux bactéries par son génophore formé d acides nucléiques non liés à des histones et par l absence dans les cellules, de membrane périnucléaire, de mitochondries et de plastes. Contrairement à d autres microorganismes ( levure, chlorelles, scenedesmus ) proposés comme sources de protéines, la spiruline ne contient pas de parois cellulosiques mais une enveloppe de muréine relativement fragile. Ce fait explique la très bonne digestibilité ( 83 à 90 % ) des protéines de la spiruline crue ou simplement séchée, ( FALQUET,1996 ; KOZLENKO, 1996 ). Ainsi la spiruline ne nécessite ni cuisson ni traitements spéciaux destinés à rendre ses protéines accessibles. C est un avantage considérable tant du point de vue simplicité de production que pour la préservation des constituants de hautes valeurs tels que vitamines et acides gras poly insaturés. D après GUERIN DUMATRAIT en 1976, la membrane périphérique, comme toutes les membranes, est formée très vraisemblablement d une couche lipidique au moins double dans laquelle sont embouties des protéines liées aux lipides. Compte tenu des différences de concentration saline entre les milieux de vie très riches en bicarbonate et le cytosol intracellulaire, cette membrane doit jouer le rôle habituel de barrière sélective dans la perméabilité cellulaire. C est ce rôle qui permet à la spiruline seule à croître dans de tels milieux à ph élevé, inhibant ainsi toutes contaminations aussi bien de bactéries que de levures, de champignons ou d algues nuisibles. Des vacuoles de gaz, groupées et très nombreuses à la périphérie des cellules, donnent aux spirulines leur densité plus faible que celle de leur milieu de vie. Ainsi leur situation en fleurs d eau qui en résulte, favorise la récolte par écumage ( GUERIN DUMATRAIT, 1976 ) 4.2 Valeur thérapeutique de la spiruline Jusqu à tout récemment, l intérêt pour la spiruline portait surtout sur sa valeur nutritive. A l heure actuelle, elle attire de plus en plus l attention des scientifiques médicaux comme source de produits pharmaceutiques. C est ainsi que bon nombre de chercheurs étudie les effets thérapeutiques possibles de ce microorganisme. De nombreux travaux pré cliniques et quelques études cliniques indiquent ces effets thérapeutiques qu ils s agissent de réduire le taux de cholestérol et de cancer, d améliorer le système immunitaire, d augmenter les lactobacilles intestinaux, de réduire la néphrotoxicité provoquées par les métaux lourds et les médicaments et enfin d assurer la protection contre les rayons ( BELAY et al, 1993 ). BLINKOVA et al expliquent en 2001 que l activité biologique de la spiruline s étend non seulement à l effet immunostimulant à travers l accroissement de la résistance aux infections aussi bien chez l homme, les mammifères, les poules que chez les poissons, mais également à son influence positive sur l hématopoïèse, la stimulation de la production d anticorps et de cytokines. Sous l influence de la spiruline, les macrophages, les cellules T et B sont activés. Les sulfolipides de la spiruline ont prouvé leurs effets sur le VIH. Des préparations obtenues à partir de la biomasse de spiruline se sont aussi montrées actives sur l herpes virus, le cytomégalovirus, l influenza virus, etc. Les préparations de spiruline sont considérées comme des produits fonctionnels contribuant à la préservation de la micro flore intestinale, spécialement les lactobacilles et le Bifidobacterium, et à la diminution du taux de Candida albicans responsable de candidose. La spiruline de par sa teneur en fer et en vitamine B12, lutte efficacement contre les formes d anémies respectivement ferriprive et pernicieuse. Des études réalisées par KABORE en 2001 sur 59 enfants malnutris et anémiés révélèrent l effet positif de la spiruline sur le taux d hémoglobine et le nombre des hématies et cela en 8 semaines de récupération. 26

27 Cette production d éléments sanguins est stimulée par la phycocyanine, polypeptide bleu vif de la spiruline. Des études ont montré que cette substance influait sur l hématopoïèse stimulant ainsi la prolifération et la différenciation des cellules souches situées dans la moelle osseuse. Celles-ci servent de grands-mères à la fois aux globules blancs qui constituent le système immunitaire cellulaire et aux globules rouges qui assurent l oxygénation de l organisme. La spiruline et ses extraits exercent donc un effet stimulant démontrable sur la production de nouveaux globules rouges et blancs ( KOZLENKO, 1996 ). L avitaminose A, fréquent dans nos pays en voie de développement, est responsable de la xérophtalmie. Elle est caractérisée par une sécheresse de la cornée qui risque, en absence de traitement de s ulcérer et d entraîner la perte de l il ( BRIEND, 1985 ). D après FOX en 1986, elle peut être prévenue par la consommation de spiruline qui contient environ 2900 mg/kg poids sec de caroténoïdes précurseurs de la vitamine A. Des études ont démontré la bio disponibilité et l excellente utilisation des caroténoïdes de la spiruline chez l humain. De plus, une étude réalisée par SESHDRI en 1993 portant sur 5000 enfants indiens d ages préscolaire ( 0 à 6 ans) a montré la surprenante efficacité d une dose quotidienne unique d un gramme de spiruline sur la déficience chronique en vitamine A. Après 5 mois, la proportion d enfants gravement déficients en vitamine A; c est à dire présentant le symptôme de la tache de bitot sur la conjonctive de l il, est passée de 80 % à 10 %. Une telle étude semble bien démontrer que de très faibles doses de spiruline suffisent déjà à réduire considérablement les risques de cécité et d atteintes neurologiques consécutives à la déficience en vitamine A chez l enfant ( FALQUET,1996 ). Plusieurs études montrent que la spiruline ou ses extraits permettent d empêcher ou d inhiber des cancers chez l humain et l animal. Il est admis que certaines formes communes de cancer sont le résultat de l ADN cellulaire endommagé, provoquant ainsi une croissance cellulaire anarchique. Ainsi, selon les études in vitro de BABU en 1995, LISHENG en 1991, PANG en 1998 et MISHIMA et al en 1998, les polysaccharides uniques de la spiruline permettent d améliorer l activité enzymatique du noyau cellulaire et la synthèse réparatrice de l ADN. La spiruline est un puissant tonifiant immunitaire. Lors d études scientifiques sur des souris, hamsters, poulets, dindes, chats et poissons, la spiruline permettait d améliorer de façon constante la fonction du système immunitaire. Les scientifiques dans le domaine médical trouvent que la spiruline ne fait pas que stimuler le système immunitaire, mais encore elle améliore la capacité de l organisme à produire de nouvelles cellules sanguines ( HAYASHI et al, 1994, 1998; HUH-NAM, 1997 ). De même ces résultats furent confirmés par des études qui permettent de noter la stimulation des cellules souches de la moelle osseuse, des macrophages, des lymphocytes T et des cellules tueuses naturelles NK ( BAOJIANG, 1994 ). En 1998, les études effectuées par AYEHUNIE et ses collaborateurs montrent que l extrait à l eau de la Spirulina platensis inhibe la réplication du VIH 1 dans des souches de lymphocytes T d origine humaine et dans les cellules sanguines mononucléaires périphériques chez l humain. Ils ont découvert qu une concentration de 5 à10 µg/ml permettait de réduire d environ 50 % la production virale. Le même résultat fut obtenu par LEE en 2001 sur la réplication du virus de l herpes simple du type 1. La propriété antimicrobienne de la spiruline est liée au fait qu elle est une substance chélatrice de métaux. Une telle profusion d applications thérapeutiques laisse bien sûr planer l image de potion miracle sur la spiruline. Reste qu un simple complément alimentaire naturel, lorsqu il présente la richesse de ce produit, pourrait bien améliorer nombre de situations pathologiques. 27

28 4.3 La spiruline, aliment de complément inespéré. En dehors de la valeur thérapeutique pour les disfonctionnements métaboliques, la spiruline revêt un atout essentiel pour les maladies protéino-énergétiques, donc liées à la nutrition humaine. La spiruline, aliment le plus riche actuellement connu en protéine, constitue un complément alimentaire riche de promesses dans des pays où l alimentation traditionnelle, soit par manque de ressources soit par ignorance, ne procure pas en quantité suffisante la nourriture équilibrée nécessaire à la santé Ce microorganisme aquatique comestible présente un excellent potentiel en tant que nouvelle production agricole pour des pays en développement tels le Burkina Faso. Par sa richesse en micro nutriments tels que fer, zinc, pro-vitamine A ou encore acides gras essentiels, la spiruline doit être considérée comme un complément alimentaire ou un améliorant nutritionnel, plutôt que comme un simple aliment. Ainsi, cette propriété de complément plutôt que d aliment simplifie grandement les problèmes d acceptabilité, tout en limitant les surfaces et le travail nécessaire à sa production ( FALQUET,2000 ). BRIEND en 1985 démontra que chez le nourrisson jusqu'à l age de 4 mois, les besoins nutritionnels étaient parfaitement couverts par le lait maternel dans la grande majorité des cas. Mais au-delà de ces 4 mois, les besoins en énergie et en protéines sont de plus en plus élevés, imposant de ce fait une supplémentation. Ce moment correspond à la période de sevrage durant laquelle l aliment de complément doit être adapté aux besoins de l enfant. Généralement, cet aliment est apporté sous forme de bouillies de céréales qui non enrichies en protéines et en matières grasses, ont au maximum une densité énergétique de 70kcal/100ml. Ces besoins sont doublés en cas de malnutrition ou de maladie ( KABORE, 2001 ). Par conséquent, il est évident que la spiruline s avère être une source idéale pour la complémentation de ces bouillies de céréales. L étude réalisée en 2001 par KABORE sur la récupération de 124 enfants malnutris s est avérée concluant avec la bouillie misola complémentée avec de la spiruline. ANASUYA et VENKATARAMAN montrèrent en 1983, l effet positif de la complémentation des céréales par de la spiruline. Ils obtinrent les résultats illustrés dans le tableau VI, chez le rat. Tableau VI. Rapports d efficacité protéique comparés ( ANUSUYA et VENKATARAMAN, 1983 ). Diète Spiruline 1,90 Maïs 1,23 Riz 2,20 Blé 1,15 Riz + Spiruline (3:1) 2,35 Riz + Spiruline (1:1) 2,40 Blé + Spiruline (3:1) 1,42 Blé + Spiruline (1:1) 1,90 Maïs + Spiruline (3:1) 1,80 Maïs + Spiruline (1:1) 1,72 Maïs +avoine + Spiruline (3:2:5) 1,90 Maïs +riz + Spiruline (2:2:1) 1,95 Rapport d efficacité protéique 28

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